Professeur de littérature au Collège Ahuntsic (Montréal), Louis Bilodeau a effectué un stage au CNRS sur le livret d'opéra français du XIXe siècle et participé à de nombreuses émissions sur les ondes de Radio-Canada. Il consacre principalement ses recherches aux rapports entre le répertoire lyrique, la littérature et la danse. Il a notamment collaboré au Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, sous la direction de Joël-Marie Fauquet (Fayard, 2003). Né en 1947, Gérard Condé a étudié au Conservatoire de Nancy puis, à Paris, auprès d'un disciple de Schoenberg : Max Deutsch. Parallèlement à la composition et à la critique musicale, son activité musicographique s'est portée notamment sur Berlioz, Gounod, Massenet et leurs contemporains ainsi que sur Weber, Wagner, Schoenberg et Berg. Maître de conférences à l'Université Stendhal de Grenoble, Didier van Moere y enseigne les rapports entre la littérature et la musique. Auteur d'une monographie sur Karol Szymanowski (Fayard, 2008), il consacre l'essentiel de ses recherches à la musique polonaise, mais aussi à l'opéra, notamment français, sujet sur lequel il a publié de nombreux articles. Il exerce aussi une activité de critique et de producteur d'émissions de radio. Isabelle Moindrot est Professeur d'Histoire du théâtre à l'Université Paris 8. Ses recherches portent sur la dramaturgie lyrique, la mise en scène d'opéra et le spectaculaire théâtral. Elle a publié notamment L'Opéra seria ou le règne des castratsLe Spectaculaire dans les arts de la scène du Romantisme à la Belle Epoque (CNRS-Editions, 2006). (Fayard, 1993), Herbert Schneider est professeur émérite de l'université de la Sarre. Il est éditeur en chef des Musikwissenschaftliche Publikationen (35 vol.) et des oeuvres complètes de Lully (avec J. de La Gorce), et membre du comité de rédaction de l'édition Rameau. Il a publié notamment sur la musique française et les relations musicales entre la France et l'Allemagne. Cécile Vanderpelen-Diagre enseigne l'histoire à l'Université libre de Bruxelles. Elle est spécialisée dans l'histoire des institutions culturelles et des pratiques culturelles des élites. Elle est l'auteure de l'ouvrage Le théâtre royal du Parc. Histoire d'un lieu de sociabilité bruxellois (de 1782 à nos jours), préface de Jean-Claude Yon, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2008. Historien, Jean-Claude Yon est maître de conférences habilité à l'Université de Versailles Saint-Quentin. Directeur adjoint du Centre d'Histoire culturelle des sociétés contemporaines, il est spécialiste du théâtre dramatique et lyrique du XIXe siècle. Biographe de Scribe et d'Offenbach, il vient de publier un ouvrage collectif sur Les Spectacles sous le Second Empire (Armand Colin, 2010). / Opéra / Chanson En Séparée

Par SPARKE PHILIP. Philip Sparke a composé cette pièce pour le Western Plains Wind Consortium, placé sous la direction de son fondateur, Daniel Baldwin. La création fut assurée par l’Orchestre d’Harmonie de l’Université d’État de l’Oklahoma Panhandle (Dr. Matthew C. Saunders, direction), le 1er décembre 2009, au Centennial Theatre à Goodwell en Oklahama (États-Unis). Les orchestres membres du Western Plains Wind Consortium qui ont contribué à la commande de cette oeuvre sont :Garden City High School Symphonic Band - Ryan Elliot & Daniel Baldwin, directionSouthwestern Oklahoma State University Wind Ensemble - James South, directionPanhandle State University Band - Matthew Saunders, direction Holton High School Band - Donald McDaniel, directionHolcomb High School Band - Paul White, directionBethel College Band - Timothy Shade, directionGarden City Community College Band - Daniel Baldwin, directionLa commande stipulait que l’oeuvre devait synthétiser une ambiance hivernale sans référence au cycle de la Nativité. Philip Sparke a réalisé une scène d’hiver en pleine campagne. A Winter’s Tale s’ouvre avec une série d’accords soutenus, joués par les bois, et colorés par le timbre cristallin des cloches, tandis qu’un saxophone alto chante une complainte crépusculaire. Un passage orchestral court, mais dense, prélude à l’exposition du thème principal. Les couleurs douces et vaporeuses enveloppent les champs et les forêts enneigés. L’orchestre reprend le thème tandis que l’on entend au loin un tintement de grelots annonçant le passage imminent d’une troïka. Une fois passée, la musique s’apaise et le thème principal revient avant de laisser la place au motif d’ouverture qui vient conclure la trame musicale. / Niveau : 3 / Pièce de concert / Répertoire / Concert Band ou Harmonie

Daniel François Esprit Auber (Caen, 1782 ; Paris, 1871) a été témoin de tout un cycle de l’histoire de la musique, de Luigi Cherubini à Richard Wagner. Son répertoire comporte essentiellement des opéras. Des quarante opéras qu’il a composés, seuls deux ont su résister aux vicissitudes du temps : La Muette de Portici (parfois nommée Masaniello ) et Fra Diavolo. La Muette de Portici est un opéra révolutionnaire à de nombreux égards ; la légende veut même que la représentation du 29 juin 1830, au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles ait déclenché l’insurrection qui fut à l’origine du mouvement révolutionnaire entraînant la séparation de la Belgique et de laHollande. L’opéra-comique Fra Diavolo se révèle par son intérêt musical, qui lui vaut d’être interprété de nos jours encore. Les nombreuses aventures du capitaine Fra Diavolo sont restées captivantes grâce à un langage musical attrayant, dénué de sentimentalité. L’ouverture Fra Diavolo est de structure classique. Les thèmes simples et débonnaires évoquent des images claires, et de nombreux appels et échos militaires nous rappellent que l’intrigue se développe au rythme des péripéties des brigands et des carabiniers ! L’introduction de l’ouverture est orchestrée de façon inhabituelle pour l’époque. La caisse claire tient le rôle principal. / Transcription / Recueil / Concert Band

Daniel François Esprit Auber (Caen, 1782 ; Paris, 1871) a été témoin de tout un cycle de l’histoire de la musique, de Luigi Cherubini à Richard Wagner. Son répertoire comporte essentiellement des opéras. Des quarante opéras qu’il a composés, seuls deux ont su résister aux vicissitudes du temps : La Muette de Portici (parfois nommée Masaniello ) et Fra Diavolo. La Muette de Portici est un opéra révolutionnaire à de nombreux égards ; la légende veut même que la représentation du 29 juin 1830, au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles ait déclenché l’insurrection qui fut à l’origine du mouvement révolutionnaire entraînant la séparation de la Belgique et de laHollande. L’opéra-comique Fra Diavolo se révèle par son intérêt musical, qui lui vaut d’être interprété de nos jours encore. Les nombreuses aventures du capitaine Fra Diavolo sont restées captivantes grâce à un langage musical attrayant, dénué de sentimentalité. L’ouverture Fra Diavolo est de structure classique. Les thèmes simples et débonnaires évoquent des images claires, et de nombreux appels et échos militaires nous rappellent que l’intrigue se développe au rythme des péripéties des brigands et des carabiniers ! L’introduction de l’ouverture est orchestrée de façon inhabituelle pour l’époque. La caisse claire tient le rôle principal. / Niveau : 4 / Transcription / Recueil / Concert Band ou Harmonie