Programme note The spectrum of sound the gesticulation – in short the very nature of the strings – has always had a central place in my output demonstrated by the numbers of string quartets concertos with string soloist chamber and solo works. The interest dates back to my school years when I was fortunate to be able to compose for a cello-playing schoolmate and to accompany him on the piano. I discovered then the innumerable nuances of sound and playing varieties offered by just one bow four strings and five fingers..  The bell-like association if the title reflects the special texture of the work. Like thecontinously changing overtones of a struck resonating bell the four parts are unified through one single basic line broken up in a multitude of changing dynamics of a multifacetted rhythm and resulting in an ever transforming harmony.  The duration of the work is ca 12 minutes.  Per Nørgård (1998)     

Set of parts for String Quartet No.6 'Tintinnabulary' by Per Nørgård (1986). Study score available: WH30118B

PrefaceThe three movements of the quartet may be perceived as three different expressions of an unstable core: an inherent unrest leads to frequent changes of direction. The first movement is full of dramatic contrasts; it is followed by a second movement whose basic mood of meditative rest is challenged by occasional centrifugal utbursts while the third movement takes the inherent conflicts to a higher level contrasting material of introspective lyricism with excessively pathetic moods.The final ?way out? is a retrograde one (back) ?into the source?: through a constant accelerando-diminuendo the piece disappears into a vanishing point. The ?into thesource? of the title may be visualized as a reversed fountain-action: the broad fan-like spread of the first movement a more coherent-solid second movement and finally - in the third movement - a return-run ever more vehemently like a suction into the spring itself ?The musical motifs are varied; there are traffic-situations (which I heard!) with stomping and machine-like rhythms in different but simultaneous tempi and there are more abstract upwards and downwards half-tone-scales with changing accents creating glimpses of melodies.INTO THE SOURCE String Quartet No. 9 was composed on a double-commission from the Orion Quartet and the Vertavo Quartet. The premiere performances took places in Santa Fé in 2002 and in Oslo in 2003.Per Nørgård

Surtout célèbre comme compositeur d'opéra, de Donizetti est donc le représentant italien le plus important du genre du quatuor à cordes. Si les premiers quatuors peuvent être considérées comme des expériences du jeune compositeur avec une forme strictement classique, les pièces intermédiaires et plus tard sont des expressions sans équivoque d'un esprit mature musicaleLes Quatuors à cordes n o. 1-6 compléter les deux volumes déjà publiés (n o 7-12, 13-18), pour la première fois, les éditions présenter un complet, texte critique musicale éditée. / 2 Violons, Alto Et Violoncelle / 140 pages / Partition

Le quatuor à cordes de Raphaël Fumet peut à juste titre être considéré comme l'une de ses oeuvres majeures. A une époque où la plupart de ses contemporains avaient abandonné la tonalité, on peut se demander si cette oeuvre en la majeur n'est pas une sorte de provocation par rapport à j'environnement de son temps. / Quatuor À Cordes (2 Violons, Alto, Violoncelle)

Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son répertoire, le quatuor à cordes est devenu, au cours des temps, une formation mythique, abordée par les compositeurs avec un mélange d'enthousiasme et de méfiance. Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Bartok, Shostakovitch, et tant d'autres ont écrit d'innombrables chefs d'oeuvre pour cet instrumentarium qui, parce qu'il réunit intimité, homogénéité, et virtuosité, est propice à l'expérimentation. Ecrire pour quatuor est aujourd'hui un exercice très délicat, et ce n'est pas sans crainte que j'ai décidé d'aborder le genre en 2000. Un cycle a commencé à naître à cette période, cycle toujours incomplet en 2005. Bleu (2002) est une courte pièce énergique, jouant sur une disposition spatiale singulière des musiciens (les instrumentistes se faisant face). Du déferlement au jeu d'échos, ce mouvement repose sur une conception 'démocratique' de l'ensemble, la matière musicale étant plus fondée sur un flux cohérent que sur la hiérarchie entre un soliste et des accompagnateurs. Les fées (2004, création mondiale): il s'agit là d'un véritable scherzo, laissant la part belle à une écriture procédurale. J'ai commencé à m'intéresser depuis peu à cette dimension de l'écriture (avec Le cycle des gris pour orchestre baroque, ou avec Da Roma pour trio), afin de sortir d'une conception du langage fondée systématiquement sur le conflit entre des idées contrastées. La transformation progressive d'un élément en un autre est ici le maître mot, alors que la matière musicale subit ou des procédés d'accumulation, ou de raréfaction. L'ivresse (2003): il s'agit d'une musique de ballet, violemment contrastée, aride, virtuose. Le discours s'articule autour de quelques idées facilement repérables à l'écoute (unisson dans l'aigu, homorythmies...). Au milieu de cet océan d'incertitude et d'imprévisibilité, une séquence plus procédurale vient établir une continuité, toujours dans l'énergie, qui donne à la matière un caractère encore plus abrupt. BWV 1007 (2001): première pièce du cycle sur le plan chronologique, ce mouvement est un hommage à la Première suite de violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Le modèle est ici toujours présent, mais sans cesse déformé, développé, si bien qu'il est pratiquement impossible de le reconnaître. Ici, le quatuor est traité de façon plus orchestrale, non dans la masse sonore, mais dans les hiérarchies, chacun des instruments prenant à tour de rôle la parole de façon soliste. Malgré la présence permanente dans mon esprit des grands modèles de l'histoire, j'ai essayé de conserver une certaine spontanéité dans mon écriture. C'est l'intuition qui a élaboré le discours, non la prédétermination. La matière a pris l'ascendant sur l'artisanat, s'exprimant malgré moi, de façon quasi-autonome. Bruno Mantovani, novembre 2004 / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes

Par DUFOURT HUGUES. Il n'y a pas d'équivalent français au mot uneasiness. Faute de mieux on le rend improprement par 'inquiétude' ou 'intranquillité'. Uneasiness traduit un état de malaise et d'inconfort, un état d'âme désordonné, toujours privatif, qui accompagne la frustration, la dépossession, la tristesse, le désespoir, la honte. Uneasiness désigne aussi le tourment de l'absence et l'urgence du manque. C'est une 'passion incommode', à la frontière du désir et de l'espoir différé. John Locke expose ce genre de douleur au chapitre XX du deuxième livre de L'Essai sur l'entendement humain - An Essay Concerning Human Understanding - de 1689. Ce second quatuor, dont j'emprunte le titre à Locke, est animé de la plus pressante des inquiétudes. Ses caractères sont l'extrême agitation, l'instabilité des sentiments, le poison moral, une fermentation de sollicitations imperceptibles. Il gravite autour des soliloques de l'Alto, qui sont autant d'imprécations qui ne s'adressent à personne. C'est en intensifiant le matériau que la musique plonge dans ces arides ténèbres. Elle fréquente les registres extrêmes et explore les combinaisons multiples d'harmoniques artificiels. Tous les éléments musicaux sont soumis au principe de l'altération. Car celle-ci fait germer des dispositions nouvelles au rythme d'une périodicité interne qui est toujours en évolution. La pièce est dédiée au Quatuor Arditti. Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes