| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| The Importance Of Being
Earnest (le troisième
acte, Lady Bracknell est
plus déséquilibré) Ensemble Schott Music Ltd., London
Quand Tom Adès et le Los Angeles Philharmonic m'a demandé quelque chose, je l'...(+)
Quand Tom Adès et le Los Angeles Philharmonic m'a demandé quelque chose, je l'ai dit The Importance of Being Earnest. J'ai toujours aimé les sens extatique Wilde de non-sens - comme Alice au pays des merveilles en quelque sorte. Wilde a un humour noir indifférent, un délice dans le mensonge - et c'est ma maison. Je ne sais pas si c'est une chose irlandais ou pas - tout ce que je sais, c'est que c'est tout ce que je sais. - Bien que je coupe les deux tiers environ de la pièce, je n'ai pas coupé toutes les références à la nourriture et l'alimentation, et il ya beaucoup de personnes dans l'original. Les hommes sont aussi intéressés à la nourriture car ils sont dans les femmes. Il ya un moment étrange quand Cecily répond Algernon pour la première fois dans l'acte 2, et à l'improviste, dit-il, 'j'ai faim'. La mise en scène dit: 'Ils passent dans la maison.' C'est étrange. Vous ne savez pas ce qui pourrait arriver. Et quand Lady Bracknell dit: 'J'ai eu quelques crumpets avec Lady Harbury, qui semble vivre uniquement pour le plaisir maintenant', l'orchestre est soudainement silencieuse et sombre. Il ya quelque chose d'innommable là. Je dirais que si vous n'aviez jamais lu la pièce avant, et lire mon dernier tiers, vous ne savez pas tout ce qui manquait. Il montre comment la structure forte de Wilde est. Les os du jeu sont unshatterable. Ma version est une radiographie de celui-ci. Sa mise était dur et étrange de commencer et une joie après. Au début, je me demandais comment gérer les lignes comme 'Un homme qui se marie sans savoir Bunbury a un moment très pénible de lui.' J'ai décidé de les traiter comme des chorals chantés par un choeur, comme dans la Passion selon saint Matthieu, ou comme des slogans détenues par les manifestants. Mais après avoir utilisé la chorale pendant environ 90 secondes, j'ai vu le texte plus clair et distribués avec eux. C'est pourquoi ils n'apparaissent que dans l'acte 1 et jamais plus. Ils sont préenregistrées et sont comme des messages des Dieux. Les deux Lady Bracknell et Miss Prism sont germanophiles, alors j'ai fait les compositeurs. Ils ont tous deux se rendre à chanter leurs propres paramètres de Ode à la Joie de Schiller, et quand Lady Bracknell s'emballe, elle rompt naturellement en allemand. - Quand Miss Prism est invité à identifier le sac à main, elle entre dans un état de retrait de l'inspection, naturellement fredonner l'hymne national allemand, car l'Allemagne est crucial pour elle et Lady Bracknell. Par le troisième acte, Lady Bracknell est plus déséquilibré. Elle peut se concentrer, et poser des questions, mais si les réponses sont plus que son cerveau ne peut supporter, elle les ignore et passe à autre chose. - J'entre dans la folie de la pièce à des degrés divers tout au long. L'un d'eux est l'endroit où le Dr Chasuble dit: 'Tout est quasiment prêt pour les baptêmes'. Au lieu du texte de Wilde en réponse à Chasuble, l'ensemble du casting répondre aux glissandi vocale répétée. Ils sont comme une ménagerie d'animaux criant, au-delà des mots. - Les gens m'ont dit que la comédie est la chose la plus difficile. Je ne pense jamais à ce sujet. Je viens de jouer. Mes actes corporels, mon système nerveux. Les choses se passent. Quand le public se mit à rire à Los Angeles j'ai été surpris de commencer. Je riais seul à ce que j'avais fait, mais il n'est jamais venu à l'esprit que mon rire privée serait rendue publique. - Dans la scène de l'Acte 2 entre Cecily et Gwendolen, où ils lancent des insultes à l'autre, 40 assiettes sont cassées. Je pensais, à l'exception de tuer quelqu'un, ce qui est une bonne expression de la colère. Et bien sûr, casser des choses en est une. C'est comme ça que c'est arrivé. Et parce que la méchanceté et le fascisme ne font qu'un, j'utilise cloutés bottes jack marche aussi bien. Et comme je me sentais plus a été nécessaire, j'ai les filles tuer un autre à la fin de la scène. Ayant fait cela, ils vont juste à prendre le thé l'après-midi, parce qu'ils sont les morts-vivants. - La chanson Auld Lang Syne traverse l'opéra. Algernon joue son propre réglage de celui-ci hors de la scène au début. Il ya donc trois compositeurs de l'opéra! J'ai oublié de lui. - Le solo est pré-enregistré par moi. Il est vraiment difficile et je ne la joue pas avec précision. Il a été commandé par Betty Freeman peu de temps avant sa mort. J'utilise Auld Lang Syne que je pourrais utiliser une tasse à boire de. Dans l'opéra, c'est un objet entouré d'un monde parallèle tourbillonnant retiré. Ils se déplacent ensemble, mais n'ont rien à voir avec l'autre. La mélodie est à la base du duo d'amour entre Jack et Gwendolen, et le duo entre Jack et Algernon, et est habituellement utilisé par le majordome Lane et Merriman d'annoncer personnes. C'est donc un pilier structurel en son genre. - Les différents types de musiques utilisées dans les travaux Earnest dans la façon dont nous nous sentons, voyons, entendons myriades de choses tout le temps, qui n'ont pas de lien évident. Ils sont la vie. - Lors de l'utilisation de ces musiques il ya une raison sous-jacente en général. Au lieu de la musique dite série après le début de l'opéra, j'avais écrit à l'origine profonde (bien sûr!) Musique et quand je l'ai mis avec le texte, ça sonnait faux. Et quand j'ai remplacé la musique sérielle faux, c'était vrai. Je pense que la raison est quelque chose comme: texte de Wilde est incroyablement artificielle, et quand je suis allé à la vitesse supérieure pour le faire correspondre avec l'originalité même, il était trop sincère et devient insipide. Il a trahi le texte de Wilde - ce qui en fait ordinaire. La tension a disparu. Quand j'ai adapté artificialité de Wilde, avec le sérialisme très artificiel, les deux étaient à l'aise avec l'autre, et il n'y avait aucune fausse note. On était comme des faux (artificielle) que l'autre. Ils étaient heureux ensemble surréaliste. - Peut-être que c'est que Wilde + Emotion conventionnel est moins bonne que Wilde + Artifice. Et considérant qu'il ya tromperie tant dans le jeu, et sa propre vie est remplie d'elle, mon sérialisme faux était plus fidèle à son monde de trucage. - Gerald Barry (2012) / Ensemble
71.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Murail Tristan - Une
Relecture Des
Kinderszenen De Robert
Schumann Lemoine, Henry
MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline...(+)
MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline / Instrument : Relecture pour flûte, violoncelle et piano Création 03/03/2019 - Segry, Abbaye de La Prée - Samuel Bricault (flûte), Marie Ythier (violoncelle), Marie Vermeulin (piano) Notice [...] Enfin, pour bien illustrer cette rencontre qui est le thème de cet album, l'idée a germé, et s'est rapidement imposée, d'une réalisation que je ferais d'une oeuvre de Schumann, et qui constituerait le lien le plus évident entre les deux mondes sonores. Cette réalisation serait donc naturellement écrite pour les trois partenaires du disque, violoncelle, flûte et piano. L'idée m'est vite venue que les Kinderszenen (Scènes d'enfants) seraient parfaites pour ce projet. En effet, les Scènes d'enfants ont un potentiel musical, expressif, évocateur, qui dépasse de loin la réalisation pour piano de Schumann. Sans doute a-t-il voulu rester simple et facile - dans son esprit, les pièces devaient être jouables par des enfants. Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas... certaines pièces ne sont pas si faciles, d'autres supposent des écarts inaccessibles à une main d'enfant. Mais presque toutes sont de petits chefs-d'oeuvre, avec une grande puissance imaginative, reposant pourtant sur des idées simples et concises. Comment alors aborder cette réalisation, ou plutôt ce qui deviendra une relecturs : le regard d'un compositeur sur un autre compositeur ? J'ai vite écarté l'idée d'une instrumentation dans un style d'époque plausible - qui n'aurait presque rien apporté aux pièces originales, aussi bien que celle d'une trop profonde réécriture risquant d'aboutir à une trahison. J'ai cherché, finalement, à faire bénéficier les pièces de Schumann d'une mise en couleurs (comme on colorise de vieux films originellement en noir et blanc), d'une amplification des idées et des sentiments, tout en restant le plus fidèle à la lettre comme à l'esprit de la partition. J'ai repensé, toutes choses égales par ailleurs - car nous ne sommes là pas du tout à la même échelle -, à l'exemple magnifique des Tableaux d'une exposition orchestrés par Ravel. Ravel n'avait pas simplement orchestré le piano, il avait cherché à retrouver, cachée derrière la réalisation pianistique de Moussorgski, l'essence même des idées musicales qui avaient en fait préludé à la réalisation pour le piano, qui n'en était clairement qu'une des réalisations possibles. Fort de ces réflexions, je n'ai pas hésité, pour mon regard sur les Scènes d'enfants, à utiliser toute la moderne palette des techniques instrumentales, démultipliant ainsi les timbres disponibles et les effets acoustiques résultants de leurs combinaisons. Le flûtiste joue souvent la flûte alto, au timbre si chaud et expressif, au registre grave qui permet par endroit au violoncelle de chanter la voix supérieure. Le violoncelle est employé dans toutes ses possibilités d'articulations, de timbre, et de registre, changeant très vite d'un mode de jeu et d'une sonorité à l'autre. Réutilisant une approche de l'instrumentation que j'avais déjà mise en oeuvre dans des pièces telles que La Barque mystique, je fais rapidement changer de rôle chaque instrument, donnant ainsi l'illusion d'une orchestration bien plus nombreuse qu'un simple trio. J'ai donc cherché à accentuer le caractère de chacune des pièces, et à retrouver les intentions cachées derrière la simplicité du piano de Schumann, et j'ai ainsi obtenu des contrastes que la version originale ne permet pas - ou permet moins. Pour amplifier le côté enfantin ou féérique de la musique, je me suis autorisé quelques ajouts, que j'évoquerai plus loin ; néanmoins j'ai voulu respecter le texte intégralement, en ce sens que pas une note ne manque de la partition originale, que les harmonies tonales sont intégralement respectées, de même que l'écriture rythmique. En revanche, de concert avec les interprètes, nous n'avons pas toujours suivi les mouvements métronomiques indiqués par Schumann, qui paraissaient souvent trop rapides (il y a d'ailleurs parfois quelques contradictions entre les commentaires de Schumann sur ses pièces, et les tempi indiqués). Les pièces originales, probablement en raison des contraintes mentionnées plus haut, sont cantonnées dans les registres médium et médium-grave. J'ai décidé de les éclaircir par endroit, en ajoutant des résonances ou doublures aiguës, ou à l'inverse d'ajouter quelques notes plus graves pour donner plus de corps à la sonorité. C'est donc ainsi qu'une étrange sonorité (bisbigliando de flûte, trille d'harmoniques du violoncelle) introduit la première pièce, puis plane au-dessus d'elle (Von fremden Ländern und Menschen = Des Pays et des hommes étrangers - ou étranges), que Hasche-Mann (Colin-Maillard) deviendra encore plus furtif, tandis que le Cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd) claquera, soufflera et hennira. Fürchtenmachen fera vraiment peur ! Dans l'ultra-célèbre Rêverie (Traümerei), après l'énoncé du thème dans ce registre si expressif de l'aigu du violoncelle, le piano prendra soudain la parole, comme dans un concerto romantique. Comme je le disais plus haut, quelques éléments enfantins viendront, à l'occasion, s'ajouter à la trame sonore : petite boîte à musique (dans l'aigu du piano) dans la première et la dernière pièce, sons percussifs col legno du violoncelle dans Wichtige Begebenheit (Evénement important) - transformé pour l'occasion en marche militaire pour soldats de plomb... Et finalement, l'enfant s'endormira (Kind im Einschlummern), bercé par le violoncelle se balançant entre ponticello et ordinario, et apaisé par les sons éoliens de la flûte... J'espère que les auditeurs partageront le plaisir que j'ai eu à imaginer cette relecture, et que nous avons eu à l'enregistrer ; un grand merci aux trois interprètes, Marie Ythier, Marie Vermeulin, et Samuel Bricault, pour leur participation enthousiaste à cette entreprise, et pour leurs nombreuses et judicieuses suggestions.
