| Jazz : La Discothèque
Idéale En 25 Albums
Originaux (Coffret 25 CD) CD [Coffret CDs]
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release:...(+)
- Record Label: Sony - Catalog#: 88697 720092 - Country Of Release: NLD - Year Of Release: 2010 - Notes: 25 Original Albums In Noble Box
104.00 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL) En Français Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
101.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Panorama, Particolari E
Licenza (PESSON GERARD) En Français Alto, Voix d'Alto et Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il éta...(+)
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il était parti à contre-coeur. Il trouvait la ville étouffante et provinciale, la Villa étriquée académique et trop seigneuriale. Il est donc allé chercher ailleurs ce qu'il a appelé son 'Italie sauvage', une Italie de ciels, de vents, de pluies, de ruines ensauvagées, de montagnes, de bourgades à flanc de roches. En romantique qui vit des éléments, il n'emportait dans ses nombreuses virées à Tivoli, Subiaco ou aux Castelli Romani, qu'un carnet, un fusil et sa guitare, dormant parfois à la belle étoile, cherchant parfois la compagnie des petites gens, se faisant l'ami de quelques bandits au grand coeur, mais plus souvent épris de solitude.
Il y a eu effet-retard de l'Italie dans l'oeuvre de Berlioz. Le temps de développer, par une archéologie rétrospective, les impressions assimilées, et, pour une grande part, de réinventer un pays, certes vécu mais tout autant fantasmé. Ce pays-là, qui n'est donc d'aucun pays, deviendra la dorsale de beaucoup de ses oeuvres: Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, Roméo et Juliette, Carnaval Romain etc., et surtout Harold en Italie.
Harold reprend la manière autobiographique qui faisait, entre autres, l'originalité de la Symphonie Fantastique. Utilisant le héros byronien, Childe Harold, Berlioz livre en musique un scénario qui commande le cadrage panoramique. On peut parler d'une réappropriation par un héros prête-nom de ses propres sensations relevées sur le motif (processus du plein air à l'atelier qu'effectuaient aussi les peintres, ses collègues de séjour en Italie). C'est cette dualité paysage réel/paysage rêvé que veut traiter la partition Panorama, particolari e licenza ('Panorama, détails et licence') écrite à la demande de Christophe Desjardins.
De la même manière que j'ai utilisé parfois des musiques préexistantes pour chercher ma propre musique (Nebenstück/Brahms/filtrage, Wunderblock/Bruckner/effacement), j'ai voulu ici détailler la notion de champ que Berlioz manie de façon véritablement pré-cinématographique. Ce qui se rapproche de nous (un détail infime perdu dans le tutti), ce qui s'en éloigne, ce qui nous parvient encore - un travelling qui devient arrêt sur image, un cadrage resserré, le fondu de deux perspectives. Panorama, particolari e licenza est, en ce sens, une sorte de making of , comme on dit aujourd'hui, de ce modèle génial, partition hirsute, fruste, mais tout à la fois riche, hautement inspirée. Harold en Italie traduit cette sauvagerie que Berlioz voulait rendre en musique, combinat de sensations, de révolte et d'exaltation: un son capté puis stylisé, avec effets de réel devenant sous sa plume des trouvailles, de véritables effets spéciaux dont peu de musiciens avant lui avaient eu l'intuition.
A la demande de David Jisse et de la Muse en circuit, j'ai ajouté une partie électronique qui a été conçue par Laurent Sellier. Cette partie, essentielle, est une manière de réaliser concrètement ce qui est en filigrane dans Harold, la transmutation de toute expérience éprouvée en un véritable clavier de sensations.
Le percussionniste de Panorama, particolari e licenza est une sorte d'accessoiriste bruiteur. Il reformule concrètement le réel purement rêvé, mais d'une manière que j'ai voulue parfois dérisoire et délibérément 'bricolée', comme un travail magique qui puisse donner sens à cette vérité véhémente, incessamment recyclée, qui faisait tout l'art de Berlioz.
La question du soliste est importante dans Panorama, particolari e licenza. Il est tout à la fois le point de vue, la subjection, celui qui dit je, comme il est aussi le sujet de l'autofiction. Tout en étant central, il est égaré, parfois noyé dans le méta-instrument du récit. Au moins c'est ainsi que je l'ai traité, car il maille les instruments ensemble, prenant toutes les bribes du discours, abdiquant souvent ce qu'il y a de performatif dans la place du soliste romantique. Il est ici doublé par une voix d'alto de manière à rendre ce fading du sujet, ainsi que cette prise de parole par le texte poétique toujours central dans l'oeuvre de Berlioz.
J'ai expliqué les deux premiers mots du titre. Le dernier renvoie aux licences que je prends par rapport au modèle, mais aussi à cette forme musicale du XVIIIe - La Licenza - qui était une manière d'hommage à un personnage d'influence. Con licenza était aussi une façon d'indiquer une liberté dans l'interprétation (c'est bien ici le sujet: la transcription est un écart), le tempo ou dans l'ornementation. Con alcune licenze écrit Beethoven au début de la fugue de l'opus 106.
Panorama, particolari e licenza suit assez fidèlement, quant au déroulement du moins, trois mouvements d'Harold en Italie.
I - Aux montagnes: On y entend des bruits de vent, de ruisseaux, des sons de guitare et de harpe de voyage. Des bribes non linéaires du Childe Harold de Byron.
II - Marche (moissonneurs et angélus): Il s'agit de pèlerins dans l'original. Toutefois, Berlioz a été précis sur le souvenir qui a déclenché ce tableau dans sa musique. Ce sont des moissonneurs qui rentrent le soir au village en chantant une prière. J'ai choisi ici l'angélus, qui est devenu une véritable icône dans la peinture de ce siècle-là. On y entend donc des fragments chantés en latin. Le percussionniste joue de la faux. Car la mort n'est jamais loin dans l'imaginaire byronien et non moins berliozien. C'est aussi une référence à d'autres 'scènes aux champs' passées dans l'imaginaire collectif. Je ne peux cacher que moissonneur m'a soufflé aussi moins sonneur.
III - Sérénade (une chanson des Abruzzes): C'est le mouvement le plus 'stylisé'. On y entend une véritable chanson en dialecte des Abruzzes où est évoqué la fameuse lontananza: à la fois espace résonnant d'une montagne à l'autre, mais aussi éloignement, séparation de deux amants. C'est un chant sur la construction du futur et la désillusion amoureuse que Berlioz a pu entendre et dont il a pu méditer le poème, bien qu'il ne s'en soit pas musicalement inspiré. Mais l'esprit, qui combine la mélancolie, un rien de malice, d'inquiétude et de doute tout berlioziens, est gardé dans ce mouvement, jusque dans les paroles de la chanson:
O hirondelle qui vole sur Potenza
Salue-le pour moi, c'est mon espoir
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il pense,
Comme il supporte la lontananza
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il veut
Et comme il supporte la séparation.
Gérard Pesson, septembre 2006 / contemporain / Répertoire / Alto, Voix d'Alto et Ensemble
76.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Essaims-Cribles (JARRELL
MICHAEL) En Français Clarinette Basse et Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. J'ai toujours été attiré par la danse et souvent j'ai so...(+)
Par JARRELL MICHAEL. J'ai toujours été attiré par la danse et souvent j'ai souhaité écrire une musique de ballet. J'entends par là une musique conçue pour la danse et, si possible, écrire en collaboration avec un chorégraphe. Cette collaboration porterait avant tout sur les questions de forme et de structure. Le ballet de chambre Essaims-Cribles constitue un premier pas dans cette voie. Bien que réalisé sans chorégraphie, il a été conçu pour la danse. Pour cela, je suis parti de la représentation du mouvement, de figures géométriques, de description d'images. Toutefois, ces recettes restent personnelles et pour une création dansée, le chorégraphe conserverait bien sur sa liberté d'interprétation. Je pense néanmoins que la relation avec une musique écrite pour ballet ne pourra pas être la même qu'avec une musique imaginée par le chorégraphe, qui lui plaît et qui l'attire. Je pense que l'échange serait alors plus fort et plus profond.
