Dans sa Fantaisie Ballade pour harpe à pédales, unique œuvre connue de l’auteur pour la harpe Érard solo, La Tombelle n’emprunte pas directement son thème principal à un chant traditionnel précis, mais nous joue l’artifice d’écrire une musique dans l’esprit des ballades anciennes. Le sens de ballade à privilégier dans cette partition est celui de la vision qu’en donne le xixe siècle avec une forme plutôt libre (ce qu’accentue le terme « fantaisie ») et aux accents parfois mélancoliques. Bien que la mélodie principale de cette pièce soit formée de trois phrases musicales, comme le nombre de strophes de certaines ballades médiévales, il manque ici un envoi récurrent qui pourrait démontrer un hommage explicite à la forme poétique prisée par Machaut ou Villon.
La présente édition se fonde sur un brouillon autographe non daté, sauvé de sa lente mais certaine destruction dans un sombre grenier, demeure de colombidae plus amateurs de roucoulements que de musique, pour être placé aux archives du diocèse de Périgueux et Sarlat. Le manuscrit, malgré l’écriture claire de La Tombelle, possède un certain nombre de repentirs ainsi que des indications sur le fonctionnement de la harpe à pédales. Quelques oublis ont été corrigés ainsi que certaines précisions concernant les changements de pédales. Concernant les deux glissandos que comporte la pièce (mesures 92 et 151), le compositeur a noté sous la portée les « sons homophones ». Le premier correspond donc à une septième diminuée (la-si #-do-ré #-mi b-fa #-sol b) et le second terminant l’œuvre, à une échelle pentatonique (sol-la-si-do b-ré-mi-fa b).
/ Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / Symetrie

Camille Saint-Saëns
Le Carnaval des animaux
Ernst-Günter Heinemann (Editeur)
Edition Urtext, Studien-Edition (partition de poche), reliure paperback
pour flûte (piccolo), clarinette (Si bémol/Ut), harmonica, xylophon, piano I, piano II, violon I, violon II, alto, violoncelle, contrebasse
Conçu en tant que pièce humoristique de circonstance à l’occasion du concert de Carnaval de son ami le violoncelliste Charles-Joseph Lebouc en mars 1886, le Carnaval des Animaux obtint un tel succès que Saint-Saëns en demanda, peu de temps après, l’interdiction d’exécution et de publication. Il craignait, de fait, que cette «Grande Fantaisie zoologique» - consistant en 14 courtes pièces pour onze instruments - ne vînt faire de l’ombre à ses compositions sérieuses. Cinq mois seulement après la mort du compositeur, elle fut quand même imprimée et entreprit alors - dans sa version originale comme sous forme d’innombrables arrangements - son cortège victorieux dans le monde entier.
C’est ainsi que le Carnaval devint alors l’œuvre véritablement la plus populaire du compositeur français, tandis que son originalité musicale lui permet d’être abordée fréquemment dans l’enseignement musical ou jouée par des orchestres d’élèves. Grâce à la combinaison de l’édition d’étude et de l’édition des parties séparées (pour laquelle on peut également commander des parties supplémentaires en cas de formations de cordes plus importantes), les Éditions G. Henle proposent désormais un matériel optimal. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / HENLE VERLAG

