Kindermusical. Par GSCHWANDTNER CHRISTINE. Liebe, Eifersucht, Verrat, sexuelle Nötigung, Verleumdung, Karriere, Hungersnot, Hinterlist, Verzeihen - die Themen der Erzählung um Joseph im alten Testament sind heute noch ebenso aktuell wie vor 3000 Jahren. Das Musical von Christine Gschwandtner entführt uns in 3 Szenen in die faszinierende Welt des alten Israel und Ägypten, wobei die Sprache stets klar und flüssig gehalten ist und ihre Entsprechung in den hinreißenden Melodien findet. Bereits 4-jährige Kinder können an der Aufführung beim Umzug der Karawane teilnehmen, die Sprechrollen sind auf unterschiedlichem Niveau für 8-14Jährige konzipiert. Im 'Joseph-Rap' tritt der Hauptdarsteller solistisch auf, der einstimmigeChorpart ist mit einem durchschnittlichen Kinderchor gut zu bewältigen, die Instrumentalstimmen sind von versierten Laien spielbar. Die einprägsame Musik spricht gleichsam Kinder und Erwachsene an und ermöglicht in 45 Minuten glaubwürdige Verkündigung für alle Sinne mit der zentralen Botschaft: 'Gottvertrauen bringt Gewinn!'/ Répertoire / Choeur d'Enfants à 1 Partie, Solo Flûte Traversièr

Septuor de percussion et bande magnétique. Fournis avec cd de diffusion.Cette pièce, destinée aux élèves de premier cycle, permet de rencontrer l'univers de l'electroacoustique.Les rythmes et le jeu des percussions sont simples, ce qui permet une écoute simultanée au jeu instrumental.Nomenclature :Percussion 1 : Crotale (ou cymbale antique), temple block.Percussion 2 : Caisse claire, wood block, tuyau harmonique.Percussion 3 : Rin, géophone, tom grave.Percussion 4 : Cymbale aiguë, guiro, triangle grave, tuyau harmonique.Percussion 5 : Vibraphone, eau, flexatone, cloches tubes.Percussion 6 : Grelots (peu sonores), 2 timbales (la-mi), triangle médium.Christian HAMOUY est né le 27 août 1955 à Angoulême.Il obtient en 1970 le premier prix de piano et de solfège du Conservatoire National de Région de Bordeaux et en 1976 le premier prix de Percussion du Conservatoire National de Région de Boulogne dans la classe de Michel CALS. Pendant ce temps, il participe aux concerts de l'Orchestre de Bordeaux-Aquitaine dirigé par R. BENZI.Il fonde l'ensemble des Jeunes Solistes d'Aquitaine et le groupe de percussion : PERCUSSIS.Soliste aux PERCUSSIONS DE STRASBOURG de 1983 à 1996, il en deviendra le directeur musical.Passionné par la création et le travail des compositeurs d'aujourd'hui, il crée le quatuor TETRA (2 pianos, 2 percussions) et effectuera parallèlement un duo avec l'accordéoniste P. CONTET. Parmi ses prestations de soliste, il collaborera avec l'Ensemble Instrumental et Vocal MUSICATREIZE, avec le CHoeUR CONTEMPORAIN D'AIX-EN-PROVENCE, dirigé par R. HAYRABEDIAN et l'Ensemble Instrumental TELEMAQUE, dirigé par R. LAY.Sa discographie est composée pour l'heure de 25 titres d'horizons très différents, car Christian HAMOUY est amoureux de toutes les musiques.Très attiré par la pédagogie, il obtient le Certificat d'Aptitude et enseigne la pédagogie PERCUSTRA en France et à l'étranger.Il enseigne pendant 9 ans aux côtés de F. DUPIN puis G. VAN GUCHT au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Il anime des Masters-Class en France et à l'étranger et fait partie de jury nationaux et internationaux.Christian HAMOUY est actuellement professeur au C.N.R de Nice et à l'Académie de Musique Prince Rainier III de Monaco. / Ensemble Multipercussions (Septuor)

Dans sa composition nouvelle pour hautbois et clavecin, Enjott Schneider traite de la 'circulus vitiosus', le cercle vicieux. Le 'circulus' décrit un rapide mouvement tourbillonnaire circulaire en forme de rondo qui intègre certaines caractéristiques musicologiques diaboliques comme le triton ('diabolus in musica'), le chromatisme de glissement et des trilles du diable '. Le soliste est libre d'étendre ses propres fantasmes diabolesque plus loin dans une cadence (ad lib.). Le travail peut également être effectué avec accompagnement de piano ou orgue. / Hautbois Et Clavecin / 12 pages / Partition

Par RAGNI PIETRO. Elementi di teoria musicale e raccolta di brani. 37 brani trascritti dal repertorio popolare, classico e romantico. Il libro consente all'autodidatta e al maestro elementare di avere una chiara guida allo studio del più importante strumento musicale della didattica nella fase educativa iniziale. Illegato è organizzato in due parti, la prima contiene la realizzazione d'insieme della parte solistica e d'accompagnamento della melodia, la seconda la base a sostegno dell'esecuzione solistica./ Recueil / Flûte à Bec