Michael Jarrell
Si la voix est absente d'Essaims-cribles, le texte y est quant à lui inscrit: des vers de Patrick Weidmann, poète et peintre, ami de Jarrell, talonnent en effet la partition. Impulsion poétique plus que programme (l'oeuvre est conçue pour le ballet, mais pensée encore une fois en termes de 'mouvement, figures géométriques'), il sert de titre aux différentes parties:
ESSAIMS-CRIBLES
INHALE D'URGENCE
TEMPETE-ARC D'ANGLE
S'IMMISCE
A PERTE
LONGITUDE
CURVISME ABATTU
TANGENCE FACIALE
ENTRE RESSACS ENTAMES
APESANTEUR DEFAITE
La première phrase du poème, qui devient le titre de l'oeuvre, est aussi une image explicite d'un des procédés d'écriture utilisés par le compositeur: les 'essaims' sont des 'rubans' de notes enchaînées rapidement et en valeurs rythmiques égales (matériau repris au début d'Assonance, pour clarinette seule, et fournissant l'un des multiples exemples de la tendance 'rhizomatique' de l'oeuvre de Jarrell). La répartition statistique des hauteurs dans un ambitus donné - autour de l'octave - rappelle certains procédés utilisés par Ligeti. Le 'crible' consiste à éliminer ces notes pour ne garder que certaines hauteurs, et résulte en une fixation sur des hauteurs privilégiées, matérialisée le plus souvent sous forme de séquences en notes répétées. Intervient alors un jeu de dosage entre 'rubans' de notes et notes répétées. La clarinette basse soliste émerge de cette texture globale à la mesure 13, perçue comme soliste à partir de l'élargissement soudain de l'ambitus dans lequel elle évolue. Les différentes parties désignées par les vers du poème correspondent nettement à des changements de textures et donnent l'impression de répondre également au traitement local de petites structures. A la mesure 49, les rubans seront repris avec une plus grande amplitude pour aboutir à des figures plus irrégulières, plus sporadiques. Au fragment de texte 's'immisce' correspond un solo de clarinette basse où se déploie une belle ligne mélodique aux intervalles tendus, dont Jarrell précise qu'il doit être 'très lyrique'. La section 'longitude' (lettres H à M) constitue un premier exemple de ces passages en suspension qui sont comme une parenthèse hors temps dans le déroulement de la pièce. On y rencontre un alliage de sons résonants, de sons multiphoniques, de jeu de cordes flautando ou en harmoniques, de trilles en multiphoniques à la clarinette basse, de tenues légères aux bois. La fin de l'oeuvre fournit un nouvel exemple de suspension du discours. Si le relatif statisme de la texture sert à ménager dans '...entre ressacs entamés' (lettre T) un arrière-plan sur lequel se dégagera le solo de clarinette contrebasse (mes. 285), le fragment poétique associé à la dernière section ('apesanteur défaite', lettre X) apparaît comme un véritable programme, tant est manifeste la sensation d'échapper à une force de gravité musicale. Le corollaire de cet état d'apesanteur est une impression de débrayage temporel momentané, une échappée hors temps directionnel. Par un jeu subtil de fausses répétitions et de faux repères cycliques - les transformations, qui affectent à la fois le rythme, la disposition harmonique et la présentation mélodique, produisent un paysage toujours changeant -, Jarrell parvient à créer une ambiance hypnotique proche de celle que procure l'observation des lents mouvements d'un mobile. On notera au passage le clin d'oeil discret au thème célèbre du générique de la série télévisée 'Mission impossible' ! La répétition est un des aspects importants d'Essaims-cribles, et elle intervient à plusieurs niveaux. A l'échelle de la forme globale, on peut déceler aux deux tiers de la pièce (lettre R) un retour à la situation initiale, mais sous forme condensée. De même certaines séquences de notes balisent le discours par leur récurrence. A l'échelle locale, on retiendra le principe observable à la dernière page de la partition: une section de quatre mesures reprise ad libitum au moins trois fois, avec un decrescendo progressif. Ce type de fin, assez fréquent chez le compositeur, sera développé dans Assonance V.
Pierre Rigaudière,
extrait du livret du disque Music for a While (aeon). / contemporain / Répertoire / Clarinette Basse et Ensemble
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Diapason Rouge Vol. 1 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depui...(+)
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depuis qu?il a été cité par Jérôme Bonaldi sur Canal Plus, ce premier recueil de près de 460 chansons est une référence dans le domaine des carnets de chants depuis plus de dix ans. Chacun y trouvera un répertoire pour chanter toutes les circonstances de la vie. Pour les guitaristes, tous les chants sont accompagnés de leurs accords. Le premier chapitre, 'Salut l?artiste', est un recueil de variétés françaises : Brel, Goldman, Souchon, Renaud? 'Au rythme du monde' regroupe des chansons à thème susceptibles de provoquer la réflexion ou d?affirmer un engagement. 'Racines et couleurs du temps' emprunte au folklore français, aux négro-spirituals et au patrimoine des mouvements de jeunes et d?éducation populaire. La quatrième partie, 'Fêtes et rencontres', offre un éventail de chansons pour se réunir dans la joie, l?émotion ou la fantaisie. Une sélection de 'Canons et ritournelles' termine le carnet. Un index alphabétique par auteurs et par titres, à la fin du carnet, complète le sommaire.
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
37.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Time Et Again (MURAIL
TRISTAN) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MURAIL TRISTAN. Time and Again tente de rompre, partiellement, avec l'esthé...(+)
Par MURAIL TRISTAN. Time and Again tente de rompre, partiellement, avec l'esthétique qui domine dans mes oeuvres précédentes, une esthétique de la continuité où la forme est structurée par des processus se déroulant en un flot presque ininterrompu. Ici, la forme musicale cherche à créer une architecture du temps plus complexe, qui joue de flash-backs, prémonitions, boucles..., comme si l'on se trouvait dans une sorte de machine à remonter le temps.
Pour néanmoins préserver une sorte de continuité sous-jacente, j'ai d'abord imaginé une structure 'linéaire' pour la pièce, comportant des évolutions progressives et logiques, et j'ai parfois réalisé des fragments de cette pièce virtuelle, puis, un peu comme un cinéaste, j'ai 'monté' la structure de la pièce, en coupant, dupliquant, insérant, collant.
A peu près aux deux tiers de la pièce, le temps s'inverse et s'écoule deux fois plus vite - on repasse, plus symboliquement que textuellement, par toutes les étapes des deux premiers tiers, avec parfois des superpositions, des inserts ou des raccourcis.
L'orchestration n'est pas tout à fait conventionnelle - les vents et la percussion sont en nombre habituel, mais les cordes sont réduites à environ la moitié de l'effectif normal. J'ai cherché ainsi une qualité particulière du son des cordes moins volumineux, mais plus intense. Les cordes jouent le plus souvent des parties individuelles. Leur emploi principal consiste à colorer ou distordre les sons joués par les autres instruments, ou à construire des spectres sonores complexes.
L'orchestre est enrichi par un synthétiseur (un Yamaha DX7) qui a deux principales fonctions. Grâce à son aptitude à synthétiser des sons par modulation de fréquence, il peut émettre directement des spectres riches identiques à ceux que j'utilise dans mon écriture orchestrale. La composition de cette pièce a donc impliqué d'abord la programmation des sons sur le synthétiseur (un seul son peut produire une texture très riche et n'est souvent utilisé qu'une seule fois). Dans d'autres cas, je l'utilise comme un complément de la section des percussions et du piano, le synthétiseur ayant la tâche d'émettre les sons non tempérés.
Time and Again est une commande du 'John Feeney Charitable Trust' pour le City of Birmigham Symphony Orchestra, et a été créé à Birmingham le 21 janvier 1986 par cet orchestre, sous la direction de Simon Rattle. La pièce était destinée à être jouée en première partie de la Turangalila Symphonie d'Olivier Messiaen, pour une série de concerts en Angleterre. Cela explique qu'un auditeur attentif trouvera peut-être quelques allusions à cette symphonie dans Time and Again...