Bien loin de constituer un ouvrage isolé dans l’œuvre de Camille Saint-Saëns, le Chœur de sylphes appartient à un petit ensemble réalisé au début de sa carrière dans le contexte particulier du concours pour le prix de Rome. Institué en 1803, supprimé dans la foulée des événements de mai 1968, ce dernier fut pendant plus d’un siècle et demi le plus convoité des prix français de composition musicale. Organisé par l’Institut, il garantissait à ses lauréats, à défaut de l’assurance d’une future carrière sans embûches, du moins l’entrée par la grande porte dans le monde artistique et quelques années de pension en Italie, à la villa Médicis. De fait, bien peu résistèrent à l’attrait de cette récompense susceptible de marquer avec éclat l’aboutissement de longues années d’études. Qu’une personnalité comme Saint-Saëns s’y soit présenté n’a finalement rien d’étonnant. Mais bien qu’appelé à devenir au tournant du siècle l’un des plus illustres représentants de l’art académique, il n’obtint jamais, malgré deux participations, le fameux premier grand prix. Le concours était alors organisé en deux épreuves distinctes : la première, éliminatoire, consistait en la réalisation d’une fugue et d’un chœur avec accompagnement d’orchestre sur un poème donné, la seconde en la composition d’une grande cantate pour trois voix solistes. Saint-Saëns lui-même en écrira deux, Le Retour de Virginie (1852) puis Ivanhoé (1864).
C’est entre le 5 et le 11 juin 1852, pour sa première participation au concours, que Saint-Saëns composa le Chœur de sylphes. Favorablement accueilli, il permit au musicien d’être placé en tête des six candidats admis pour l’épreuve finale. Mais il est vrai qu’objectivement le poème proposé avait tout pour lui permettre de briller. Tiré d’un livret d’Étienne de Jouy et de Nicolas Lefebvre, Zirphile et Fleur de myrte, déjà mis en musique par Charles-Simon Catel (1818), l’extrait choisi (acte I, scène 4) était particulièrement adapté à l’exercice. En quelques pages fermement tracées, Saint-Saëns parvient à transcrire l’atmosphère merveilleuse, toute en légèreté, du monde des esprits de l’air. Sous bien des aspects, le résultat obtenu n’est pas sans rappeler le « Scherzo » du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn (1843), compositeur auquel il vouait un véritable culte. Certes, comme toute œuvre de jeunesse, le Chœur de sylphes fut écrit sous influence. Dans la perspective du prix de Rome, le morceau avait en outre été pensé pour répondre à diverses exigences que d’aucuns dénoncèrent par principe comme passéistes. Au-delà de ces réserves un peu simplistes, l’ouvrage n’en reste pas moins un exemple abouti de la grande tradition académique française et de son idéal d’élégance et de clarté. Derrière son indéniable maîtrise de la forme et de l’écriture, l’auteur nous dévoile un travail qui, sans être révolutionnaire, recèle d’indéniables beautés.
Cyril Bongers
/ Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / Symetrie

Giovanni Benedetto Platti (vers 1690 ou1696 ?-1763) fut musicien de la cour àWürzburg et Bamberg de 1722 jusqu'à samort. Il fait partie des musiciens dont l'oeuvreest documentée par des extraits dans ' Monumentsde l'Art Musical en Bavière '. Levolume propose à chaque fois six concertospour violoncelle et six sonates pour trio danslesquelles, aux côtés du violon, le violoncelleressort clairement comme soliste. Le critèrede sélection - 28 concertos pour violoncelleet 20 sonates en trio de Platti nous sont parvenusà travers les âges - a été pour cetteoccasion de prendre des oeuvres qui n'ont jamaisété publiées jusqu'à présent. Ce volumene comporte donc que des éditions princeps. / Conducteur

Joseph Haydn
Symphonie en Mi bémol majeur Hob. I:99
Horst Walter (Editeur)
Heide Volckmar-Waschk (Préface)
Début février 1794, Haydn se rendit à Londres pour son deuxième séjour en Angleterre. La Symphonie en Mi bémol majeur Hob.I:99 était déjà terminée à ce moment-là, et fut déjà créée le 10 février. Le public et la presse furent enthousiastes, ce que confirma une recension du lendemain: «Il s’agit là d’un des plus grands évènements artistiques auxquels nous ayons jamais assisté [...] - Il fut accueilli par un tonnerre d’applaudissements.» Une œuvre exceptionnelle donc, dans tous les domaines, ne serait-ce déjà que par l’introduction, pour la première fois, de clarinettes dans une symphonie de Haydn, mais aussi par la finesse de la réalisation contrapuntique du mouvement final.
Tous ceux qui souhaitent mieux connaître cette symphonie auront à cœur de se procurer cette édition d’étude bon marché - accompagnée de textes fiables consacrés à la naissance de l’œuvre, à ses sources et à l’édition elle-même, et comportant le texte musical irréprochable de l’Édition intégrale des œuvres de Haydn. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / HENLE VERLAG

Par BENJAMIN GEORGE. Figures piano a été conçu pour les mains des jeunes pianistes. La plupart des mouvements courts twn ne présente pas de grands défis techniques, bien que quelques exigent un degré de virtuosité. A toutes les époques, cependant, désir du compositeur était aux idées de l'Etat et les humeurs de capture la manière la plus directe et econimical possible. Les Figures piano a été commandé par la Philharmonie Luxembourg, et la première représentation a il y a été donnée par Pierre-Laurent Aimard le 18 mai 2006./ Répertoire / Conducteur

La puissance communicative du Tevot pour grand orchestre (2007) de Thomas Adès, avec sa trajectoire parfaitement jugée et sa conclusion flamboyante en la majeur, est presque sans égal. N'ayant pas peur de porter son cœur sur sa manche, c'est une œuvre d'une vision, d'une sincérité et d'une expression à couper le souffle. Commandé par l'Orchestre philharmonique de Berlin et Sir Simon Rattle.
'Une pièce orchestrale vaste et capiteuse, exaltante dans son déferlement de lamentation, de renouvellement et d'affirmation... Timbales sombres, trombones, cors bougent comme un courant de marée, cédant à une danse scintillante de bois et d'enclumes accordées, un choral pour hautbois et vibraphone . Les suspensions tirent, les retours de lamentations, les violons aigus se dématérialisent. Cette musique est aussi audacieuse dans l'imagination que dans la structure - et elle réussit à coup sûr.
The Times (Hilary Finch), 23 juin 2014
'...un magnifique voyage orchestral à travers le chaos jusqu'à la consolation.'
The Times (Geoff Brown), 20 février 2010
/ Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / FABER MUSIC

Par BLAKE HOWARD. Histoire de Noël charmant Raymond Briggs du garçon qui a construit un bonhomme de neige qui vient à la vie et leurs aventures ensemble, est devenue classique pour les enfants. Sa popularité a été rehaussée par des émissions de télévision fréquentes de la caricature film de primé le bonhomme de neige. La pleine version de score (durée de 26 minutes) inclut la musique et les mots pour l'histoire tellement chantant et narration est possible. La musique se compose de la danse du Bonhomme de neige, marchant dans l'Air et de la danse de la boîte à musique./ Répertoire / Conducteur

Par PURCELL HENRY. Purcell composée de six de ses plus beaux odes à honorer les anniversaires de la Reine Marie dans les années successives de 1689. Arrivé, ye, fils de l'art (1694) suivi des récents succès d'étape et contient certains du compositeur plus pétillant et mémorable écriture instrumentale et vocale. Cette édition performante faisant autoritaire est préparée par le principal expert, Purcell Robert King./ Répertoire / Conducteur

Par CHOSTAKOVITCH DIMITRI. Dmitri Shostakovich's Les Bohemiens/ Répertoire / Conducteur

Arrangeur: Larry Foster. Pianiste de formation classique, Roberta Flack fait partie, avec Donny Hathaway ou Bill Withers, d'une génération de chanteurs soul intimistes qui s'est imposée au début des années 70. En 1973, le titre Killing Me Softly (qui sera revisité par les Fugees en 1996) caracole en tête des hit-parades du monde entier. Killing Me Softly a définitivement mis une étiquette sur cette chanteuse à la voix délicate, caressante et envoûtante qui n'est pas sans rappeler Carole King, Carly Simon et Janis Ian. La suite appartient à la légende. / Niveau : 3 / Recueil / Conducteur

Arrangeur: Larry Foster. Pianiste de formation classique, Roberta Flack fait partie, avec Donny Hathaway ou Bill Withers, d'une génération de chanteurs soul intimistes qui s'est imposée au début des années 70. En 1973, le titre Killing Me Softly (qui sera revisité par les Fugees en 1996) caracole en tête des hit-parades du monde entier. Killing Me Softly a définitivement mis une étiquette sur cette chanteuse à la voix délicate, caressante et envoûtante qui n'est pas sans rappeler Carole King, Carly Simon et Janis Ian. La suite appartient à la légende. / Niveau : 3 / Répertoire / Conducteur

Norton Critical notes sont des éditions de taille d'étude faisant autoritées de grandes oeuvres musicales, chacune accompagnée de soigneusement sélectionné matériel supplémentaire - sources primaires - un large éventail d'historique, critique et les interprétations analytiques - et une bibliographie - pour améliorer la compréhension du lecteur du travail, son origine et sa réception. / Conducteur

Par BRIDGE FRANK. Terminé le 20 mai 1908, danse Rhapsody se compose de trois épisodes contrastées de danse, lié par les transitions courtes connexes et encadré par une arrestation, extraverti Allegro energico./ Répertoire / Conducteur