30 Transcriptions. Par SCHUMANN ROBERT. The edition Schumann for Guitar is an interesting attempt to transfer Robert Schumann's romantic, lyrical music to the guitar. As a consequence, new tonal possibilities present themselves for the guitar repertoire, particularly in view of the fact that Schumann himself never composed an original piece for guitar. This volume naturally contains pieces from the famous piano cycles Album für die Jugend, Kinderszenen and Albumblätter, but also some lieder like Mondnacht or Im wunderschönen Monat Mai. Special highlights of the volume are the original Schumann transcriptions by Francisco Tárrega (1852-1909) which prove that guitarists studied Schumann's music as early as the 19th century. Schumann for Guitar is ideal for concerts and music lessons, but also for private music-making. The pieces are of easy to intermediate technical difficulty so that even amateur guitar players will enjoy the pieces! / Niveau : Facile à Moyen / Recueil / Guitare

Par BATTAGLIA DODI. Note pour note transcriptions de seulement le plus célèbre. CD avec moins-un de base. Introduction technique et notes par Philadelphe Castro. Grâce à l'étude de la seule dans ce livre, il ya l'épaisseur d'un musicien qui a certainement contriber quarante années de sa carrière distinguée, l'évolution de l'Italien pop-rock guitare. Car il n'est pas guitariste qui n'a pas appris de lui, même inconsciemment. Dodi Battaglia est donc un bon équilibre entre le talent, de créer, le goût et la virtuosité technique, jamais une fin en soi. Un ami qui a influencé et influencent encore les gens de guitaristes modernes. (Walter Donatiello). 50 ressorts - Friends Forever - Bonne chance et bon voyage - Que voulez-vous-et 58 - Jours infinie - Great Expectations - Le ciel est bleu au-dessus des nuages ??- The Other Woman - My Woman - Ne me quitte jamais - Père vingt ans - S'il ya une place dans votre coeur - Un grand amour - Men Only - vie - Pierre - je veux chanter pour vous (...) / Pop & rock / Recueil / Guitare

Jeunes et vieux folk et chansons pour enfants sont très populaires. Cette collection contient les plus belles mélodies de 'Fox, vous avez volé l'oie' à 'La lune s'est levée.' Les mélodies sont très faciles à régler pour les débutants et peut être joué à plusieurs reprises, que ce soit à la maison, à l'école de musique à l'école primaire ou dans un ensemble. Parmi les chansons peuvent aussi éventuellement un second Voix pour être joué. Pour une sortie sur un CD chaque chanson a été enregistrée en deux versions: avec ou sans guitare. Pour les deux versions, vous pouvez jouer par vous-même. / 1 Ou 2 Guitare(s)

Jorge Cardoso is a recognized performer who has travelled the world over giving hundreds or concerts as a soloist, in duos, and with orchestras. There are innumerable recordings of his performances, and he is a prolific composer whose works have been recorded by other guitarists in more than thirty albums. Cardoso is also a master teacher with followers around the world. This DVD traces the historical path of the guitar, showing the instrument's ancestors and tracing its development to its current form. It includes a visit to the workshops of Manuel Contreras II and Ars Antiqva, Jose Angel Espejo's workshop, followed by a detailed analysis of the factors that contribute to the proper development of classical guitar technique. The DVD covers everything from the seat, the position of the body, and the devices used to improve it 'Aguado's machine?, Sor's support system, the foot-rest, attachments, and an ingenious, simple and practical system created by the author, to the mechanical workings of the hand, its main ways of gripping, and the problems posed by the ring finger. All of these topics are approached through the scientific reasoning of the author, backed up by his knowledge as a doctor. As Jorge Cardoso says in the introduction, this course 'can be useful both to beginners and to more advanced players. . . it can be useful to anyone who plays a plucked stringed instrument.? It includes basic demonstrations and explanations about how the hands work from the moment they are placed on the guitar, as well as exercises and concert pieces of the highest level. There is a discussion of strumming technique, of 'toque mixto? and four complete pieces interpreted by the author. The course will also be useful for electric guitarists and others who have focused on the use of the pick and have neglected other essential guitar techniques. UK product number 8353412233. / Guitare Classique / 125 pages / niveau : Multiple Levels / Dvd - Format: 7,5 X 5,25

