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Mantovani Bruno - L'autre Cote - Soli, Choeur, Orchestre - Chant and Piano
Soli, Mixted choir and accompaniment
Soli, mixted choir and piano
Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...
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Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ? La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ? Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ? L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 1 (WSW 1) en mi M
Sonata 2 (WSW 2) en ré M
Sonata 3 (WSW 3) en sol m
Sonata 4 (WSW 5) en sol M
Sonata 5 (WSW 7) en ré m
Sonata 6 (WSW 10) en mi M
Sonata 7 (WSW 11) en ré m
Sonata 8 (WSW 12) en la M
Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
53.10 EUR - Sold by Woodbrass
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DOBERMAN YPPAN SILVIUS LEOPOLD WEISS - LONDON MANUSCRIPT VOL.2
Guitar
Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de...
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 10 (WSW 15) en la M
Sonata 11 (WSW 16) en sol M
Sonata 12 (WSW 17) en do M
Sonata 13 (WSW 18) en ré M
Sonata 14 (WSW 19) en mi M
Sonata 15 (WSW 21) en mi m
Sonata 16 (WSW 22) en sol M
Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - Sold by Woodbrass
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de...
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 18 (WSW 24) en do M
Sonata 19 (WSW 25) en sol m
Sonata 20 (WSW 26) en ré M
Sonata 21 (WSW 27) en ré m
Sonata 22 (WSW 28) en mi M
Sonata 23 (WSW 29) en la m
Sonata 24 (WSW 30) en mi M
Sonata 25 (WSW 31) en mi M
Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - Sold by Woodbrass
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DOBERMAN YPPAN SILVIUS LEOPOLD WEISS - LONDON MANUSCRIPT VOL.5
Guitar
Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6
Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8
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62.10 EUR - Sold by Woodbrass
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DOBERMAN YPPAN SILVIUS LEOPOLD WEISS - LONDON MANUSCRIPT VOL.4
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Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres
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Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
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Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
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Allegro (WSW 1*)
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Prélude (WSW 10.1)
[Menuet ?] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
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[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée ?] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
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Praelude [
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La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde. On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes. 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Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé. Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. 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Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part. L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste. Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
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À travers plus de mille pages, l’intégralité des musiques et des textes, entièrement transcrits dans leur version `Rock` des 203 chansons qu’ils ont écrites et enregistrées en tant que Beatles ainsi que neuf autres écrites par d’autres auteurs et qu’ils ont interprétées à leurs débuts. Toutes sont transcrites avec des portées séparées pour les parties vocales, chaque guitare (en tablature et notation standard) et tous les autres instruments...Une collection essentielle des Beatles. A Day In The Life A Hard Days Night A Taste Of Honey Across The Universe Act Naturally All I've Got To Do All My Loving All Together Now All You Need Is Love And I Love Her And Your Bird Can Sing Anna (Go To Him) Another Girl Anytime At All Ask Me Why Baby It's You Baby You're A Rich Man Baby's In Black Back In The Ussr Bad Boy Ballad Of John And Yoko Because Being For The Benefit Of Mr Kite Birthday Blackbird Blue Jay Way Boys Can't Buy Me Love Carry That Weight Chains Come Together Continuing Story Of Bungalow Bill Cry Baby Cry Day Tripper Dear Prudence Devil In Her Heart Dig A Pony Dig It Dizzy Miss Lizzy Do You Want To Know A Secret Don't Bother Me Don't Let Me Down Don't Pass Me By Dr Robert Drive My Car Eight Days A Week Eleanor Rigby End Every Little Thing Everybody's Trying To Be My Baby Evrybdoy Got Somethng To Hide Expt Me And My Baby Fixing A Hole Flying For No One For You Blue From Me To You Get Back Getting Better Girl Glass Onion Golden Slumbers Good Day Sunshine Good Morning Good Morning Goodnight Got To Get You Into My Life Happiness Is A Warm Gun Hello Goodbye Help Helter Skelter Her Majesty Here Comes The Sun Here There And Everywhere Hey Bulldog Hey Jude Hold Me Tight Honey Don't Honey Pie I Am The Walrus I Call Your Name I Don't Want To Spoil The Party I Feel Fine I Me Mine I Need You I Saw Her Standing There I Should Have Known Better I Wanna Be Your Man I Want To Hold Your Hand I Want To Tell You I Want You (She's So Heavy) I Will If I Fell If I Needed Someone I'll Be Back I'll Cry Instead I'll Follow The Sun I'll Get You I'm A Loser I'm Down I'm Happy Just To Dance With You I'm Looking Through You I'm Only Sleeping I'm So Tired In My Life Inner Light It Won't Be Long It's All Too Much It's Only Love I've Got A Feeling I've Just Seen A Face Julia Kansas City Lady Madonna Let It Be Little Child Long Long Long Long Tall Sally Love Me Do Love You To Lovely Rita Lucy In The Sky With Diamonds Maggie Mae Magical Mystery Tour Martha My Dear Matchbox Maxwells Silver Hammer Mean Mr Mustard Michelle Misery Money (That's What I Want) Mother Natures Son Mr Moonlight Night Before No Reply Norwegian Wood Not A Second Time Nowhere Man Ob-la-di Ob-la-da Octopus's Garden Oh! Darling Old Brown Shoe One After 909 Only A Northern Song Paperback Writer Penny Lane Piggies Please Mr Postman Please Please Me Polythene Pam Ps I Love You Rain Revolution Revolution 1 Revolution 9 Rock And Roll Music Rocky Raccoon Roll Over Beethoven Run For Your Life Savoy Truffle Sexy Sady Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (Reprise) She Came In Through The Bathroom Window She Loves You She Said She Said She's A Woman She's Leaving Home Slow Down Something Strawberry Fields For Ever Sun King Taxman Tell Me What You See Tell Me Why Thank You Girl The Fool On The Hill The Long Andwinding Road The Word There's A Place Things We Said Today Think For Yourself This Boy (Ringo's Theme) Ticket To Ride Till There Was You Tomorrow Never Knows Twist And Shout Two Of Us Wait We Can Work It Out What Goes On What You're Doing When I Get Home When I'm Sixty Four While My Guitar Gently Weeps Why Don't We Do It In The Road Wild Honey Pie With A Little Help From My Friends Within You Without You Words Of Love Yellow Submarine Yer Blues Yes It Is Yesterday You Can't Do That You Know My Name (Look Up The Number) You Like Me Too Much You Never Give Me Your Money You Won't See Me Your Mother Should Know You're Going To Lose That Girl You've Got To Hide Your Love Away You've Really Got A Hold On Me
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Retrouvez les 155 chansons enregistrées par les Beatles en transcriptions parol...
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Retrouvez les 155 chansons enregistrées par les Beatles en transcriptions paroles complètes et diagrammes d'accords guitare. Titres : A Day In The Life - A Hard Days Night - Across The Universe - All I've Got To Do - All My Loving - All Together Now - All You Need Is Love - And I Love Her - And Your Bird Can Sing - Another Day - Another Girl - Anytime At All - Baby You're A Rich Man - Baby's In Black - Back In The Ussr - Ballad Of John And Yoko - Because - Being For The Benefit Of Mr Kite - Birthday - Blackbird - Blue Jay Way - Can't Buy Me Love - Carry That Weight - Come Together - Continuing Story Of Bungalow Bill - Cry Baby Cry - Day Tripper - Dear Prudence - Dig A Pony - Don't Let Me Down - Dr Robert - Drive My Car - Eight Days A Week - Eleanor Rigby - End (The) - Every Little Thing - Everybody's Got Something To Hide Except Me And My Monkey - Fixing A Hole - Flying - For No One - From A Window - From Me To You - Get Back - Getting Better - Girl - Give Peace A Chance - Glass Onion - Golden Slumbers - Good Day Sunshine - Good Morning Good Morning - Goodbye - Goodnight - Got To Get You Into My Life - Happiness Is A Warm Gun - Hello Goodbye - Hello Little Girl - Help! - Helter Skelter - Her Majesty - Here There And Everywhere - Hey Bulldog - Hey Jude - Hold Me Tight - Honey Pie - I Am The Walrus - I Call Your Name - I Don't Want To See You Again - I Don't Want To Spoil The Party - I Feel Fine - I Need You - I Saw Her Standing There - I Should Have Known Better - I Wanna Be Your Man - I Want To Hold Your Hand - I Want To Tell You - I Want You (She's So Heavy) - I Will - If I Fell - If I Needed Someone - I'll Be Back - I'll Cry Instead - I'll Follow The Sun - I'll Get You - I'm A Loser - I'm Down - I'm Happy Just To Dance With You -I'm Just In Love -I'm Looking Through You -I'm Only Sleeping -I'm So Tired -In My Life -Inner Light -It Won't Be Long -It's All Too Much -It's For You -It's Only Love -I've Got A Feeling -I've Just Seen A Face -Julia -Lady Madonna -Let It Be -Like Dreamers Do -Little Child -Love Of The Loved -Love You To -Lovely Rita -Lucy In The Sky With Diamonds -Magical Mystery Tour -Martha My Dear -Maxwell's Silver Hammer -Mean Mr Mustard -Michelle -Misery -Mother Natures Son -Night Before -No Reply -Nobody I Know -Norwegian Wood -Not A Second Time -Nowhere Man -Ob-la-di, Ob-la-da -Oh! Darling -One After 909 -Only A Northern Song -Paperback Writer -Penny Lane -Polythene Pam -Power To The People -Rain -Revolution -Rocky Raccoon -Run For Your Life -Sexy Sady -Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band -She Came In Through The Bathroom Window -She Loves You -She Said She Said -She's A Woman -She's Leaving Home -Step Inside Love -Strawberry Fields For Ever -Strawberry Fields Forever -Sun King -Taxman -Tell Me What You See -Tell Me Why -Thank You Girl -The Fool On The Hill -There's A Place -Things We Said Today -Think For Yourself -This Boy (Ringo's Theme) -Ticket To Ride -Tip Of My Tongue -Tomorrow Never Knows -Two Of Us -Wait -We Can Work It Out -What Goes On -What You're Doing -When I Get Home -When I'm Sixty Four -With A Little Help From My Friends -Within You Without You -Word -World Without Love -Yellow Submarine -Yer Blues -Yes It Is -Yesterday -You Can't Do That -You Like Me Too Much -You Never Give Me Your Money -You Won't See Me -Your Mother Should Know -You're Going To Lose That Girl -You've Got To Hide Your Love Away / Guitare
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200 chansons arrangées pour piano solo, chant et accords guitare?Un livre excep...
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200 chansons arrangées pour piano solo, chant et accords guitare?Un livre exceptionnel !
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Pianolude Volume 1
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Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
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Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
Pianolude aborde des aspects de l'enseignement du piano rarement évoqués côte à côte dans un même recueil: intégrer la musique de notre temps à l'enseignement traditionnel. Parallèlement à l'apprentissage traditionnel et progressif du jeu pianistique, Pianolude convie les enfants à jouer avec l'ensemble des ressources sonores de l'instrument.
Le CD inclus dans l'ouvrage propose l'interprétation de l'ensemble du répertoire et fournit des exemples de réalisation des activités de création.
Presse : Apprendre à jouer du piano c'est apprendre à jouer avec le piano.
A lui seul, le titre de ce recueil est tout un programme. Pianolude associe l'instrument et le jeu, mêlant les aspects les plus traditionnels de l'apprentissage pianistique à une exploration ludique de l'instrument.
Comme un livre d'images. Sa présentation, très esthétique, regorge d'illustrations poétiques et humoristiques dignes des plus jolis albums pour enfants. Le graphisme clair, les caractères en lettres attachées, le papier légèrement glacé et la reliure à spirales en font un album agréable à feuilleter sur lequel on s'attarde volontiers. Les premières pages se parcourent comme un livre d'images. On y découvre quelques suggestions de jeu autour du piano. L'élève peut ainsi s'en inspirer pour explorer et découvrir de lui-même tout un monde sonore: timbres, intensités, durées, tessitures, modes de jeu... et s'approprier ainsi ce monstre sonore qu'est le piano.
L'enfant prenant graduellement possession de l'instrument, l'approche de la lecture se fait graduellement à partir du do central, mains alternées. On s'échappe assez vite de l'incontournable do majeur pour explorer des échelles plus colorées. Les notions musicales et solfégiques sont abordées de manière très progressive, associant chaque nouvel élément théorique à l'étude d'une pièce musicale. L'introduction des altérations se fait assez tôt et les mains se déplacent plutôt rapidement sur l'ensemble du clavier par le biais des 8va.
Jouer tout seul ou avec les autres. La plupart des pièces sont présentées avec un accompagnement du professeur - ou d'un élève plus avancé - dont les harmonies, enrichissant les mélodies jouées par l'élève, viennent parfois chatouiller l'oreille de légères dissonances et taquiner l'imaginaire de sonorités nouvelles. De nombreuses pièces sont écrites pour quatre, six ou huit mains. Conçues comme des pièces à géométrie variable, on peut n'en jouer que la partie principale - écrite en grosses notes - ou bien y associer les autres parties en les distribuant à d'autres élèves pour une version plus collective. Ces pièces, plus abordables que les pièces en solo, véritable intermède récréatif dans la progression de l'élève, constituent ainsi un bon outil pour la lecture à vue et la pratique collective.
Tout un monde sonore. Le répertoire très éclectique des pièces de Pianolude est constitué en grande majorité de compositions originales. On y trouve quelques arrangements de chansons du répertoire populaire traditionnel: Au clair de la lune, j'ai perdu mon âne, Ah vous dirai-je maman... quelques petites pièces un peu jazzy: New Orleans Parade, Comme un blues, Oh When the saints... D'autres, plus exotiques, comme La petite maison russe ou La poupée chinoise, invitent doucement au voyage musical.
Mais la plus grande originalité de cette méthode réside dans l'introduction d'un langage plus contemporain, incluant les codages non traditionnels et des modes de jeux spécifiques (clusters, glissandi, notes muettes, séquences aléatoires, écriture graphique. jeu dans les cordes...), mettant la musique contemporaine à la portée des plus réfractaires. La première pièce, intitulée En colère, écrite dans une alternance de notes traditionnelles (deux notes autour du do central), de clusters et de petites séquences d'improvisation guidées, regorge d'indications expressives: en colère, en se calmant, grosse colère, ...énorme colère, ...très calme. Sans efforts considérables et par le biais des humeurs et de leurs contrastes, l'élève aborde les rudiments du codage musical: aigu/grave, bas/haut, droite/gauche, fort/doux, long/court... Parmi les autres pièces utilisant un langage contemporain, on trouve l'irrésistible Chant des étoiles, qui recueille un succès certain auprès des élèves - et de leurs parents - mêlant clusters, notes aléatoires, glissando dans une ambiance délicieusement céleste, scintillante, toute faite de résonances entremêlées. Les ambiances proposées à travers ces courtes pièces rejoignent l'imaginaire de l'élève et permettent par ce biais de développer son sens de l'écoute et d'accroître sensiblement sa palette sonore.
Un CD, inclus dans l'ouvrage, présente l'enregistrement de la plupart des pièces de la méthode, interprétées sur un vrai piano avec beaucoup de finesse et de musicalité, ainsi que des exemples de réalisation de petites créations effectuées par des enfants. Celles-ci constituent des pistes pour l'improvisation et, pourquoi pas, pour l'élaboration d'un langage plus personnel.
Pédagogie du piano contemporain ou pédagogie contemporaine du piano? Cette méthode est le résultat d'une réflexion collective des auteurs, inspirée par l'expérience sur le terrain d'une pédagogie de la musique contemporaine. Sans que celle-ci soit assénée manière obsessive, Pianolude s'en inspire pour éveiller la curiosité de l'élève pour des sonorités moins conventionnelles que la plupart de celles des méthodes plus traditionnelles. Si cet ouvrage peut paraître au premier abord un peu dispendieux, la qualité de sa présentation et la richesse de son contenu dépassent de loin le prix qu'il en coûte.
Le choix d'une méthode est souvent difficile, très personnel et toujours subjectif. On choisit une méthode parce qu'elle adhère aux principes de notre enseignement, qu'elle répond aux besoins du moment et traduit un certain état d'esprit. À moins qu'il ne s'agisse d'un état d'âme. On s'y essaye comme on essaye un nouveau vêtement. Avec le temps, on s'y sent parfois un peu à l'étroit, un peu mal à l'aise. Alors on en change. Pour avoir essayé Pianolude, l'avoir testé, expérimenté, pratiqué depuis sa parution en 2002 avec la plupart de mes élèves débutants, je peux dire que j'ai trouvé là vêtement à ma taille.
En résumé, c'est un support riche et éclectique pour la première année d étude du piano. À l'aide de son vaste choix de pièces, le professeur peut établir son propre parcours, en fonction de ses propres goûts et de ceux de ses élèves. Son approche ludique favorise la recherche et la créativité tout en intégrant une certaine exigence musicale et en incitant à une écoute active et à un jeu expressif.
Un petit avertissement cependant: certains jeux ou pièces musicales requièrent nécessairement l'utilisation d'un vrai piano (qui vibre et résonne de toutes ses cordes). / Méthodes
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Sorel Alexandre - La Methode Bleue
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Lorsque Chopin improvisait, Georges Sand disait qu'il cherchait La note bleue. L...
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Lorsque Chopin improvisait, Georges Sand disait qu'il cherchait La note bleue. Le bleu est la couleur de l'âme... Cette méthode s'adresse à l'enfant débutant qui ne sait encore rien de la musique ni du piano. Son propos est de lui apprendre à jouer tout de suite des petits morceaux qui seront agréables à entendre, pour lui et ses parents. Tout en assimilant les premières connaissances de solfège et de grammaire musicale, il devra les interpréter avec une vraie musicalité et simultanément se familiariser avec les bons principes de technique manuelle, car tout doit être développé ensemble. La grande clé de l'art du piano est de comprendre que la musique doit commencer à vivre dans l'oreille et l'imagination de l'enfant avant que celui-ci ne pose ses doigts sur les touches. C'est pourquoi le petit Mozart a tout de suite joué du piano. Dès les premières leçons, l'enfant doit donc apprendre à chanter ce qu'il va jouer, car la raison d'être des signes qu'il voit devant lui est de transcrire des sons vivants, destinés à l'oreille. Cette méthode vise donc à ne jamais séparer la lecture des notes - du chant - de la quête du beau son et du phrasé. La dimension affective est par ailleurs essentielle pour assimiler la musique. C'est pourquoi ces morceaux sont ici proposés avec des paroles, comme des comptines. L'expérience prouve en effet que les images aident beaucoup les petits à chanter et à mémoriser. Les paroles aident en outre l'enfant à phraser naturellement, sans même qu'il ait à penser à cette notion de phrasé qui est bien trop abstraite pour lui au début. Les histoires et les images stimulent ses émotions or, sans émotion, l'on ne retient rien ! Cette méthode contient aussi, outre les éléments de solfège habituels, des conseils techniques expliquant comment il faut toucher le piano et quels gestes il faut faire pour obtenir un beau son, un beau phrasé. Car, si l'on ressent la musique mais que le geste est inadéquat, rien n'est possible ! Un Cd permettra d'écouter les morceaux, joués à deux ou à quatre mains. L'enfant pourra également jouer tout seul, tout en se faisant accompagner par le Cd. Ajoutons enfin l'essentiel : tout le coeur de cette méthode s'appuie sur les conseils que Chopin donnait à ses élèves pour apprendre à jouer du piano. Ils figurent dans Esquisses de Méthode, cet ouvrage élaboré par Chopin lui-même mais qu'il n'a pu achever, et dans le livre incontournable du grand musicologue Jean-Jacques Eigeldinger, le spécialiste mondial de Chopin : Chopin vu par ses élèves (1). A la mesure du débutant, nous tenterons d'appliquer ici pas à pas ces principes du Maître. Chaque chapitre sera ainsi ponctué de phrases de Chopin telles que : Il vous faut chanter si vous voulez jouer du piano ou : Le poignet est la respiration dans la voix, Soyez souple jusqu'au bout des pieds. Emanant de l'un des plus grands musiciens qui ait écrit pour le piano, lui-même génial pianiste et admirable pédagogue, sa pensée mérite d'être gravée dans le coeur de chaque petit(e) pianiste qui se lance dans cette grande aventure du piano... Alexandre Sorel (1) Chopin vu par ses élèves, par Jean-Jacques Eigeldinger, 3e édition revue et commentée, 450 pages, La Baconnière, Neuchâtel, 1998. Réédité par Fayard, octobre 2006, 454 pages / et : Chopin : Esquisses pour une Méthode de piano, Textes réunis et présentés par J. Jacques Eigeldinger, Paris, éditions Flammarion, coll. Harmoniques, 138 p. Mars 2010. Presse La Méthode Rose a formé tant de jeunes pianistes. D'autres méthodes d'Alfred Cortot (Principes rationnels de la technique pianistique) ou d'Isidor Philipp sont conçues pour l'acquisition de la vélocité ; celles de Marie Jaëll (1846-1925) et de Blanche Selva (1884-1942), pour la qualité du son. Tout récemment, sont parus les 2 volumes du vaste et original manuel de piano : A Compianon (fin 2018, en 2 volumes, 300 p.) de Stéphan Patin (né en 1966) - pour débutant et pianiste plus chevronné, reposant sur l'apprentissage mental et digital, et l'appropriation formatrice des quelque 200 morcelets très diversifiés. Voici, cette année, (préfacée par J.-J. Eigeldinger, le spécialiste de Chopin), la Méthode Bleue (en 2 volumes, avec illustrations sonores et conseils pédagogiques) d'Alexandre Sorel selon lequel la musique doit commencer à vivre dans l'oreille et l'imagination de l'enfant avant que celui-ci ne pose ses doigts sur les touches... et qu'il doit donc apprendre à chanter ce qu'il va jouer. A cet effet, il propose des morceaux avec des paroles comme des comptines, ce qui facilite la mémorisation. Au fil des 10 leçons, le débutant est appelé à emprunter la marche à suivre claire et bien pensée du pédagogue. L'auteur précède les questionnements de l'enfant et des parents, et y répond, étape par étape. L'imaginaire enfantin est sollicité grâce à la présence d'un bestiaire engageant (puce, chat, chien, tourterelle, écureuil, grenouille, perroquet...). Le tout est joliment agrémenté de médaillons de caractère assez naïf, du meilleur effet. L'auteur cite les conseils donnés par Frédéric Chopin à ses élèves, les intégrant judicieusement dans le cursus pédagogique jalonné par les différentes étapes indispensables à l'autonomisation progressive du musicien en herbe. Mine de rien, lecture des notes, apprentissage rythmique, incorporation de la gestuelle pianistique, développement de l'appropriation musicale se font dans un contexte délibérément rassurant (familial, amical) et un climat de confiance, avec des figures musicales tutélaires (Mozart, Chopin) pour aboutir à quelques pages accessibles du maître franco-polonais : Polonaise en sol mineur, Valse en la mineur... (Voir CD : Chopin à Nanteuil... Récital d'Alexandre Sorel). Edith Weber L'Education musicale n°127 (sept-oct 2019)
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Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs ave...
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Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs avec leurs harmonies inventives, le chromatisme, le mouvement contrapuntique, et les changements de centre tonal. Depuis ce temps, les étudiants en musique du monde entier ont étudié les chorals comme un parangon de 'pratique courante' l'harmonie et la voix principale. Et en vertu de leur beauté sublime, les musiciens continuent à effectuer les chorals à ce jour. La texture en quatre parties des chorals peut rendre leur performance à la guitare - avec ses limites de doigté - quelque peu problématique. Mais parfois, par l'amincissement de la texture à trois ou deux parties et, parfois, inverser les parties inférieures (permettant à l'alto ou ténor pour servir temporairement de la basse), nous avons créé des solos de guitare facile à jouer classiques qui capturent tout l'intérêt et beauté de compostitions originale de Bach. / Guitare
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Murail Tristan - Une Relecture Des Kinderszenen De Robert Schumann
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MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline...
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MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline / Instrument : Relecture pour flûte, violoncelle et piano Création 03/03/2019 - Segry, Abbaye de La Prée - Samuel Bricault (flûte), Marie Ythier (violoncelle), Marie Vermeulin (piano) Notice [...] Enfin, pour bien illustrer cette rencontre qui est le thème de cet album, l'idée a germé, et s'est rapidement imposée, d'une réalisation que je ferais d'une oeuvre de Schumann, et qui constituerait le lien le plus évident entre les deux mondes sonores. Cette réalisation serait donc naturellement écrite pour les trois partenaires du disque, violoncelle, flûte et piano. L'idée m'est vite venue que les Kinderszenen (Scènes d'enfants) seraient parfaites pour ce projet. En effet, les Scènes d'enfants ont un potentiel musical, expressif, évocateur, qui dépasse de loin la réalisation pour piano de Schumann. Sans doute a-t-il voulu rester simple et facile - dans son esprit, les pièces devaient être jouables par des enfants. Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas... certaines pièces ne sont pas si faciles, d'autres supposent des écarts inaccessibles à une main d'enfant. Mais presque toutes sont de petits chefs-d'oeuvre, avec une grande puissance imaginative, reposant pourtant sur des idées simples et concises. Comment alors aborder cette réalisation, ou plutôt ce qui deviendra une relecturs : le regard d'un compositeur sur un autre compositeur ? J'ai vite écarté l'idée d'une instrumentation dans un style d'époque plausible - qui n'aurait presque rien apporté aux pièces originales, aussi bien que celle d'une trop profonde réécriture risquant d'aboutir à une trahison. J'ai cherché, finalement, à faire bénéficier les pièces de Schumann d'une mise en couleurs (comme on colorise de vieux films originellement en noir et blanc), d'une amplification des idées et des sentiments, tout en restant le plus fidèle à la lettre comme à l'esprit de la partition. J'ai repensé, toutes choses égales par ailleurs - car nous ne sommes là pas du tout à la même échelle -, à l'exemple magnifique des Tableaux d'une exposition orchestrés par Ravel. Ravel n'avait pas simplement orchestré le piano, il avait cherché à retrouver, cachée derrière la réalisation pianistique de Moussorgski, l'essence même des idées musicales qui avaient en fait préludé à la réalisation pour le piano, qui n'en était clairement qu'une des réalisations possibles. Fort de ces réflexions, je n'ai pas hésité, pour mon regard sur les Scènes d'enfants, à utiliser toute la moderne palette des techniques instrumentales, démultipliant ainsi les timbres disponibles et les effets acoustiques résultants de leurs combinaisons. Le flûtiste joue souvent la flûte alto, au timbre si chaud et expressif, au registre grave qui permet par endroit au violoncelle de chanter la voix supérieure. Le violoncelle est employé dans toutes ses possibilités d'articulations, de timbre, et de registre, changeant très vite d'un mode de jeu et d'une sonorité à l'autre. Réutilisant une approche de l'instrumentation que j'avais déjà mise en oeuvre dans des pièces telles que La Barque mystique, je fais rapidement changer de rôle chaque instrument, donnant ainsi l'illusion d'une orchestration bien plus nombreuse qu'un simple trio. J'ai donc cherché à accentuer le caractère de chacune des pièces, et à retrouver les intentions cachées derrière la simplicité du piano de Schumann, et j'ai ainsi obtenu des contrastes que la version originale ne permet pas - ou permet moins. Pour amplifier le côté enfantin ou féérique de la musique, je me suis autorisé quelques ajouts, que j'évoquerai plus loin ; néanmoins j'ai voulu respecter le texte intégralement, en ce sens que pas une note ne manque de la partition originale, que les harmonies tonales sont intégralement respectées, de même que l'écriture rythmique. En revanche, de concert avec les interprètes, nous n'avons pas toujours suivi les mouvements métronomiques indiqués par Schumann, qui paraissaient souvent trop rapides (il y a d'ailleurs parfois quelques contradictions entre les commentaires de Schumann sur ses pièces, et les tempi indiqués). Les pièces originales, probablement en raison des contraintes mentionnées plus haut, sont cantonnées dans les registres médium et médium-grave. J'ai décidé de les éclaircir par endroit, en ajoutant des résonances ou doublures aiguës, ou à l'inverse d'ajouter quelques notes plus graves pour donner plus de corps à la sonorité. C'est donc ainsi qu'une étrange sonorité (bisbigliando de flûte, trille d'harmoniques du violoncelle) introduit la première pièce, puis plane au-dessus d'elle (Von fremden Ländern und Menschen = Des Pays et des hommes étrangers - ou étranges), que Hasche-Mann (Colin-Maillard) deviendra encore plus furtif, tandis que le Cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd) claquera, soufflera et hennira. Fürchtenmachen fera vraiment peur ! Dans l'ultra-célèbre Rêverie (Traümerei), après l'énoncé du thème dans ce registre si expressif de l'aigu du violoncelle, le piano prendra soudain la parole, comme dans un concerto romantique. Comme je le disais plus haut, quelques éléments enfantins viendront, à l'occasion, s'ajouter à la trame sonore : petite boîte à musique (dans l'aigu du piano) dans la première et la dernière pièce, sons percussifs col legno du violoncelle dans Wichtige Begebenheit (Evénement important) - transformé pour l'occasion en marche militaire pour soldats de plomb... Et finalement, l'enfant s'endormira (Kind im Einschlummern), bercé par le violoncelle se balançant entre ponticello et ordinario, et apaisé par les sons éoliens de la flûte... J'espère que les auditeurs partageront le plaisir que j'ai eu à imaginer cette relecture, et que nous avons eu à l'enregistrer ; un grand merci aux trois interprètes, Marie Ythier, Marie Vermeulin, et Samuel Bricault, pour leur participation enthousiaste à cette entreprise, et pour leurs nombreuses et judicieuses suggestions.
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Le Real Book est une alternative à la pléthore de mal conçus, les volumes illisibles, inexactes et mal édités qui abondent sur ??le marché aujourd'hui. Claire et précise, la série Real Book vise à fournir une sélection de musique qui est à la fois facile à lire et agréable à réaliser. Arrangé pour instruments bémol, ce mini édition (5.25 'x 8.5') de The Real Book: volume I contient 400 chansons, dont Hier, Somebody Loves Me, 'Round Midnight, avez You Met Miss Jones? et beaucoup plus des airs bien connus. / Instruments En Sib/Bb
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The Real Book you know and love has now been updated to include backing tracks for 240 songs on one convenient USB flash drive stick! The play-along CDs alone are worth $100 so this is an amazing package price! The Real Books are the best-selling jazz books of all time. Since the 1970s, musicians have trusted these volumes to get them through every gig, night after night. The problem is that the books were illegally produced and distributed without any reqard to copyright law or royalties paide to the composers who created these musical masterpieces. Hal Leonard is very proud to present the first legitimate and legal editions of these books ever produced. You won't even notice the difference, other than that all of the notorious errors have been fixed! (I Love You) For Sentimental Reasons [Best, William] [Watson, Deek] (The Old Man From) The Old Country [Adderley, Nat] [Lewis, Curtis, R.] 500 Miles High [Corea, Chick] [Potter, Neville] 502 Blues [Rowles, James] A Child Is Born [Jones, Thad] A Fine Romance [Kern, Jerome] [Fields, Dorothy] A Man And A Woman (Un Homme Et Une Femme) [Lai, Francis] [Barouh, Pierre] [Keller, Jerry] A Night In Tunisia [Gillespie, John ?Dizzy?] [Paparelli, Frank] A String Of Pearls [Grey, Jerry] A Sunday Kind Of Love [Belle, Barbara] [Prima, Louis] [Leonard, Anita] [Rhodes, Stan] African Flower (Petite Fleur Africaine) [Ellington, Duke] Afro Blue [Santamaria, Mongo] Afternoon In Paris [Lewis, John] Água De Beber (Water To Drink) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] Airegin [Rollins, Sonny] Alfie [Bacarach, Burt] [David, Hal] Alice In Wonderland [Fain, Sammy] [Hilliard, Bob] All Blues [Davis, Miles] All By Myself [Berlin, Irving] All Of Me [Simons, Seymour] [Marks, Gerald] All Of You [Porter, Cole] All The Things You Are [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Alright, Okay, You Win [Watts, Mayme] Always [Berlin, Irving] Ana Maria [Shorter, Wayne] Angel Eyes [Dennis, Matt] [Brent, Earl] Anthropology [Parker, Charlie] [Gillespie, Dizzy] Apple Honey [Herman, Woody] April In Paris [Duke, Vernon] [Harburg, E. Y.] April Joy [Metheny, Pat] Arise, Her Eyes [Swallow, Steve] Armageddon [Shorter, Wayne] Au Privave [Parker, Charlie] Autumn In New York [Duke, Vernon] Autumn Leaves [Kosma, Joseph] [Mercer, Johnny] [Prevert, Jacques] Beautiful Love [Young, Victor] [King, Wayne] [Van Alstyne, Egbert] [Gillespie, Haven] Beauty And The Beast [Shorter, Wayne] Bessie's Blues [Coltrane, John] Bewitched [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Big Nick [Coltrane, Nick] Black Coffee [Webster, Paul Francis] [Burke, Sonny] Black Diamond [Sealey, Milton] Black Narcissus [Henderson, Joe] Black Nile [Shorter, Wayne] Black Orpheus [Bonfa, Luiz] Blue Bossa [Dorham, Kenny] Blue In Green [Davis, Miles] Blue Monk [Monk, Thelonious] Blue Train (Blue Trane) [Coltrane, John] Blues For Alice [Parker, Charlie] Bluesette [Thielemans, Jean] [Gimbel, Norman] Body And Soul [Green, John] [Heyman, Edward] [Sour, Robert] [Eyton, Frank] Boplicity (Be Bop Lives) [Davis, Miles] [Evans, Gil] Bright Size Life [Metheny, Pat] Broad Way Blues [Coleman, Ornette] Broadway [Byrd, Bill] [McRae, Teddy] [Woode, Henri] But Beautiful [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Butterfly [Hancock, Herbie] [Maupin, Bennie] Byrd Like [Hubbard, Freddie] Call Me [Hatch, Tony] Call Me Irresponsible [Van Heusen, James] [Cahn, Sammy] Can't Help Lovin' Dat Man [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Captain Marvel [Corea, Chick] Central Park West [Coltrane, John] Ceora [Morgan, Lee] C'est Si Bon [Betti, Henri] [Seelen, Jerry] [Hornez, Andre] Chega De Saudade (No More Blues) [Jobim, Antonio Carlos] [De Moraes, Vinicius] Chelsea Bells [Swallow, Steve] Chelsea Bridge [Strayhorn, Billy] Cherokee (Indian Love Song) [Noble, Ray] Cherry Pink And Apple Blossom White [Louiguy] [Larue, Jacques] [David, Mack] Chippie [Coleman, Ornette] Chitlins Con Carne [Burrell, Kenny] Come Sunday [Ellington, Duke] Como En Vietnam [Swallow, Steve] Con Alma [Gillespie, John ?Dizzy?] Conception [Shearing, George] Confirmation [Parker, Charlie] Contemplation [Tyner, McCoy] Coral [Jarrett, Keith] Cotton Tail [Ellington, Duke] Could It Be You [Porter, Cole] Countdown [Coltrane, John] Crescent [Coltrane, John] Crystal Silence [Corea, Chick] D Natural Blues [Montgomery, John L. (Wes)] Daahoud [Brown, Clifford] Dancing On The Ceiling [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Darn That Dream [Van Heusen, Jimmy] [DeLange, Eddie] Day Waves [Corea, Chick] [Potter, Neville] Days And Nights Waiting [Jarrett, Keith] Dear Old Stockholm [Varmeland] Dearly Beloved [Kern, Jerome] [Mercer, Johnny] Dedicated To You [Cahn, Sammy] [Chaplin, Saul] [Hyzaret] Deluge [Shorter, Wayne] Desafinado [Jobim, Antonio, Carlos] [Mendonca, Newton] Desert Air [Corea, Chick] Detour Ahead [Ellis, Herb] [Frigo, John] [Carter, Lou] Dexterity [Parker, Charlie] Dizzy Atmosphere [Gillespie, John ?Dizzy?] Django [Lewis, John] Doin' The Pig [Swallow, Steve] Dolores [Shorter, Wayne] Dolphin Dance [Hancock, Herbie] Domino Biscuit [Swallow, Steve] Donna Lee [Parker, Charlie] Don't Blame Me [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] Don't Get Around Much Anymore [Ellington, Duke] [Russell, Bob] Dream A Little Dream Of Me [Schwandt, Wilbur] [Andree, Fabian] [Kahn, Gus] Dreamsville [Mancini, Henry] [Livingston, Jay] [Evans, Ray] E.S.P. [Shorter, Wayne] Easter Parade [Berlin, Irving] Easy Living [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Easy To Love (You'd Be So Easy To Love) [Porter, Cole] Ecclusiastics [Mingus, Charles] Eighty One [Davis, Miles] [Carter, Ronald] El Gaucho [Shorter, Wayne] Epistrophy [Monk, Thelonious] [Clarke, Kenny] Equinox [Coltrane, John] Equipoise [Cowell, Stanley] Fall [Shorter, Wayne] Falling Grace [Swallow, Steve] Falling In Love With Love [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Fee-Fi-Fo-Fum [Shorter, Wayne] Follow Your Heart [McLaughlin, John] Footprints [Shorter, Wayne] For All We Know [Coots, Fred, J.] [Lewis, Sam M.] For Heaven's Sake [Meyer, Don] [Bretton, Elise] [Edwards, Sherman] Forest Flower [Lloyd, Charles] Four [Davis, Miles] Four On Six [Montgomery, John L. (Wes)] Freddie Freeloader [Davis, Miles] Freedom Jazz Dance [Harris, Eddie] Full House [Montgomery, John L. (Wes)] Gee Baby, Ain't I Good To You [Redman, John] [Razaf, Andy] Gemini [Heath, Jimmy] Giant Steps [Coltrane, John] Gloria's Step [Le Faro, Scott] God Bless' The Child [Herzog Jnr, Arthur] [Holiday, Billie] Golden Lady [Wonder, Stevie] Good Evening Mr. And Mrs. America [Guerin, John] Grand Central [Coltrane, John] Groovin' High [Gillespie, John ?Dizzy?] Grow Your Own [Jarrett, Keith] Guilty [Kahn, Gus] [Whiting, Richard] [Akst, Harry] Gypsy In My Soul [Boland, Clay] [Jaffe, Moe] Half Nelson [Davis, Miles] Have You Met Miss Jones? [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Heaven [Ellington, Duke] Heebie Jeebies [Atkins, Boyd] Hello, Young Lovers [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] Here's That Rainy Day [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Hot Toddy [Hendler, Herb] [Flanagan, Ralph] House Of Jade [Shorter, Wayne] How High The Moon [Lewis, Morgan] [Hamilton, Nancy] How Insensitive (Insensatez) [Jobim, Antonio, Carlos] [De Moraes, Vinicius] [Gimbel, Norman] How My Heart Sings [Zindars, Earl] [Zindars, Anne] Hullo Bolinas [Swallow, Steve] I Can't Get Started With You [Duke, Vernon] [Gershwin, Ira] I Can't Give You Anything But Love [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] I Could Write A Book [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] I Got It Bad And That Ain't Good [Ellington, Duke] [Webster, Paul Francis] I Let A Song Go Out Of My Heart [Ellington, Duke] [Nemo, Henry] [Redmond, John] [Mills, Irving] I Love Paris [Porter, Cole] I Love You [Porter, Cole] I Mean You [Monk, Thelonious] [Hawkins, Coleman] I Remember Clifford [Golson, Benny] I Should Care [Cahn, Sammy] [Stordahl, Axel] [Weston, Paul] I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free [Taylor, Billy] Icarus [Twoner, Ralph N.] If You Never Come To Me (Inutil Paisagem) [Jobim, Antonio Carlos] [De Oliveira, Aloysio] [Gilbert, Ray] I'll Never Smile Again [Lowe, Ruth] I'll Remember April [Johnston, Pat] [Raye, Don] [De Paul, Gene] I'm All Smiles [Leonard, Michael] [Martin, Herbert] I'm Beginning To See The Light [George, Dan] [Hodges, Johnny] [Ellington, Duke] [James, Harry] I'm Your Pal [Swallow, Steve] Impressions [Coltrane, John] In A Mellow Tone [Ellington, Duke] In A Sentimental Mood [Ellington, Duke] In The Mood [Garland, Joe] In The Wee Small Hours Of The Morning [Mann, David] [Hilliard, Bob] In Your Quiet Place [Jarrett, Keith] Indian Lady [Ellis, Don] Inner Urge [Henderson, Joe] Interplay [Evans, Bill] Invitation [Kaper, Bronislam] [Webster, Paul Francis] Iris [Shorter, Wayne] Is You Is, Or Is You Ain't (Ma' Baby) Isn't It Romantic? [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Isotope [Henderson, Joe] Israel [Carisi, John] It Don't Mean A Thing (If It Ain't Got That Swing) [Ellington, Duke] [Mills, Irving] It's Easy To Remember [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Jelly Roll [Mingus, Charles] Jordu [Jordan, Duke] Journey To Recife [Evans, Richard] [Gimbel, Norman] Joy Spring [Brown, Clifford] Juju [Shorter, Wayne] Jump Monk [Mingus, Charles] June In January [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Just One More Chance [Johnston, Arthur] [Coslow, Sam] Kelo [Johnson, J. J.] Lady Bird [Dameron, Tadd] Lady Sings The Blues [Nichols, Herbert] [Holiday, Billie] Lament [Johnson, J.J] Las Vegas Tango [Evans, Gil] Lazy Bird [Coltrane, John] Lazy River [Carmichael, Hoagy] Like Someone In Love [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Limehouse Blues [Braham, Philip] [Furber, Douglas] Lines And Spaces [Lovano, Joe] Litha [Corea, Chick] Little Boat (O Barquinho) [Menescal, Roberto] [Boscoli, Ronaldo] [Kaye, Buddy] Little Waltz [Carter, Ron] Long Ago (And Far Away) [Kern, Jerome] [Gershwin, Ira] Lonnie's Lament [Coltrane, John] Look To The Sky [Jobim, Antonio Carlos] Love Is The Sweetest Thing [Noble, Ray] Lucky Southern [Jarrett, Keith] Lullaby Of Birdland [Shearing, George] [Weiss, George David] Lush Life [Strayhorn, Billy] Mahjong [Shorter, Wayne] Maiden Voyage [Hancock, Herbie] Man In The Green Shirt [Zawinul, Joe] Meditation (Meditacao) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] [Gimbel, Norman] Memories Of Tomorrow [Jarrett, Keith] Michelle [Lennon, John] [McCartney, Paul] Midnight Mood [Zawinul, Josef] Midwestern Nights Dream [Metheny, Pat] Milano [Lewis, John] Minority [Gryce, Gigi] Miss Ann [Dolphy, Eric] Missouri Uncompromised [Metheny, Pat] Misty [Garner, Erroll] Miyako [Shorter, Wayne] Moment's Notice [Coltrane, John] Mood Indigo [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Bigard, Albany] Moonchild [Jarrett, Keith] Mr. P.C. [Coltrane, John] My Buddy [Donaldson, Walter] [Kahn, Gus] My Favorite Things [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] My Foolish Heart [Young, Victor] [Washington, Ned] My Funny Valentine [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My One And Only Love [Wood, Guy] [Mellin, Robert] My Romance [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My Shining Hour [Arlen, Harold] [Mercer, Johnny] My Ship [Weill, Kurt] [Gershwin, Ira] My Way [Revaux, Jacques] [Francois, Claude] [Anka, Paul] [Thibaud, Gilles] Mysterious Traveller [Shorter, Wayne] Naima (Niema) [Coltrane, John] Nardis [Davis, Miles] Nefertiti [Shorter, Wayne] Never Will I Marry [Loesser, Frank] Nica's Dream [Silver, Horace] Night Dreamer [Shorter, Wayne] Night Train [Forrest, Jimmy] [Washington, Oscar] [Simpkins, Lewis C.] Nobody Knows You When You're Down And Out [Cox, Jimmie] Nostalgia In Times Square [Mingus, Charles] Nuages [Reinhardt, Django] [Larue, Jacques] Oleo [Rollins, Sonny] Oliloqui Valley [Hancock, Herbie] Once I Loved (Amor Em Paz) (Love In Peace) [Jobim, Antonio Carlos] [De Morales, Vinicius] [Gilbert, Ray] Once In Love With Amy [Loesser, Frank] One Finger Snap [Hancock, Herbie] One Note Samba (Samba De Uma Nota So) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] Only Trust Your Heart [Carter, Benny] [Cahn, Sammy] Orbits [Shorter, Wayne] Ornithology [Parker, Charlie] [Harris, Bennie] Out Of Nowhere [Green, Johnny] [Heyman, Edward] P.S. I Love You [Jenkins, Gordon] [Mercer, Johnny] Paper Doll [Black, Johnny S.] Passion Dance [Tyner, Mccoy] Passion Flower [Strayhorn, Billy] [Raskin, Milton] Peace [Silver, Horace] Peggy's Blue Skylight [Mingus, Charles] Pent Up House [Rollins, Sonny] Penthouse Serenade [Jason, Will] [Burton, Val] Peri's Scope [Evans, Bill] Pfrancing (No Blues) [Davis, Miles] Pinocchio [Shorter, Wayne] Pithecanthropus Erectus [Mingus, Charles] Poem For #15 (The Saga Of Harrison Crabfeathers) [Kuhn, Steve] Portsmouth Figurations [Swallow, Steve] Prelude To A Kiss [Ellington, Duke] [Gordon, Irving] [Mills, Irving] Prince Of Darkness [Shorter, Wayne] Pussy Cat Dues [Mingus, Charles] Quiet Nights Of Quiet Stars (Corcovado) [Jobim, Antonio Carlos] [Lees, Gene] Quiet Now [Zeitlin, Denny] Recorda Me [Henderson, Joe] Red Clay [Hubbard, Freddie] Reflections [Monk, Thelonious] Reincarnation Of A Lovebird [Mingus, Charles] Ring Dem Bells [Ellington, Duke] [Mills, Irving] Road Song [Montgomery, John L. (Wes)] 'Round Midnight [Monk, Thelonious] [Williams, Cootie] [Hanighen, Bernie] Ruby, My Dear [Monk, Thelonious] Satin Doll [Ellington, Duke] Scotch And Soda [Guard, Dave] Scrapple From The Apple [Parker, Charlie] Sea Journey [Corea, Chick] [Potter, Neville] Seven Come Eleven [Goodman, Benny] [Christian, Charlie] Seven Steps To Heaven [Davis, Miles] [Feldman, Victor] Sidewinder [Morgan, Lee] Silver Hollow [DeJohnette, Jack] Sirabhorn [Metheny, Pat] Skating In Central Park [Lewis, John] So Nice (Summer Samba) [Valle, Marcos] [Valle, Paulo Sergio] [Gimbel, Norman] So What [Davis, Miles] Solar [Davis, Miles] Solitude [Ellington, Duke] [De Lange, Eddie] [Mills, Irving] Some Day My Prince Will Come [Churchill, Frank] [Morel, Larry] Some Other Spring [Herzog Jnr, Arthur] [Kitchings, Irene] Some Skunk Funk [Brecker, Randy] Somebody Loves Me [Gershwin, George] [DeSylva, B. G.][MacDonald, Ballard] [Ranaud, Emelia] Sometime Ago [Mihanovich, Sergio] Song For My Father [Silver, Horace] Sophisticated Lady [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Parish, Micthell] Speak No Evil [Shorter, Wayne] Standing On The Corner [Loesser, Frank] Stella By Starlight [Young, Victor] [Washington, Ned] Steps [Corea, Chick] Stolen Moments [Nelson, Oliver] Stompin' At The Savoy [Goodman, Benny] [Sampson, Edgar] [Webb, Chick] Straight No Chaser [Monk, Thelonious] Stuff [Davis, Miles] Sugar [Turrentine, Stanley] Swedish Pastry [Kessel, Barney] Sweet Georgia Bright [Lloyd, Charles] Sweet Henry [Swallow, Steve] [Gregg, Jack] Take Five [Desmond, Paul] Take The 'A' Train [Strayhorn, Billy] Tame Thy Pen [Niles, Richard] Tell Me A Bedtime Story [Hancock, Herbie] Thanks For The Memory [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] That's Amoré (That's Love) [Warren, Harry] [Brooks, Jack] The Blue Room [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Girl From Ipanema (Garôta De Ipanema) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] The Green Mountains [Swallow, Steve] The Inch Worm [Loesser, Frank] The Intrepid Fox [Hubbard, Freddie] The Magician In You [Jarrett, Keith] The Most Beautiful Girl In The World [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Night Has A Thousand Eyes [Brainin, Jerry] [Bernier, Buddy] The Song Is You [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] The Sorcerer [Hancock, Herbie] The Sphinx [Coleman, Ornette] The Star-Crossed Lovers [Ellington, Duke] [Strayhorn, Billy] The Surrey With The Fringe On Top [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] The World Is Waiting For The Sunrise [Seitz, Ernest] [Lockhart, Eugene] There Is No Greater Love [Jones, Isham] [Symes, Marty] There Will Never Be Another You [Warren, Harry] [Gordon, Mack] There'll Be Some Changes Made [Overstreet, Benton] [Higgins, Billy] They Didn't Believe Me [Kern, Jerome] [Reynolds, Herbert] Think On Me [Cables, George] Thou Swell [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Three Flowers [Tyner, McCoy] Time Remembered [Evans, Bill] Tones For Joan's Bones [Corea, Chick] Topsy [Battle, Edgar] [[Durham, Eddie] Tour De Force [Gillespie, John ?Dizzy?] Triste [Jobim, Antonio Carlos] Tune Up [Davis, Miles] Turn Out The Stars [Evans, Bill] [Lees, Gene] Twisted Blues [Montgomery, John, L. (Wes)] Unchain My Heart [Sharp, Bobby] [Powell, Teddy] Uniquity Road [Metheny, Pat] Unity Village [Metheny, Pat] Up Jumped Spring [Hubbard, Freddie] Upper Manhattan Medical Group (UMMG) [Strayhorn, Billy] Valse Hot [Rollins, Sonny] Very Early [Evans, Bill] Virgo [Shorter, Wayne] Wait Till You See Her [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Waltz For Debby [Evans, Bill] [Lees, Gene] Wave [Jobim, Antonio Carlos] We'll Be Together Again [Fischer, Carl] [Lane, Frankie] Well You Needn't (It's Over Now) [Monk, Thelonious] [Perro, Mike] West Coast Blues [Montgomery, John L. (Wes)] What Am I Here For? [Ellington, Duke] What Was [Corea, Chick] When I Fall In Love [Young, Victor] [Heyman, Edward] When Sunny Gets Blue [Fischer, Marvin] [Segal, Jack] When You Wish Upon A Star [Harline, Leigh] [Washington, Ned] Whispering [Coburn, Richard] [Schonberger, John] [Rose, Vincent] Wild Flower [Shorter, Wayne] Windows [Corea, Chick] Witch Hunt [Shorter, Wayne] Wives And Lovers (Hey, Little Girl) [Bacharach, Burt] [David, Hal] Woodchopper's Ball [Bishop, Joe] [Herman, Woody] Woodyn' You [Gillespie, Dizzy] Yes And No [Shorter, Wayne] Yesterday [Lennon, John] [McCartney, Paul] Yesterdays [Kern, Jerome] [Harbach, Otto] You Are The Sunshine Of My Life [Wonder, Stevie] You Are Too Beautiful [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] You Brought A New Kind Of Love To Me [Fain, Sammy] [Kahal, Irving] [Norman, Pierre] You Don't Know What Love Is [Raye, Don] [DePaul, Gene] You Took Advantage Of Me [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Young At Heart [Richards, Johnny] [Leigh, Carolyn] You're Nobody 'Til Somebody Loves You [Morgan, Russ] [Stock, Larry] [Cavanaugh, James]
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La Métamorphose (LEVINAS MICHAEL)
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Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...
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Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina. Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ? Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR]. Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet. www.opera-lille.fr Vidéo : http://culturebox.france3.fr Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas ou le spectre sur la scène 'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ? Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.' Yannick Haenel (1) Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra. Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre. En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place. Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée. Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4). Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues. '(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir. Benoît Walther, novembre 2011 (1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages. (2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages. (3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002. (4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam. (5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7). (6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée. (7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
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1001 All-Time Hit Songs
Melody line, (Lyrics) and Chords
[Sheet music]
Amsco Wise Publications
Third edition of the world's biggest songbook. This is a vast bumper collection,...
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Third edition of the world's biggest songbook. This is a vast bumper collection, perfect for buskers, of 1001 all-time hit songs.Whatever your taste, there's guaranteed to be tonnes of songs you'll want to play, this book will last you years!Inside the spiral bound cover you will find a generous selection of hit songs, golden standards, jazz and blues numbers, classical pieces, hymns, gospel songs, stage, film and musical music! Arranged here in Melody line arrangements for Piano, Organ, Electronic Keyboards, Guitar and all C instruments, complete with lyrics and chord symbols. / Ligne Mélodique, Paroles Et Accords (Avec Grilles D'Accords)
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New Busker's Fakebook 1001 All-Time Hit Songs
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Easy
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The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essentia...
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The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essential standards to the latest pop hits - a must for all singers and musicians. / Chant Et Guitare
98.70 EUR - Sold by LMI-partitions
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Paysages Celtiques Vol.2 (LE GARS MARC)
Français
2 Guitars (duet)
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Lemoine, Henry
Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de re...
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Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de recueils vous propose, cette fois, en duo de guitares, d'autres voyages en pays celtes. De thèmes traditionnels tirés de chansons, ballades ou airs de danse aux pièces originales illustrant terres de légendes, historiettes et autres souvenirs d'enfance, ces pages vous invitent à un voyage musical, des pays de Bretagne en Galice, de Cornouailles en Ecosse et du pays de Galles en Irlande... Muirsheen Durkin Cette chanson sur l'immigration irlandaise, au moment de la ruée vers l'or en Californie, est à l'instar du genre, tout à fait optimiste : So, good bye Muirsheen Durkin, I'm sick and tired of working No more I'll dig the praties, no longer I'll be poor Fore as sure as my name is Carney I'll be off to California, where instead of digging praties I'll be digging humps of gold (Alors, adieu Mr Muirsheen Durkin, je suis malade et fatigué de trimer Plus jamais je ne ramasserai de patates et ne serai pauvre Aussi vrai que je m'appelle Carney Je pars en Californie et, au lieu de patates je creuserai pour des pépites...) Bonnie Kellswater Kellswater est un petit hameau situé au nord de l'Irlande. Comme beaucoup de chansons d'immigrants, celle-ci raconte de manière poétique la nostalgie du pays, les fleurs, les collines, les rivières poissonneuses et l'éternelle abandonnée : For I love her as I love my Kellswater Like the primerose is loved by the bee (Car je l'aime comme j'aime mon Kellswater Autant que l'abeille aime la rose) Aparta Loureiro Verde Au moment de la semaine sainte, la tradition veut que des rameaux de laurier soient accrochés aux frontispices des églises. Ils ont le pouvoir, dit-on, de repousser les fortes averses. Outre le cépage qui fait la fierté de la Galice, Loureiro Verde est aussi une chanson traditionnelle dont est extrait cet air : Aparta loureiro verde Deixa clarexa la lùa Que estou no medio do monte Non. vexo cousa ningunha (Ecarte ton feuillage vert laurier Laisse apparaître la lune Car je suis en pleine montagne Et je n'y vois rien) Locquirec Le village de Locquirec est situé sur une presqu'île qui s'allonge dans la Baie de Lannion. De la pointe du village on a une vue magnifique sur toute une partie de la côte de granit rose. De l'île Millau à Plestin et de Trebeurden à Saint-Michel en grève... Traou ar ru Dans la vallée du Leguer, près de Tonquedec, il ya un petit village typique avec ses maisons du XVIIe siècle. Cette petite pièce non moins typique est dédiée à des amis qui habitaient là, au lieu-dit Traou Ar Ru. Trestraou C'est une grande plage de sable fin, à Perros-Guirec, située au beau milieu d'un paysage insolite. La terre et la mer y sont parsemées de rochers de granit rose aux formes incroyables, façonnés par l'eau et le vent... Mousteru Mousteru est un petit village situé près de Guingamp, dans les Côtes d'Armor. Mousteru vient du breton 'mouster' (moine) et 'ruz' (rouge). Le nom d'un 'monastère rouge' apparait en 1145. Easy and slow Cette ballade irlandaise a été immortalisée par Ronnie Dew, l'un des fondateurs des Dubliners. Un homme accompagne une jeune fille, le soir, dans la ville de Dungannon : And if ever you go to the town of Dungannon You can search till your eyeballs are empty or blind Be yeh lyin' or walkin' or sittin' or runnin' A girl like Annie, you never will find (Si jamais vous venez à Dungannon vous pourrez toujours chercher à en devenir aveugle Courir et marcher dans tous les sens Une fille comme Annie, jamais vous ne trouverez) Llongau Caernarfon Sur le quai du port de Caernarfon, dans le nord du Pays de Galles, un jeune garçon regarde les navires qui déploient leurs voiles. Il rêve de partir et d'apprendre le métier de marin : O na chawn I fynd yn llongwr A'r holl longau' nlhwytho yn yr harbwr ? (Pourquoi ne pourrais-je être marin Sur ce navire qui charge dans le port ?) / Niveau : 2ème Cycle / classique / Répertoire / 2 Guitares
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