Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde. On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes. D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie. Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé. Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale. Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part. L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste. Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre

Aulis Sallinen’s Symphony No.7 is related to J.R.R. Tolkien’s great novel 'The Lord of the Rings.' The symphony does not actually depict the events in the novel; rather it is a musical expression of the literary atmosphere and poetry. The symphony was commissioned by the Gothenburg Symphony Orchestra and composed in 1995-6. Orchestration: 3 Flutes 3 Oboes 3 Clarinets in B flat 3 Bassoons 4 Horns in F 4 Trumpets in B flat 3 Trombones Tuba Timpani Percussion Celesta Harp Strings. The duration of the work is 25 minutes full score and orchestral material is available for hire.

Includes original version of the Sinfonia BWV 1046a. Authoritative Urtext edition of Johann Sebastian Bach's Brandenburg Concerto No.1 in F major BWV 1046. The six Brandenburg Concertos BWV 1046-1051 prized jewels of the world's musical heritage were written in 1721 during Bach?s appointment in Cöthen. Of the six works Bach originally wrote earlier versions of numbers 1 and 5 which differ not only with regard to articulation but also at times different tones different rhythms instrumentation and of course form. These Urtext publications [BA 5201-BA 5206] taken from the New Bach Edition now giveperformers the possibility to play these earlier versions perhaps even alongside the version known today. In the earlier version of Concerto No.1 (BWV 1046a) which according to the editor of the edition Heinrich Besseler seems to have been Bach?s favourite among the six there is no Violino Piccolo part to be found and the Violin concerto-like 3rd movement as well as the Polonaise movement are also absent. In nearly every bar the articulation in one instrument or another differs from the later version; for example the 16th-note slurs in bars 1 and 2 of the Horns are missing in the later score the Oboe slurs and trills in m.12 are also not to be found. The later version has the Cello separated from the Continuo which means that the 16ths in m.7 are not to be played by the Violone grosso.

L?histoire de la genèse de la 4e Symphonie remonte probablement aux années 1870, alors que Brahms travaillait sur la cantate de Bach «Nach dir, Herr, verlanget mich», dont le thème de la chaconne préfigure la cellule du final.

Autour du 29 août 1885, Brahms écrivit à Hans von Bülow depuis Mürzzuschlag dans le Steiermark: «J?ai là quelques entr?actes ? ce que l?on a coutume de réunir sous le nom de symphonie. [?] Je crains [?] qu?elle a le goût du climat local ? ici les cerises ne mûrissent pas.» Aucune trace de cerises «amères» dans cette symphonie. L?oeuvre est aujourd?hui un des sommets de la symphonie classique-romantique.

Notre Studien-Edition tout à fait maniable et à un prix abordable se base sur le texte de l?édition complète des oeuvres de Johannes Brahms (HN 6015). / [Symphonie n° 4 en mi mineur op. 98] / Classique / Partition de poche / Cartonné / Plats de carton /

Includes original version of the Sinfonia BWV 1046a.Authoritative Urtext edition of Johann Sebastian Bach's Brandenburg Concerto No.1 in F major BWV 1046.The six Brandenburg Concertos BWV 1046-1051 prized jewels of the world's musical heritage were written in 1721 during Bach’s appointment in Cöthen.Of the six works Bach originally wrote earlier versions of numbers 1 and 5 which differ not only with regard to articulation but also at times different tones different rhythms instrumentation and of course form.These Urtext publications [BA 5201-BA 5206] taken from the New Bach Editionnow give performers the possibility to play these earlier versions perhaps even along side the version known today.In the earlier version of Concerto No.1 (BWV 1046a) which according to the editor of the edition Heinrich Besseler seems to have been Bach’s favorite among the six there is no violino piccolo part to be found and the violin concerto-like 3rd movement as well as the Polonaise movement are also absent. In nearly every bar the articulation in one instrument or another differs from the later version; for example the 16th-note slurs in bars 1 and 2 of the horns are missing in the later score the oboe slurs and trills in m.12 are also not to be found. The later version has the cello seperated from the continuo which means that the 16ths in m.7 are not to be played by the Violone grosso.

Commissioned by the Cheltenham Festival Society Malcolm Arnold's Fifth Symphony Op.74 was composed in 1960 and first performed in 1961 (the year of his fortieth birthday). The work was composed towards the end of a period of intense compositional activity. Surrounded by controversy and criticism for its unashamed Neo-Romantic style at the time of composition it is now rightly heralded as a work of art. Edited by Millan Sachania.

Sir Malcolm Arnold’s Second Symphony was commissioned by the Winter Garden’s Society Bournemouth and is dedicated to Charles Groves and the Bournemouth Municipal Orchestra in celebration of the Diamond Jubilee of the orchestra; they gave the first performance on 25th May 1953.

Arnold's first chamber symphony in three movements written in 1954 published in study score format for the first time.

Malcolm Arnold's ever popular set of by turn lusty and lyrical reels and strathspeys now in study score format newly engraved and corrected for the first time since its publication in 1957.

Britta Byström's Trumpet Concerto No.2 Screen Memories for Trumpet solo and Orchestra (2012). Trumpet solo part: WH31514B Dedicated to Tine Thing Helseth. Premiered February 28 2013 by the Nordic Chamber Orchestra  and Tine Thing Helseth conducted by Johannes Gustavsson at Stadshuset in Sundsvall Sweden. Programme note Screen Memories is the English translation of a Freudian term (Deckerinnerung is the original German term). In Swedish it is called 'täckminnen'. The term means strong but seemingly meaningless childhoodmemories as 'cover' for substantial memory.  The title is something of a pun as the work is based on the composition Voyage Into the Golden Screen  (1968-69) by Danish composer Per Nørgård – a modern classic in which Nørgård presents his compositional technique known as the infinity series. The technique which I freely apply in the “Trumpet Concerto” enables the development of an endless melody! In that sense “Screen Memories” adapts a second understanding: memories of the composition of Nørgård.  Nørgård in turn adopted the title from a song by British songwriter Donovan – the first phrase of this song is in my trumpet concerto. And then there's a third musical reference: the second movement of Beethoven's Piano Sonata No. 8 'Pathetique'. I once heard it in concert while a massive rainstorm appeared and nearly drowned the music. A musical memory incorporated in the composition (the percussionist uses a “rain stick”).  Screen Memories thus becomes a concert full of musical memories dressed in new clothes. It is written for and dedicated to the soloist Tine Thing Helseth whose soft and virtuoso

Malcolm Arnold's ever popular set of by turn lusty and lyrical reels and strathspeys, now in study score format, newly engraved and corrected for the first time since its publication in 1957. / Orchestre

Le Complete Vocal Works Johann Pachelbel est connu aujourd'hui comme un compositeur de musique d'orgue et d'un célèbre canon instrumental qui comporte fréquemment dans les programmes de concert et des catalogues d'enregistrement. Cependant, la même chose peut être dite de seulement quelques-uns de ses compositions vocales. Tout au plus, les motets apparaissent parfois dans la musique d'église répertoire. Les arias de Pachelbel , des concertos vocales et magnificat à grande échelle ont reCu peu d'attention jusqu'à présent .Musiciens d'église et musicologues ont longtemps souhaité une édition critique de ces travaux importants , qui survivent dans le manuscrit de Pachelbel et ont été en grande partie composé de ses principaux lieux de travail , Erfurt et Nuremberg. Comme toujours avec ces entreprises , de nouvelles découvertes sont à prévoir en ce qui concerne le corpus d'oeuvres , du matériel source et le contexte des travaux. Cela concerne non seulement la belle musique, mais plutôt un approfondissement de notre compréhension de Pachelbel comme un personnage clé entre traditions méridionales et centrales allemandes , et la reconnaissance d'une oeuvre qui a tous été trop souvent poussé dans l'ombre par le puissant Bach. / Orchestre

Symphony No. 8 was commissioned by the Royal Concertgebouw Orchestra. The first performances took place at the Concertgebouw Amsterdam on 16 and 17 April 2004 by the Royal Concertgebouw Orchestra conducted by Paavo Järvi.

Glazounov commence à composer ce travail à l'âge de quinze ans. Ses enregistrements de journal intime: ' j'ai composé et orchestrée par le mouvement lent de la Symphonie #1 ('Andante ') à l'été 1881... Le score de la Symphonie a été achevé à l'automne. ' Il a été créé à Saint-Pétersbourg le 29 mars 1882. Bien que le compositeur était encore un écolier, sa Symphonie a été le travail de 'musicien part entière avec une grande expertise technique. ' (César Cui). Mili Balakirev dit une fois à Tchaïkovski: ' en dehors de Mendelssohn, personne n'est descendu d'un bon départ comme Glazounov. ' En 1932, quand le compositeur regardé sa Symphonie cinquante ans après la première représentation, il a fait remarquer: ' pas une seule note doit être changé. ' / Orchestre

  Symphony No. 3 (1972-1975) by Per Nørgård. Per Nørgård's third symphony commissioned by The Danish Radio Symphony Orchestra (conductor Herbert Blomstedt) was premiered in Copenhagen in 1976 and received wide attention. The work gives comprehensive expression to a new realm of musical experience which the composer began to explore toward the end of the 1960s. While the first period in Nørgårds production in the 1050s represents his personal interpretation of the Nordic music tradition – evidenced for example in his “Piano Sonata No. 2” (1957) and“Constellations” for chamber orchestra (1958) – and the second period in the 1960s saw him working with serial techniques musical collage and a new sound-palette - especially in the orchestral works “Iris” (196-67) and “Luna” (1967) – with “Voyage into the Golden Screen” (1968) Nørgård arrived at a new compositional technique based on the use of a special form of a so-called “infinity series” a principle of musical motion to be applied to all kinds of scales (chromatic diatonic et cetera). It is characteristic that that Nørgård in the 1970s chose to cultivate diatonic infinity series already evident in the mythological opera “Gilgamesh” (1971-72). Thus the Symphony No. 3 begun directly after the opera combines the infinity series major and minor scales the partial series of natural harmonics and “sub-harmonics” (Nørgårds terminology) with rhythmic patterns based on the Golden Section (the Golden Mean) in a nexus of synchronous yet disparate elements which serve the composers vision of musical coherence.. The works which followed the symphony – the operas “Siddharta” (1975-79) and “The Divine Circus” (1981-82) and Symphony No. 4 (1981) – usher a new