| New Busker's
Fakebook 1001 All-Time
Hit Songs [Sheet music] - Facile Music Sales
The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essentia...(+)
The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essential standards to the latest pop hits - a must for all singers and musicians. / Chant Et Guitare
89.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| ...Le Ciel, Tout A
L'Heure Encore Si
Limpide, Soudain Se
Trouble Horriblement...
(JARRELL MICHAEL)
En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, e...(+)
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde.
On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes.
D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie.
Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé.
Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale.
Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part.
L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste.
Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
43.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Ponzol Peter - Saxophone
Workshop - Pocket Guide Saxophone Jamey Aebersold Jazz
Imagine someone who has worked as an international saxophonist, an educator, a t...(+)
Imagine someone who has worked as an international saxophonist, an educator, a technician, a consultant, and as a designer, and you can imagine Peter Ponzol. For the first time, Peter offers details from his famous Saxophone Workshops. Learn about: ' Maintenance ' Reeds ' Mouthpieces ' Ligatures ' Sound ' Flexibility This exciting and informational pocket book will be a much needed addition to your musical library! Convenient pocket-sized book - 3.5 x 5.5 - perfect to toss in your gig bag! 64 pages. Peter has been around saxophones for decades, doing it all from manufacturing horns to reeds to mouthpieces. As well, he is a seasoned player. What he discusses in this book is coming from one of the sources-read carefully! - David Liebman, Sax artist/ author/ clinician. Read this review from Sax On The Web: The information in this book is right up SOTW's alley, with answers regarding reeds, necks, mouthpieces, saxes, maintenance, and the like. I would assume that the number of redundant threads started could be reduced almost in half simply with a reading of this book and those owning it could refer back to it at their leisure, as needed. And there is enough info in this book which contradicts some of our SOTW urban legends to make an episode of MythBusters. If you catch the right posts at the right time, much of the info in this book is already posted here on SOTW. But you have to see it and if hunting for it, you have to find it. OTOH it's all conveniently gathered and organized here in this primer - plus more. There are suggestions such as replacing the neck cork once or twice a year, which I would, if posting a response, say is not necessary. But here's the difference. Many of us on the forum are experienced musicians but few have the experience and depth that Ponzol has. We can write with credibility - Ponzol writes with authority. And this is based on decades not only as a top-echelon player, but as a successful and innovative sax, neck and mpc designer. The book is a 61 page pocket reference booklet which, in addition to topics mentioned above, include thoughts on ligatures, sound and flexibility. It is based on items of interest asked by attendees at workshops he has given over the years, hence the title. He begins by pointing out that at these workshops one of the first things he does is look at the condition of attendees' equipment with the observation that at least 90% of them need some kind of work and adjustments. What follows in the book's 61 pages are recommendations generated by this observation. Included are interesting comments such as: aging store-bought reeds by letting them sit for several years is fairly useless since the aging process stops once the bark has been cut away from the reed; not earth-shattering but interesting and certainly myth debunking. Again something that fits right in with many of the conversations on this forum. Interesting thoughts follow regarding the future of natural cane reeds, or how to select and get the most from your reeds - things I wouldn't think of like sanding the heel of your reed. SOTWers might also get a kick out of, and relate to, the title of his section on mouthpieces, 'Now the Fun Begins'. There are also interesting side comments we don't often hear like: in the 70s so many young players like Ponzol were trying to get Trane's recorded sound by working on metal Links because that's what they saw in photos and yet, Trane often recorded with hard rubber mpcs because, in Trane's opinion, it didn't have as much spit in the sound for him. It's interesting how some things come around back to you. There are two exercises I recommend to my students and have recommended on the forum regarding volume and embouchure control and flexibility. I've never heard anyone else recommend these exercises and yet here they are in Peter's book. Then it hit me. The only other one I know who uses them is a former teacher of mine and I remembered that years ago he said he had had some lessons with Ponzol. So 'the circle is unbroken' LOL. I would highly recommend it for beginners and intermediates, as well as for more advanced players to recommend to their students. It has made me re-think even some of my most basic assumptions regarding equipment and maintenance, which has made the read well worth it. I wish every SOTW newbie would start out their Forum time with this booklet at their disposal.
6.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Paysages Celtiques Vol.2
(LE GARS MARC)
En Français 2 Guitares (duo) Guitare classique - Facile Lemoine, Henry
Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de re...(+)
Par LE GARS MARC. Dans la continuité des Paysages Celtiques, cette série de recueils vous propose, cette fois, en duo de guitares, d'autres voyages en pays celtes.
De thèmes traditionnels tirés de chansons, ballades ou airs de danse aux pièces originales illustrant terres de légendes, historiettes et autres souvenirs d'enfance, ces pages vous invitent à un voyage musical, des pays de Bretagne en Galice, de Cornouailles en Ecosse et du pays de Galles en Irlande...
Muirsheen Durkin
Cette chanson sur l'immigration irlandaise, au moment de la ruée vers l'or en Californie, est à l'instar du genre, tout à fait optimiste :
So, good bye Muirsheen Durkin, I'm sick and tired of working
No more I'll dig the praties, no longer I'll be poor
Fore as sure as my name is Carney
I'll be off to California, where instead of digging praties I'll be digging humps of gold
(Alors, adieu Mr Muirsheen Durkin, je suis malade et fatigué de trimer
Plus jamais je ne ramasserai de patates et ne serai pauvre
Aussi vrai que je m'appelle Carney
Je pars en Californie et, au lieu de patates je creuserai pour des pépites...)
Bonnie Kellswater
Kellswater est un petit hameau situé au nord de l'Irlande. Comme beaucoup de chansons d'immigrants, celle-ci raconte de manière poétique la nostalgie du pays, les fleurs, les collines, les rivières poissonneuses et l'éternelle abandonnée :
For I love her as I love my Kellswater
Like the primerose is loved by the bee
(Car je l'aime comme j'aime mon Kellswater
Autant que l'abeille aime la rose)
Aparta Loureiro Verde
Au moment de la semaine sainte, la tradition veut que des rameaux de laurier soient accrochés aux frontispices des églises. Ils ont le pouvoir, dit-on, de repousser les fortes averses.
Outre le cépage qui fait la fierté de la Galice, Loureiro Verde est aussi une chanson traditionnelle dont est extrait cet air :
Aparta loureiro verde
Deixa clarexa la lùa
Que estou no medio do monte
Non. vexo cousa ningunha
(Ecarte ton feuillage vert laurier
Laisse apparaître la lune
Car je suis en pleine montagne
Et je n'y vois rien)
Locquirec
Le village de Locquirec est situé sur une presqu'île qui s'allonge dans la Baie de Lannion. De la pointe du village on a une vue magnifique sur toute une partie de la côte de granit rose. De l'île Millau à Plestin et de Trebeurden à Saint-Michel en grève...
Traou ar ru
Dans la vallée du Leguer, près de Tonquedec, il ya un petit village typique avec ses maisons du XVIIe siècle. Cette petite pièce non moins typique est dédiée à des amis qui habitaient là, au lieu-dit Traou Ar Ru.
Trestraou
C'est une grande plage de sable fin, à Perros-Guirec, située au beau milieu d'un paysage insolite. La terre et la mer y sont parsemées de rochers de granit rose aux formes incroyables, façonnés par l'eau et le vent...
Mousteru
Mousteru est un petit village situé près de Guingamp, dans les Côtes d'Armor. Mousteru vient du breton 'mouster' (moine) et 'ruz' (rouge). Le nom d'un 'monastère rouge' apparait en 1145.