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| Diapason ROUGE Vol. 6 En Français Paroles et Accords [Partition] Presses d'lle de France
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Par-dela Les Fleuves Et
Les Monts - Conducteur Lemoine, Henry
Nomenclature : 4(+picc).2.2ca.3.clB.4(+2Cbn) / 6.4.4.1 / 2hp / 3perc.2timb. / 16...(+)
Nomenclature : 4(+picc).2.2ca.3.clB.4(+2Cbn) / 6.4.4.1 / 2hp / 3perc.2timb. / 16.14.12.10.8 Notice Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du genre de peinture qui a pris son essor pendant le Xe et Xie siècles sous le règne de la dynastie des Song du Nord (960-1127) et qui place la peinture chinoise sous le signe de l'unité retrouvée. Le style nordiste, inauguré par Ching Hao et Kuan T'ung se trouve porté à son point de tension extrême par Fan K'uan (fl. 990-1020) dont le Voyage par-delà les fleuves et les monts figure et résume la peinture des grands maîtres classiques de cette époque. L'art du trait calligraphique s'applique au traitement des parois et des surfaces, tout comme les rides en goutte d'eau servent à renforcer les effets de hauteur. Il existe, dans cette toile, une certaine contradiction entre l'éloignement des choses et le caractère abrupt d'un mur primordial qui s'impose avec une évidence absolue. On voit une imposante falaise rocheuse s'arracher d'un abîme et s'élancer jusqu'au ciel, comme un surgissement de l'inaccessible, surplombant un paysage escarpé que vient encore aiguiser le relief âpre et tourmenté de la végétation du premier plan. A la verticale, une broussaille de forêts lointaines semble agrippée aux sommets. Sur la droite, la chute vertigineuse d'une cascade tombant des hauteurs se déroule comme un ruban de soie. En avant-plan, un groupe de rochers laisse entr'apercevoir, plus bas, une caravane de mules dont le trait presqu'imperceptible laisse pressentir l'insignifiance de l'être humain face à l'immensité de la nature. On notera aussi le style sévère et dépouillé de ce paysage majestueux, son allure austère et solennelle qui souligne le caractère sacré des montagnes - la demeure des dieux - dans la peinture monumentale de paysage des Song du Nord. L'altitude est le véritable personnage de cette oeuvre célèbre, une peinture sur soie, d'encre et de couleurs légères, qui est conservée au Musée national du Palais de Taipei, à Taïwan. J'ai cherché à rendre ce sentiment plénier de la nature au grand orchestre, en sorte que l'articulation du souffle ne soit jamais interrompue par des notations accidentelles ou des velléités de développement. La pièce se déroule d'un seul tenant, comme une trame élémentaire, à l'image d'une continuité où toute interruption est arbitraire. Elle est parcourue d'un seul rythme enveloppant des tensions opposées - ascension et suspens, émergence et pesanteur. Une association instrumentale y domine, celle du pupitre des clarinettes allié à celui des trombones, avec des modes de jeu qui projettent les trombones dans l'extrême grave et diffractent le son de la clarinette en un tremblement de multiphoniques. Deux compositeurs, Ivàn Solano, clarinettiste, et Dominique Delahoche, tromboniste, ont bien voulu me guider dans cet inventaire des nouvelles ressources instrumentales. Il est difficile de parler de la forme de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une transformation incessante, constitutive, à l'instar d'une forme-flux sans cesse renaissante et tendue vers un perpétuel effort d'intégration et de condensation. La forme n'est plus qu'une puissance obscure et négative qui se confond avec le rythme de la couleur ou de la masse. Une toile de fond d'harmonie-timbre, constamment dressée, suggère l'étendue et la profondeur, et figure, si l'on veut, une sorte de fond spatial qui serait l'espace même du paysage. Les seuls événements qui scandent le processus sont des coulées de forces qui excèdent toute limite définie et suggèrent des régimes dynamiques variés. Ce Voyage par-delà les fleuves et les monts, d'après Fan K'uan, est l'objet d'une commande conjointe de l'Orchestre Philarmonique de Nice et du CIRM. Hugues Dufourt Enregistrement : 1 CD Timpani (1C1195) Hugues Dufourt : Lucifer d'après Pollock - Voyage par-delà les fleuves et les monts Orchestre Philharmonique du Luxembourg Pierre-André Valade (direction)
43.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Voyage Par-Delà
Les Fleuves Et Les Monts
(DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du ...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du genre de peinture qui a pris son essor pendant le Xe et XIe siècles sous le règne de la dynastie des Song du Nord (960-1127) et qui place la peinture chinoise sous le signe de l'unité retrouvée. Le style 'nordiste', inauguré par Ching Hao et Kuan T'ung se trouve porté à son point de tension extrême par Fan K'uan (fl. 990-1020) dont le Voyage par-delà les fleuves et les monts figure et résume la peinture des grands maîtres classiques de cette époque. L'art du trait calligraphique s'applique au traitement des parois et des surfaces, tout comme les rides en goutte d'eau servent à renforcer les effets de hauteur. Il existe, dans cette toile, une certaine contradiction entre l'éloignement des choses et le caractère abrupt d'un mur primordial qui s'impose avec une évidence absolue. On voit une imposante falaise rocheuse s'arracher d'un abîme et s'élancer jusqu'au ciel, comme un surgissement de l'inaccessible, surplombant un paysage escarpé que vient encore aiguiser le relief âpre et tourmenté de la végétation du premier plan. A la verticale, une broussaille de forêts lointaines semble agrippée aux sommets. Sur la droite, la chute vertigineuse d'une cascade tombant des hauteurs se déroule comme un ruban de soie. En avant-plan, un groupe de rochers laisse entr'apercevoir, plus bas, une caravane de mules dont le trait presqu'imperceptible laisse pressentir l'insignifiance de l'être humain face à l'immensité de la nature. On notera aussi le style sévère et dépouillé de ce paysage majestueux, son allure austère et solennelle qui souligne le caractère sacré des montagnes - la demeure des dieux - dans la peinture monumentale de paysage des Song du Nord. L'altitude est le véritable personnage de cette oeuvre célèbre, une peinture sur soie, d'encre et de couleurs légères, qui est conservée au Musée national du Palais de Taipei, à Taïwan.