Tristan Murail
Enregistrement:
1 CD Montaigne/Naïve, MN782175
Désintégrations - Gondwana - Time and again
Ensemble L'Itinéraire, Orchestre National de France, Yves Prin (direction) - Orchestre Beethoven Halle de Bonn, Karl Anton Rickenbacher (direction) / contemporain / Date parution : 1985-01-01/ Répertoire / Orchestre
29.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Piano Scores Unlimited En Français Piano seul [DVD-ROM] IPE Music
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Pro...(+)
Ecoles de Musique, Conservatoires, Médiathèques, Etablissements Scolaires, Professeurs de Piano, Pianistes débutants ou confirmés, Concertistes... désormais, vous pouvez imprimer, utiliser et faire circuler librement un grand répertoire de partitions sans que ce soit considéré comme une photocopie pour les cours, les examens, les auditions, les concerts, le travail chez soi'
Voici les plus grand répertoire de partitions pour Piano libre de droit et sans restrictions sur un seul DVD-Rom comprenant : - 630 Oeuvres Majeures doigtées avec soin et classées par niveau de difficulté - 2 500 Pages de Musique à imprimer dans une qualité irréprochable - 26 heures d'écoute au format MP3 à exporter et à utiliser sans limitation
Quelques exemples d'utilisation
Installé dans une salle de cours, chaque professeur aura le loisir de faire écouter à son élève chaque morceau enregistré par des pianistes virtuoses. Puis le professeur imprimera naturellement la partition que l'élève emportera avec lui pour travailler à la maison. Pour les cours de musique collectifs, cours d'initiation dans les Ecoles primaires, Collèges, Lycées, Conservatoires', une solution ludique et inépuisable pour faire découvrir la musique des grands compositeurs. Le professeur imprime pour chaque élève la partition qu'il aura choisi de faire travailler, déchiffrer, expliquer, avec l'aide de l'Audio. Quoi qu'il en soit, même pour les bibliothèques, vous disposez d'un répertoire complet à imprimer à l'infini sans que ce soit considéré comme du « photocopillage » puisque les oeuvres contenues dans Piano Score Unlimited appartiennent au domaine public. Imprimez des partitions d'une qualité graphique exceptionnelle ! Doigtée avec soin, chaque partition est tirée de la première édition ou de l'oeuvre originale du compositeur. Pour vous aider dans vos choix, les pièces ont été classées par compositeur et par niveau de difficulté. Exportez le fichier MP3 qui a été interprété par des pianistes virtuoses pour l'utiliser sans restriction et libre de droit, agrémenter vos DVD, élaborer des programmes d'écoute pour vos élèves ou vous-même...
Débutez en travaillant les exercices du recueil « Le Premier Maître du Piano Opus 599 », « Les Cinq Doigts Opus 777 », « Les Etudes » de Czerny ou de Burgmuller, le célèbre « petit livre » d'Anna Magdalena BACH' Déchiffrez les partitions de l'incontournable répertoire de Piano : « Le Clavecin bien tempéré » de JS BACH ou les « Sonatines » de Clémenti ' Interprétez les « Nocturnes », « Préludes », « Mazurkas »,Grandes « Valses » de Chopin, les airs les plus connus (« Fantaisie », « Marche turque », « Petite Sonate`) et `Sonates` de Mozart, les « Petits Préludes » ou les fameuses « Fugues », les « Inventions à 2 et 3 voies » de J.S.Bach, les « Romances sans Paroles » de Mendelssohn, l' « Album pour la jeunesse », « Scènes d'enfants » de Schumann, les « Moments Musicaux », les « Impromptus » de Schubert, « Les Arabesques », le « Children's Corner » ,« Le Petit Nègre» de Debussy, les « Ragtimes » de Scott Joplin, pour ne citer qu'eux... De Haendel, Schubert, Beethoven, en passant entre autres par Tchaïkovski ou Purcell, Couperin, Gounod, Scarlatti'. / DVD /
59.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES) En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à-faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #2 -
God's Grandeur
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
God's Grandeur
Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.1 - Jachere
Aidant - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
52.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| New Busker's
Fakebook 1001 All-Time
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The second volume of a thousand and one all-time hit songs ranging from essential standards to the latest pop hits - a must for all singers and musicians. / Chant Et Guitare
98.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Gliozzi M./ Simon D. -
L'orgue Aux Milles
Saveurs Vol.3 En Français Orgue Editions Buissonnieres
Les claviéristes gourmets se régalent ! Anthologie de pièces pour orgue (ou ...(+)
Les claviéristes gourmets se régalent ! Anthologie de pièces pour orgue (ou clavier) Comprenant une partie méthode pour pédalier, une partie pédagogique sur l'harmonie au clavier, et quelques pièces d'orgue à 4 mains et de musique d'ensemble. Recueil de 360 pages en 2 volumes Format 22,5 x 32 cm, couverture pelliculée Complément : livret relié de parties séparées pour la partie Musiques d'ensemble Ecrit par Marta Gliozzi et Damien Simon, professeurs d'orgue en conservatoire. Notre apprenti-cuisinier-organiste continue à explorer des matériaux musicaux dans divers styles, découvrant les différentes saveurs esthétiques des pays européens : dans ce deuxième volume, les auteurs poursuivent leur démarche pédagogique, en renouvelant l'approche de la formation de l'organiste. Élèves avec professeur, professeurs avec élèves, élèves avec amis, les pièces de musique d'ensemble et les pièces à 4 mains sont pensées pour vous ! Alors, bonne cuisine à tous, avec patience, écoute attentive de soi et de l'autre, rigueur et surtout amour de tout ce que vous faites ! Bonne dégustation ! Dans ce recueil : ' Chansons populaires, Noëls, Chorals. ' Chants grégoriens, mélodies populaires and canons au pédalier. ' Polyphonies : musique anglaise, allemande, espagnole et portugaise, française, italienne. ' Musiques d'aujourd'hui. ' Musique d'ensemble pour orgue et instrument soliste ou chanteur. ' Orgue à 4 mains. ' Au-delà de la musique écrite : harmonie, improvisation, jeux rythmiques pour l'indépendance. 