Easy and slow
Cette ballade irlandaise a été immortalisée par Ronnie Dew, l'un des fondateurs des Dubliners. Un homme accompagne une jeune fille, le soir, dans la ville de Dungannon :
And if ever you go to the town of Dungannon
You can search till your eyeballs are empty or blind
Be yeh lyin' or walkin' or sittin' or runnin'
A girl like Annie, you never will find
(Si jamais vous venez à Dungannon
vous pourrez toujours chercher à en devenir aveugle
Courir et marcher dans tous les sens
Une fille comme Annie, jamais vous ne trouverez)
Llongau Caernarfon
Sur le quai du port de Caernarfon, dans le nord du Pays de Galles, un jeune garçon regarde les navires qui déploient leurs voiles. Il rêve de partir et d'apprendre le métier de marin :
O na chawn I fynd yn llongwr
A'r holl longau' nlhwytho yn yr harbwr ?
(Pourquoi ne pourrais-je être marin
Sur ce navire qui charge dans le port ?) / Niveau : 2ème Cycle / classique / Répertoire / 2 Guitares
17.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Piano Scores Unlimited
En Français Piano seul [DVD-ROM] IPE Music
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Pro...(+)
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Professeurs de Piano, Pianistes débutants ou confirmés, Concertistes... désormais, vous pouvez imprimer, utiliser et faire circuler librement un grand répertoire de partitions sans que ce soit considéré comme une photocopie pour les cours, les examens, les auditions, les concerts, le travail chez soi'
Voici les plus grand répertoire de partitions pour Piano libre de droit et sans restrictions sur un seul DVD-Rom comprenant : - 630 Oeuvres Majeures doigtées avec soin et classées par niveau de difficulté - 2 500 Pages de Musique à imprimer dans une qualité irréprochable - 26 heures d'écoute au format MP3 à exporter et à utiliser sans limitation
Quelques exemples d'utilisation
Installé dans une salle de cours, chaque professeur aura le loisir de faire écouter à son élève chaque morceau enregistré par des pianistes virtuoses. Puis le professeur imprimera naturellement la partition que l'élève emportera avec lui pour travailler à la maison. Pour les cours de musique collectifs, cours d'initiation dans les Ecoles primaires, Collèges, Lycées, Conservatoires', une solution ludique et inépuisable pour faire découvrir la musique des grands compositeurs. Le professeur imprime pour chaque élève la partition qu'il aura choisi de faire travailler, déchiffrer, expliquer, avec l'aide de l'Audio. Quoi qu'il en soit, même pour les bibliothèques, vous disposez d'un répertoire complet à imprimer à l'infini sans que ce soit considéré comme du « photocopillage » puisque les oeuvres contenues dans Piano Score Unlimited appartiennent au domaine public. Imprimez des partitions d'une qualité graphique exceptionnelle ! Doigtée avec soin, chaque partition est tirée de la première édition ou de l'oeuvre originale du compositeur. Pour vous aider dans vos choix, les pièces ont été classées par compositeur et par niveau de difficulté. Exportez le fichier MP3 qui a été interprété par des pianistes virtuoses pour l'utiliser sans restriction et libre de droit, agrémenter vos DVD, élaborer des programmes d'écoute pour vos élèves ou vous-même...
Débutez en travaillant les exercices du recueil « Le Premier Maître du Piano Opus 599 », « Les Cinq Doigts Opus 777 », « Les Etudes » de Czerny ou de Burgmuller, le célèbre « petit livre » d'Anna Magdalena BACH' Déchiffrez les partitions de l'incontournable répertoire de Piano : « Le Clavecin bien tempéré » de JS BACH ou les « Sonatines » de Clémenti ' Interprétez les « Nocturnes », « Préludes », « Mazurkas »,Grandes « Valses » de Chopin, les airs les plus connus (« Fantaisie », « Marche turque », « Petite Sonate`) et `Sonates` de Mozart, les « Petits Préludes » ou les fameuses « Fugues », les « Inventions à 2 et 3 voies » de J.S.Bach, les « Romances sans Paroles » de Mendelssohn, l' « Album pour la jeunesse », « Scènes d'enfants » de Schumann, les « Moments Musicaux », les « Impromptus » de Schubert, « Les Arabesques », le « Children's Corner » ,« Le Petit Nègre» de Debussy, les « Ragtimes » de Scott Joplin, pour ne citer qu'eux... De Haendel, Schubert, Beethoven, en passant entre autres par Tchaïkovski ou Purcell, Couperin, Gounod, Scarlatti'. / DVD /
59.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES)
En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes
80.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES)
En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
15.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES)
En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à-faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
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| Dancefloor With Pulsing
(CAMPO REGIS)
En Français Thérémine et Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS. Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subti...(+)
