Le point de départ de cette composition est la mystique entourant la vie et la mort. Je souhaitais composer une uvre sans récit et jai plongé dans une sorte de quote musicale vers de nouveaux mondes sonores des enchaînements de mesures originaux des mélodies riches en tensions et des tonalités orchestrales particulières. Ce qui a indirectement donné lieu à cette composition cest la naissance de mon premier enfant qui a eu lieu à peu près au même moment que le décès dun membre cher de ma famille. Et cest dans de tels moments que lon apprend à ses dépens combien la vie et la mort sont intimement liées et combien malgré leur immense contraste elles se ressemblent paressence. Car dune part ces deux événements bouleversants sont des passages vers un nouveau monde et dautre part ils ont tous deux un énorme impact émotionnel. En outre le donneur dordre de luvre est un orchestre qui sappelle « Nieuw Leven » (Nouvelle Vie) et cet orchestre a lui-même perdu un musicien décédé dans un accident davion ce qui ma conforté dans lidée dune parfaite adéquation de ce thème avec lensemble de la situation.Je souhaite ne pas dévoiler les passages de luvre qui parlent de la vie (la naissance) et ceux qui parlent de la mort. Car il me semble justement intéressant de remettre en question la conception traditionnelle y afférente et de laisser la porte ouverte aux auditeurs. Quand vous pensez qu'un passage parle de la naissance et que vous inversez cette donnée cela suscite des questions passionnantes aussi bien sur le plan musical que métaphysique. De façon indirecte mais formidablement pénétrante la musique est capable dexprimer la quote infinie de l'homme. Elle peut si lon peut sexprimer ainsi toucher l'éternité pendant un bref instant et nous donner le sentiment d'être en mesure de dépasser la mort. Cette quote (et aussi cette aspiration) éternelle se retrouve partout dans luvre : aussi bien dans les champs de sonorité et les glissements daccent de la première partie que dans les énormes tensions et les thèmes

‘Panem et Circenses’ Bread and Games were essential for keeping the citizens of ancient Rome in check. While the bread was meant for the poorest among the Romans the Games were Popular Pastime Number One for everybody.There were different kinds of games such as chariot races (especially popular with female spectators) or wild-beast fights where lions tigers bulls or bears were set on one another or even on human beings. Most popular however were the Gladiator fights. In ‘Bread and Games’ William Vean depicts one of the many fights in the antique Colosseum. 1. Entrance of the Gladiators: By powerful bugle-calls the attention of the peoplewas asked for after which the Gladiators entered the Arena at the sound of heroic marching-music.2.Swordfight: We can hear that the fights were not mere child’s play in this part.On the contrary they were a matter of life and death and were fought accordingly.3.Mercy of the Emperor: Sometimes a wounded gladiator could be fortunate depending on the mercy of the audience. Waving one’s handkerchief meant mercy a turned-down thumb meant no pardon. The Emperor had the right to take the final decision but he usually complied with the wish of the majority of the public. 4.Lap of Honour: Gladiators were mainly selected among slaves convicted criminals or prisoners of war. Consequently winning was very important as it would mean fame honour and sometimes even wealth. A lap of honour therefore was the winner’s due reward.

based on Homer-s Odyssey-Ulysse épuisé par la terrible tempête qu?il a subie échoue sur le rivage des Phéaciens. Reçu au palais du roi Alcinoos Ulysse entreprend le récit des épreuves passées depuis son départ de Troie. Arrivés dans l?île des Cicones Ulysse et ses compagnons mettent la cité d?Ismaros à sac puis reprennent la mer. Les vents les emportent chez les Lotophages un peuple paisible. Ulysse aborde au pays des Cyclopes. Il pénètre dans la caverne de Polyphème accompagné de douze hommes. Après avoir vu le Cyclope dévorer deux de ses compagnons à chaque repas Ulysse ruse pour lui échapper. Il l?enivre puis embrase un épieu taillé qu?il plante dans l'œil unique du Cyclope endormi l?aveuglant définitivement. Les survivants sortent ensuite cachés sous le ventre de ses brebis et regagnent leurs bateaux. Faisant preuve d?orgueil Ulysse crie sa véritable identité au risque de faire sombrer son navire sous une pluie de rochers. Ulysse aborde l?île d?Eolie au royaume du maître des vents. Eole offre à Ulysse un vent favorable pour regagner Ithaque et une outre renfermant tous les vents contraires. Hélas la curiosité des marins d?Ulysse aura raison de cet heureux dénouement car en ouvrant l?outre les vents contraires s?échappent et déchaînent une nouvelle tempête. Après avoir dérivé plusieurs jours ils parviennent chez les Lestrygons cannibales qui détruisent l?escadre. Les survivants reprennent la mer avec un unique navire et abordent dans l?île d?Aiaié séjour de la magicienne Circé. Ulysse envoie des éclaireurs dans les terres. Imprudemment entrés dans la demeure de la magicienne ils sont transformés en pourceaux. Seul Ulysse échappe au sortilège grâce à l?antidote que lui indique Hermès. Vaincue Circé s?offre au héros et rend à ses compagnons leur forme humaine. Avant de laisser partir Ulysse Circé lui conseille d?aller au pays des morts consulter l?ombre du devin Tirésias. Après une journée de navigation le bateau d?Ulysse atteint le pays des Cimmériens. Il s?acquitte des rites appropriés pour pouvoir s?entretenir avec l?âme

Pièce pour cor et orchestre d'harmonie-Durant toute une vie un homme s'est consacré à un autre monde un monde imaginaire drapé du mystère de la littérature fantastique et des légendes. Nous entrons dans une autre dimension. La Terre du Milieu est née et dans la force de sa flamme créatrice John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973) a donné vie à toutes les créatures fabuleuses qui la peuplent : nains elfes dragons et hobbits. Nous sommes au Troisième Âge de la Terre du Milieu quelques décennies avant la trilogie du Seigneur des Anneaux. Nous sommes à l?ère de Bilbon Sacquet ou Bilbon le Hobbit un être de petite taille qui vit paisiblement avec ses semblables dans un pays de collines verdoyantes la Comté. Paix précaire depuis que Bilbon a trouvé l?Anneau Unique jadis forgé par Sauron le maître du Mal. Car l?Anneau souverain est doté d?un pouvoir immense qui permet à son détenteur de se rendre invisible et gouverner les possesseurs des autres Anneaux. Sauron le Maléfique avide de pouvoir décide de reconquérir l?Anneau Unique par tous les moyens.Fasciné par les œuvres des maîtres de la musique de film Maxime Aulio structure cette pièce concertante à leur manière. Et tel un générique de fin sa musique revient sur les passages et personnages fondamentaux du roman. La vision de Maxime Aulio est grandiose. Des paysages de la Comté à la Terre du Milieu des Grands Dragons à Gandalf le Magicien Bilbon Sacquet raconte son histoire au travers d?arabesques virtuoses et éthérées interprétées par le soliste. Bilbo the Hobbit (Bilbon le Hobbit) a été créé par la Musique des Équipages de la Flotte de Brest et Jean-Pierre Cenedese Cor.

Tatort (Schimanski ou Sur le lieu du crime) Derrick (Inspecteur Derrick) et Ein Fall für zwei (Un cas pour deux) sont trois monuments dans l?univers des séries policières allemandes. L?éventail des chaînes étant moins vaste à cette époque ces séries enregistraient une part d?audience deux fois plus élevée qu?aujourd?hui. Elles connurent un immense succès en Allemagne et même à l?étranger. Ainsi Derrick fut diffusé dans plus de cent pays. Crime Time (?À l?heure du polar?) de Stefan Schwalgin est un medley à suspense qui combine les thèmes emblématiques de ces trois séries policières.Les thèmes des séries Tatort et Ein Fall für zwei ontété composés par Klaus Doldinger (1936) un des plus célèbres musiciens de jazz allemands. Depuis plus de trente-cinq ans il mène une brillante carrière avec le groupe Passport dont il est le fondateur. Klaus Doldinger a composé pour l?industrie publicitaire la télévision et le cinéma. Il obtient un succès mondial en 1981 avec la musique du film multiprimé Das Boot (Le Bateau).Le thème de la série Derrick est signé Les Humphries. Né en Angleterre Les Humphries s?installe à Hambourg et fonde en 1970 le groupe de chanteurs Les Humphries Singers qui connaît un grand succès. Le thème de Derrick constitué de deux mélodies contrastantes qui s?opposent témoigne de la diversité des idées créatives du compositeur Les Humphries.L?arrangement pour Orchestre d?Harmonie signé Stefan Schwalgin est fidèle aux thèmes originaux.

The word ‘tsunami’ is of Japanese origin. When you look it up in a dictionary you will find that it means ‘a great sea wave produced by submarine earth movement or volcanic eruption’. A megatsunami is the superlative of this awesome expression of power that nature can create and has catastrophic consequences. When Carl Wittrock completed this composition not many such big earth movements had occurred but since then we have become all too familiar with the disastrous consequences which a tsunami may have. On the 26th of December 2004 a heavy seaquake took place near the Indonesian island of Sumatra. Tidal waves 10 meters in height ravaged the coastal regions ofmany countries for miles around. The tsunami took the lives of thousands of people and destroyed many villages and towns. There are more areas which run the risk of being struck by a tsunami such as the island of La Palma one of the Canary Islands. This island is based on oceanic crust at a fracture zone and as such is one of nature’s time bombs. The consequences of a natural calamity like a megatsunami are immense. In the case of La Palma the tidal wave will move in the direction of South America where it may reach 50 km inland destroying everything on its way. In his composition Wittrock describes an ordinary day which will have an unexpected ending. Right from the beginning there seems to be something in the air the music creating an oppressive atmosphere of impending disaster. Themes are interrupted broken off suddenly followed by silence suggesting the calm before the storm. Suddenly a short climax (glissandi in the trombone part) indicates the seaquake and the megatsunami is a fact. Hereafter follows a turbulent passage symbolising the huge rolling waves. After nature’s force has spent itself resignation sets in and the composition ends with a majestic ode to nature.

La musique folk irlandaise est ? la base de cette nouvelle ?uvre.Dans la premi?re partie le th?me principal est pr?sent? comme une ballade commen?ant avec le piccolo (pour remplacer la fl?te ? bec soprano que l?on retrouve souvent en Irlande) passant ? tous les bois puis ? l?ensemble de l?orchestre.On passe ensuite ? un style plus rock : un accompagnement soutenu et rythm? avec des effets dans les sourdines un point d?orgue et l?utilisation des cuillers du bongo aigu (remplace le bodhran) etc. si caract?ristiques de la musique irlandaise (pub irlandais).Dans cette deuxi?me partie j?ai ins?r? en contrepartie un deuxi?me th?me jou? par les divers groupesd?instruments. Ce th?me a clairement un caract?re plus legato et est par cons?quent plus m?lodieux.Le climax de l??uvre commence dans les cuivres graves avec leur th?me marcato ?labor? avec une grande rythmique dans l?accompagnement les clusters etc. et va vers un solo de percussions avec des orchestrations en 5/8 avec de nombreux mouvements parall?les dans les accords (style de la musique folk).Vers la fin le deuxi?me th?me revient ? deux reprises : une fois comme il a d?j? ?t? entendu avec plus de contre-m?lodie et de mod?le d?accompagnement ensuite sous une forme canonique dans laquelle trois groupes jouent le th?me dans un m?lange harmonieux. La fin est une r?p?tition de la partie centrale en 5/8.J?ai essay? d?exploiter bon nombre des couleurs d?un orchestre philharmonique en faisant jouer les cuivres et les bois seuls et en utilisant de nombreuses sourdines. De plus les percussions jouent un r?le de premier plan dans l?ensemble de l??uvre.

L?Américain Duke Ellington (1889- 1974) a été pianiste chef d?orchestre compositeur et arrangeur et a connu un grand succès. Son orchestre existe depuis des dizaines d?années et a pu survivre grâce aux énormes tubes que ses collaborateurs et lui-m?me ont écrits. Bon nombre de ces titres font aujourd?hui partie du répertoire standard des jazzmen.Billy Strayhorn(1915- 1967) a rejoint l?orchestre en 1939 en qualité d?arrangeur et de compositeur et a notamment écrit Take the A- train qui dès 1941 devient la chanson favorite de l?orchestre. Il en existe d?ailleurs de nombreuses versions.Juan Tizol (1900- 1984 trombone à pistons) a joué aux côtés de Duke Ellington pendantpratiquement toute sa carrière et a composé des titres latin pour l?orchestre. Il est le co-compositeur de Caravan et Perdido.Tout comme dans les concerts originaux de Duke Ellignton le medley commence par take the A- train suivi par toute une série de classiques extraits du répertoire du légendaire orchestre. Certains titres laissent entendre des solistes avec en point d?orgue un solo de timbales sur C-Jam Blues. Ce solo peut éventuellement aussi ?tre improvisé.Quiconque travaille ce morceau se doit d?accorder une grande attention aux basses et percussions qui forment la section de rythme et poussent l?orchestre. Les autres sections doivent ?tre solides et créer un effet de swing cohérent. Le swing ne peut ?tre trop anguleux et peut varier d?un titre à l?autre. Dans ?In a sentimental mood? par exemple la mélodie peut ?tre jouée de manière quasi rectiligne (classique) tandis que la section de rythme maintient le swing.

Missa Brevis est une messe pour Orchestre d?Harmonie et Choeur composée à la demande du Conseil Départemental pour la Musique et la Culture de Haute-Alsace (Dir. : Philippe Pfisterer) de Guebwiller en France à l?occasion des célébrations dumillénaire de la naissance du Pape Léon IX à Éguisheim. La création mondiale a eu lieu le 23 juin 2002 sous la direction du compositeur et a été diffusée en direct sur la chaîne de télévision nationale France 2. Les différentes parties de cettemesse (Kyrie Gloria Credo Sanctus Benedictus et Agnus Dei) conviennent autant à la liturgie catholique qu?à la liturgie protestante. Missa Brevis peut être interprétée dans différentes combinaisons instrumentales. Ellepeut être jouée dans une version purement instrumentale où les cuivres prennent en charge la partie vocale. En tel cas il est conseillé de placer les cuivres à l?écart de la formation (sur une estrade par exemple) de façon à reproduire l?idée dedeux groupes indépendants. Dans le cadre d?une interprétation avec un grand Choeur les cuivres jouent un rôle de soutien. Leurs nuances doivent alors être adaptées dans la mesure où elles ont été écrites à l?origine pour une version instrumentale.Il est également possible de ne pas faire intervenir les cuivres et de privilégier le Choeur. Pour accompagner de petits ensembles vocaux il faut opter pour une formation instrumentale réduite voire même un Quatuor (instrumentation au choix). Pourl?interprétation de cette messe l?un des choix proposés ci-dessus s?impose. Il existe néanmoins une alternative qui consiste à interpréter cette oeuvre en combinant ces options (vocales / instrumentales). Cela peut être bénéfique tant d?un point devue artistique (variante) que pratique dans le cas où le Choeur n?a travaillé que deux mouvements de la messe. Si le chef dispose de deux formations complètes (Choeur et Orchestre d?Harmonie) il peut varier l?instrumentation selon ses préférences. Àce moment-là il peut confier un rôle d?accompagnement et non de soutien aux cuivres de sa formation. Les combinaisons suivantes peuvent être formées :1. Choeur de Clarinettes (de la Clarinette Mib à la Clarinette Basse)2. Choeur de Clarinettes + Saxophones3. Cuivres (Bugles Cors Barytons / Euphoniums Basses)4. Cuivres (2 Trompettes / 2 Trombones)5. Instruments à anches doubles (Flûte et Contrebasse à cordes optionnelles)6. Tutti7. Tous les Bois8. Tous les CuivresDans le cadre d?une interprétation par un Brass Band accompagné d?un Choeur il est préférable de supprimer l?option 1 (Choeur + Cuivres + Orchestre d?Harmonie) car le Choeur étant autonome. Dans une version instrumentale pour Cuivres il estpossible de former la combinaison suivante : Quatuor (2 Cornets / 2 Trombones) et Brass Band.Partitions pour ch?ur disponibles séparément.

Wine Women and Song op. 333-À l?instar du Beau Danube bleu la valse Wein Weib und Gesang op. 333 (Aimer boire et chanter 1869) a été composée à l?origine pour le Wiener Männergesangverein (Chœur d?Hommes de Vienne). Johann Strauss s?est inspiré d?une citation attribuée à Martin Luther « Qui n'aime point le vin les femmes ni le chant restera sot toute sa vie » (?Wer nicht liebt Wein Weib und Gesang der bleibt ein Narr sein Leben lang?).La version originale de Strauss s?ouvre avec un long passage d?ouverture de près de cent mesures (Quasi religioso suivie d?un Allegro) très rarement joué. Cette transcription pour Orchestre d?Harmonie en est égalementdépourvue mais débute néanmoins avec une introduction brillante (Maestoso) d?où se détache la première ligne mélodique qui revient plus tard dans le quatrième air de valse. Le premier thème représente la quintessence de l?art de vivre viennois ; Strauss s?appuie sur la chanson à boire 'Stoß an stoß an du Liebchen mein' (?Trinquons ma bien-aimée?) extraite de son opérette Wiener Blut (Sang viennois). Les trois airs qui suivent font également preuve de vivacité et d?élégance. Et bien entendu comme dans toutes les autres valses de concert le thème initial revient dans le passage de fin. Une courte cadence endiablée clôt l?œuvre.

Suite-La Terre le Feu l?Eau et l?Air sont les quatre éléments indispensables à toute forme de vie. Ils imprègnent notre conception du monde notre pensée et nos émotions. De tous les grands principes la division de l?univers en quatre éléments fondamentaux est certainement un des plus anciens. La Terre le Feu l?Eau et l?Air constituent le support de la pensée de la conscience et du sentiment humains. Selon les écrits de la philosophie antique grecque chacun des quatre éléments possède des caractéristiques propres ; le monde est le résultat de l?association de ces éléments. Tous les corps présents dans le cosmos y compris l?Homme sont donc issus de ces quatre éléments. LaTerre le Feu l?Eau et l?Air maintiennent l?équilibre entre le corps et l?esprit. Cette suite est composée de quatre mouvements dont chacun correspond à un élément précis: La danse du feu : Le Feu est sauvage mystérieux et dangereux. Il représente la volonté de l?Homme. Le cycle de l?eau : L?Eau est fluide infinie et puissante. Elle règne sur le monde des sensations et des émotions. La planète Terre : L?élément Terre est stabilité matérialité et fertilité. On l?assimile au moi profond. L?Air - Le souffle de la vie : L?Air est associé à la vivacité la mobilité et la sensualité. Il symbolise la pensée l?intellect. Des quatre éléments fondamentaux deux sont considérés comme féminins (Eau - Terre) et deux comme masculins (Feu - Air). Un motif principal permet de les unir. De plus de subtils rappels thématiques relient les différents tableaux entre eux. Un puissant prologue et un épilogue encadrent les quatre épisodes de l?oeuvre.

Contes et Légendes de Savoie-Durant les longues soirées d?hiver les familles savoyardes se racontent des histoires venues du fond des âges des histoires qui ont forgé leur culture et leur identité. Au fil des siècles le récit s?est sûrement transformé ou tout simplement enrichi mais il reste à tout jamais solidement ancré dans le royaume de la mémoire la mémoire des ancêtres. Maxime Aulio s?est inspiré du livre éponyme de Monique de Huertas qui reprend des contes et légendes en provenance de toutes les régions savoyardes des abîmes jusqu?aux sommets ce qui les rend si divers. La musique est un puissant vecteur d'imagination sous-jacent aux mots. Des couleurs apparaissent les personnages et leshistoires prennent vie. Le temps d?un instant nous croisons La Fée Myrtille et le Chamois Le Bâton Magique La Dame du Val de Fier et découvrons La Légende de Duvallon. Le temps semble suspendre son vol.

Cette œuvre en deux grands mouvements dépeint un voyage imaginaire à bord d?un yacht le long de la côte Est des États-Unis. Tout commence par une description de l?aurore en haute mer (Sunrise at Sea) ; l?océan s?éveille doucement (The Ocean Awakes). La musique est aérienne ; la courbe mélodique des bois s?élève au-dessus des couleurs brillantes des cuivres. L?œuvre croît en intensité et culmine avec le lever du soleil. Dans la lumière du jour l?horizon lointain s?étale comme un tapis infini. La croisière s?annonce sous les meilleurs hospices. La mer est calme mais le calme est trompeur. Le bateau est bercé puis sérieusement chahuté par les vagues.Une fois la sérénité retrouvée le yacht poursuit son itinéraire. Le deuxième mouvement amorce le chemin du retour (Homeward Bound). Les conditions de navigation sont idéales. Le bateau fend délicatement les vagues chatoyantes. Mais la météo est changeante ; un vent frais souffle dans les voiles. Le yacht est à la merci du vent et des vagues. Une brève accalmie déchire le ciel mais le vent se relève et se fait de plus en plus fort. Les embruns glacent notre visage (Spindrift). Le bateau menace de chavirer. Nous réussissons à réorienter les voiles et profitons du grand vent pour effectuer un retour particulièrement grisant !

Cette œuvre en trois mouvements est une commande de Kunstfactor l?institut néerlandais pour les arts amateurs. Elle est destinée à élargir le répertoire pour percussionniste solo et orchestre qu?il s?agisse d?un brass band d?une fanfare ou d?un orchestre d?harmonie. Pour l?interpréter comme il se doit le soliste doit maîtriser de nombreuses techniques et posséder une bonne compréhension des instruments non seulement en termes de technicité mais également d?un point de vue musical. En ce qui concerne le choix d?instruments et de techniques les deux premiers mouvements sont d?un style plutôt classique tandis que le dernier qui fait appel à divers instruments nonaccordables se prête mieux à un solo de batterie d?esprit contemporain. Ces distinctions seront évidentes lorsque le soliste étudiera la pièce. (Menno Bosgra)Le premier mouvement fait appel aux timbales triangle et tambourin ;Le deuxième mouvement fait appel au marimba et au vibraphone ;Le troisième mouvement réunit : cinq percussions non accordables (bongos et toms) une grosse caisse (suspendue) un grand tom basse ou une grosse caisse plus petite (à plat) une cloche sur support des cymbales suspendues une cymbale chinoise et un tom aigu.

Par SPARKE PHILIP. Mercury Rising est une commande du « sinfonisches blasorchester wehdel » et de son chef d?orchestre, Thomas Ratzek, pour célébrer le cinquantenaire de l?ensemble, en 2018. Celui-ci a créé cette pièce le 2 novembre 2018 lors de son concert d?anniversaire au Bremerhaven Stadttheater, en Allemagne. Destinée à ouvrir un concert avec brio et virtuosité, cette composition débute avec une énergie fiévreuse et des rythmes syncopés puissants dans un embrasement de couleurs. Les cors et les saxophones introduisent alors une ample mélodie, reprise par les trompettes après un changement de tonalité. Un moment plus calme introduit une fanfare lointaine par les cors par-dessus les doubles croches effervescentes des clarinettes dans le registre grave. Ce passage est interrompu par une mélodie ténor pleine de passion, mais il revient bientôt avec l?ensemble des cuivres ; accompagné par des échos des figures d?ouverture des vents, il se prolonge pour mener la pièce à une conclusion triomphale. / Date parution : 2022-01-14/ Répertoire / Concert Band/Harmonie