J'ai cherché à rendre ce sentiment plénier de la nature au grand orchestre, en sorte que l'articulation du souffle ne soit jamais interrompue par des notations accidentelles ou des velléités de développement. La pièce se déroule d'un seul tenant, comme une trame élémentaire, à l'image d'une continuité où toute interruption est arbitraire. Elle est parcourue d'un seul rythme enveloppant des tensions opposées - ascension et suspens, émergence et pesanteur. Une association instrumentale y domine, celle du pupitre des clarinettes allié à celui des trombones, avec des modes de jeu qui projettent les trombones dans l'extrême grave et diffractent le son de la clarinette en un tremblement de multiphoniques. Deux compositeurs, Ivàn Solano, clarinettiste, et Dominique Delahoche, tromboniste, ont bien voulu me guider dans cet inventaire des nouvelles ressources instrumentales. Il est difficile de parler de la forme de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une transformation incessante, constitutive, à l'instar d'une forme-flux sans cesse renaissante et tendue vers un perpétuel effort d'intégration et de condensation. La forme n'est plus qu'une puissance obscure et négative qui se confond avec le rythme de la couleur ou de la masse.
Une toile de fond 'd'harmonie-timbre', constamment dressée, suggère l'étendue et la profondeur, et figure, si l'on veut, une sorte de fond spatial qui serait l'espace même du paysage. Les seuls événements qui scandent le processus sont des 'coulées de forces' qui excèdent toute limite définie et suggèrent des régimes dynamiques variés.
Ce Voyage par-delà les fleuves et les monts, d'après Fan K'uan, est l'objet d'une commande conjointe de l'Orchestre Philarmonique de Nice et du CIRM.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Heuristique Musicale -
Contributions Pour Une
Nouvelle Discipline
Musicologique En Français [Livre] Delatour France
'Tout art consiste à produire, à exécuter, et à combiner les moyens de don...(+)
'Tout art consiste à produire, à exécuter, et à combiner les moyens de donner l'existence à quelqu'une des choses qui peuvent être et ne pas être- et dont le principe est dans celui qui fait, et non dans la chose qui est faite,? (Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre VI, IV)De cette nouvelle manière de concevoir l'art nous pouvons inférer :a) La contingence foncière de l'affaire artistique, qui se décline sur ' des choses qui peuvent être autrement qu'elles ne sont ' - ceci donne naissance à une approche de l'art qui analyse les fictions créatrices de réalités virtuelles à la base du processus créatif, en partant de sa genèse et non pas de l'oeuvre comme un résultat parachevé,L'idée peut aller encore plus loin - rien ne nous empêche de considérer toute oeuvre, non pas comme un objet parachevé, mais comme un work in progress, une heuristique de l'action et de la participation qui va au-delà de l'oeuvre et de sa complétude, où tout reste à imaginer et à refaire,b) Rien de ce qui affirme l'oeuvre d'art (théories scientifiques, technologies d'avant-garde, philosophèmes qui cherchent à objectiver l'oeuvre) peut être considéré au premier degré par sa valeur absolue, puisque, à l'instar d'Aristote, le principe de l'art se trouve du côté de l'artiste et non pas dans le résultat de sa création, Ceci sert à mettre en question le modèle expérimental où le travail de l'artiste a du s'abriter pendant toute la deuxième moitié du XXe siècle pour être considéré comme légitime, Avec cette prise de position, Aristote s'éloigne radicalement de la conception platonicienne de Mimesis comme imitation de la nature, exposée dans La République, Pour le Stagirite, la Mimesis n'est pas un simulacre mais une création à part entière par appropriation et reconstruction du modèle (Poétique),Mais, comment l'artiste, en restant ancré dans sa contingence et sa subjectivité, peut-il encore aspirer à l'universalité? À cette question Aristote répond en introduisant la notion de Catharsis ou purgation collective de passions, Voilà une première approche de la communion participative qui va se mettre en place entre le créateur et son public, En effet, l'universalité présuppose une résonance des subjectivités entre l'artiste et son public due à une diversité inépuisable d'images qui se dégagent de l'oeuvre, Grâce à elle, l'art n'a nul besoin d'être autre chose que lui-même pour accéder à une transcendance universelle,Du point de vue de son étymologie, ' Heuristique ' est une dérivation irrégulière du ?? ????? grec, ' je trouve ', Il s'agit de la même racine où dérive le mot ' Eureka ', C'est la discipline qui prépare à l'invention et à la découverte, par le fait d'accepter que tous les arguments sont bons s'ils peuvent réussir à réaliser les buts proposés,Un principe est heuristique donc, quand il est considéré non pas par la vérité qu'il soutient mais pour le fait de contribuer totalement ou partiellement à la réalisation d'un projet quelconque, L'heuristique est action, usage, pratique, Ses antécédents historiques sont divers : sous le nom de heuresis ou d'ars inveniendi nous le trouvons dans la rhétorique d'Aristote et Cicéron, Dans ses multiples variantes, l'ars inveniendi est à la base des travaux combinatoires de Raymond Lulle, des traités mnémotechniques de Giordano Bruno et de dispositifs de calcul de Gottfried Leibniz, Plus proche du domaine artistique, l'heuristique commence à s'appliquer en esthétique à partir d'Alexander Baumgarten, qui propose dans son Aesthetica Teorica de 1750 une réalisation quotidienne et permanente de l'esthétique, entendue comme science du Beau, comme connaissance sensible, à la place d'une simple réflexion théorique,Insérée dans ce contexte, l'Heuristique Musicale est la discipline qui essaye d'impulser, modéliser et étudier l'acte de création musicale, en débroussaillant le monde fictionnel qui lui donne origine et en essayant de saisir le musical par la fluidité de son vécu, Elle devient une nécessité du point de vue musicologique, puisque à la description discontinue de moments saillants propres de l'analyse, l'Heuristique Musicale ajoute comme complément une saisie continue et globale de l'expérience musicale, Ricardo Mandolini Collection Pensée Musicale / Formation Musicale
28.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Formes-Fragments (JARRELL
MICHAEL) En Français 6 Voix et Ensemble Instrumental [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Ecrites de droite à gauche, en miroir, ces multiples trace...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Ecrites de droite à gauche, en miroir, ces multiples traces fragmentées d'une tentative de décrire et de comprendre un monde chargé de mystère et d'inconnu ont une particularité, celle d'être de la main d'un homme probablement hors du commun qui fut capable à la fois de regarder avec les yeux de l'artiste et de ceux du physicien-naturaliste. De ce dialogue entre observation (description) et explications scientifiques résulte une poésie profonde et mystérieuse. Le titre Formes-Fragments est une allusion à ma tentative d'organiser divers fragments choisis en une (des) structures(s) musicale(s).
Michael Jarrell
Regarde la lumière et considère sa beauté. Bats (cligne) l'oeil et regarde-là ce que tu vois n'était pas d'abord et ce qui en était n'est plus. Qui est celui qui la refait si celui qui l'a faite meurt continuellement ?
De même que la pierre jetée dans l'eau se fait centre et cause de divers cercles, et que le son produit dans l'air se répand circulairement sa voix, de même les corps se répandent, ainsi tout corps placé parmi l'air lumineux se répand circulairement, emplit les parties environnantes de ses infinies images (son image indéfiniment reproduite) et apparaît tout en tout, et tout en chaque petite partie.
Toutes les choses qui sont cachées en hiver et sous la neige resteront découvertes et manifestes en été. Dit pour le mensonge qui ne peut rester occulte.
Le mouvement est cause de toute vie.
Pense bien à la fin, regarde d'abord la fin.
Prenons l'exemple du soleil si tu suis le cours d'un fleuve et que tu voies le soleil se réfléchir dans ce fleuve, autant que tu marcheras le long du fleuve, autant le soleil te paraîtra faire le chemin avec toi et cela 'parce que tu' parce que le soleil est tout en tout et tout dans la partie.
Tout mal laisse du déplaisir dans le souvenir, sauf le suprême mal, c'est-à-dire la mort qui tue ce souvenir en même temps que la vie.
L'air est d'azur par les ténèbres qu'il a au-dessus de lui, parce que noir et blanc font azur. Tous les mouvements violents s'affaiblissent plus, d'autant qu'ils se séparent plus de leur cause.
Lune froide et humide. L'eau est froide et humide. Notre mer a sur la lune une influence telle que celle de la lune sur nous.
Texte de Léonard de Vinci / contemporain / Date parution : 1987-01-01/ Répertoire / 6 Voix et Ensemble Instrumental
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| HUREL PHILIPPE - PAS A
PAS Lemoine
Résumé08/10/2015 - Venise - Biennale, Sala delle Colonne - Ensemble Recherche ...(+)
Résumé08/10/2015 - Venise - Biennale, Sala delle Colonne - Ensemble Recherche DescriptionIl y a quinze ans, j'écrivais Figures libres pour l'ensemble Recherche au complet. Cette nouvelle pièce a ceci de particulier - et c'est un souhait de l'ensemble - qu'elle ne fait pas intervenir le trio à cordes pourtant si emblématique de Recherche. Entre les deux pièces, les différences ne s'arrêtent pas là : la première est dirigée et sa forme a été en grande partie prédéterminée avant l'écriture, la seconde est une oeuvre de musique de chambre et sur le plan formel, elle a été organisée progressivement, pas à pas.Tout semble donc séparer ces deux pièces tant les projets qui les ont fait naître sont différents. Pourtant, c'est ce contraste entre les deux propositions qui m'a poussé à reprendre des principes développés dans Figures libres, que je n' avais pas repris depuis, et que je pourrais qualifier de principes de contamination . Des textures sonores ou des situations musicales distinctes, superposées ou juxtaposées, finissent par se contaminer au point de se ressembler et de ne constituer qu'une seule et même texture, une seule et unique structure. Dans Figures libres, c'est le trio à cordes d'un côté et les vents et le piano de l'autre qui, juxtaposés, font entendre, dès début de la pièce, des structures musicales différenciées, voire contradictoires. Ici, en l'absence des cordes, c'est le piano et la percussion d'un côté et les trois bois de l'autre, qui créent, dès les premières mesures, ces deux niveaux qui semblent n'entretenir aucun rapport entre eux mais qui, par contamination rythmique et morphologique, vont finir par se fondre en des spectres frappés et résonants avant de reprendre leur autonomie puis se reformer en groupes de deux ou trois pour se contaminer encore.Loin d'un jeu stérile de constuction formelle, le but de ces transformations successives est, on l'aura compris, d'organiser la dramaturgie de la pièce et de varier la perception de l'auditeur.Je revisite donc ici des principes que j'avais mis en place il y a une vingtaine d'années, alors conforté par la lecture d'un livre marquant de Claude Simon, Leçon de choses, dans lequel plusieurs récits, apparemment autonomes et hétérogènes, se contaminent par le biais des odeurs, des couleurs, de l'érotisme, de la violence... et finissent ainsi par créer une situation narrative sinon tout à fait compréhensible, du moins tout à fait homogène sur le plan de la perception.Une fois de plus, je remarque que des principes de composition que l'on a mis en place dans le passé peuvent être mis de côté plusieurs années pour resurgir dans un contexte propice à leur épanouissement. Ici, penser à l'ensemble Recherche aura fonctionné comme la madeleine de Proust, me renvoyant à l'esprit des sensations et des pensées musicales que j'avais enfouies. Ecrire, méticuleusement, mais en prenant du recul, peu de temps - la commande est implacable -, en estimant les possibilités qu'offrent les biffures de la veille, pas à pas, et sans se retourner plus qu'il ne faut car la fin de l'oeuvre n'est pas décidée par l'auteur mais par les autres acteurs, du graveur aux musiciens, du programmateur à l'éditeur. Cette inquiétude, Maurice Blanchot l'aura mieux exprimée dans l'Espace littéraire...Philippe Hurel / Grand format / Lemoine
80.50 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Hurel Philippe - Loops I
- Flute Solo En Français Flûte traversière - Intermédiaire/avancé Lemoine, Henry
Cela faisait longtemps que je voulais écrire une pièce pour flûte seule. En f...(+)
Cela faisait longtemps que je voulais écrire une pièce pour flûte seule. En fait, depuis Eolia, une oeuvre des années 80 dans laquelle j'avais essayé de détourner le jeu volubile normal de la flûte tel qu'on l'employait dans la littérature traditionnelle. Dans Loops, le son de la flûte et les techniques de jeu importent moins finalement que les processus de transformation mis en oeuvre. Le titre de la pièce annonce et désigne déjà le principe d'écriture. Il y a un côté allitératif dans ce titre et je tiens absolument à conserver l'esprit qui caractérise ce genre de pièces. Je pars de petits motifs rythmiques qui se répètent et se transforment au fur et à mesure. En fait, ce sont des formules simples qui, par ajout ou soustraction successifs, finissent par créer elles-mêmes de nouvelles boucles. Ce qui m'intéresse, c'est ce qu'il y a entre les deux, la façon dont on y arrive et dont on en repart. Le résultat du processus m'importe peu. La boucle, elle, m'intéresse parce qu'il y a répétition et la répétition m'intéresse parce qu'elle est au fondement de toute transformation dans le temps. Dans cette oeuvre, le principe est poussé à l'extrême. Avec Open music, J'ai trouvé un système pour implémenter cette idée de répétition et de bouclage, tout un programme qui permet de prévoir la façon dont doivent se dérouler les transformations. Je n'avais encore jamais utilisé la boucle de façon aussi dépouillée, avec un seul instrument. Cette idée est pourtant prédominante dans toutes mes pièces. Il y a toujours eu ce principe de répétition dans ma musique. Sur le plan formel, il permet à l'auditeur de mieux comprendre, d'avoir des repères. Loops est une pièce que j'ai faite de façon très objective, mais à partir d'éléments intuitifs, improvisés vocalement lors de conférences. Je tente certaines choses ludiques. Je les teste... Un peu à la manière de Schoenberg lorsqu'il construisait ses contrepoints et ses carrés... Contenu : Compositeur/Auteur : HUREL Philippe Discipline/Instrument : flûte solo Support : Partition Style/Genre : contemporain Date de parution : nov.-99 Niveau de difficulté : 5 Nombre de pages : 4
16.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Le Désespoir des
singes... et autres
bagatelles En Français Biographie
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires.
« Ell...(+)
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires.
« Elle a l'expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète.
Voix aérienne, silhouette élancée, d une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière. Après son dernier disque, Parenthèses, Françoise Hardy a voulu mettre noir sur blanc le récit de sa vie, et exposer, pour la première fois, certaines histoires restées dans les marges de ses souvenirs... Enfant du baby-boom, grandi dans un milieu familial complexe, Françoise Hardy reste le symbole de l accession à la liberté pour toute sa génération, en compagnie de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou des Rolling Stones, dont elle parle, entre autres, avec un regard complice un regard sans complaisance. Rien n est caché de ses amours avec Jean-Marie Périer, puis avec son mari, Jacques Dutronc. Au fil des pages, on croise ceux qui ont compté le plus à ses yeux : Serge Gainsbourg, Emmanuel Berl, Salvador Dalí, Michel Berger, Patrick Modiano, Étienne Daho, John Frankenheimer, France Gall, Benjamin Biolay, Hélène Grimaud ou Michel Houellebecq. Françoise Hardy revient aussi sur ses albums, ses chansons, ses collaborations avec Georges Brassens, Gabriel Yared, Alain Bashung, le groupe Blur, ou encore son fils, Thomas.
Mieux qu un récit de souvenirs, une traversée des apparences qui a le mérite de dire les choses au plus près des émotions ressenties, sans impudeur, pour mieux dégager, au travers de chaque expérience, ce qui a compté, ce qui mérite d être ressaisi. Un livre qui est aussi une quête de perfection, avec une question : comment, à travers drames et bonheurs, faire de sa vie une uvre ?
21.50 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| Modern Piano seul Schott
Modern Piano propose 90 pièces originales faciles des 20e et 21e siècles. Les ...(+)
Modern Piano propose 90 pièces originales faciles des 20e et 21e siècles. Les oeuvres sélectionnées témoignent d'une grande variété de styles et englobent musique nouvelle et néoclassique, danses modernes, jazz, blues, pop, rock, pièces pédagogiques, musique méditative, musique new-age et bien d'autres choses encore : un spectre multicolore de styles variés jetant des ponts entre musique classique et populaire, avec des pièces 'crossover' où se rejoignent de différents mondes musicaux.Les miniatures sélectionnées ici invitent à un voyage de découvertes musicales riches en expériences nouvelles autour de sonorités et de rythmes modernes. Toutes les pièces peuvent être utilisées aussi bien dans le cadre de l'enseignement que pour les auditions, les examens et les concours d'élèves, ou tout simplement comme répertoire à jouer par tous les pianistes aux oreilles grandes ouvertes. / Piano
26.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Dufourt Hugues -
Ur-gerausch - Conducteur Lemoine, Henry
Création 23/09/2016 - Bonn (Allemagne), Beethovenfest, Beethovenhalle - WDR Sin...(+)
Création 23/09/2016 - Bonn (Allemagne), Beethovenfest, Beethovenhalle - WDR Sinfonieorchester, Marek Janowski (direction) Commanditaire Beethovenfestes Bonn, Ernst von Siemens Musikstiftung Notice Pionnier du courant spectral, Hugues Dufourt interroge le déploiement du son, à travers ses nuances, ses plis, ses épaisseurs. Hanté par la peinture - à laquelle il consacra le cycle des Hivers -, Hugues Dufourt l'est tout autant par une appréhension cosmologique de l'oeuvre. Dès 1979, Saturne, pour ensemble instrumental, instruments électroniques et percussions, intériorise les interrogations portées par le musicien sur son époque. Crée en Allemagne pour le Beethovenfest (Festival Beethoven), Ur-Geräusch renoue avec ces enjeux. Dans les pas d'un Luigi Nono interrogeant via l'oeuvre de Mahler l'idée d'un son primordial, l'oeuvre emprunte son titre au poète allemand Rainer Maria Rilke qui, dans un essai sur le phonographe en 1919, imaginait un bruit premier inscrit en chaque être. Mais Ur-Geräusch est aussi un hommage adressé à Beethoven et à sa Symphonie n°3. La Troisième Symphonie, écrit Hugues Dufourt, fait éclater les cadres de la symphonie classique. Elle incarne une nouvelle époque de l'esprit du monde. L'histoire fait irruption dans l'oeuvre, envahissant tout le champ de la pensée et de l'action humaine. Avec Beethoven, la musique européenne se met en question dans son sens, sa technique et son histoire. L'écriture symphonique se hausse à une vision nouvelle et originale du monde, à une conscience de la durée historique et ne pourra plus, à l'avenir, se separer de sa propre réflexion sur elle-même. L'ère qui nous sépare de Beethoven est l'une des plus sombres de l'histoire de l'humanité. De l'héritage traditionnel jusqu'à la programmation du beau et la communication informative qui caractérisent la seconde moitié du siècle dernier, il ne reste à peu près rien. Les ressources du pathos sont épuisées et sonnent creux. L'oeuvre aujourd'hui oscille entre le jeu des apparences et l'énigmatique affleurement du sens des choses mêmes. Ce sont de telles ruptures qu'Hugues Dufourt met en jeu dans Ur-Geräusch : la mémoire de Beethoven se déploie en une conception cosmique de l'orchestre ou Dufourt laisse poindre le sens de l'illimité, l'accès à la nuit et le murmure des époques revolues. Charlotte Ginot-Slacik Extrait du programme du concert de la Philharmonie de Paris du 18 nov. 2016
40.80 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Methode de piano
Débutants - CDrom PC En Français Piano seul [CD-ROM] - Débutant Lemoine, Henry
La méthode de piano de Charles Hervé et Jacqueline Pouillard enfin sur CD-Rom....(+)
La méthode de piano de Charles Hervé et Jacqueline Pouillard enfin sur CD-Rom. Toute l'interactivité de ce support multimédia au service d'une méthode de piano parmi les plus reconnues. Ecoutez, jouez, apprenez en jouant, enregistrez-vous, imprimez vos partitions, notez vos remarques, consultez les vidéos, l'index théorique,... La méthode de piano de Charles Hervé et Jacqueline Pouillard sur Cd-rom c'est tout cela et bien d'autres choses encore.
