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Mantovani Bruno - L'autre Cote - Soli, Choeur, Orchestre - Chant and Piano
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Mantovani Bruno - L'autre Cote - Soli, Choeur, Orchestre - Chant and Piano
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Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...
(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
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Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio France, Pierre-André Valade (direction) Commanditaire Radio France et Etat français Dédicace à Pierre-André Valade Notice Joachim Patinir (v.1480-1524) ouvre une nouvelle époque dans l'histoire de la peinture occidentale, faisant du paysage la scène principale de la vie terrestre. Il donne une haute signification et une ampleur particulière à ses panoramas qui, comme des récits de voyage, situent d'abord et décrivent les parties du monde, dont celles du Nouveau Monde. Une géographie luxuriante découvre de vastes horizons vus à vol d'oiseau, d'une précision presque cartographique, où se mêlent les éléments fantastiques et la transcription minutieuse des apparences sensibles. Le Paysage avec la Barque de Charon (1515-24), aujourd'hui au Musée du Prado, évoque le royaume grec des Enfers, un abîme fangeux avec ses fleuves souterrains et ses lacs stagnants. Les âmes y sont conduites pour être jugées après la mort et y recevoir un sort proportionné à leurs fautes. Fleuve marécageux et glacé, le Styx séparait le monde terrestre de l'au-delà. Charon, le passeur barbu, vieillard hirsute, revêche et acariâtre, faisait franchir le Styx aux ombres errantes des défunts en les transportant sur sa barque, non sans rudoiements ni invectives. Il est au centre du tableau dont il est le pivot. Patinir propose une vision de l'au-delà étrangement sereine mais incertaine. Immense, le Styx s'élargit perpendiculairement à l'horizon, reflétant à lui seul l'intense luminosité du ciel avec lequel il finit par se confondre. De part et d'autre serpentent les rives obscures du Paradis et de l'Enfer chrétiens. Surélevée, la ligne d'horizon suggère un effet de profondeur que renforce l'échelonnement des plages colorées choisies dans une gamme de tons bruns ou cuivrés, de verts et de bleus. L'unité déconcertante du tableau tient sans doute à la disposition savante des contrastes de lumière et d'ombre qui embrassent les nuées et se logent dans les anfractuosités des berges du fleuve. Le paysage du monde de Patinir est aussi un paysage d'éternité qui, par la lumière, unit et fait participer le cosmos à la destinée. Cette huile sur bois pourrait être également emblématique de notre époque dont la carte du monde s'élargit et se craquèle. Le passage du Styx, pour grand orchestre, en donne un aperçu symbolique. L'harmonie se fissure de toute part et ne parvient plus à contenir l'effervescence du matériau. En dépit des larges plages suspensives qui semblent prédominer, l'instabilité structurelle du détail se propage de proche en proche, fomentant les troubles, du frémissement des textures jusqu'à l'embrasement des accords. Deux principes entrent en compétition : l'un, de caractère spectral, s'attache aux rapports de l'harmonie, du timbre, de l'intensité et de la durée, conjuguant d'un seul tenant tous les procédés de la modulation ; l'autre, de type paradoxal, aborde les techniques de diffraction ou de distorsion du son : sonorités multi-phoniques, associations insolites de timbres instrumentaux, diversité des modes de jeu. Dominique Delahoche, compositeur et tromboniste, a bien voulu conduire et coordonner les recherches dans le domaine des nouvelles techniques instrumentales. Ces recherches ont été menées à bien grâce au concours de Raquele Thiollet Magalhaes pour les flûtes ; de Yannick Herpin pour les clarinettes ; d'Aurélien Pouzet-Robert pour le hautbois ; d'Élise Jacoberger pour le basson ; de Dominique Delahoche et de Thomas Rocton pour les trombones. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de ma vive gratitude. Commande de l'Etat, cette oeuvre est dédiée à Pierre-André Valade. Hugues Dufourt
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Il s'agit d'une collection des plus célèbres chansons de Fauré. Leçons de diction ont été enregistrées par l'entraîneur, chef d'orchestre et spécialiste de la diction Pierre Vallet. La diction pour chaque chanson est enregistrée deux fois : d'abord récité comme un acteur il parlerait, montrant l'écoulement de la langue et l'humeur, suivie d'une leçon, lente et délibérée, permettant à temps pour l'étudiant de répéter à chaque ligne. Cet entraîneur de langue expérimentés s'adapte la ' R 'en français dans les versions lentes comme recommandé pour les chanteurs classiques. Il est également très sensible aux liaisons entre les sons de la parole dans les milieux musicaux. / Chant Et Piano
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Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. Bella amorosa - IX. Artabano - X. Alto giove
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Pour piano (2 exécutants) et électronique. Partition fournie avec cd comprenant l'oeuvre exécutée avec piano et bande et la bande de diffusion.Collection 'Carnets du 21e siècle'.Le titre ' Murmelklavier ? signifie piano bille en allemand. La pièce a été jouée pour la première fois par les élèves d'une école de musique en Allemagne, c'est pourquoi le titre est resté en allemand.Il importe avant de jouer la pièce au piano d'écouter attentivement la partie électroacoustique fixée sur le cd.Chacune de tes interventions devra tenir compte de ce qui se passe sur la partie enregistrée.A chaque page correspond une minute de musique, sauf la première page.Il faut être deux pianistes pour jouer. L'un des deux est assis au clavier, l'autre agit dans les cordes même. Il faut bien sûr pour cela disposer d'un piano à queue.Page 1En effet, il faut d'abord jouer avec la bille dans les cordes. Il s'agit d'un calot, c'est à dire d'une grosse bille. Dans le doute, demande à ton petit frère ou à ton petit cousin, il saura sûrement dans quel magasin de jouet le trouver !La pièce commence donc par le son du calot rebondissant sur les cordes aigues du piano (approximativement les cordes indiquées sur la partition). Il faudra que le son que tu obtiens ressemble à celui que l'on entend au début de la partition.Quand, après plusieurs essais si nécessaire, le son ressemble, tu peux déclencher le lecteur cd.Les figures qui sont sur la page sont à jouer au choix, et peuvent être répétées si tu entends qu'elles vont bien avec la musique enregistrée.Le son de bille, et les glissandi le long des cordes sont à jouer dans les cordes, les autres figures au clavier.Page 2Le ou la pianiste qui est au clavier joue un trait rapide dans le grave en utilisant les notes indiquées. Il ou elle peut changer l'ordre des notes. Attention la figure doit comme toutes les figures s'allier avec les sons de la partie enregistrée !L'autre pianiste effectue un mouvement de frottement sur les cordes graves du piano. Ce mouvement doit être très rapide et faire alterner des nuances extrêmes crescendo et descrendo, comme indiqué sur la partition.Page 3La figure jouée au clavier peut être répétée, allongée, raccourcie etc?Il n'est pas nécessaire de jouer tout le temps. Il ne faut pas avoir peur du silence, ou plutôt d'écouter la bande par moment pour jouer avec elle.La figure dans les cordes fait appel à ton inventivité. Tu peux chercher des objets avec lesquels tu vas effectuer le même mouvement que précédemment mais de timbre différent. J'ai fait quelques propositions, mais tu peux allonger la liste?Page 4Tu écoutes la partie enregistrée. Attention, un évènement sonore doit être synchrone, c'est à 3'37'. Soit il faut disposer d'une lecteur cd muni d'un compteur, soit apprendre à écouter la partie enregistrée pour se caler dessus.La figure suivante est aussi jouée au piano. C'est une échelle en alternance de tons entiers et de demi tons, que l'on trouve chez Scriabine, Bartok ou Messiaen. Les rythmes qui sont indiqués au-dessus donnent une indication des figures à jouer.Page 5Il s'agit d'un jeu de cache cache entre les sons que joue le ou la pianiste au clavier, et le ou la pianiste dans les cordes.Les notes jouées au claviers sont à choisir ainsi :Touches blanche pour la première octave (notes avec des têtes blanches)Touches noires pour l'octave suivante (note avec des têtes noires)Et ainsi de suite.Le ou la pianiste qui est au clavier essaie de varier assez vite pour que le ou la pianiste qui agit sur les cordes ne puisse pas avoir le temps d'étouffer le son avec les mains.Si c'est tout même le cas, le rythme est parfois interrompu par le joueur qui est dans les cordes. C'est le but recherché. Mais le résultat ne sera jamais deux fois le même !Page 6Il faut impérativement arrêter de jouer à 5'10' ! Il y a dans la partie enregistrée un faux parasite ! Les auditeurs doivent penser que quelque chose ne fonctionne pas à la régie technique ! En fait, la suite leur prouvera que ce son fait bien partie de la musique?On terminera de nouveau par la bille dans les cordes. Sur le cd, ce son voyage dans l'espace, puis le son parasite termine le tout en un clin d'oeil aux auditeurs. / Clavier, Piano Et Duo
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Par MINDY PAUL / SAMMUT ERIC. Métissages est né d'une rencontre artistique entre Paul Mindy et Eric Sammut. C'est tout naturellement que ces deux musiciens, par ailleurs passionnés de pédagogie, ont voulu créer une passerelle entre les classes de percussions traditionnelles et classiques. Les pièces présentées dans ce recueil sont de styles variés, offrant un large éventail de musiques : classique, traditionnelle, originale. Elles revêtent toutes un indéniable intérêt pédagogique, tant d'un point de vue technique que de l'interprétation et de la connaissance des styles. Percussionniste et chanteur, Paul Mindy, professeur au CNR d'Aubervilliers-la-Courneuve, est spécialiste des musiques du Brésil. Il anime des masterclasses dans le monde entier. Il reçoit le prix Georges Brassens et se produit en tant que chanteur à l'Olympia. Il reçoit également en 2001 le prix de l'Assemblée Nationale et en 2002 le prix de l'Académie Charles Cros. Son talent de percussionniste lui a permis de jouer avec de grands musiciens : Richard Galliano, Roland Dyens, Carlo Rizzo, Franck Tortillier, Dave Samuel, Baden Powell... Il joue aussi avec le groupe 'Quai #5', l'Orchestre pour la paix, Flavio Esposito. Sa discographie comprend des enregistrements en solo (Le monde à l'envers, Mosaïque), en trio avec J.C. Hoarau et A. Vérité (Notre Brésil), et avec la chanteuse Fabienne Magnant (Canto instrumental), un DVD 'méthode pour percussion africaine, brésilienne et cubaine'. Paul Mindy est aussi l'auteur de livres-CD à succès aux éditions Didier Jeunesse : A l'ombre de l'olivier, Comptines du Baobab, Papagaio, Comptines créoles... En 2006, il participe au festival Percpan à Salvador de Bahia. Eric Sammut a débuté ses études musicales par l'apprentissage du piano, puis a suivi la classe de percussion de Michel Ventula au CNR de Toulouse. En 1989, l'année même où il obtient un premier prix à l'unanimité dans la classe de François Dupin et Georges van Gucht au CNSM de Lyon, Eric Sammut entre comme premier percussionniste à l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon. Puis en 1995, le premier prix international de marimba de New York lui est décerné - il effectue alors une tournée de récitals et de masterclasses aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et au Japon. Il enseigne le marimba au CNR de Toulouse depuis 1997, au CNR de Paris, ainsi qu'à la Royal Academy of London, et il est soliste à l'Orchestre de Paris. Après avoir participé à de nombreux enregistrements discographiques et