3Dans ce 2e volume, nous poursuivons notre démarche pédagogique en renouvelant l'approche de la formation de l'organiste. Comme dans le premier volume de cette collection, notre apprenti-cuisinier-organiste continuera à explorer les matériaux musicaux des chansons populaires et des noëls. Il se familiarisera avec les thèmes de chorals et de chants grégoriens, fondateurs du répertoire de l'orgue. Il découvrira également les saveurs caractéristiques des esthétiques musicales et organistiques spécifiques des différents pays européens. Pour chacune d'entre elles, nous proposons quelques pistes d'écoute car, pour former le goût de notre organiste, il lui faut se nourrir et écouter bien d'autres pièces que celles qu'il est en train de travailler. La polyphonie est le c'ur et la quintessence du répertoire de l'orgue. C'est pourquoi, nous proposons un ensemble de courtes pièces manualiter puis pedaliter. Le développement de la technique de pédalier se fera tout autant par ces pièces que, dans un premier temps, par le travail approfondi de mélodies pour pédalier solo comme par celui de quelques mesures de canons pour assurer une coordination parfaite entre une main et le pédalier. Nous avons volontairement basé les débuts du jeu de pédale sur une technique favorisant un jeu articulé par l'utilisation en grande partie des pointes. L'usage du talon sera introduit petit à petit De même, nous proposons des doigtés manuels afin de faciliter la tâche de tous. Néanmoins, nous avons pleinement conscience que la morphologie et la taille des mains de chacun puissent rendre certains doigtés que nous proposons inapropriés ou peu commodes. Libre à chacun de les modifier ! La priorité ' et il faut le rappeler aux élèves ' n'est pas le doigté mais la note, la phrase musicale ; le doigté n'est qu'un auxiliaire. Parallèlement à ces esthétiques nationales des siècles passés, nous vous offrons également quelques pièces de compositeurs actuels afin de découvrir d'autres langages harmoniques ! L'ensemble des pièces de cette anthologie peut également constituer un réservoir non négligeable pour l'organiste liturgique. Il y découvrira des pièces faciles d'exécution qui trouveront aisément leur place dans un office. Enfin, si une majeure partie du répertoire de l'orgue est solistique, notre instrument à tuyaux n'en demeure pas moins un partenaire formidable pour l'accompagnement. Aussi, ce recueil propose quelques éléments d'harmonie, amuse-bouches préparatoires à une découverte de la basse continue ainsi que de petits arrangements pour un instrument mélodique et orgue. Élèves avec votre professeur, professeurs avec vos élèves, élèves avec vos amis, les pièces de musique d'ensemble et les pièces à 4 mains ' les organistes peuvent jouer entre-eux ' sont pensées pour vous ! Alors, bonne cuisine à tous, avec patience, écoute attentive de soi et de l'autre, rigueur et surtout amour de tout ce que vous faites !3 Bonne dégustation ! Les auteurs Marta Gliozzi et Damien Simon Table des matières Introduction Le facteur d'orgue et cuisinier Quelques règles d'or Chansons populaires Trois jeunes tambours Arr. Damien Simon J'ai du bon tabac Arr. Damien Simon Le roi Renaud Arr. Marta Gliozzi Noëls Puer nobis nascitur J.-F. Dandrieu Michau qui causoit ce grand bruit J.-F. Dandrieu Chantons je vous prie J.-F. Dandrieu Noëls en tambourin J.-J. Beauvarlet-Charpentier Vom Himmel hoch, da komm ich her F. W. Zachow Noël angevin C. Franck Variations sur Il est né le divin enfant E. Thomas Variation sur Il est né le divin enfant D. Simon Chorals Allein Gott in der Höh sei Ehr J. P. Sweelinck Allein Gott in der Höh sei Ehr G. P. Telemann Herzlich tut mich verlangen J. G. Walther Herzlich tut mich verlangen G. P. Telemann Jesu meine Freude G. P. Telemann Liebster Jesu, wir sind hierJ. G. Walther Chants grégoriens et autres mélodies pour pédalier solo Puer natus Adeste fideles Ecce nomen Domini Emmanuel Victimae paschali laudes Mélodies traditionnelles celtiques : Mélodie traditionnelle de Basse-Bretagne Gwerz Penmarc'h (la complainte de Penmarc'h) Kabiten Sant-Maloï (le capitaone de Saint Malo) Hirvoudou, mélodie traditionnelle écossaise An alarc'h Mélodies traditionnelles juives : Esa Enai Lév Tahor Adir hu Shalom Alèchem Yo m'enamori d'un aire Quelques thèmes célèbres : Air H. Purcell Thème, d'après le Concerto Brandebourgeois n°3 J.-S. Bach Thème extrait de la Symphonie Inachevée F. Schubert Thème extrait de la Symphonie n°3 J. Brahms Thème extrait du Lac des cygnes P. I. Tchaïkovski Canons à une main and pédalier Canons 1 and 2 Traditionnels Canon à la quinte G. P. Palestrina Dona nobis pacem attribué à W. A. Mozart Canon J. P. Sweelinck O Flamme M. Praetorius Canon F. Schubert Se alla festa Traditionnel italien Manualiter : un peu de vélocité et d'agilité Allegro D. Zipoli Klavierstück für die rechte oder linke Hand allein C. Ph. E. Bach Solfeggio C. Ph. E. Bach Praeambulum et Versus in D J. A. Kobrich Vorspiel in B Anonyme, Salzburger Orgelbuch Praeludium in F J. Krieger Allegro E. Gigout Allegro vivace E. Gigout Musique anglaise des xvie, XVII et XVIIIe siècles Prelude H. Purcell Extrait de Voluntary in C J. C. Pepush Pavan, the Earle of Salisbury W. Byrd Prelude J. Blow Prelude in the eight mode J. Bull Voluntary in AJ. Stanley Voluntary in G G. Berg Siciliana W. Walond Musique allemande des XVIIe et XVIIIe siècles Prelude J.-S. Bach Fuga prima J. C. F. Fischer Fuga sexta J. C. F. Fischer Fuga tertia J. C. F. Fischer Finale J. C. F. Fischer Praeambulum et fuga in h J. B. Peyer Praeambulum in f J. B. Peyer Praeambulum et fuga in E J. B. Peyer Praeambulum et fuga in Es J. B. Peyer Praeambulum in e / IV ton J. X. Nauß Praeludium in g J. Krieger Vorspiel in A Anonyme, Salzburger Orgelbuch Fuga a 3 L. van Beethoven Musique espagnole et portugaise Fantasia T. de Santa Maria Dic nobis, Maria A. de Cabezón A duo, del poner obras en el Monacordio T. de Santa Maria Romance : Paseàbase el rey-moro F. F. Palero Romance V : Para quien crie yo cabellos A. de Cabezón Versos del sexto tono A. de Cabezón Ligaduras de 3° tono, para la Elevaciòn Anonimo, Juan Cabanilles ' Toccata C. Seixas Musique française du XVII au XIXe siècle Chantons, je vous prie J.-F. Dandrieu Feste sauvage M. Corrette Rondeau M. Corrette Offertoire II, la St Benoist M. Corrette Musette, Suite du Ier ton M. Corrette Récit de nazar, Suite du Ier ton M. Corrette Grand jeu, Suite du 2e ton M. Corrette Ha voisin, quelle nouvelle J.-N. Geoffroy Basse de Cromorne L.-N. Clérambault Extrait de L'organiste C. Franck Petites fleurs musicales : Dominica Resurrectionis Ch. Tournemire mmaculata Conceptio Ch. Tournemire Festum Omnium Sanctorum Ch. Tournemire Heures mystiques : Andante L. Boëllmann Heures mystiques : Lento L. Boëllmann Heures mystiques : Andantino ma non troppo L. Boëllmann Heures mystiques : Allegro marcato L. Boëllmann Verset L. Boëllmann Musique italienne Fiori musicali : Kyrie alio modo G. Frescobaldi Fiori musicali : Kyrie alio modo G. Frescobaldi Fughetta A. Scarlatti Folia A. Scarlatti Partita D. Zipoli Ritirada del emperador de los Dominicos de España D. Zipoli Sarabanda, Suite II in sol minore D. Zipoli Due versetti G. Pera Pédaliter Übungen im Pedalspiele G. A. Merkel Cantabile J.-N. Lemmens Finale J. C. F. Fischer Toccata in G Minor J. Ch. Pachebel Praeludium et fuga ex F-Dur J. C. Simon Praeludium in Fa per organo pleno J. L. Krebs Pastorale D. Zipoli Toccata [en Sol] G. B. Martini Toccata [en Sib] G. B. Martini Versetti in re minore P. B. Bellinzani Versetti in re minore : Larghetto P. B. Bellinzani Versetti in re minore : Largo P. B. Bellinzani Elevation in E minor A. Guilmant Offertoire Ch. Tournemire Gnossienne n°2 E. Satie 1ère gymnopédie E. Satie Musiques d'aujourd'hui Deux pièces manuelle pour orgue : I-Offertoire en duo à deux clavier P. Reber II- Aria P. Reber Canzone à 3 voix P. Reber Danse laudative P. Reber Let silence talk to you H. Lesvenan Destination H. Lesvenan Happiness is your birthright H. Lesvenan The heart sees deeper than eyes H. Lesvenan Mystère H. Lesvenan Musiques d'ensemble Lauda Natalizia Padre F. Soto Il Ballerino G. G. Gastoldi Il Risentito G. G. Gastoldi Maledetto sia l'aspetto, Scherzi musicali C. Monteverdi Et incarnatus est J. Cererols Change thy mind since she doth change R. Martin Shewes ans nightly revels T. Lupo Gavotte F. Barsanti Menuet F. Barsanti Menuet J. C. F. Fischer Pauls Steeple, Variations sur un Passamezzo Antico Anonyme anglais, XVIIIe s. Son questi i crespi, canzonette C. Monteverdi When Phoebus first did Daphne love J. Dowland Gavotte G. B. Martini Fuga W. A. Mozart L'alphabet W. A. Mozart Due pupille amabili (extrait des 6 nocturnes) W. A. Mozart Adagio W. A. Mozart Menuet J. Haydn Menuet F. Schubert Mich zieht es nach dem Dörfchen R. Schumann Meneham H. Lesvenan BerceuseTraditionnel russe, Arr. H. Lesvenan Orgue à 4 mains Suite de danses : Bransle de Champaigne C. Gervaise Pavane Passemaize C. Gervaise Bransle : Je fille quant Dieu C. Gervaise Come again J. Dowland La, la, la, je ne l'ose dire P. Certon O Bethlehem Anonyme anglais, XVIe s. Ach wie flüchtig, ach wie nichtig J. S. Bach Au-delà de la musique écrite Harmonie Improvisation sur le Canon de Pachelbel Jeux rythmiques et d'indépendance Et encore... Historique and fonctionnement Tableau de travail Marta Gliozzi and Damien Simon
59.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Cantate Egale Pays #3 -
Gd Mmré (PESSON
GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Gd Mmré
La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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The Real Book you know and love has now been updated to include backing tracks for 240 songs on one convenient USB flash drive stick! The play-along CDs alone are worth $100 so this is an amazing package price! The Real Books are the best-selling jazz books of all time. Since the 1970s, musicians have trusted these volumes to get them through every gig, night after night. The problem is that the books were illegally produced and distributed without any reqard to copyright law or royalties paide to the composers who created these musical masterpieces. Hal Leonard is very proud to present the first legitimate and legal editions of these books ever produced. You won't even notice the difference, other than that all of the notorious errors have been fixed! (I Love You) For Sentimental Reasons [Best, William] [Watson, Deek] (The Old Man From) The Old Country [Adderley, Nat] [Lewis, Curtis, R.] 500 Miles High [Corea, Chick] [Potter, Neville] 502 Blues [Rowles, James] A Child Is Born [Jones, Thad] A Fine Romance [Kern, Jerome] [Fields, Dorothy] A Man And A Woman (Un Homme Et Une Femme) [Lai, Francis] [Barouh, Pierre] [Keller, Jerry] A Night In Tunisia [Gillespie, John 'Dizzy'] [Paparelli, Frank] A String Of Pearls [Grey, Jerry] A Sunday Kind Of Love [Belle, Barbara] [Prima, Louis] [Leonard, Anita] [Rhodes, Stan] African Flower (Petite Fleur Africaine) [Ellington, Duke] Afro Blue [Santamaria, Mongo] Afternoon In Paris [Lewis, John] Água De Beber (Water To Drink) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] Airegin [Rollins, Sonny] Alfie [Bacarach, Burt] [David, Hal] Alice In Wonderland [Fain, Sammy] [Hilliard, Bob] All Blues [Davis, Miles] All By Myself [Berlin, Irving] All Of Me [Simons, Seymour] [Marks, Gerald] All Of You [Porter, Cole] All The Things You Are [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Alright, Okay, You Win [Watts, Mayme] Always [Berlin, Irving] Ana Maria [Shorter, Wayne] Angel Eyes [Dennis, Matt] [Brent, Earl] Anthropology [Parker, Charlie] [Gillespie, Dizzy] Apple Honey [Herman, Woody] April In Paris [Duke, Vernon] [Harburg, E. Y.] April Joy [Metheny, Pat] Arise, Her Eyes [Swallow, Steve] Armageddon [Shorter, Wayne] Au Privave [Parker, Charlie] Autumn In New York [Duke, Vernon] Autumn Leaves [Kosma, Joseph] [Mercer, Johnny] [Prevert, Jacques] Beautiful Love [Young, Victor] [King, Wayne] [Van Alstyne, Egbert] [Gillespie, Haven] Beauty And The Beast [Shorter, Wayne] Bessie's Blues [Coltrane, John] Bewitched [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Big Nick [Coltrane, Nick] Black Coffee [Webster, Paul Francis] [Burke, Sonny] Black Diamond [Sealey, Milton] Black Narcissus [Henderson, Joe] Black Nile [Shorter, Wayne] Black Orpheus [Bonfa, Luiz] Blue Bossa [Dorham, Kenny] Blue In Green [Davis, Miles] Blue Monk [Monk, Thelonious] Blue Train (Blue Trane) [Coltrane, John] Blues For Alice [Parker, Charlie] Bluesette [Thielemans, Jean] [Gimbel, Norman] Body And Soul [Green, John] [Heyman, Edward] [Sour, Robert] [Eyton, Frank] Boplicity (Be Bop Lives) [Davis, Miles] [Evans, Gil] Bright Size Life [Metheny, Pat] Broad Way Blues [Coleman, Ornette] Broadway [Byrd, Bill] [McRae, Teddy] [Woode, Henri] But Beautiful [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Butterfly [Hancock, Herbie] [Maupin, Bennie] Byrd Like [Hubbard, Freddie] Call Me [Hatch, Tony] Call Me Irresponsible [Van Heusen, James] [Cahn, Sammy] Can't Help Lovin' Dat Man [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] Captain Marvel [Corea, Chick] Central Park West [Coltrane, John] Ceora [Morgan, Lee] C'est Si Bon [Betti, Henri] [Seelen, Jerry] [Hornez, Andre] Chega De Saudade (No More Blues) [Jobim, Antonio Carlos] [De Moraes, Vinicius] Chelsea Bells [Swallow, Steve] Chelsea Bridge [Strayhorn, Billy] Cherokee (Indian Love Song) [Noble, Ray] Cherry Pink And Apple Blossom White [Louiguy] [Larue, Jacques] [David, Mack] Chippie [Coleman, Ornette] Chitlins Con Carne [Burrell, Kenny] Come Sunday [Ellington, Duke] Como En Vietnam [Swallow, Steve] Con Alma [Gillespie, John 'Dizzy'] Conception [Shearing, George] Confirmation [Parker, Charlie] Contemplation [Tyner, McCoy] Coral [Jarrett, Keith] Cotton Tail [Ellington, Duke] Could It Be You [Porter, Cole] Countdown [Coltrane, John] Crescent [Coltrane, John] Crystal Silence [Corea, Chick] D Natural Blues [Montgomery, John L. (Wes)] Daahoud [Brown, Clifford] Dancing On The Ceiling [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Darn That Dream [Van Heusen, Jimmy] [DeLange, Eddie] Day Waves [Corea, Chick] [Potter, Neville] Days And Nights Waiting [Jarrett, Keith] Dear Old Stockholm [Varmeland] Dearly Beloved [Kern, Jerome] [Mercer, Johnny] Dedicated To You [Cahn, Sammy] [Chaplin, Saul] [Hyzaret] Deluge [Shorter, Wayne] Desafinado [Jobim, Antonio, Carlos] [Mendonca, Newton] Desert Air [Corea, Chick] Detour Ahead [Ellis, Herb] [Frigo, John] [Carter, Lou] Dexterity [Parker, Charlie] Dizzy Atmosphere [Gillespie, John 'Dizzy'] Django [Lewis, John] Doin' The Pig [Swallow, Steve] Dolores [Shorter, Wayne] Dolphin Dance [Hancock, Herbie] Domino Biscuit [Swallow, Steve] Donna Lee [Parker, Charlie] Don't Blame Me [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] Don't Get Around Much Anymore [Ellington, Duke] [Russell, Bob] Dream A Little Dream Of Me [Schwandt, Wilbur] [Andree, Fabian] [Kahn, Gus] Dreamsville [Mancini, Henry] [Livingston, Jay] [Evans, Ray] E.S.P. [Shorter, Wayne] Easter Parade [Berlin, Irving] Easy Living [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Easy To Love (You'd Be So Easy To Love) [Porter, Cole] Ecclusiastics [Mingus, Charles] Eighty One [Davis, Miles] [Carter, Ronald] El Gaucho [Shorter, Wayne] Epistrophy [Monk, Thelonious] [Clarke, Kenny] Equinox [Coltrane, John] Equipoise [Cowell, Stanley] Fall [Shorter, Wayne] Falling Grace [Swallow, Steve] Falling In Love With Love [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Fee-Fi-Fo-Fum [Shorter, Wayne] Follow Your Heart [McLaughlin, John] Footprints [Shorter, Wayne] For All We Know [Coots, Fred, J.] [Lewis, Sam M.] For Heaven's Sake [Meyer, Don] [Bretton, Elise] [Edwards, Sherman] Forest Flower [Lloyd, Charles] Four [Davis, Miles] Four On Six [Montgomery, John L. (Wes)] Freddie Freeloader [Davis, Miles] Freedom Jazz Dance [Harris, Eddie] Full House [Montgomery, John L. (Wes)] Gee Baby, Ain't I Good To You [Redman, John] [Razaf, Andy] Gemini [Heath, Jimmy] Giant Steps [Coltrane, John] Gloria's Step [Le Faro, Scott] God Bless' The Child [Herzog Jnr, Arthur] [Holiday, Billie] Golden Lady [Wonder, Stevie] Good Evening Mr. And Mrs. America [Guerin, John] Grand Central [Coltrane, John] Groovin' High [Gillespie, John 'Dizzy'] Grow Your Own [Jarrett, Keith] Guilty [Kahn, Gus] [Whiting, Richard] [Akst, Harry] Gypsy In My Soul [Boland, Clay] [Jaffe, Moe] Half Nelson [Davis, Miles] Have You Met Miss Jones' [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Heaven [Ellington, Duke] Heebie Jeebies [Atkins, Boyd] Hello, Young Lovers [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] Here's That Rainy Day [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Hot Toddy [Hendler, Herb] [Flanagan, Ralph] House Of Jade [Shorter, Wayne] How High The Moon [Lewis, Morgan] [Hamilton, Nancy] How Insensitive (Insensatez) [Jobim, Antonio, Carlos] [De Moraes, Vinicius] [Gimbel, Norman] How My Heart Sings [Zindars, Earl] [Zindars, Anne] Hullo Bolinas [Swallow, Steve] I Can't Get Started With You [Duke, Vernon] [Gershwin, Ira] I Can't Give You Anything But Love [McHugh, Jimmy] [Fields, Dorothy] I Could Write A Book [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] I Got It Bad And That Ain't Good [Ellington, Duke] [Webster, Paul Francis] I Let A Song Go Out Of My Heart [Ellington, Duke] [Nemo, Henry] [Redmond, John] [Mills, Irving] I Love Paris [Porter, Cole] I Love You [Porter, Cole] I Mean You [Monk, Thelonious] [Hawkins, Coleman] I Remember Clifford [Golson, Benny] I Should Care [Cahn, Sammy] [Stordahl, Axel] [Weston, Paul] I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free [Taylor, Billy] Icarus [Twoner, Ralph N.] If You Never Come To Me (Inutil Paisagem) [Jobim, Antonio Carlos] [De Oliveira, Aloysio] [Gilbert, Ray] I'll Never Smile Again [Lowe, Ruth] I'll Remember April [Johnston, Pat] [Raye, Don] [De Paul, Gene] I'm All Smiles [Leonard, Michael] [Martin, Herbert] I'm Beginning To See The Light [George, Dan] [Hodges, Johnny] [Ellington, Duke] [James, Harry] I'm Your Pal [Swallow, Steve] Impressions [Coltrane, John] In A Mellow Tone [Ellington, Duke] In A Sentimental Mood [Ellington, Duke] In The Mood [Garland, Joe] In The Wee Small Hours Of The Morning [Mann, David] [Hilliard, Bob] In Your Quiet Place [Jarrett, Keith] Indian Lady [Ellis, Don] Inner Urge [Henderson, Joe] Interplay [Evans, Bill] Invitation [Kaper, Bronislam] [Webster, Paul Francis] Iris [Shorter, Wayne] Is You Is, Or Is You Ain't (Ma' Baby) Isn't It Romantic' [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Isotope [Henderson, Joe] Israel [Carisi, John] It Don't Mean A Thing (If It Ain't Got That Swing) [Ellington, Duke] [Mills, Irving] It's Easy To Remember [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Jelly Roll [Mingus, Charles] Jordu [Jordan, Duke] Journey To Recife [Evans, Richard] [Gimbel, Norman] Joy Spring [Brown, Clifford] Juju [Shorter, Wayne] Jump Monk [Mingus, Charles] June In January [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] Just One More Chance [Johnston, Arthur] [Coslow, Sam] Kelo [Johnson, J. J.] Lady Bird [Dameron, Tadd] Lady Sings The Blues [Nichols, Herbert] [Holiday, Billie] Lament [Johnson, J.J] Las Vegas Tango [Evans, Gil] Lazy Bird [Coltrane, John] Lazy River [Carmichael, Hoagy] Like Someone In Love [Van Heusen, Jimmy] [Burke, Johnny] Limehouse Blues [Braham, Philip] [Furber, Douglas] Lines And Spaces [Lovano, Joe] Litha [Corea, Chick] Little Boat (O Barquinho) [Menescal, Roberto] [Boscoli, Ronaldo] [Kaye, Buddy] Little Waltz [Carter, Ron] Long Ago (And Far Away) [Kern, Jerome] [Gershwin, Ira] Lonnie's Lament [Coltrane, John] Look To The Sky [Jobim, Antonio Carlos] Love Is The Sweetest Thing [Noble, Ray] Lucky Southern [Jarrett, Keith] Lullaby Of Birdland [Shearing, George] [Weiss, George David] Lush Life [Strayhorn, Billy] Mahjong [Shorter, Wayne] Maiden Voyage [Hancock, Herbie] Man In The Green Shirt [Zawinul, Joe] Meditation (Meditacao) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] [Gimbel, Norman] Memories Of Tomorrow [Jarrett, Keith] Michelle [Lennon, John] [McCartney, Paul] Midnight Mood [Zawinul, Josef] Midwestern Nights Dream [Metheny, Pat] Milano [Lewis, John] Minority [Gryce, Gigi] Miss Ann [Dolphy, Eric] Missouri Uncompromised [Metheny, Pat] Misty [Garner, Erroll] Miyako [Shorter, Wayne] Moment's Notice [Coltrane, John] Mood Indigo [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Bigard, Albany] Moonchild [Jarrett, Keith] Mr. P.C. [Coltrane, John] My Buddy [Donaldson, Walter] [Kahn, Gus] My Favorite Things [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] My Foolish Heart [Young, Victor] [Washington, Ned] My Funny Valentine [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My One And Only Love [Wood, Guy] [Mellin, Robert] My Romance [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] My Shining Hour [Arlen, Harold] [Mercer, Johnny] My Ship [Weill, Kurt] [Gershwin, Ira] My Way [Revaux, Jacques] [Francois, Claude] [Anka, Paul] [Thibaud, Gilles] Mysterious Traveller [Shorter, Wayne] Naima (Niema) [Coltrane, John] Nardis [Davis, Miles] Nefertiti [Shorter, Wayne] Never Will I Marry [Loesser, Frank] Nica's Dream [Silver, Horace] Night Dreamer [Shorter, Wayne] Night Train [Forrest, Jimmy] [Washington, Oscar] [Simpkins, Lewis C.] Nobody Knows You When You're Down And Out [Cox, Jimmie] Nostalgia In Times Square [Mingus, Charles] Nuages [Reinhardt, Django] [Larue, Jacques] Oleo [Rollins, Sonny] Oliloqui Valley [Hancock, Herbie] Once I Loved (Amor Em Paz) (Love In Peace) [Jobim, Antonio Carlos] [De Morales, Vinicius] [Gilbert, Ray] Once In Love With Amy [Loesser, Frank] One Finger Snap [Hancock, Herbie] One Note Samba (Samba De Uma Nota So) [Jobim, Antonio Carlos] [Mendonca, Newton] Only Trust Your Heart [Carter, Benny] [Cahn, Sammy] Orbits [Shorter, Wayne] Ornithology [Parker, Charlie] [Harris, Bennie] Out Of Nowhere [Green, Johnny] [Heyman, Edward] P.S. I Love You [Jenkins, Gordon] [Mercer, Johnny] Paper Doll [Black, Johnny S.] Passion Dance [Tyner, Mccoy] Passion Flower [Strayhorn, Billy] [Raskin, Milton] Peace [Silver, Horace] Peggy's Blue Skylight [Mingus, Charles] Pent Up House [Rollins, Sonny] Penthouse Serenade [Jason, Will] [Burton, Val] Peri's Scope [Evans, Bill] Pfrancing (No Blues) [Davis, Miles] Pinocchio [Shorter, Wayne] Pithecanthropus Erectus [Mingus, Charles] Poem For #15 (The Saga Of Harrison Crabfeathers) [Kuhn, Steve] Portsmouth Figurations [Swallow, Steve] Prelude To A Kiss [Ellington, Duke] [Gordon, Irving] [Mills, Irving] Prince Of Darkness [Shorter, Wayne] Pussy Cat Dues [Mingus, Charles] Quiet Nights Of Quiet Stars (Corcovado) [Jobim, Antonio Carlos] [Lees, Gene] Quiet Now [Zeitlin, Denny] Recorda Me [Henderson, Joe] Red Clay [Hubbard, Freddie] Reflections [Monk, Thelonious] Reincarnation Of A Lovebird [Mingus, Charles] Ring Dem Bells [Ellington, Duke] [Mills, Irving] Road Song [Montgomery, John L. (Wes)] 'Round Midnight [Monk, Thelonious] [Williams, Cootie] [Hanighen, Bernie] Ruby, My Dear [Monk, Thelonious] Satin Doll [Ellington, Duke] Scotch And Soda [Guard, Dave] Scrapple From The Apple [Parker, Charlie] Sea Journey [Corea, Chick] [Potter, Neville] Seven Come Eleven [Goodman, Benny] [Christian, Charlie] Seven Steps To Heaven [Davis, Miles] [Feldman, Victor] Sidewinder [Morgan, Lee] Silver Hollow [DeJohnette, Jack] Sirabhorn [Metheny, Pat] Skating In Central Park [Lewis, John] So Nice (Summer Samba) [Valle, Marcos] [Valle, Paulo Sergio] [Gimbel, Norman] So What [Davis, Miles] Solar [Davis, Miles] Solitude [Ellington, Duke] [De Lange, Eddie] [Mills, Irving] Some Day My Prince Will Come [Churchill, Frank] [Morel, Larry] Some Other Spring [Herzog Jnr, Arthur] [Kitchings, Irene] Some Skunk Funk [Brecker, Randy] Somebody Loves Me [Gershwin, George] [DeSylva, B. G.][MacDonald, Ballard] [Ranaud, Emelia] Sometime Ago [Mihanovich, Sergio] Song For My Father [Silver, Horace] Sophisticated Lady [Ellington, Duke] [Mills, Irving] [Parish, Micthell] Speak No Evil [Shorter, Wayne] Standing On The Corner [Loesser, Frank] Stella By Starlight [Young, Victor] [Washington, Ned] Steps [Corea, Chick] Stolen Moments [Nelson, Oliver] Stompin' At The Savoy [Goodman, Benny] [Sampson, Edgar] [Webb, Chick] Straight No Chaser [Monk, Thelonious] Stuff [Davis, Miles] Sugar [Turrentine, Stanley] Swedish Pastry [Kessel, Barney] Sweet Georgia Bright [Lloyd, Charles] Sweet Henry [Swallow, Steve] [Gregg, Jack] Take Five [Desmond, Paul] Take The 'A' Train [Strayhorn, Billy] Tame Thy Pen [Niles, Richard] Tell Me A Bedtime Story [Hancock, Herbie] Thanks For The Memory [Robin, Leo] [Rainger, Ralph] That's Amoré (That's Love) [Warren, Harry] [Brooks, Jack] The Blue Room [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Girl From Ipanema (Garôta De Ipanema) [Jobim, Antonio Carlos] [Gimbel, Norman] [De Moraes, Vinicius] The Green Mountains [Swallow, Steve] The Inch Worm [Loesser, Frank] The Intrepid Fox [Hubbard, Freddie] The Magician In You [Jarrett, Keith] The Most Beautiful Girl In The World [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] The Night Has A Thousand Eyes [Brainin, Jerry] [Bernier, Buddy] The Song Is You [Kern, Jerome] [Hammerstein II, Oscar] The Sorcerer [Hancock, Herbie] The Sphinx [Coleman, Ornette] The Star-Crossed Lovers [Ellington, Duke] [Strayhorn, Billy] The Surrey With The Fringe On Top [Rodgers, Richard] [Hammerstein II, Oscar] The World Is Waiting For The Sunrise [Seitz, Ernest] [Lockhart, Eugene] There Is No Greater Love [Jones, Isham] [Symes, Marty] There Will Never Be Another You [Warren, Harry] [Gordon, Mack] There'll Be Some Changes Made [Overstreet, Benton] [Higgins, Billy] They Didn't Believe Me [Kern, Jerome] [Reynolds, Herbert] Think On Me [Cables, George] Thou Swell [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Three Flowers [Tyner, McCoy] Time Remembered [Evans, Bill] Tones For Joan's Bones [Corea, Chick] Topsy [Battle, Edgar] [[Durham, Eddie] Tour De Force [Gillespie, John 'Dizzy'] Triste [Jobim, Antonio Carlos] Tune Up [Davis, Miles] Turn Out The Stars [Evans, Bill] [Lees, Gene] Twisted Blues [Montgomery, John, L. (Wes)] Unchain My Heart [Sharp, Bobby] [Powell, Teddy] Uniquity Road [Metheny, Pat] Unity Village [Metheny, Pat] Up Jumped Spring [Hubbard, Freddie] Upper Manhattan Medical Group (UMMG) [Strayhorn, Billy] Valse Hot [Rollins, Sonny] Very Early [Evans, Bill] Virgo [Shorter, Wayne] Wait Till You See Her [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Waltz For Debby [Evans, Bill] [Lees, Gene] Wave [Jobim, Antonio Carlos] We'll Be Together Again [Fischer, Carl] [Lane, Frankie] Well You Needn't (It's Over Now) [Monk, Thelonious] [Perro, Mike] West Coast Blues [Montgomery, John L. (Wes)] What Am I Here For' [Ellington, Duke] What Was [Corea, Chick] When I Fall In Love [Young, Victor] [Heyman, Edward] When Sunny Gets Blue [Fischer, Marvin] [Segal, Jack] When You Wish Upon A Star [Harline, Leigh] [Washington, Ned] Whispering [Coburn, Richard] [Schonberger, John] [Rose, Vincent] Wild Flower [Shorter, Wayne] Windows [Corea, Chick] Witch Hunt [Shorter, Wayne] Wives And Lovers (Hey, Little Girl) [Bacharach, Burt] [David, Hal] Woodchopper's Ball [Bishop, Joe] [Herman, Woody] Woodyn' You [Gillespie, Dizzy] Yes And No [Shorter, Wayne] Yesterday [Lennon, John] [McCartney, Paul] Yesterdays [Kern, Jerome] [Harbach, Otto] You Are The Sunshine Of My Life [Wonder, Stevie] You Are Too Beautiful [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] You Brought A New Kind Of Love To Me [Fain, Sammy] [Kahal, Irving] [Norman, Pierre] You Don't Know What Love Is [Raye, Don] [DePaul, Gene] You Took Advantage Of Me [Rodgers, Richard] [Hart, Lorenz] Young At Heart [Richards, Johnny] [Leigh, Carolyn] You're Nobody 'Til Somebody Loves You [Morgan, Russ] [Stock, Larry] [Cavanaugh, James]
104.99 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Erewhon I, II, III Et IV
(DUFOURT HUGUES) En Français 6 Percussions [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en acti...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en action. Décharges, vrilles, turbulences, saccades. Les formes s'enchevêtrent, s'encastrent, ou s'écrasent mutuellement sous la pression du dynamisme qui les soulève. La violence formelle vise à la concentration la plus dense, à l'imbrication la plus serrée. Elle brise et contracte - un formalisme du heurt et de la fracture. La percussion des peaux se prête tout particulièrement aux métamorphoses brutales - libérée de contraintes d'échelle, elle ne s'attache qu'à l'aspect énergétique du son. Avec un nombre suffisant d'instruments, on dispose d'un véritable clavier d'impulsions dynamiques: attaques sèches et abruptes, ébranlements sourds, secousses avec résonance timbrée, ou impacts mats. Rythmique, métrique, dynamique sont totalement dissociées. L'est leur imbrication forcée qui crée la tension de l'oeuvre. La mise en oeuvre consiste à articuler entre elles ces configurations explosives, en jouant plus ou moins de leurs conflits de structure.