Seconda edizione. Raccolta di composizioni per i primi corsi. Par TALIERCIO MARGHERITA. Raccolta di composizioni per i primi corsi Oltre 200 brani popolari e d'autore, solistici e d'insieme ripartiti in dieci argomenti (le note della mano sinistra, il colpo di lingua, i colori, etc.) e corredati da nozioni teoriche e tecniche, costituiscono un percorso attraverso il quale l'autr propone di accompagnare gli studenti di clarinetto dei primi corsi presentando con gradualità le più comuni figurazioni ritmiche, l'estensione completa dello strumento (ad eccezione del registro sovracuto), il vocabolario musicale di base. Le melodienute nel libro, conosciute e gradevoli, si adattano ad allievi di varie fasce d'età e possono pertanto inserirsi nei programmi di ogni genere di scuola musicale. / Méthode / Recueil / Clarinette

for flute and piano-La brève introduction prépare l?entrée du soliste qui explore le tissu musical à travers un court solo joué rubato. Le deuxième mouvement nous absorbe dans une douce rêverie en 5/4. Le troisième mouvement est écrit sous la forme d?un dialogue entre le soliste et l?accompagnement. Le jeu musical entre le soliste et l?accompagnement est particulièrement plaisant et captivant.

Par BASCHET FLORENCE. Les Electrics sont des tentatives de création d'espaces sonores qui allient le soliste et le dispositif électroacoustique dans une relation particulière. Avec Les Electrics, je cherche à définir cette interactivité idéale, le lien ou le lieu sonore convivial, musical et ludique, à l'image peut-être d'une pensée de musique chambriste qui pourraient relier deux musiciens, ici le soliste et l'ordinateur. Un espace interactif, créatif et récréatif où le soliste peut construire un enchaînement personnel de territoires sonores électroacoustiques dans lesquels il se déplace à sa guise en créant ses propres itinéraires dans la partition de 'forme ouverte'. Ici, le programme informatique 'écoute' les 'mi' de la flûte, hauteur pivot sur laquelle se polarise la pièce qui sert de relais comme interactivité avec l'ordinateur. Sur chaque 'mi', il en analyse immédiatement les variations microtonales, les dynamiques et le timbre du soliste. En fonction de ces paramètres, se construisent les transformations électroacoustiques. L'instrumentiste a donc le contrôle permanent de ces transformations par sa technique de jeu. / Contemporain / Répertoire / Saxophone et Electronique

Solo for Baritone Saxophone or Eb Bass with high humorous content. The soloist tries in an entertaining dialogue with the orchestra to prevail. During the work in a musical way appears an conflict with the xylophone the orchestra makes an end to the debate with a melodious final chord. A must for your concert! Solowerkje voor Baritonsaxofoon of Es Bas met een hoog humoristisch gehalte. De solist(e) probeert in een onderhoudende dialoog met het orkest de boventoon te voeren. Gedurende het werk ontstaat er een muzikaal conflict met de xylofoon het orkest maakt een eind aan de discussie met een welluidend slotakkoord. Een aanrader voor uw concert!

Solo for Baritone Saxophone or Eb Bass with high humorous content. The soloist tries in an entertaining dialogue with the orchestra to prevail. During the work in a musical way appears an conflict with the xylophone the orchestra makes an end to the debate with a melodious final chord. A must for your concert! Solowerkje voor Baritonsaxofoon of Es Bas met een hoog humoristisch gehalte. De solist(e) probeert in een onderhoudende dialoog met het orkest de boventoon te voeren. Gedurende het werk ontstaat er een muzikaal conflict met de xylofoon het orkest maakt een eind aan de discussie met een welluidend slotakkoord. Een aanrader voor uw concert!

Audivi Media Nocte est basé sur le motet de même nom écrit par Thomas Tallis au 16e siècle - une oeuvre qui fascine grandement le compositeur Oliver Waespi. Alors qu?il était en train de composer diverses séquences d?accords et de structures rythmiques orientèrent son travail vers la création d?une histoire musicale qui oscille entre le passé et le présent entre la contemplation et la frivolité entre la prière et la fête avec des éléments d?un concerto grosso et divers prestations solistiques. Audivi Media Nocte est une oeuvre ardue innovante et captivante idéale à interpréter lors d?un concours.

Michael Jarrell se revendique artisan. Conscient de ce que la maîtrise de son art s'acquiert dans la durée, il a souvent éprouvé le besoin de revenir sur le même objet, envisagé sous un angle différent, lorsqu'il estimait disposer d'outils plus efficaces et pouvoir exprimer avec davantage de précision ses idées musicales. C'est ainsi qu'il se dit fasciné par les artistes qui travaillent sans cesse la même idée, comme par exemple Varèse ou Giacometti. Sa formation de plasticien a probablement rendu plus aiguë encore sa sensibilité aux formes. L'impact qu'a pu avoir sur lui la pensée de Paul Klee concernant notamment les relations entre formes et mouvements n'est sans doute pas étranger à sa façon d'animer les matériaux avec lesquels il compose.Ensemble Klangforum Wienn, Neue Vocalsolisten Stuttgart, Ernesto Molinari (clarinette basse), Emilio Pomarico (direction) / Divers

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 1 (WSW 1) en mi M
Sonata 2 (WSW 2) en ré M
Sonata 3 (WSW 3) en sol m
Sonata 4 (WSW 5) en sol M
Sonata 5 (WSW 7) en ré m
Sonata 6 (WSW 10) en mi M
Sonata 7 (WSW 11) en ré m
Sonata 8 (WSW 12) en la M
Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet ?] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée ?] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [