| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
96.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Michael Sweeney: Celtic
Air and Dance No. 4:
Concert Band: Score Orchestre d'harmonie Hal Leonard
Contenant deux airs traditionnels irlandais cette ?uvre ingénieuse pour des jo...(+)
Contenant deux airs traditionnels irlandais cette ?uvre ingénieuse pour des joueurs de deuxième année commence par un arrangement délicat et lyrique de Perry Maid Milking Her Cow. La séquence de danse contient la mélodie connue I?ll Tell Me Ma qui est échangée entre les registres avant un final incroyable.
5.50 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| Michael Sweeney: Celtic
Air and Dance No. 4:
Concert Band: Score &
Parts Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] Hal Leonard
Contenant deux airs traditionnels irlandais cette ?uvre ingénieuse pour des jo...(+)
Contenant deux airs traditionnels irlandais cette ?uvre ingénieuse pour des joueurs de deuxième année commence par un arrangement délicat et lyrique de Perry Maid Milking Her Cow. La séquence de danse contient la mélodie connue I?ll Tell Me Ma qui est échangée entre les registres avant un final incroyable.
44.99 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| ...Un Temps De Silence...
Concerto Pour Flûte
(JARRELL MICHAEL) En Français Flûte traversière,
Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Michael Jarrell est un compositeur du dialogue. La plupart ...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Michael Jarrell est un compositeur du dialogue. La plupart de ses oeuvres récentes pour grande formation mettent en regard, en écho ou en résonance un ou plusieurs solistes et la masse orchestrale. Citons ...prisme / incidences... pour violon et orchestre (1998), Assonance IX pour clarinette et orchestre (2000), le concerto pour piano Abschied (2001), Epigraphe pour accordéon et orchestre (2003), ou encore Sillages, avec flûte, hautbois et clarinette solistes, joué en première mondiale pendant la saison 2005-2006 de l'Orchestre de la Suisse Romande. Sa toute dernière création ...un temps de silence..., met cette fois la flûte seule en vedette. 'Ce n'est pas un concerto à proprement parler, mais un peu plus que les autres quand même !', confie avec malice le compositeur genevois (entretien réalisé par Luca Sabbatini en février 2007 à Genève). 'Bien sûr, il n'y a pas de hiérarchie traditionnelle soliste/accompagnement. La flûte doit constamment trouver sa place. L'orchestre ne joue pas un rôle de faire-valoir, il possède son autonomie. En cela, ...un temps de silence... est plus proche de mon concerto pour piano que de ...prisme / incidence..., où tout venait du violon.'
Comme le titre le suggère, la musique de cette nouvelle oeuvre tend vers sa propre dissolution. 'J'ai voulu faire entendre différents types de silence', confirme Michael Jarrell. 'On ne peut les percevoir qu'en variant les contextes. Le silence n'est pas le même après un seul accord ou après une cascade de notes.' Plusieurs idées temporelles d'affrontent. L'une, très pulsée, naît de l'orchestre et se transmet à la flûte. Une autre correspond à 'des moments hors du temps, qui glissent vers le silence'. La virtuosité exigée du soliste atteint des niveaux de difficulté proprement diaboliques. 'Emmanuel Pahud est venu me rendre visite et nous avons travaillé sur ce qu'il était possible de faire à la flûte', raconte le compositeur. 'La partition est écrite sur mesure, en tenant compte des capacités d'Emmanuel.'
...un temps de silence... s'ouvre sur trois accords marqués des cordes, percussion, harpe et piano, qui reviendront trois fois de façon audible, mais orchestrés différemment. Ces accords génèrent également 'l'harmonie fantôme' sur laquelle repose l'oeuvre. L'orchestre installe peu à peu une pulsation régulière, ce qui 'plonge la flûte dans une situation de stress', selon Michael Jarrell. Elle s'accroche, tente de rattraper l'orchestre, court après lui à bride abattue. La subtilité de la mise en place, avec de nombreux échanges ou superpositions rapides entre soliste et orchestre, rend tout le passage périlleux. Un grand tutti introduit la partie centrale, où les protagonistes entrent en symbiose sur un tempo très lent, qui dérive peu à peu vers un 'hors temps' énigmatique. Puis le silence. La dernière partie repart au galop, mais cette fois c'est la flûte qui dicte son rythme à l'orchestre, qui devient l'axe autour duquel tous les autres instruments tournent. L'orchestre finit par prendre le dessus dans ce jeu du chat et de la souris, au cours d'un épisode d'environ une minute, mené à une vitesse vertigineuse. Deux des trois accords du début reviennent, puis se diluent sur un tempo lent, où les percussions, notamment le bongo, dominent. Michael Jarrell cite alors son propre opéra Galilée, créé au Grand Théâtre de Genève la saison dernière: soutenu par trois rins japonais et quelques instruments, un woodblock aigu joue une pulsation régulière, sur laquelle la flûte vient poser ses commentaires. L'harmonie fait du sur place, le temps se fige, comme un arrêt sur image. La musique ne disparaît pas dans le silence. Elle est devenue son négatif, son ombre, son souffle.
Luca Sabbatini
in Programme du concert de l'Orchestre de la Suisse Romande du 22 mars 2007, Victoria Hall (Genève) / contemporain / Répertoire / Flûte Traversière et Orchestre
40.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Bérénice
(JARRELL MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Traditionnellement, on voit en Bérénice une femme aimante...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Traditionnellement, on voit en Bérénice une femme aimante, la seule qui aime d'un amour pur et qui est trahie par un Titus prisonnier de son ambition et de son sens du devoir. C'est en réalité beaucoup plus complexe. Titus est peut-être lui aussi un homme aimant, mais il est pris dans un jeu de pouvoir. Sa relation avec Bérénice change au moment où son père meurt : voilà que celui qui avait mauvaise réputation, qui n'était jusqu'alors qu'un guerrier fêtard devient empereur, l'un des plus justes et des plus considérés. Officiellement, il n'aura plus d'histoires galantes, ne mènera plus de guerre et fera plusieurs réformes importantes pour la société romaine. Quant à Bérénice, au moment où cette histoire commence, elle a déjà une cinquantaine d'années. Elle n'est pas une jeune princesse qui serait venue à Rome épouser l'homme qu'elle aime. Son mariage avec Titus aurait été son quatrième mariage. Elle est une femme politique née à la cour. Elle est seule, isolée. Elle a laissé Titus détruire le temple de Jérusalem, scellant le destin de l'Etat hébreu. Elle vit dans une république qui voit d'un fort mauvais oeil cette reine juive - comme le rappelle Phénice : 'Rome hait tous les rois, et Bérénice est reine.' Titus est son dernier allié, son dernier recours. Elle veut croire en cet amour. / Contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
130.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Hootenanny (Folk Festival
for Band): Concert Band:
Score and Parts Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] Rubank Publications
Here is a whimsical look at some of America's favorite folk songs. The slow temp...(+)
Here is a whimsical look at some of America's favorite folk songs. The slow tempo in the beginning includes Frankie And Johnny Lonesome Road and John Henry. With a change to a faster tempo various sections of the band arefeatured with Chicken Reel Michael Row The Boat and Arkansas Traveler. I'm On My Way and Down By The Riverside finish out this exhuberant medley in rousing style.
68.99 GBP - vendu par Musicroom GB Délais: En Stock | |
| Partition Fanfare
Nirvana Smells Like Teen
Spirit Fanfare [Conducteur et Parties séparées] Hal Leonard
Toujours populaire après 20 ans, ce tube incarne le style grunge rock du groupe...(+)
Toujours populaire après 20 ans, ce tube incarne le style grunge rock du groupe de rock Nirvana. Cet arrangement échange la mélodie entre les cuivres graves et les trompettes avant de conclure avec le refrain familier et puissant. Compositeur : Dave Grohl Compositeur : Krist Novoselic Compositeur : Kurt Cobain Arrangeur : Michael Brown Artiste : Nirvana Instrumentation : Marching Band Édition musicale : Hal Leonard Collection : Easy Contemporary MB Type de produit : Score Parties Année d'édition : 2014
69.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
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