Par CAMPO REGIS. (...) Le Bestiaire est (...) né de la rencontre avec Felicity Lott : en 2003, la soprano a créé Happy Birthday, accompagnée par l'Ensemble Orchestral de Paris dirigé par John Nelson (pour célébrer les 25 ans de la formation). Séduite par la pièce, elle a manifesté le désir de poursuivre l'aventure. Dix-huit ans après avoir écrit L'Adieu pour choeur d'hommes, Régis Campo revient à Apollinaire pour celle qui a souvent interprété Le Bestiaire de Francis Poulenc. 'Ces poèmes, courts et faussement anodins, cachent derrière une légèreté d'écriture une vraie profondeur et une belle mélancolie retrouvant d'ailleurs l'art du haïku japonais', remarque-t-il. Autant de caractéristiques présentes aussi dans la musique de Janequin, Rameau, Couperin, Satie ou encore Ravel, références revendiquées par le compositeur. La filiation avec l'auteur de Ma mère l'Oye et L'Enfant et les sortilèges s'avère évidente lorsqu'on sait que Régis Campo a conçu son Bestiaire 'comme un tout, comme un monde onirique, magique, avec le sourire de l'enfant [qu'il] espère n'avoir jamais oublié.' Hélène Cao / contemporain / Répertoire / Soprano et Orchestre

Par WIGGLESWORTH RYAN. Poème de Berryman, 'Gardez vos yeux ouverts', a fourni l'impulsion initiale pour Augenlieder. En découvrant le sonnet, qu'il devenue immédiatement lié dans mon esprit à une courte négligé lyrique de Browning, un poème écrit pour accompagner de Frederic Leighton peinture Orphée et Eurydice quant à son pendant l'exposition de la Royal Academy en 1864. Ici, dans les textes respectifs, ont été couples d'amoureux reliés par le drame d'un regard, un regard évitées ou un regard consommé. Beaucoup plus tard, je hasard sur un autre, tout aussi improbable, mariage de poèmes. Alors que l'excitation virtuose de l'expérience synesthésiques de Rimbaud dans Voyelles soldes peinture de mot-couleur plus silencieux du Schiele, au coeur de ces deux poèmes réside à nouveau dans la Loi de voir. L'ambiguïté délibérée de 'Ses Yeux' de Rimbaud compense Schiele, plus simple, même si en fin de compte de non moins complexe, picture : son est une expérience de la première personne définitivement - l'expérience, n'est pas surprenant d'un grand artiste visuel de la difficulté à obtenir une franchise similaire dans.../ Répertoire / Soprano et Orchestre

A work for Soprano Woodwind 2 Horns and Strings.Duration: circa 15 minutesProgramme Note: 'This work was commissioned as a possible companion piece to Mozart?s Exsultate Jubilate and the decision was quickly made to write something as a complete contrast. The poems chosen one anonymous from the early 16th century the other two by the famous Scottish poet William Dunbar [1460? 1513?] describe the promise of salvation after life?s dark passage. Each of the three poems echo this thought: ?In celum ther is joy with Thee? ?A short torment for infinite gladness? and ?Since erdly joy abides never Work for the joy thatlastès ever?. Thus in each poem the poet can overcome the fear of his inevitable death with the certainty of salvation: this work also has its ?dark? moments but the overall mood is one of calmness and peace. As with the words there are several musical motives that link the three songs. The musical motive for the refrain ?Terribilis mors conturbat me? in the first macaronic poem [also a salute to Mozart since the Exsultate is in Latin] returns a little higher and more despairingly in each verse until the last verse where it is played a whole octave higher. This motive reappears [played mostly by the oboes] in the last song but now the pitch of each repeat goes in reverse that is from high to low. The famous motive of the Gregorian chant Dies Irae [representing death] is used to accompany the prayer of the second song. A musical motive for the joy of Paradise appears in the second song ?A free choice given to Paradise or Hell?. There is also a ubiquitous 3-note chordal cluster which is used to illustrate the words: sometimes as a colour and