Par CAMPO REGIS. Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subtilité de la musique spectrale avec un mouvement rythmique énergique et un grand sens de l'humour. Dans Dancefloor with Pulsing, l'orchestre symphonique terrestre est visité par un vaisseau spatial venu de Mars avec une piste de danse extraterrestre à bord. Les sons extraterrestres sont produits par le thérémine, un instrument inventé en 1919 par le physicien russe Léon Theremin et qui a récemment connu un regain de popularité sur la scène musicale électronique. Sa particularité est que celui qui en joue ne touche pas l'instrument. En bougeant ses mains dans l'espace, il influence un signal radio qui est ensuite traduit en son synthétique. La hauteur du son est commandée avec la main droite, tandis que la gauche détermine le volume sonore. Puisque cet instrument est joué 'en l'air', les hauteurs ne sont pas fixes ou prédéterminées, ce qui permet de 'glisser' d'une note à l'autre. L'énorme ambitus et la grande puissance expressive de l'instrument sont ses grands atouts et le distinguent des autres instruments électroniques anciens. Dans le registre aigu, le son ressemble à une voix de soprano, avec les mêmes possibilités en termes de vibrato et d'expressivité, mais Campo privilégie les sons bruts et 'rock'n'roll'. Le titre de l'oeuvre fait référence à la culture de la dance. Par ailleurs, la première indication de tempo, 'wacky, with exuberance' ('délirant, avec exubérance'), nous confirme immédiatement qu'il ne s'agit pas d'un concerto classique. Après la sonorité tourbillonnante du début, la pulsation rythmique est immédiatement enclenchée, bien que de façon très douce. La grosse caisse imprime le 'techno beat' tandis que d'autres instruments produisent des sons inhabituels. Le solo de thérémine entre d'emblée dans ce mouvement palpitant, avec, à nouveau, une intéressante indication dans la partition : 'very hard and dirty (techno music sound), like a big invader starship' ('très dur et sale (son de musique techno), comme un grand vaisseau envahisseur'). Les légers battements de coeur de la percussion sont parfois interrompus par une courte explosion sonore. Le rôle de l'orchestre devient progressivement plus important, et après un peu moins de deux minutes, le beat est ébranlé pour la première fois. Tout au long de l'oeuvre, Campo joue avec la stabilité et l'instabilité rythmique. Toutes les facettes du thérémine sont utilisées, du registre grave et grondant jusqu'aux sons éthérés les plus aigus. L'instrument est évidemment à des kilomètres de l'univers sonore de l'orchestre symphonique, mais le compositeur n'en réussit pas moins à créer des moments de convergence. Quand les violons en glissandos cherchent le dialogue avec le thérémine, une couleur sonore particulière naît qui ferait presque oublier que l'instrument soliste nous est inconnu. A la fin de l'oeuvre, le thérémine et l'orchestre quittent la Terre dans un grand glissando. Ils semblent franchir le mur du son pour disparaître à nouveau dans l'immensité de l'espace. / Contemporain / Répertoire / Thérémine et Orchestre
72.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Ipe Music Piano Scores -
630 Partitions Pour Piano
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En Français Piano seul IPE Music
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QUELQUES EXEMPLES D'UTILISATION : * INSTALLÉ DANS UNE SALLE DE COURS, CHAQUE PROFESSEUR AURA LE LOISIR DE FAIRE ÉCOUTER À SON ÉLÈVE CHAQUE MORCEAU ENREGISTRÉ PAR DES PIANISTES VIRTUOSES. PUIS LE PROFESSEUR IMPRIMERA NATURELLEMENT LA PARTITION QUE L'ÉLÈVE EMPORTERA AVEC LUI POUR TRAVAILLER À LA MAISON. * POUR LES COURS DE MUSIQUE COLLECTIFS, COURS D'INITIATION DANS LES ECOLES PRIMAIRES, COLLÈGES, LYCÉES, CONSERVATOIRES', UNE SOLUTION LUDIQUE ET INÉPUISABLE POUR FAIRE DÉCOUVRIR LA MUSIQUE DES GRANDS COMPOSITEURS. LE PROFESSEUR IMPRIME POUR CHAQUE ÉLÈVE LA PARTITION QU'IL AURA CHOISI DE FAIRE TRAVAILLER, DÉCHIFFRER, EXPLIQUER, AVEC L'AIDE DE L'AUDIO. * QUOI QU'IL EN SOIT, MÊME POUR LES BIBLIOTHÈQUES, VOUS DISPOSEZ D'UN RÉPERTOIRE COMPLET À IMPRIMERÀ L'INFINI SANS QUE CE SOIT CONSIDÉRÉ COMME DU « PHOTOCOPILLAGE » PUISQUE LES OEUVRES CONTENUES DANS PIANO SCORE UNLIMITED APPARTIENNENT AU DOMAINE PUBLIC. * IMPRIMEZ DES PARTITIONS D'UNE QUALITÉ GRAPHIQUE EXCEPTIONNELLE ! 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AVEC PIANO SCORES UNLIMITED' * DÉBUTEZ EN TRAVAILLANT LES EXERCICES DU RECUEIL « LE PREMIER MAÎTRE DU PIANO OPUS 599 », « LES CINQ DOIGTS OPUS 777 », « LES ETUDES » DE CZERNY OU DE BURGMULLER, LE CÉLÈBRE « PETIT LIVRE » D'ANNA MAGDALENA BACH' * DÉCHIFFREZ LES PARTITIONS DE L'INCONTOURNABLE RÉPERTOIRE DE PIANO : « LE CLAVECIN BIEN TEMPÉRÉ » DE JS BACH OU LES « SONATINES » DE CLÉMENTI ' * INTERPRÉTEZ LES « NOCTURNES », « PRÉLUDES », « MAZURKAS »,GRANDES « VALSES » DE CHOPIN, LES AIRS LES PLUS CONNUS (« FANTAISIE », « MARCHE TURQUE », « PETITE SONATE ) ET SONATES DE MOZART, LES « PETITS PRÉLUDES » OU LES FAMEUSES « FUGUES », LES « INVENTIONS À 2 ET 3 VOIES » DE J.S.BACH, LES « ROMANCES SANS PAROLES » DE MENDELSSOHN, L' « ALBUM POUR LA JEUNESSE », « SCÈNES D'ENFANTS » DE SCHUMANN, LES « MOMENTS MUSICAUX », LES « IMPROMPTUS » DE SCHUBERT, « LES ARABESQUES », LE « CHILDREN'S CORNER » ,« LE PETIT NÈGRE» DE DEBUSSY, LES « RAGTIMES » DE SCOTT JOPLIN, POUR NE CITER QU'EUX... DE HAENDEL, SCHUBERT, BEETHOVEN, EN PASSANT ENTRE AUTRES PAR TCHAÏKOVSKI OU PURCELL, COUPERIN, GOUNOD, SCARLATTI'. LISTE DES TITRES : BABEL WILLIAM RIGAUDON EN LA MINEUR. BACH ANNA MAGDALENA PETIT LIVRE D'ANNA-MAGDALENA BACH. BACH CARL PHILIPP EMANUEL SOLFEGGIETTO, SOLO PER IL CEMBALO, MARCHES, POLONAISES. BACH JOHANN CHRISTIAN MENUET EN DO MAJEUR. BACH JOHANN SEBASTIAN PETITS PRÉLUDES POUR LES COMMENÇANTS, INTÉGRALITÉ DES PETITS PRÉLUDES ET FUGUES, INTÉGRALITÉ DES INVENTIONS À 2 ET 3 VOIX BWV 772 ' 801, INTÉGRALITÉ DU CLAVECIN BIEN TEMPÉRÉ LIVRE 1, ARIAS BWV 515 ET BWV 988, CHORAL EN LA MINEUR BWV 691, FUGHETTA N° 1 BWV 961, GAVOTTE EN FA MAJEUR BWV 131, MENUET EN RÉ MINEUR BWV 132. BEETHOVEN LUDWIG VAN 6 ECOSSAISES WOO 83, INTÉGRALITÉ DES BAGATELLES, CONTREDANSE EN LA MAJEUR, DANSES ALLEMANDES, DANSES VILLAGEOISES N° 1 ET 2, ECOSSAISE EN SOL MAJEUR WOO 23, LETTRE POUR ELISE, MARCHE FUNÈBRE, RONDO N° 1 EN DO MAJEUR OPUS 51, RONDO A CAPRICCIO