| Assonance IV (JARRELL
MICHAEL) En Français Alto, Tuba et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Articulée en quatre sections, caractérisées par une long...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Articulée en quatre sections, caractérisées par une longue densification et une brève liquidation pour les deux premières, par une recherche du statique, mémoire ou vestige du mouvant, pour les deux dernières, cette oeuvre retrouve l'austérité et le dépouillement d'une partition comme Eco. 'La couleur du son est donc le grand territoire dont une région est constituée par la hauteur du son. Cette dernière n'est rien d'autre que la couleur du son mesuré dans une direction', écrit Schoenberg à la fin de son Traité d'harmonie. Assonance IV cisèle la réverbération d'un son dans une tessiture et modifie la nature d'un timbre ou d'une couleur par une transformation harmonique, conférant à l'intervalle une fonction structurelle, timbrique et contrapuntique, au sens du contrepoint renaissant note contre note.
Prolongeant les premières Assonances, la partition alterne gestes instrumentaux et suspension transparente, éthérée: pervertir le son vivant pris dans l'écho d'un processus électronique, le pétrifier, le fossiliser, mais aussi animer cet écho, la trace du vivant: 'le mort n'est pas nécessairement mort', explique Jarrell. Ainsi, chaque section articule de manière perceptible un principe d'écriture dominant: la figure, conjugaison du geste du tuba ou de l'alto et des possibilités inhérentes à ce geste, et les figurations rapides dans la première, les superpositions de temps différents et les notes polaires de la deuxième, la langueur du chant de l'instrumentiste dans l'instrument et les lignes mélodiques de la troisième, la stabilité harmonique et la désagrégation des figurations rapide irrémédiablement absorbées dans un souffle du tuba et une ponctuation percussive de l'alto dans la quatrième.
Laurent Feneyrou,
extrait du livret du disque Accord / contemporain / Répertoire / Alto, Tuba et Electronique
11.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Indian Summer (SHARMA
PYARELAL) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Schott
8 Enchanting Pieces from India arranged for String Quartet. Par SHARMA PYARELAL....(+)
8 Enchanting Pieces from India arranged for String Quartet. Par SHARMA PYARELAL. For the first time The Schott String Quartet Series features a collection of pieces that have been originally composed in a style unique to string quartet arrangements. Internationally-acclaimed Bollywood composer Pyarelal Sharma has provided music and songs for over 450 films. This set of string quartets, composed especially for Schott, is influenced by Indian film music, Indian folk, Arabic and light Indian classical music, thus combining the alluring sound of the East with the stability of a classic Western ensemble.
Another new feature that this volume has brought to the series is a special bonus CD containing performances of these charming pieces by leading members of the London Philharmonic Orchestra.
The Schott String Quartet Series
With the first books in the series focusing on baroque, classical and romantic styles, The Schott String Quartet Series has expanded to cover music ranging from traditional pieces through to Eastern-influenced works. Aside from 'Indian Summer', which features original compositions, each book contains original arrangements of well known themes, which have often never been arranged for string quartet before.
An important characteristic of these arrangements is that they allow all four instruments to demand the attention throughout the music. The pieces are suitable for amateur musicians or school students and are ideal for public performance./ Recueil / Quatuor à Cordes
26.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
16.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Uneasiness (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Il n'y a pas d'équivalent français au mot uneasiness. Faut...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Il n'y a pas d'équivalent français au mot uneasiness. Faute de mieux on le rend improprement par 'inquiétude' ou 'intranquillité'. Uneasiness traduit un état de malaise et d'inconfort, un état d'âme désordonné, toujours privatif, qui accompagne la frustration, la dépossession, la tristesse, le désespoir, la honte. Uneasiness désigne aussi le tourment de l'absence et l'urgence du manque. C'est une 'passion incommode', à la frontière du désir et de l'espoir différé. John Locke expose ce genre de douleur au chapitre XX du deuxième livre de L'Essai sur l'entendement humain - An Essay Concerning Human Understanding - de 1689.
Ce second quatuor, dont j'emprunte le titre à Locke, est animé de la plus pressante des inquiétudes. Ses caractères sont l'extrême agitation, l'instabilité des sentiments, le poison moral, une fermentation de sollicitations imperceptibles. Il gravite autour des soliloques de l'Alto, qui sont autant d'imprécations qui ne s'adressent à personne. C'est en intensifiant le matériau que la musique plonge dans ces arides ténèbres. Elle fréquente les registres extrêmes et explore les combinaisons multiples d'harmoniques artificiels. Tous les éléments musicaux sont soumis au principe de l'altération. Car celle-ci fait germer des dispositions nouvelles au rythme d'une périodicité interne qui est toujours en évolution.
La pièce est dédiée au Quatuor Arditti.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
60.91 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Artefact (PENARD OLIVIER) Clarinette, Violon, Violoncelle et
Piano Jobert
Par PENARD OLIVIER. Composé d'une brève ouverture et de trois mouvements, le q...(+)
Par PENARD OLIVIER. Composé d'une brève ouverture et de trois mouvements, le quatuor Artefact propose un parcours musical évolutif en utilisant un langage tout d'abord âpre et dissonant conduisant progressivement vers une stabilisation rythmique et harmonique où l'évocation du jazz est probante.
La forme de chacun des mouvements corrobore cette intention. Après une violente ouverture où la matière musicale se désagrège dans la plus grande instabilité rythmique, le second mouvement, pièce maîtresse du quatuor, est un scherzo épousant la forme du rondeau dans lequel se développe un tissu contrapuntique sur les intervalles de seconde et de septième. L'énergie rythmique est au centre du discours et oscille constamment entre une dynamique ternaire et binaire. La virtuosité instrumentale y est prépondérante. Les intentions mélodiques sont rares, mais des mélismes en constante transformation assurent la cohésion formelle. Construit lui-même de manière palindromique, comme un écho miniature à la forme rondeau (ABA'CAB'A''), le trio central transpose certains éléments motiviques du scherzo dans une atmosphère harmonique plus diatonique qui prélude au dernier mouvement. L'interlude est une passerelle entre le scherzo et le final, un moment de méditation transitoire qui nous plonge dans un monde d'angoisse et de poésie où l'évocation des musiques nocturnes de Belà Bartok ressurgit comme un hommage. La construction formelle est également de type ternaire. Les tensions chromatiques des mouvements précédents sont ici exacerbées par l'utilisation des instruments dans leurs tessitures les plus élevées. Cependant, le mouvement de libre passacaille qui débute et achève la pièce se déploie dans un langage harmonique où le diatonisme de plus en plus présent propose un apaisement de l'écoute qui préfigure le quatrième mouvement. Enfin, la Rapsodie-jazz se présente comme un final libéré de la dissonance et des cadres formels utilisés précédemment. Le rythme est ici tout autant structurant que dans le scherzo, l'emploi des intervalles de seconde est toujours aussi présent, mais la pièce se déroule dans la plus grande régularité métrique, animant le discours d'une exaltation jubilatoire que l'évocation du jazz vient renforcer.
C'est dans cette proposition de synthèse du langage savant avec le jazz que le parcours dramaturgique du quatuor prend sa pleine justification. Loin du pastiche et de la citation, la réunion de ces deux mondes musicaux parfois dissociés fonde un langage uniforme donné comme une alternative personnelle à la musique d'aujourd'hui.
'...Une musique forte, sensible et harmoniquement subtile, très bien écrite pour les instruments: un musicien qui n'hésite pas à aller a la rencontre du public au lieu de le mystifier...
...Une force d'expression et un raffinement d'où découle le style Penard, identifiable entre tous...'
Alan Ball, pianiste / contemporain / Répertoire / Clarinette, Violon, Violoncelle et Piano
57.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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