vidéos avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon, l'Orchestre de Paris, il réalise en 2005 un album de marimba solo, 'Four-Mallet Ballet'. Un enregistrement pour un nouveau CD est prévu en 2006, avec les musiciens Philippe Berrod, Eric Echampard et David Patrois. Sometimes I feel like a Mother Child Percu. classique : le marimba fait ressortir la mélodie dans un débit ternaire - au vibra., les accords doivent être joués d'une manière profonde et colorée - le marimba basse doit être en osmose rythmique avec les percu. traditionnelles. Percu. trad. : travail de coordination sur kenkeni, sangbang et doumdoum - chaque musicien devra travailler chacune des parties séparément. Le travail d'ensemble sur kenkeni, sangbang et doumdoum développe l'écoute polyrythmique. Hymne à la joie Percu. classique : le marimba offre une partie ouverte où l'interprète peut prendre des libertés sur le mode de Ré majeur - le vibra., quant à lui, apporte le côté brillant et joyeux - le marimba basse a un rôle polyrythmique de 3 pour 4 avec la cloche. Percu. trad. : le but de ce morceau est de se familiariser avec cette cloche, que l'on retrouve partout sur 'le chemin des esclaves', de l'Afrique à l'Amérique du sud. Touran Percu. classique : cette pièce permet de se familiariser avec les mesures asymétriques, dans un esprit dansant. Percu. trad. : technique du pandeiro sur un rythme à 7/8 - passionnant ! Saudade pour Nina et Tali Percu. classique : triangle et caxi xi donnent l'esprit du rythme de cette musique - de ce fait, les claviers doivent en tenir compte dans leur interprétation. Percu. trad. : technique d'interprétation autour du rythme du Nordeste (Brésil), le baiao. Les Feuilles mortes Percu. classique : il est important d'être à l'écoute des percu. traditionnelles afin que l'aspect syncopé dans le binaire soit bien interprété. Percu. trad. : l'intérêt est dans les techniques de congas et la connaissance des principaux rythmes cubains, la 'rumba guaguanco' , le 'chacha loquafon' (binaire) et le 'bembé' (ternaire) / Niveau : Débutant à Intermédiaire / variété - jazz / Méthode / Percussions
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Avec Variantes, Exemples Et Conseils Pour Jouer Et Improviser Sur Tous Instruments. Par AUTEURS DIVERS. Anne Fuzeau Classique vous propose des ouvrages sur la musique en général.Le présent recueil propose un panorama de ces basses obstinées, chansons et danses de la Renaissance et du Baroque qui circulaient d'une publication ou d'un manuscrit à l'autre, de pays en pays et sur lesquelles, au fil des décades et même des siècles, les compositeurs n'avaient cesse de proposer des variations, les musiciens d'improviser.Se référant aux compilations de ' standards ' utilisés par les jazzmen, Pascale Boquet et Gérard Rebours présentent ici, sur une centaine de pages de musique, 50 pièces dans leur version de base, avec leurs transpositions, et un choix de 210 variantes et airs dérivés les plus significatifs - le tout ponctué d'explications, de commentaires, de références et de notes historiques, et précédé d'une généreuse analyse théorique et pratique de l'improvisation. Sans oublier le glossaire, la liste des sources et la bibliographie.Classées par ordre progressif, les pièces de ce recueil peuvent être utilisées à trois niveaux : - - - - - - Le débutant jouera les airs, souvent faciles, tels quels. - - - - - Le musicien un peu familiarisé avec le sujet pourra commencer à écrire quelques diminutions ou variations. - - - - - L'expérience aidant, il pourra ensuite se lancer dans l'improvisation, ' sans filet ', comme il se doit.De plus, tout instrument et groupe instrumental, ancien ou moderne, pourra aborder ce répertoire dans lequel : - - - - - - Les instruments mélodiques (flûtes, violons, violes, hautbois,...) auront la charge de - jouer et de varier ces airs et ces danses. - - - - - Les instruments polyphoniques (claviers, luths, guitares, harpes) pourront les accompagner de nombreuses façons à partir de la basse chiffrée, mais aussi en réaliser des versions autonomes en jouant et variant les deux parties ensemble. - - - - - Les instruments graves (basse de viole, basson, violoncelle,....) assureront la ligne de basse sans oublier d'y introduire eux aussi variations et diminutions.Enfin, ce sera l'occasion d'explorer une partie conséquente du répertoire de base des XVIe et XVIIe siècles, d'approfondir certains aspects harmoniques, mélodiques et stylistiques propres à chaque époque, chaque pays, voire chaque auteur, et d'élargir son approche de la musique ancienne en y introduisant cette dimension pas encore assez familière : l'improvisation.Sommaire : Avant-ProposGenèse'Standards'Principes éditoriauxImproviser (G.R.)Le geste improvisatoireDiminutions, fredons, passages, gloses, divisionsImproviser, selon les traitésUne leçon de diminutionsConseils pratiques pour improviser (P.B.)Analyse de deux grands standards : - - 1-La Passemezzo (P.B.) - - 2-Les folies (G.R.)50 standards Renaissance et BaroqueGlossaireSources : - - 1-Traités - - 2-Sources musicales - - 3-Compilations musicales manuscritesBibliographieLes auteursRemerciementsIndex des 50 StandardsIndex des compositeurs et des ouvrages / Niveau : Facile / Date parution : 2006-01-01/ Recueil / Traîté
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet '] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée '] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [and Fugue] (WSW 17*)
[Menuet] (WSW 18*)
Trio (WSW 19*)
Bourrée (WSW 31.7*)
Tombeau de Logy (WSW 20*)
Prélude de Weiss (WSW 21*)
Fantaisie (WSW 24*)
Menuet (WSW 22*)
Gavotte (WSW 23*)
Capricio (WSW 25*)
Menuet 1 (WSW 26*)
Menuet 2 (WSW 27*)
Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*)
Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
42.90 EUR - vendu par Woodbrass
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Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de...
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Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6
Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8
Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9
Duo 4 WSW 14 en sol m
Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
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Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
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Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
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Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
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Par PEPIN CAMILLE. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans le cadre du Festival de Quatuors du Lubéron, par le Quatuor Auryn. Feuilles d’eau de Silvacane est une œuvre pour quatuor à cordes dédiée au Quatuor Auryn. Créée durant l’été 2019 à l’Abbaye de Silvacane dans le sud de la France, la pièce fait tout d’abord écho aux motifs ornementaux typiques des abbayes cisterciennes du XIIè siècle appelés les « feuilles d’eau ». Il s’agit de feuilles qui s’évasent et se replient en volutes, décorant les chapiteaux de colonnes qui portent les retombées des voûtes. Ces sobres motifs m’inspiraient déjà un matériau musical à transformer durant toute la pièce. Mais le titre fait aussi référence au magnifique travail de Fabienne Verdier [1] dans ses Feuilles d’eau de Silvacane (2004) : une série de six toiles de 46 x 27,5cm réalisées avec de l’encre, des pigments et du vernis. Elle représente six feuilles d’eau à l’encre noire diluée sur fond gris (la pierre de Silvacane). Un petit carré rouge représente l’alchimie - le feu intérieur menant à la transcendance - sur chacune des toiles. Pour la coloriste et l’amoureuse des textures instrumentales que je suis, la technique de Fabienne Verdier est fascinante. Elle s’inspire du style calligraphique chinois intitulé l’herbe folle : impression fugitive, improvisation extravagante née d’une pulsion intérieure. Cette démarche artistique trouve résonance en moi car le « déclic » amenant l’idée qui va irriguer toute une pièce se fait toujours de manière surprenante. Je ne sais jamais véritablement comment cette idée abstraite a soudain pu devenir concrète et couchée sur le papier ! Pendant l’écriture de cette pièce, j’avais donc à l’esprit cette sobriété des abbayes cisterciennes et les images de cette encre diluée, liquide et diaphane, sur les toiles de Verdier. Mais j’ai bien sûr pensé à la feuille de la nature elle-même ! J’ai cherché diverses palettes de couleurs et de grains pour habiller la sonorité du quatuor à cordes et nourrir la matière comme la sève nourrit une plante. J’ai utilisé un matériau organique se régénérant et se renouvelant sans cesse. Il inonde toute la pièce au fil des images que j’avais. Tout d’abord, celle de l’aube fraîche et brumeuse et des gouttes de rosée qui perlent sur les feuilles (pizzicati du début) - des reflets irisés du soleil naissant sur les feuilles - des rayons de lumière faibles et instables qui tentent de percer à travers les feuillages (trémolos d’harmoniques). Ces derniers se font de plus en plus insistants pour émerger de ces aplats fondus à la texture bruissante et dont le reprises d’archet sont imperceptibles. Le grain change (sur le chevalet, sur la touche, flautando, ricochets) comme la lumière varie de couleur et d’intensité au cours d’une journée. Ce sont autant de touches impressionnistes qui se fondent et se diluent dans la matière. Elles laissent place à une partie centrale brillante et dansante à la pulse inépuisable, célébrant ainsi la force mystérieuse et vitale de la matière végétale toujours en transformation. La pièce se termine par l’éclat de la lune se levant sur les jardins de Silvacane, baignant ainsi les feuilles d’eau de cette lueur crépusculaire. Camille Pépin/ Répertoire / Quatuor à Cordes
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PEPIN CAMILLE - FEUILLES D'EAU DE SILVACANE - QUATUOR A CORDES
44.70
PEPIN CAMILLE - FEUILLES D'EAU DE SILVACANE - QUATUOR A CORDES
Conducteur
BILLAUDOT
Co-commande du Festival de Quatuors du Lubéron et de Mondsee Musiktage.
Cr...
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Co-commande du Festival de Quatuors du Lubéron et de Mondsee Musiktage.
Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans le cadre du Festival de Quatuors du Lubéron, par le Quatuor Auryn.
Feuilles d’eau de Silvacane est une œuvre pour quatuor à cordes dédiée au Quatuor Auryn.
Créée durant l’été 2019 à l’Abbaye de Silvacane dans le sud de la France, la pièce fait tout d’abord écho aux motifs ornementaux typiques des abbayes cisterciennes du XIIè siècle appelés les « feuilles d’eau ». Il s’agit de feuilles qui s’évasent et se replient en volutes, décorant les chapiteaux de colonnes qui portent les retombées des voûtes. Ces sobres motifs m’inspiraient déjà un matériau musical à transformer durant toute la pièce.
Mais le titre fait aussi référence au magnifique travail de Fabienne Verdier [1] dans ses Feuilles d’eau de Silvacane (2004) : une série de six toiles de 46 x 27,5cm réalisées avec de l’encre, des pigments et du vernis. Elle représente six feuilles d’eau à l’encre noire diluée sur fond gris (la pierre de Silvacane). Un petit carré rouge représente l’alchimie - le feu intérieur menant à la transcendance - sur chacune des toiles. Pour la coloriste et l’amoureuse des textures instrumentales que je suis, la technique de Fabienne Verdier est fascinante. Elle s’inspire du style calligraphique chinois intitulé l’herbe folle : impression fugitive, improvisation extravagante née d’une pulsion intérieure. Cette démarche artistique trouve résonance en moi car le « déclic » amenant l’idée qui va irriguer toute une pièce se fait toujours de manière surprenante. Je ne sais jamais véritablement comment cette idée abstraite a soudain pu devenir concrète et couchée sur le papier !
Pendant l’écriture de cette pièce, j’avais donc à l’esprit cette sobriété des abbayes cisterciennes et les images de cette encre diluée, liquide et diaphane, sur les toiles de Verdier. Mais j’ai bien sûr pensé à la feuille de la nature elle-même ! J’ai cherché diverses palettes de couleurs et de grains pour habiller la sonorité du quatuor à cordes et nourrir la matière comme la sève nourrit une plante. J’ai utilisé un matériau organique se régénérant et se renouvelant sans cesse. Il inonde toute la pièce au fil des images que j’avais.
Tout d’abord, celle de l’aube fraîche et brumeuse et des gouttes de rosée qui perlent sur les feuilles (pizzicati du début) ; des reflets irisés du soleil naissant sur les feuilles ; des rayons de lumière faibles et instables qui tentent de percer à travers les feuillages (trémolos d’harmoniques). Ces derniers se font de plus en plus insistants pour émerger de ces aplats fondus à la texture bruissante et dont le reprises d’archet sont imperceptibles. Le grain change (sur le chevalet, sur la touche, flautando, ricochets) comme la lumière varie de couleur et d’intensité au cours d’une journée. Ce sont autant de touches impressionnistes qui se fondent et se diluent dans la matière. Elles laissent place à une partie centrale brillante et dansante à la pulse inépuisable, célébrant ainsi la force mystérieuse et vitale de la matière végétale toujours en transformation. La pièce se termine par l’éclat de la lune se levant sur les jardins de Silvacane, baignant ainsi les feuilles d’eau de cette lueur crépusculaire.
Camille Pépin
Cette pièce a été achevée en mars 2019 à la Maison Messiaen lors de la résidence en partenariat avec l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique. / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / BILLAUDOT
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Par PAUSET BRICE. Il existe, de la main de Roland Barthes, une suite de huit feu...
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Par PAUSET BRICE. Il existe, de la main de Roland Barthes, une suite de huit feuillets portant le titre éminemment programmatique de Vita Nova. Ce texte, ou plutôt ces esquisses patiemment ajustées ont le ton d'un mot d'ordre intime, presque Pascalien (Pascal est d'ailleurs cité explicitement dans le texte). La première phrase (le monde comme objet contradictoire de spectacle et d'indifférence) est le lieu d'un étrange mélange de Schopenhauer et de Debord, comme s'il était nécessaire, impérieux, de brouiller les cartes: RB va changer de vie, et lui seul en sera témoin. Le sujet de la nouvelle vie, la littérature, sera la nouvelle vie elle-même ('la littérature comme substitut...'). C'est donc d'une sérénade dont il s'agit: la sérénade hésitante du signe au sens: autant parler d'emblée de chasteté perpétuelle (mieux vaut en général un échec grandiose qu'une réussite mesquine). Dans ce nouveau morceau (que je dois encore composer au moment où j'écris ces lignes), un dialogue d'emblée voué à l'échec tentera de s'imposer malgré tout entre un violon soliste déployant ostensiblement un vaste répertoire d'artifices rhétoriques, et un ensemble conçu comme un choeur de signes vocaux désincarnés. Une collection de sérénades s'agencera alors, quelquefois consécutives, d'autre fois simultanées. Le pincement, cette production sonore propre au trio caractéristique intégré au Nieuw Ensemble (mandoline, guitare et harpe) est une des images sonores les plus chargées de promesses vocales: de la remémoration nostalgique du luth accompagnant les voix renaissantes au vaste registre d'onomatopées qu'elle suscite. On peut difficilement invoquer Roland Barthes en faisant l'économie de son discours critique sur la modernité (littéraire). Depuis mon quintette Les Voix Humaines et ma pièce pour orchestre avec piano principal Der Geograph, je veux placer mon travail sur le double terrain du dépassement de la modernité par les vides qu'elle a elle-même ménagés (le passé, la structure, la déconstruction) et de l'inquiétude que peut engendrer une notion absente du champ musical: l'impossible. Brice Pauset / contemporain / Répertoire / Violon et Ensemble Instrumental
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Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...
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Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! Mes vocalises pour Soprano s'inspirent autant de l'atmosphère générée par les Sopranos, en loges derrière la scène, que des arcanes des rôles-clés liés à cette tessiture aux facettes plurielles. En effet, il existe beaucoup de catégories de sopranos qui, par leur agilité, leur couleur, leur timbre, leur habitat scénique, leur virtuosité facile voire superficielle, leur dramatisme, leur engagement au sein de la distribution d'un opéra, traduisent l'énorme éventail de cet emploi, souvent méprisé. J'ai privilégié 6 catégories caractérisant l'écriture demandée aux sopranes. a) soprano dramatico-coloratura (2 textes : La Reine noire, Disperata donna) b) soprano dramatico (1 texte : La Diva) c) soprano lirico-spinto (2 textes : Ah, Madre del cielo, Leonora) d) soprano lirico-leggero (2 textes : La Mort des amants, Anna Bolena) e) soprano coloratura (1 texte : Je suis belle) f) soprano, dite soubrette (2 textes : Mes grigris, La pastorella) Pourquoi avoir écrit des vocalises avec textes ' Textes personnels puisés dans le quotidien des sopranos, ou textes de livrets d'opéras, ces mots véhiculent une pensée, nécessitent une présence, voire la canalisent et se rapprochent ainsi des airs à travailler appartenant au répertoire d'aujourd'hui. Le répertoire d'aujourd'hui demandent des voix complètes à longue tessiture, tout en connaissant les signes des effets vocaux les plus répandus - à savoir les quarts de tons, le sprechgesang, les slanci avec ou sans indication d'intonation ou de valeur rythmique, les pleurs, les rires, le whisper, le parlato, les longs intervalles et le chromatisme dans un réflexe de tempo rapide. Contenu I. La Reine noire (soprano dramatico-coloratura) - II. Disperata donna (soprano dramatico-coloratura) - III. La Diva (soprano dramatico) - IV. Ah Madre del Cielo (soprano lirico-spinto) - V. Leonora (soprano lirico-spinto) - VI. La Mort des amants (soprano lirico-leggero) - VII. Anna Bolena (soprano lirico-leggero) - VIII. Je suis belle (soprano colorature) - IX. Mes grisgris (soprano soubrette) - X. La Pastorella (soprano soubrette)
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Par TAUZIN BRUNO. Cet ouvrage s'adresse en priorité aux bassistes débutants ou peu expérimentés, qui souhaitent se faire plaisir en jouant facilement des grands tubes pop, rock et folk, d'hier et d'aujourd'hui, à la basse. Celui-ci se compose en effet de 25 chansons complètes, proposées sous une forme simplifiée, et donc abordables par tous. Pour faciliter l'apprentissage, les morceaux sont ainsi découpés en plusieurs parties (intro, couplet, refrain, etc...), qu'il conviendra dans un premier temps d'aborder séparément, avant d'être en mesure de les enchaîner selon l'ordre indiqué. Par ailleurs, les partitions, en solfège et tablature, ne proposent que des rythmes et doigtés simples, quirespectent bien sûr la version d'origine. Outre le plaisir évident que vous aurez à jouer les différentes parties de basse de ces morceaux, c'est aussi leur assemblage qui vous sera profitable, tant du point de vue de l'endurance que de la concentration, et fera de vous un bien meilleur bassiste. Sur le disque joint à la méthode, vous trouverez plusieurs fichiers audios et vidéos. Les vidéos (mp4) présentent en images toutes les parties de basse à jouer, alors que les enregistrements audios (mp3) proposent, pour leur part, les playbacks correspondants, à deux tempi différents, pour y jouer les chansons 'en situation”. Nul doute qu'avec cette méthode vous épaterez rapidement la galerie, tout en vous éclatant basse en mains !/ Recueil / Guitare Basse
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