75.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Peronne Patrick -
Encyclopedie Des Accords
- Clavier En Français Lemoine, Henry
A la question: peut-on enseigner le jazz ? , il n'y a pas si longtemps, la rép...(+)
A la question: peut-on enseigner le jazz ? , il n'y a pas si longtemps, la réponse était: ça ne s'apprend pas, il faut laisser parler l'instinct , etc. Les choses ont heureusement bien changé. Et s'il est toujours vrai qu'on ne peut trans¬former un musicien débutant en compositeur génial, on peut en tout cas lui indiquer comment faire fonctionner son imagination. C'est ce qui est merveilleusement prouvé avec les volumes que Patrice Galas et Pierre Cammas ont mis des années, d'un travail extraordinaire, à faire prendre forme.Et quelle forme! Tous les accords, des milliers d'idées mélodiques et rythmiques, toutes les sortes d'accompa¬gnements possibles - on peut dire que tout y est et cette véritable encyclopédie des musiques modernes, dont le jazz, devrait être considérée comme indispensable à tous ceux qui, débutants ou pas, cherchent à se familiariser avec ce monde infini de la recherche musicale. Martial SolalSouvent dans une partition, il y a des chiffrages: C7, Am, Ab79, etc... A quoi correspondent-ils?Quand vous avez envie de composer, si vous vous accompagnez au piano, à l'orgue, au synthé, vous vous demandez: quel accord vais-je faire, je n'en connais pas assez! La même chose quand vous utilisez votre ordinateur, votre séquenceur.Voilà pourquoi j'ai écrit ces 5724 accords - ils sont à chaque fois dans tous les tons avec l'accord de base et ses renversements. Les ren¬versements sont des accords différents par rapport à l'accord de base mais construits à partir des mêmes notes de cet accord. Chaque accord renversé a une sonorité qui lui est propre. Donc, vous utiliserez tel ou tel renversement, non seulement en fonction du déplacement de vos doigts, mais aussi de votre choix de sonorité harmonique. En fait ce livre est une boîte de couleurs... harmoniques. Contenu : Compositeur/Auteur : PERONNE Patrick Discipline/Instrument : clavier Support : Partition Style/Genre : variété - jazz Date de parution : sept.-90 Nombre de pages : 48
19.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Galas P. / Cammas P. -
La Musique Moderne -
Comment Accompagner Vol.1
- Clavier En Français Clavier Lemoine, Henry
A la question: peut-on enseigner le jazz ? , il n'y a pas si longtemps, la rép...(+)
A la question: peut-on enseigner le jazz ? , il n'y a pas si longtemps, la réponse était: ça ne s'apprend pas, il faut laisser parler l'instinct , etc. Les choses ont heureusement bien changé. Et s'il est toujours vrai qu'on ne peut transformer un musicien débutant en compositeur génial, on peut en tout cas lui indiquer comment faire fonctionner son imagination. C'est ce qui est merveilleusement prouvé avec les volumes que Patrice Galas et Pierre Cammas ont mis des années, d'un travail extraordinaire, à faire prendre forme. Et quelle forme! Tous les accords, des milliers d'idées mélodiques et rythmiques, toutes les sortes d'accompagnements possibles - on peut dire que tout y est et cette véritable encyclopédie des musiques modernes, dont le jazz, devrait être considérée comme indispensable à tous ceux qui, débutants ou pas, cherchent à se familiariser avec ce monde infini de la recherche musicale. Martial Solal Presse Il aura fallu dix ans à Patrice Galas et Pierre Cammas, tous deux musiciens professionnels et enseignants au C.I.M. pour achever leur série d'ouvrages pédagogiques réunis sous l'appellation de La Musique Moderne . Les trois premiers volumes - Théorie et Harmonie, Technique, Tableau complet des accords - sont non seulement devenus des livres de chevet de bien des débutants et amateurs, mais aussi une sorte de bible dans les écoles et les conservatoires. La quatrième partie de l'oeuvre est enfin disponible: L'accompagnement dans tous les styles. Tous les instruments vont pouvoir résonner sur des rythmes ternaires et binaires, avec des couleurs jazz, funky, rock ou folkloriques. Guitare et Clavier Magazine
17.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Françoise Hardy
Tant de Belles Choses En Français Biographie
Mikailoff Pierre (Auteur)
/ Françoise Hardy est partie d'une idée simple ...(+)
Mikailoff Pierre (Auteur)
/ Françoise Hardy est partie d'une idée simple : prendre le meilleur de ces chanteurs américains qu'elle écoutait adolescente sur Radio Luxembourg et composer des chansons pop. Le plan a bien fonctionné. Trop bien, peut-être... En quelques mois, presque contre son gré, la sage étudiante en propédeutique de lettres était devenue la nouvelle idole des teenagers européens. De ce premier vinyle acidulé au succès immédiat, Tous les garçons et les filles de mon âge, en 1962, à ce CD de duos certifié platine le jour de sa sortie, Parenthèses, en 2006, Françoise Hardy a traversé les modes et les supports. Elle est cette voix qui accompagne les " dimanches de la vie ", pour paraphraser Queneau. La voix de ces journées où l'on réécoute en boucle L'Eclairage ou La question, en attendant que le destin frappe à la porte. Et si l'on s'en tient au vieil adage selon lequel une icône pop se juge à la qualité de ses fans : Étienne Daho, Jacno, Nick Drake, Benjamin Biolay, Keren Ann, Bertrand Burgalat, vous, moi..., il n'y a guère qu'une Marianne Faithfull qui puisse rivaliser, à cette altitude.
19.90 EUR - vendu par Amazon | |
| Choses En Moi Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Schott
Ce quatuor court est le troisième que Casken a écrit pour la renommée Lindsay...(+)
Ce quatuor court est le troisième que Casken a écrit pour la renommée Lindsay. C'est une introduction idéale pour le Quatuor contemporain, bien à l'intérieur des capacités de quatuors de l'étudiant et l'écrit dans un langage accessible. / Quatuor A Cordes
23.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| In Nomine (SCHWARZ OTTO
M) Orchestre d'harmonie [Conducteur] Symphonic Dimensions Publishing
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, procl...(+)
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Concert Band/Harmonie
50.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| In Nomine (SCHWARZ OTTO
M) Fanfare [Conducteur] Symphonic Dimensions Publishing
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, procl...(+)
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Fanfare
50.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| In Nomine (SCHWARZ OTTO
M) Orchestre d'harmonie [Conducteur et Parties séparées] Symphonic Dimensions Publishing
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, procl...(+)
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Concert Band/Harmonie
254.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| In Nomine (SCHWARZ OTTO
M) Fanfare [Conducteur et Parties séparées] Symphonic Dimensions Publishing
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, procl...(+)
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Fanfare
236.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| In Nomine (SCHWARZ OTTO
M) Ensemble de cuivres [Conducteur] Symphonic Dimensions Publishing
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, procl...(+)
Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ' Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ' Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.'Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2023-06-01/ Répertoire / Brass Band
50.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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