Par GREEN RALEIGH. Votre passeport vers un nouveau monde musical : La Musique Jamaicaine. Des leçons de guitare qui vous donneront les bases des techniques et rythmes jamaicains. Exemples en notations standards et tablatures + enregistrements audio sur CD. Texte en anglais / Rép International / Recueil / Guitare

Par MAIONE JOHN. La transition entre rock et jazz peut parfois être un peu intimidante de guitaristes, jeunes et moins jeunes. Accords de jazz pour les guitaristes de Rock, par John G. Maione, s'efforce de prendre le 'mystère' out of jazz harmonies et les rendre accessibles à chaque guitariste. Plus important encore, cet ouvrage logiquement, progressivement et pratiquement s'appuie sur les connaissances atteint par tout guitariste compétente dans le genre rock et les conduit d'une façon très organisée, étape par étape, à apprendre et à comprendre les éléments de base de l'harmonie jazz et à l'utilisation de formes de corde de guitare jazz fonctionnelle dans leur jeu. Commençant par un examen de la puissance de base et ' bar 'chords, ce texte puis procède d'abord ' bridging the gap' jazz en travaillant sur les progressions de base blues, généralement familiers à tous les guitaristes de rock, mais cette fois, à l'aide de voicings base corde de jazz et formes. Le guitariste de l'étudiant peut alors construire ces nouvellement découvert des formes jazz appris à travers les blues, en apprenant beaucoup plus des formes apparentées chord jazz et voic... / Niveau : Débutant à Intermédiaire / Jazz - Chord Book / Recueil / Guitare

Par WORSCHECH ROMAIN. / Niveau : Assez Facile à Elémentaire / classique / Répertoire / Guitare

Cette pièce fut écrite entre Noël et les premiers jours de janvier à la demande de mon ami américain Stephen Robinson, dont le projet consistait à enregistrer un disque consacré au thème de Christmas. After Christmas Feeling, comme l'indique son titre, a un goût de lendemain de fête un peu nostalgique, un côté gaieté évanouie et triste sourire de clown bluesy. On y passe d'un feeling à l'autre comme on dirait bonjour, bonsoir, joyeux Noël ou bonne année, comme ça, sans trop y penser. Ici, la 6e corde est accordée en ré (quoi de plus banal!) mais la 5e montera à la station si bémol, ce qui effraie un peu en général mais offre indéniablement à la guitare une textute harmonique différente (cf. Songe Capricorne). (A ce propos, dans le cas précis de la scordatura - sur un instrument à cordes pincées, accord non conventionnel d'une ou plusieurs cordes à vide - procédé relativement courant dans mon écriture pour guitare -, sachez définitivement que toutes les indications sont écrites et réécrites afin que cette terra incognita ne vous soit jamais hostile, le moins possible en tout cas.) Ayez donc plaisir à étudier cet After Christmas Feeling et pensez à l'ineffable bonheur que vous aurez (et que vous donnerez) à le jouer fièrement à toute votre famille, CHAQUE jour de CHAQUE dernière semaine de décembre de CHAQUE année à côté d'un joli sapin de Noël... What a Christmas Feeling ! Contenu : Compositeur/Auteur : DYENS Roland Discipline/Instrument : guitare Support : Partition Style/Genre : classique Date de parution : janv.-01 Niveau de difficulté : 4 Nombre de pages : 4

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet ?] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée ?] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 18 (WSW 24) en do M
Sonata 19 (WSW 25) en sol m
Sonata 20 (WSW 26) en ré M
Sonata 21 (WSW 27) en ré m
Sonata 22 (WSW 28) en mi M
Sonata 23 (WSW 29) en la m
Sonata 24 (WSW 30) en mi M
Sonata 25 (WSW 31) en mi M
Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Par WORSCHECH ROMAIN. / Niveau : Assez Facile à Elémentaire / méthode - études / Etude / Guitare