OPUS 129, SONATES : N° 1 OPUS 2 N° 1, N° 14 OPUS 27 N° 2 « CLAIR DE LUNE » , N° 2 OPUS 2 N° 2, N° 20 OPUS 49 N° 2 « FACILE », N° 25 OPUS 79, N° 8 OPUS 13 « PATHÉTIQUE », SONATINES : N° 1 À 4, VALSES N° 1 « LE DÉSIR » À 6. BIZET GEORGES CARMEN : « CHANSON BOHÊME », « CORTÈGE DES TORÉADORS », « HABANERA », « OUVERTURE ». BOCCHERINI LUIGI CÉLÈBRE MENUET. BURGMÜLLER FRIEDRICH INTÉGRALITÉ DES ETUDES FACILES OPUS 100. CHOPIN FRÉDÉRIC INTÉGRALITÉ DES VALSES, MAZURKAS, NOCTURNES ET PRÉLUDES. CLEMENTI MUZIO SONATINES OPUS 36 : N° 1 À 6. CORELLI ARCANGELO GAVOTTE EN FA ET EN MI MAJEUR, SARABANDES. COUPERIN FRANÇOIS RONDEAU « LES BERGERIES », LE PETIT RIEN. CZERNY CARL BERCEUSE. INTÉGRALITÉ DU PREMIER MAÎTRE DU PIANO OPUS 599 : ETUDE PRÉLIMINAIRE N° 1 À 10 POUR APPRENDRE LES NOTES. EXERCICES POUR LES 5 DOIGTS, LES MAINS TRANQUILLES N° 11 À 18. EXERCICES POUR LE PASSAGE DU POUCE N° 19 À 31. EXERCICES EN CLÉ DE SOL ET FA N° 32 À 35. INTÉGRALITÉ DES CINQ DOIGTS OPUS 777, EXERCICES SUR LES 5 NOTES : N° 1 À 24. LE PLUS GRAND RÉPERTOIRE DE PARTITIONS POUR PIANO PARMI LES OEUVRES LES PLUS JOUÉES CONTENUES SUR UN SEUL DVD-ROM À IMPRIMER OU À UTILISER EN AUDIO LIBRE DE DROIT ET SANS RESTRICTIONS. DAQUIN LOUIS-CLAUDE RONDEAUX « L'HIRONDELLE » ET « LE COUCOU ». DEBUSSY CLAUDE 1ÈRE ET 2ÈME ARABESQUE, CLAIR DE LUNE, INTÉGRALITÉ DU CHILDREN'S CORNER, EPIGRAPHE ANTIQUE N° 1 À 6, THE LITTLE NEGRO CAKE WALK, VALSE « LA PLUS QUE LENTE ». DIABELLI ANTON SONATINES OPUS 151 N° 1 À 4. FRANCK CÉSAR LES PLAINTES D'UNE POUPÉE EN SOL MAJEUR. GLUCK AIR D'ORFÉO TRANSCRIPTION POUR PIANO. GOUNOD CHARLES AVE MARIA TRANSCRIPTION POUR PIANO. GRAUPNER CHRISTOPH BOURRÉE EN RÉ MINEUR, GAVOTTE EN SOL MAJEUR. GURLITT NOVELETTE EN RÉ MINEUR. HAENDEL GEORGES FRÉDÉRIC BOURRÉE EN SOL MAJEUR, LARGO EXTRAIT DE L'OPÉRA « XERXÈS », MENUET EN LA MINEUR, PASSACAILLE VARIÉE EN SOL MINEUR, PASSEPIED EN DO MAJEUR, PRÉLUDE EN SOL MAJEUR, SARABANDES EXTRAIT DE LA XIE SUITE ET RÉ MINEUR. HASSE J.-A. POLONAISE EN SOL MAJEUR. HAYDN JOSEPH DANSES ALLEMANDES N° 1 10/1, N° 5 N° 10/5, N° 6 N° 10/6, N° 9 N° 10/9, DE BONNE HUMEUR EN SOL MAJEUR, SCHERZO EN FA MAJEUR. HÄSSLER JOHANN WILHELM MENUETS EN DO MAJEUR. JOPLIN SCOTT A BREEZE FROM ALABAMA MARCH AND TWO STEP, COUNTRY CLUB RAGTIME TWO STEP, ELITE SYNCOPATIONS, EUGENIA, MAPLE LEAF RAG, PALM LEAF RAG, PEACHERINE RAG, SWIPESY CAKE WALK, SOMETHING DOING, RAGTIME TWO STEP, SUGAR CANE RAGTIME TWO STEP, SUN FLOWER SLOW DRAG RAGTIME TWO STEP, THE CASCADES, THE CHRYSANTHEMUM, THE EASY WINNERS RAGTIME TWO STEP, THE ENTERTAINER RAGTIME TWO STEP, THE FAVORITE RAGTIME TWO STEP, THE NONPAREIL A RAG and TWO STEP, THE RAGTIME DANCE A STOP, THE SYCAMORE A CONCERT RAG, WALL STREET RAG, WEEPING WILLOW RAGTIME TWO STEP. KREBS JOHANN LUDWIG RIGAUDON EN RÉ MAJEUR. KRIEGER JOHANN BOURRÉE EN LA MINEUR, MENUET EN LA MINEUR. LULLY JEAN-BAPTISTE MENUETS EN RÉ MAJEUR ET RÉ MINEUR. MARTINI JOHANN PLAISIR D'AMOUR ROMANCE POUR PIANO. MASSENET JULES MÉDITATION DE « THAIS » TRANSCRIT POUR PIANO. MENDELSSOHN FÉLIX MARCHE NUPTIALE, INTÉGRALITÉ DES ROMANCES SANS PAROLES, RONDO CAPRICCIOSO OPUS 14, INTÉGRALITÉ DES SCÈNES ENFANTINES OPUS 72 N° 1 À 7. MOZART LEOPOLD BURLESQUE EN SOL MAJEUR, MENUETS EN DO MAJEUR ET EN RÉ MINEUR. MOZART WOLFGANG AMADEUS « AH ! VOUS DIRAI-JE, MAMAN » THÈME ET VARIATIONS KV 265. ALLEGRETTO EN FA MAJEUR. ALLEGRO KV 15A COMPOSÉ EN 1765 ET KV 3. ANDANTE KV 15R. ANDANTINO EN DO MAJEUR KV 15B. AIR DE « LA FLÛTE ENCHANTÉE » : CHANSON DE L'OISELEUR TRANSCRIT POUR PIANO. CONTREDANSES KV 15 L COMPOSÉ EN 1764 ET KV 15E COMPOSÉ EN 1764. FANTAISIE KV 475 ET KV 397. LA TARTINE DE BEURRE VALSE À 1 DOIGT. LÄNDLER N° 6 EN SI B MAJEUR. MARCHE TURQUE. MENUETS : KV 6, KV 2, KV 4, KV 5, KV 15FF, KV 7, KV 15PP, KV 15C. PETITE SONATE EN DO MAJEUR. RONDEAU KV 15HH. SONATE FACILE N° 16 KV 545. SONATES N° 1 KV 279, N° 10 KV 330, N° 11 KV 331 (INCLUS « MARCHE TURQUE «), N° 12 KV 332, N° 2 KV 280, N° 3 KV 281, N° 4 KV 282, N° 7 KV 309, N° 9 KV 310. SYMPHONIE N° 40 TRANSCRITE POUR PIANO (1ER MOUVEMENT). VALSES : FAVORITE EN SOL MAJEUR ET LENTE POUR PIANO. AIR DES « NOCES DE FIGARO » : VOI CHE SAPETE SIMPLIFIÉE ET TRANSCRIT POUR PIANO. PACHELBEL JOHANN BOURRÉE EN SI B MAJEUR, SARABANDE EN SI B MAJEUR ET EN EN FA # MINEUR. PETZOLD CHRISTIAN MENUETS BWV 114 ET BWV 115. PURCELL HENRY AIR EN RÉ MAJEUR, MENUETS EN RÉ MAJEUR ET EN LA MINEUR. RAMEAU JEAN - PHILIPPE LE TAMBOURIN, MENUET EN DO MAJEUR. SCARLATTI DOMENICO SONATES N° 1 K1 L366, N° 2 K9 L413, N° 3 K98 L325, N° 4 K96 L465, N° 5 K113 L345. SCHUBERT FRANZ AVE MARIA OPUS 52 : N° 6 TRANSCRIT POUR PIANO ET POUR CHANT ET PIANO. DANSES ALLEMANDES OPUS 33 D 783 : N° 5 À 7, N° 10. DANSES N° 1 À 4. ECOSSAISES D 529 N° 6 ET 7. IMPROMPTUS OPUS 90 D 899 : N° 1 À 4. IMPROMPTUS OPUS POSTH. 142. D 935 : N° 1 À 4. LA TRUITE TRANSCRIT POUR PIANO. LÄNDLER N° 4 OPUS 67 D 734. 6 MOMENTS MUSICAUX OPUS 94 « : N° 1 À 6. SÉRÉNADE TRANSCRIT POUR PIANO. VALSE NOBLE D 969 N° 10 OPUS 77 ET N° 11. VALSE OPUS 18 D 145 : N° 5 ET N° 6. VALSE SENTIMENTALE OPUS 50 D 779 N° 1 ET N° 13. SCHUMANN ROBERT INTÉGRALITÉ DE L'ALBUM POUR LA JEUNESSE OPUS 68, INTÉGRALITÉ DES SCÈNES D'ENFANTS. STRAUSS JOHANN LE BEAU DANUBE BLEU TRANSCRIT POUR PIANO. TCHAIKOVSKI PIOTR ILITCH A L'EGLISE, LA POUPÉE MALADE, MARCHE DU SOLDAT EN RÉ MAJEUR, RÊVERIE, VIEILLE CHANSON FRANÇAISE. TELEMANN GEORG PHILIPP GAVOTTES EN DO MAJEUR ET EN FA MAJEUR, GIGUE EN SOL MAJEUR, MENUET EN SOL MAJEUR, RIGAUDON EN DO MAJEUR. TÜRK DANIEL GOTTLOB AIR EN SOL MAJEUR, AMUSEMENT EN SI B MAJEUR, BADINERIE EN SOL MAJEUR, BERCEUSE EN FA MAJEUR, DANSE JOYEUSE, GAIEMENT EN DO MAJEUR, PETITE MARCHE EN DO MAJEUR.
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| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.4 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Menuet 1 (WSW 1.8) Menuet 2 (WSW 1.9) Gavotte (WSW 1.10) Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9) Prélude (WSW 4.1) Ouverture (WSW 4.2) Courante (WSW 4.3) Bourrée (WSW 4.4) Allegro (WSW 1*) Courante Royale (WSW 2*) Prélude (WSW 10.1) [Menuet '] (WSW 4*) Fuga (WSW 6*) Fuga (WSW 7*) L'Amant malheureux (WSW 8*) Fantasie (WSW 9*) [Menuet] (WSW 10*) Plainte (WSW 15.1) Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*) [Bourrée '] (WSW 12*) Menuet (WSW 13*) Gavotte (WSW 14*) Menuet (WSW 15*) Praelude [and Fugue] (WSW 17*) [Menuet] (WSW 18*) Trio (WSW 19*) Bourrée (WSW 31.7*) Tombeau de Logy (WSW 20*) Prélude de Weiss (WSW 21*) Fantaisie (WSW 24*) Menuet (WSW 22*) Gavotte (WSW 23*) Capricio (WSW 25*) Menuet 1 (WSW 26*) Menuet 2 (WSW 27*) Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*) Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
42.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Giner Bruno : Charlie.
Conducteur [Partition] Dhalmann
Soprano, clarinette, piano, percussion, violon, violoncelle.Durée : 30 mn' Char...(+)
Soprano, clarinette, piano, percussion, violon, violoncelle.Durée : 30 mn' Charlie ' : fable musicale d'après Matin brun de Franck Pavloff, composée pour l'ensemble Aleph par Bruno Giner.Résumé de l'action :Charlie et son copain vivent une période troublée par la montée d'un régime totalitaire : l'Etat brun...Charlie et son copain vivent une période troublée par la montée d'un régime totalitaire : l'Etat brun. L'Etat brun a décrété arbitrairement de supprimer tous les chats qui ne sont pas brun. Quelque temps après, il en est de même pour les chiens, les journaux, les maisons d'édition et les bibliothèques. Bientôt la milice arrête tous les propriétaires de chiens et de chats non conformes. Néanmoins, Charlie et son copain continuent à vivre d'une façon très ordinaire, entre tiercé, jeux de cartes, match de foot et autres moments de la vie quotidienne. Ni des héros, ni des salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux et acceptent chaque nouvelle contrainte.' En 2003 je découvre par hasard Matin Brun de Franck Pavloff, courte nouvelle de quelques pages qui décrit à la fois la montée d'un régime totalitaire et la réaction - où plus exactement l'absence de réaction - des protagonistes, à savoir Charlie et son copain. C'est un texte extrêmement simple (presque un conte pour enfants), lisible en quelques minutes et pourtant capable de générer de longues heures de réflexion'Composé pour l'ensemble Aleph, Matin Brun s'est transformé en Charlie, sorte de fable musicale contemporaine à un seul personnage (le copain de Charlie) où se côtoient récitatifs, chansons, slogans, airs, choeurs parlés ou chantés, collages, citations, etc.Délibérément issu des petites formes opératiques des années 1920/1930 Charlie est une tentative de réponse à plusieurs questions qui me taraudent l'oreille autant que l'esprit : comment porter musicalement un texte qui a du sens ' Comment mettre en résonance musique savante et populaire ' Comment métisser le langage musical sans tomber pour autant dans le désuet ou le plagiat ' Comment gérer le rapport atonal-tonal-modal et lui donner une signification ' Quel rôle pour les instrumentistes dans une dramaturgie qui n'est pas tout à fait du théâtre musical et encore moins de la musique pour le théâtre ' Bref, comment s'approprier une certaine forme de post-modernité lorsqu'on a été ' biberonné ' aux avant-gardes de l'après guerre ' '' La vision première de l'oeuvre est sonore, fugace, violente et définitive. Et puis... et puis vient le temps de l'écriture...une errance chargée d'encre et de papier, tentative d'écrire dans sa propre langue ce qu'on ne sait pas encore écrire 'Né en 1960 à Perpignan, Bruno Giner commence ses études musicales à Toulouse, puis dans sa ville natale et à Barcelone. A Paris, il suit régulièrement les cours de Pierre Boulez au Collège de France et travaille la composition (électroacoustique et instrumentale) successivement avec Luis de Pablo, Ivo Malec et Brian Ferneyhough.Aujourd'hui, ses oeuvres sont jouées dans de nombreux festivals français et internationaux, et sont interprétées par différents ensembles de musique contemporaine (Aleph, Sic, Fa, L'instant donné, Grame, Nomos, Motus, Intercontemporain, Quatuor Arditti, Klangheimlich, Frullato, Xasax, Ars Nova Nürnberg, Ixtla, Slowind). ' Ce n'est pas la moindre qualité de la musique de Bruno Giner que de nous permettre de mesurer l'étendue de nos préjugés (enfin, je parle pour moi), a écrit Bertrand Dubedout. Restons à l'écoute. Ce compositeur, dont la réflexion et la démarche se nourrissent aussi bien de Boulez ou Ferneyhough, que de Schaeffer ou de Malec, et qu'une insatiable curiosité conduit aussi bien chez Schumann ou Machaut que chez les Pygmées, nous réserve encore bien des surprises, nous mijote bien des émerveillements 'Son catalogue comporte des pièces pour solistes, des partitions de musique de chambre, de la musique vocale, orchestrale, des oeuvres pour l'apprentissage, etc. Sa musique révèle un caractère charnel, parfois virtuose, une énergie canalisée par la formalisation d'une écriture rigoureuse qui n'empêche pas un travail plus empirique sur la morphologie et la matière sonore.En 1998, Bruno Giner reçoit le Prix Hervé Dugardin décerné par la SACEM pour l'ensemble de son oeuvre.Parmi ses dernières compositions, citons Paraphrase sur ' Guernica ' de Paul Dessau pour clarinette, violoncelle, piano et percussions (2003), TCP 17 pour harpe, guitare et mandoline (2005), Clameurs, concertino pour deux percussions et ensemble à vents (2006), Charlie opéra de chambre d'après Matin brun de Franck Pavloff (2007), Extra pour huit violoncelles (2007-2008), Quatuor #3 pour quatuor à cordes et percussion (2008). Parallèlement à ses activités compositionnelles, Bruno Giner a régulièrement collaboré à différentes revues musicales, encyclopédies ou labels discographiques (The New Grove, La Lettre du Musicien, Les cahiers du CIREM, Musica falsa, Motus, etc). Par ailleurs, il signe trois livres : Musique contemporaine : le second vingtième siècle (Editions Durand, 2000), Toute la musique ' (Editions Autrement Junior, 2003), De Weimar à Térézine 1933-1945 : l'épuration musicale (Editions Van de Velde, 2006). / Musique De Chambre Et Quintette
84.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Erewhon I, II, III Et IV
(DUFOURT HUGUES)
En Français 6 Percussions [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en acti...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en action. Décharges, vrilles, turbulences, saccades. Les formes s'enchevêtrent, s'encastrent, ou s'écrasent mutuellement sous la pression du dynamisme qui les soulève. La violence formelle vise à la concentration la plus dense, à l'imbrication la plus serrée. Elle brise et contracte - un formalisme du heurt et de la fracture. La percussion des peaux se prête tout particulièrement aux métamorphoses brutales - libérée de contraintes d'échelle, elle ne s'attache qu'à l'aspect énergétique du son. Avec un nombre suffisant d'instruments, on dispose d'un véritable clavier d'impulsions dynamiques: attaques sèches et abruptes, ébranlements sourds, secousses avec résonance timbrée, ou impacts mats. Rythmique, métrique, dynamique sont totalement dissociées. L'est leur imbrication forcée qui crée la tension de l'oeuvre. La mise en oeuvre consiste à articuler entre elles ces configurations explosives, en jouant plus ou moins de leurs conflits de structure.
Erewhon II
est un essai de stéréodynamique fantastique. Qu'adviendrait-il d'un espace brusquement saturé de toutes les figures de l'énergie, comme échappées des mailles de l'univers ? Il en surgirait peut-être un monde de pur mouvement sans limite assignable, une tourmente d'architectures tremblées, la prolifération soudaine d'une flambée d'interférences.
Pour traduire l'image de cette complexité effervescente, j'ai tenté de réaliser une architecture mouvante de timbres métalliques (plaques de tôle, cymbales, gongs, tam-tams) où prévaudraient la fluence, l'ambiguïté, l'indéfini des transitions.
Un jeu de glissements incessants, le recouvrement mutuel des masses sonores tendent à produire un effet de fuite indéfinie. La superposition ou l'alternance des timbres, qui creusent et soulèvent tour à tour l'onde sonore constituent un élément rythmique. Autre forme de scansion: les blocs de lumière plantés dans la masse (vibraphones, glockenspiels) se dressent dans un mouvement de surrection radicale. Dans cette oeuvre, j'ai tenté de tirer systématiquement parti des ressources spécifiques de la percussion pour métaux: modification du timbre par l'attaque, lente transformation de la couleur du son sous l'effet des roulements de baguettes douces (plaques de tôle, gongs, tam-tams), utilisation des grains de résonance (le scintillement progressif d'une cymbale), modulation des spectres dynamiques de la résonance.
La percussion métallique modifie profondément les relations entre la production et la perception du son. Elle remet en question l'équilibre traditionnel (instrumental ou vocal) entre les mouvements articulatoires et les ondes acoustiques qu'ils engendrent. Il faut précisément tenir compte de ce coefficient dynamique propre aux résonances métalliques, qui donne naissance à une nouvelle classe de sons 'fluides'.
Erewhon III
adagio pour percussion qui traite les instruments comme des voix: gongs, cloches tubes, cloches de vache, timbales, marimba. Dans cette oeuvre, j'ai expressément tenu compte de la dynamique globale du son de percussion. Frapper un gong, ébranler un tam-tam, c'est créer un évènement énergétique avec un foyer (le choc), et une aire d'irradiation (le signal rayonné). Le temps métrique est entièrement subordonné à la durée interne de phases de résonance. De plus, la résonance d'un instrument métallique produit une forme dont le modelé s'anime d'un mouvement interne d'expansion. Elle donne à l'espace sonore une loi de croissance, de courbure, elle lui imprime une allure évolutive. Les propriétés physiques de la résonance des métaux dessinent d'elles-mêmes une géométrie expressive. J'ai tenté de tirer parti de cet alphabet de configurations fugaces, mais nettement différenciées par leur spectre de dispersion. Leur emploi contraint à une organisation spécifiée par des lois d'affinité ou de contraste. Enfin, le traitement des cloches et des gongs pose un problème harmonique particulier: on a affaire à des sons hybrides qui s'entendent tantôt comme des hauteurs définies, tantôt comme des sons complexes (paquets de spectres harmoniques), fixes en tessiture, mais sans degré assignable. D'où l'intérêt des équivoques, des oscillations, des transitions entre ces deux régimes distincts du son. Erewhon III est un paysage imaginaire, à la manière d'Edgar Poe: résurgence lointaine d'un écho rémanent.
Erewhon IV
avec cette oeuvre, j'ai tenté d'approcher une situation limite. Que resterait-il d'un langage dont la parole s'est retirée, d'un discours sans la communication ? Il ne subsisterait rien sans doute, sinon les indices d'un monde aboli, des traces, un souffle, une illusion sonore. J'ai imaginé à ce propos un fourmillement imperceptible, un état dynamique extrêmement ténu, formé d'une grêle d'attaques sèches et incisives sur les peaux. Cette matière est animée de gonflements très lents, de fluctuations à peine marquées, traversées çà et là de coulées métalliques diffuses. Pour modeler ces volumes accordés à leur propre pulsation, je me suis inspiré des techniques de la gravure. L'art de l'entaille sait, avec des moyens d'une précision aigüe, évoquer un lointain, un ailleurs, traduire le flottement d'un espace sans attache. Quelques traits, un dégradé de points, suffisent à susciter un jeu d'ombres, un mélange de clarté livide et de scintillement noir. Précisément, l'esprit de l'écriture musicale ne me paraît pas étranger à cette économie graphique, qui crée du flou avec de l'acéré. C'est pourquoi je me suis limité, dans cette oeuvre, à une composition de grains, plus ou moins resserrés, plus ou moins dilatés: battuto, roulements, frottements, résonances.
Extrait du programme du Centre Beaubourg, Paris, 1989 / contemporain / Répertoire / 6 Percussions
150.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Lightnin' Hopkins: Deep
Texas Blues: Guitar:
Instrumental Tutor Guitare notes et tablatures Grossman's Guitar Workshop
The Early Blues Of Lightnin' Hopkins-In this second DVD lesson devoted to the gu...(+)
The Early Blues Of Lightnin' Hopkins-In this second DVD lesson devoted to the guitar playing of Lightnin??? Hopkins Ernie Hawkins dives into Lightnin's early catalogue from the Aladdin and Gold Star record labels. There was an amazing variety to Lightnin's early work. Listening to his early recordings we hear an artist at his prime. He effortlessly employing widely different rhythms keys and tunings. The deeper we listen to these songs the deeper our insight into what a master of Texas blues Lightnin' Hopkins really was.Lightnin's style itself came along at the perfect time: the advent of the electric guitar. His style strong rhythms punctuated by his flowing but compact lead linescreated a stinging and heart-tearing evocative sound. Lightnin's guitar style and technique worked great for both the acoustic or electrical guitars. The blues of Freddy King Albert Collins the Vaughn brothers Billy Gibbons testify to the power of this style. Lightnin' connects the generations of players starting with Blind Lemon Jefferson for whom he was lead-boy in the early 1920s. Standing tall at the center of the Texas Blues story is Lightnin??? Hopkins.In this double DVD set Ernie Hawkins covers songs in unusual keys such as: drop D(Sugar Mama) in drop D but played in the key of A (Santa Fe Blues) in G (Bad Luck and Trouble) as well as in the usual blues in A Come Back Baby and the country gospel Needed Time in the key of E. As a bonus Ernie teaches his version of Lightnin's Hideway the Freddy King tune coming back home to Lightnin'.Ernie teaches phrase by phrase and then uses the split-screen so you can carefully study what each hand is doing. Detailed tab/music booklets are included as PDF files on both DVDs. 186 minutes ??? Level 2/3 ??? Detailed tab/music PDF files on the DVDs
29.95 GBP - vendu par Musicroom GB Délais: En Stock | |
| Flament Natalia - Les
Exercices Pour Les
Garcons - Piano
En Français Piano seul Lemoine, Henry
En parlant de la danse classique on imagine toujours une fragile danseuse, raffi...(+)
En parlant de la danse classique on imagine toujours une fragile danseuse, raffinée, vêtue d?un tutu pailleté et de pointes satinées. Mais on oublie souvent (et à tort !) ceux, grâce à qui cette finesse et cette féminité sont mises en valeur : les garçons. Ce sont les partenaires incontournables lors des présentations scéniques : leur force durant les grands portés en Pas de deux et Grands adages rassure la jolie princesse tout en soulignant son image légère et vaporeuse ; la fiabilité de leurs appuis au moment des grandes pirouettes fait tourner la tête des spectateurs ; leurs envols en grands sauts déclenchent des tempêtes d?applaudissements ! Qu?ils soient souvent minoritaires en cours de danse classique, leur morphologie ainsi que les qualités techniques de leurs pas spécifiques doivent être mises en valeur et méritent une attention particulière. C?est pour cette raison que j?ai décidé de consacrer la grande partie de ce volume aux exercices pour les garçons, car, à mon sens, ces "perles rares" des classes de danse doivent être traités avec beaucoup de soin. Ils ont le droit à leurs propres exercices au milieu de la salle (pendant que les filles mettent leur pointes !), et avec la réponse adaptée par la qualité d?accompagnement : les schémas harmoniques les plus clairs sont là pour souligner la stabilité et la force d?appui ; le volume sonore et le diapason mélodique du morceau doivent correspondre aux amplitudes des mouvements et aux déplacements du danseur dans l?espace ; les tempos des morceaux s?adaptent aux niveaux et aux exigences techniques des exercices.
Il est impossible d?imaginer les spectacles de danse sans variations : ce sont les moments très émouvants tant pour les danseurs que pour leurs spectateurs (et pour les professeurs aussi !). Ce sont en quelque sorte des résumés de performances techniques acquises durant l?année scolaire. J?ajoute à ce volume trois variations différentes (une pour garçons, deux pour filles : sur demi-pointes et sur pointes) afin d?assurer un choix optimal pour les professeurs de danse.
Et à la fin de la prestation - les saluts et les révérences ! Les ports de bras accompagnent les inclinaisons du corps. L?intention de mouvements exprime la gratitude et la reconnaissance, et les regards des danseurs s?illuminent en dialogue avec leur public ! Le moment est venu de le remercier pour sa fidélité, son attention et son intérêt porté à cet art éternel !
26.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Au Plus Haut Faîte
De L'Instant
(DUFOURT HUGUES)
En Français Hautbois et Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Le titre choisi pour cette oeuvre est tiré de Vents (1945),...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Le titre choisi pour cette oeuvre est tiré de Vents (1945), le second recueil de poèmes américains de Saint-John Perse. Paul Claudel, qui publia en 1949 une mémorable analyse de Vents, décrit ce poème comme une épopée primordiale dont le thème est la 'poussée en avant'. Incontestablement, ce poème de l'ébranlement, de l'élan créateur, dessine en filigrane la physionomie spirituelle de l'Amérique, où se mêlent de manière inextricable démesure, violence, mélancolie, exil et arrachement. Mais ce que nous disent essentiellement le vent d'Ouest et l'embrasement du Couchant exprime une aspiration à l'ouverture, à des horizons nouveaux, immenses, entremêlés et partagés. Vents est une invocation à la route, à la quête errante, à la course éternelle. Perse est un poète de la civilisation, un artisan de l'histoire universelle, non le chantre ou l'apologiste de l'hémisphère occidental. Il rejoint Varèse sur ce point.
'au plus haut faîte de l'instant': moment de la résurgence du monde. Moment tragique et sublime de l'abolition des formes et de l'émergence d'une nouvelle matrice. L'homme est porté de plus en plus haut par 'ce même mouvement de grandes houles en croissance' qui menace sans cesse de l'engloutir. La poésie de Perse se refuse à la fragmentation, dans laquelle il voit l'expression des formes modernes de la vie aliénée.
La continuité, dans le domaine même de la poésie, est un enjeu et un combat. Le vent symbolise et illustre ce puissant courant de sensibilité issu des profondeurs. Il en va de même en musique. Les ressources de la forme, les effets de forme sont aujourd'hui épuisés et ne donnent plus lieu qu'aux manifestations d'un rationalisme étroit, provincial et ratiocinant. L'informatique retarde ce phénomène officiel de sclérose mais ne le guérit pas. Le style spasmodique et la syntaxe fragmentaire de la musique d'avant-garde de ces cinquante dernières années ont vécu.
Ce Concerto pour Hautbois et Grand Orchestre ne retient rien des formes du passé, même récent. On y rencontre un échange permanent entre l'homme et les éléments. L'orchestre est converti en un très grand vent, en une houle perpétuelle, voire une forêt tropicale. Le soliste est invité à se frayer son chemin au sein du tumulte des puissances élémentaires. Ce parcours incertain est à l'image des conditions de vie de notre époque, dont l'issue est le plus souvent fatale et dont le caractère 'épique' ignore le devoir de mémoire et la geste des héros.
Ce Concerto est une commande de l'Orchestre Symphonique National de la RAI. Ecrite pour Francesco et Emilio Pomárico, qui en assurent la création, cette oeuvre leur est dédiée.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Hautbois et Orchestre
52.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.1 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 1 (WSW 1) en mi M Sonata 2 (WSW 2) en ré M Sonata 3 (WSW 3) en sol m Sonata 4 (WSW 5) en sol M Sonata 5 (WSW 7) en ré m Sonata 6 (WSW 10) en mi M Sonata 7 (WSW 11) en ré m Sonata 8 (WSW 12) en la M Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
53.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.2 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 10 (WSW 15) en la M Sonata 11 (WSW 16) en sol M Sonata 12 (WSW 17) en do M Sonata 13 (WSW 18) en ré M Sonata 14 (WSW 19) en mi M Sonata 15 (WSW 21) en mi m Sonata 16 (WSW 22) en sol M Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
55.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| DOBERMAN YPPAN SILVIUS
LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.3 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Sonata 18 (WSW 24) en do M Sonata 19 (WSW 25) en sol m Sonata 20 (WSW 26) en ré M Sonata 21 (WSW 27) en ré m Sonata 22 (WSW 28) en mi M Sonata 23 (WSW 29) en la m Sonata 24 (WSW 30) en mi M Sonata 25 (WSW 31) en mi M Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
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LEOPOLD WEISS - LONDON
MANUSCRIPT VOL.5 Guitare Doberman
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de...(+)
Un manuscrit de Prague à Londres Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss. Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague. Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu. Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans. En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles. Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur. Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte. «Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.» Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6 Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8 Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9 Duo 4 WSW 14 en sol m Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN
62.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Louis Armstrong: The
Music Of Louis Armstrong:
Guitar: Instrumental
Tutor Grossman's Guitar Workshop
Arranged For Fingerstyle Guitar-This DVD lesson could be titled The Music of Lou...(+)
Arranged For Fingerstyle Guitar-This DVD lesson could be titled The Music of Louis Armstrong for Finger-picking Guitar or Gary Davis Meets Louis Armstrong. Born in 1896 the brilliant Piedmont guitarist Gary Davis came of age in the teens and the twenties. Hewas in his prime during the Jazz Age and his playing shows it. His guitar style and techniques came out of the twenties. It enabled him to play like a band. His thumb playing the rhythmic sections of the band while his indexfinger soloed over this. Rev. Davis only used his thumb and index fingers to pick. When asked why he replied with a smile: ?That?s all I need!? In Rev. Davis?s playing you can hear the drive of Louis Armstrong as well as Louis?sbugle call riffs.Rev. Gary Davis's style is made to order to play Louis Armstrong tunes on guitar. As I learned most of what I know and do on the guitar from Rev. Gary Davis this is how I see it and how I have approachedarranging the tunes on this DVD lesson. Once you find the right key on the guitar these early jazz masterpieces seem to fall right into place. Putting Cornet Chop Suey into the key of C for instance enables you to play thepatented ?Gary Davis Slow Drag G form C run' throughout as the statement of the initial melody.This lesson is over 2 hours and forty minutes. The arrangements are for the intermediate to advance players. They aremulti-section compositions with lots of fingerpicking challenges. But all your hard work will be very worthwhile as these tunes are some of the greatest in the early jazz repertoire. Ernie teaches phrase by phrase and then usesthe split-screen so you can carefully study what each hand is doing. Detailed tab/music booklets are included as PDF files on both DVDs.
22.95 GBP - vendu par Musicroom GB Délais: En Stock | |
| Nocturnes (Recueil)
(CHOPIN FREDERIC)
En Français Piano seul [Partition] - Intermédiaire Lemoine, Henry
Par CHOPIN FREDERIC. Les musiques de Nuit instrumentales du XVIIIe siècle, dest...(+)
Par CHOPIN FREDERIC. Les musiques de Nuit instrumentales du XVIIIe siècle, destinées à être jouées en plein air, sont à l'origine du Nocturne. Mozart et Haydn ont composé des 'Notturni' pour divers ensembles.
Cependant, John Field est considéré comme le créateur du Nocturne pour piano. Chopin le tenait en grande estime et faisait souvent travailler à ses élèves les Nocturnes de ce pianiste et compositeur irlandais au même titre que les siens pour qu'ils se familiarisent avec le 'legato' et qu'ils acquièrent un beau son.
Frédéric Chopin compose 21 Nocturnes. L'année de composition de chaque Nocturne ne peut pas toujours être certifiée avec précision mais celle de leur publication est une référence exacte. Trois Nocturnes ont été édités après sa mort.
Chopin a l'âme romantique et la musique de ses Nocturnes en exprime les états. L'ambiance crépusculaire est en effet propice aux tendres épanchements, à la mélancolie, aux improvisations poétiques et musicales, comme le dialogue de la Muse et du Poète dans la Nuit de Mai d'Alfred de Musset.
Tout en conservant une forme classique (forme Lied A.B.A. généralement), Chopin s'éloigne de la romance et sublimise le Nocturne par son inspiration et son sens pianistique: la mélodie, influencée par le 'bel canto' italien est plus ample et se développe en variations ornementales expressives, souvent chromatiques - l'harmonie est plus raffinée et plus audacieuse par ses dissonances et les dessins d'accompagnement de la basse en forme d'arpèges ou d'accords brisés sont plus ingénieux.
Les Nocturnes de Chopin ont beaucoup contribué à sa célébrité et, malgré les difficultés techniques de certains, ils apparaissent comme une bonne introduction à la connaissance et à l'étude de ses autres oeuvres.
Sources
La présente édition des Nocturnes de Frédéric Chopin se réfère aux sources authentiques suivantes, à savoir:
1) Autographes, copies
2) Premières éditions
3) Exemplaires annotés (ayant appartenu à Ludwika Jedrzejewicz, soeur de F. Chopin, Société Chopin, Varsovie (M.l74), Camille Dubois O'Meara (1830-1907), élève de F. Chopin, Bibliothèque Nationale, Paris Res.F. 980 et Jane Stirling (1804-1859), élève de F. Chopin, Bibliothèque Nationale, Paris Res. Vma 241 Vol. 1 à 7. Edition en Fac Simile (J.J. Eigeldinger) B.N. Paris (1982)
4) Editions critiques (Oxford University Press (E. Ganche), Londres (1928-1932), Bibliothèque de l'Université Jagiellone, Cracovie (depuis 1943), Edition complète des oeuvres (Paderewski) - Vol. VII et XVIII P.W.M., Varsovie (1949), Wiener Urtext (Jan Ekier) éd. Schott-Universal, Mainz Wien (1980), et Editions Urtext Henle Veriag (E. Zimmermann) München (1966) / Niveau : Intermédiaire / classique / Répertoire / Piano
30.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
| Jill Gallina: Primetime
Nursery Rhymes:
Children's Choir:
Classroom Resource Shawnee Press
Prime Time Nursery Rhymes gives an exciting new twist to four favorite nursery r...(+)
Prime Time Nursery Rhymes gives an exciting new twist to four favorite nursery rhymes and re-imagines them in song! Crack up with Humpty Dumpty as Old King Cole recites the story of his terrible fall and laugh along withthe dog as Little Miss Muffet describes how the cow jumped over the moon all told in an easy rhyming script. You'll be tapping your shoes and dancing along with the Little Old Woman's children as these witty and comicalcharacters sing each other's stories like you've never heard them before!This budget-stretching Performance Kit is perfect for use in Grades K-2. It contains a reproducible unison collection and an Enhanced StudioTrax CDthat includes accompaniment and performance tracks poster program composers' info as well as costuming staging and performance suggestions.Songs include: Prime Time Nursery Rhymes; Little Boy Blues; Humpty Dumpty;Hey Diddle Diddle!; The Little Old Woman Who Lived in a Shoe.
54.99 GBP - vendu par Musicroom GB | |
| Les Chemins De La
Virtuosité -
Reaching Toward
Virtuosity Vol.2 (GRAU
JEAN-PIERRE)
En Français Guitare Lemoine, Henry
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moin...(+)
Par GRAU JEAN-PIERRE. Un bon maître incite plus qu'il n'enseigne. Il offre moins un savoir que les outils permettant de les acquérir.
Yi Jing, Le livre des changements
Voici un formidable ouvrage préparé avec rigueur et maîtrise par l'excellent guitariste et compositeur Jean-Pierre Grau.
Ces volumes pour une technique instrumentale virtuose de la guitare forment un parcours d'une précision rare et pensé avec minutie. Ils apparaissent aujourd'hui comme une référence absolue, un condensé historique et projection de l'avenir.
Les exemples précis faciliteront la progression des 'apprentis', dans la plus grande clarté et la plus indispensable nécessité.
Jean-Pierre Grau offre au monde des guitaristes leur fondamentale bible aux ramifications essentielles.
Daniel Tosi
La plupart des musiciens entretiennent une relation ambiguë à l'instrument, mêlée d'exaltation, mais aussi d'appréhension et de frustration.
Ils doivent rendre la qualité, l'énergie et la justesse d'une oeuvre tout en cherchant le plaisir d'être en profonde unité avec l'instrument, le bonheur de l'ouverture à l'émotion sans barrières physiques.
C'est le travail mené auprès de mes élèves qui a été le moteur constant de mes recherches vers une voie de réalisation, une démarche uniquement instinctive au départ, mais qui a évolué avec le temps vers une volonté en conscience de changement et d'amélioration : que faire pour aller plus loin, se révéler à soi-même ?
Cette méthode de technique instrumentale allie les bases classiques (gammes, extensions, accords...), quelques axes de travail digital peu ou jamais traités (passage de corde, déplacements main droite, gammes à trois doigts main droite, coordination des deux mains...) à des exercices de travail corporel pour diminuer voire supprimer les tensions du musicien et aller plus loin dans l'expression instrumentale.
Le corps est l'aboutissement de l'émotion.
Il témoigne du bonheur et de l'exaltation du jeu. Pourquoi accepter la souffrance physique, le mal de dos ?
Ces deux recueils prendront toute leur signification quand ils seront liés à une recherche constante et consciente de décontraction et d'équilibre postural.
Les problèmes récurrents des instrumentistes sont la plupart du temps liés à des tensions corporelles non conscientes (voir les écrits de Wilhelm Reich et d'Alexander Lowen sur les cuirasses musculaires et émotionnelles), qui empêchent l'expression de soi libre et spontanée.
Un travail de technique instrumentale de haut niveau, non lié à cette exigence de détente générale, ne peut que provoquer à la longue un surcroît de tensions musculaires pouvant amener le musicien apprenti ou professionnel à des problèmes corporels aigus (douleurs musculaires, tendinites...).
La recherche de la sensation corporelle dans les exercices me semble également être une piste de travail intéressante - la question 'quelle est ta sensation ?' a pris de plus en plus de place ces dernières années dans mon enseignement.
La pratique du chant intérieur est un axe majeur de travail - le chant est l'outil essentiel de la transmission, ce par quoi un travail digital passe à l'expression de l'humain. Il est aussi le véhicule privilégié par lequel l'être raconte son histoire, son vécu intérieur.
A la question 'que veux-tu exprimer et de quelle manière ?', la réponse a pratiquement toujours été donnée par la pratique du chant.
Le chant accorde le geste et l'intention musicale, il permet de dire également : 'voilà mon propos', et comment le matérialiser techniquement en transformant la musique en geste vocal.
J'espère que le fruit de ces recherches permettra à tous ceux qui sont dans une démarche qui implique l'être dans sa globalité, d'aller jusqu'au bout de leurs possibilités, et comblera certaines attentes ou questionnements qui m'ont accompagnés tout le long de ma vie d'instrumentiste.
Jean-Pierre Grau / Niveau : A Partir Du 2ème Cycle / méthode - études / Méthode / Guitare
40.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: Sur commande | |
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