Erewhon II
est un essai de stéréodynamique fantastique. Qu'adviendrait-il d'un espace brusquement saturé de toutes les figures de l'énergie, comme échappées des mailles de l'univers ? Il en surgirait peut-être un monde de pur mouvement sans limite assignable, une tourmente d'architectures tremblées, la prolifération soudaine d'une flambée d'interférences.
Pour traduire l'image de cette complexité effervescente, j'ai tenté de réaliser une architecture mouvante de timbres métalliques (plaques de tôle, cymbales, gongs, tam-tams) où prévaudraient la fluence, l'ambiguïté, l'indéfini des transitions.
Un jeu de glissements incessants, le recouvrement mutuel des masses sonores tendent à produire un effet de fuite indéfinie. La superposition ou l'alternance des timbres, qui creusent et soulèvent tour à tour l'onde sonore constituent un élément rythmique. Autre forme de scansion: les blocs de lumière plantés dans la masse (vibraphones, glockenspiels) se dressent dans un mouvement de surrection radicale. Dans cette oeuvre, j'ai tenté de tirer systématiquement parti des ressources spécifiques de la percussion pour métaux: modification du timbre par l'attaque, lente transformation de la couleur du son sous l'effet des roulements de baguettes douces (plaques de tôle, gongs, tam-tams), utilisation des grains de résonance (le scintillement progressif d'une cymbale), modulation des spectres dynamiques de la résonance.
La percussion métallique modifie profondément les relations entre la production et la perception du son. Elle remet en question l'équilibre traditionnel (instrumental ou vocal) entre les mouvements articulatoires et les ondes acoustiques qu'ils engendrent. Il faut précisément tenir compte de ce coefficient dynamique propre aux résonances métalliques, qui donne naissance à une nouvelle classe de sons 'fluides'.
Erewhon III
adagio pour percussion qui traite les instruments comme des voix: gongs, cloches tubes, cloches de vache, timbales, marimba. Dans cette oeuvre, j'ai expressément tenu compte de la dynamique globale du son de percussion. Frapper un gong, ébranler un tam-tam, c'est créer un évènement énergétique avec un foyer (le choc), et une aire d'irradiation (le signal rayonné). Le temps métrique est entièrement subordonné à la durée interne de phases de résonance. De plus, la résonance d'un instrument métallique produit une forme dont le modelé s'anime d'un mouvement interne d'expansion. Elle donne à l'espace sonore une loi de croissance, de courbure, elle lui imprime une allure évolutive. Les propriétés physiques de la résonance des métaux dessinent d'elles-mêmes une géométrie expressive. J'ai tenté de tirer parti de cet alphabet de configurations fugaces, mais nettement différenciées par leur spectre de dispersion. Leur emploi contraint à une organisation spécifiée par des lois d'affinité ou de contraste. Enfin, le traitement des cloches et des gongs pose un problème harmonique particulier: on a affaire à des sons hybrides qui s'entendent tantôt comme des hauteurs définies, tantôt comme des sons complexes (paquets de spectres harmoniques), fixes en tessiture, mais sans degré assignable. D'où l'intérêt des équivoques, des oscillations, des transitions entre ces deux régimes distincts du son. Erewhon III est un paysage imaginaire, à la manière d'Edgar Poe: résurgence lointaine d'un écho rémanent.
Erewhon IV
avec cette oeuvre, j'ai tenté d'approcher une situation limite. Que resterait-il d'un langage dont la parole s'est retirée, d'un discours sans la communication ? Il ne subsisterait rien sans doute, sinon les indices d'un monde aboli, des traces, un souffle, une illusion sonore. J'ai imaginé à ce propos un fourmillement imperceptible, un état dynamique extrêmement ténu, formé d'une grêle d'attaques sèches et incisives sur les peaux. Cette matière est animée de gonflements très lents, de fluctuations à peine marquées, traversées çà et là de coulées métalliques diffuses. Pour modeler ces volumes accordés à leur propre pulsation, je me suis inspiré des techniques de la gravure. L'art de l'entaille sait, avec des moyens d'une précision aigüe, évoquer un lointain, un ailleurs, traduire le flottement d'un espace sans attache. Quelques traits, un dégradé de points, suffisent à susciter un jeu d'ombres, un mélange de clarté livide et de scintillement noir. Précisément, l'esprit de l'écriture musicale ne me paraît pas étranger à cette économie graphique, qui crée du flou avec de l'acéré. C'est pourquoi je me suis limité, dans cette oeuvre, à une composition de grains, plus ou moins resserrés, plus ou moins dilatés: battuto, roulements, frottements, résonances.
Extrait du programme du Centre Beaubourg, Paris, 1989 / contemporain / Répertoire / 6 Percussions
157.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| The Real Book : Vol.I -
Sixth Edition B Flat
Instruments - Mini
Edition Instruments en Sib [Fake Book] Hal Leonard
Le Real Book est une alternative à la pléthore de mal conçus, les volumes ill...(+)
Le Real Book est une alternative à la pléthore de mal conçus, les volumes illisibles, inexactes et mal édités qui abondent sur ??le marché aujourd'hui. Claire et précise, la série Real Book vise à fournir une sélection de musique qui est à la fois facile à lire et agréable à réaliser. Arrangé pour instruments bémol, ce mini édition (5.25 'x 8.5') de The Real Book: volume I contient 400 chansons, dont Hier, Somebody Loves Me, 'Round Midnight, avez You Met Miss Jones? et beaucoup plus des airs bien connus. / Instruments En Sib/Bb
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| Compilation : Un Siècle
de Chansons Francaises :
1979-1989 En Français Tous Les Instruments [Partition] Fortin
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française en...(+)
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française enfin disponible. Retrouvez 301 chansons de la décennie du tubes radio, les années 80, qui semble rester dans les coeurs et dans les têtes et se transmettre aux jeunes générations. Inclus : Africa, Allah, Ambalaba, La dame de Haute Savoie, Coeur de Rocker, Comme toi, Le Géant de Papier, La Groupie du Pianiste, Mélissa, Mistral Gagnant, Nuit de Folie, Tombé pour la France, Une autre histoire, Les uns contre les autres, Un autre monde... / Variétés / Recueil avec paroles, musique (ligne de chant) et /
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| Si Près, Si Loin
(D'Une Fantaisie)
(MANTOVANI BRUNO) En Français 2 Pianos et 2 Groupes Instrumentaux [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. L'enjeu initial de cette oeuvre composée en juin 2006 éta...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. L'enjeu initial de cette oeuvre composée en juin 2006 était de réunir deux problématiques sur lesquelles je travaille depuis mes toutes premières oeuvres : la démultiplication de l'espace et la notion de concerto. Sensible en général à tout ce qui peut générer le conflit, mais voulant sortir de la dialectique soliste-orchestre que j'ai beaucoup développée, j'ai pensé opposer un double-soliste à deux ensembles relativement similaires (comme dans Eclair de lune composé en 2006 où ce sont trois caisses-claires qui occupent trois espaces scéniques différents face à trois petits groupes instrumentaux, ou comme dans le Concerto pour deux altos de 2007). Ici, les deux pianos fonctionnent à la fois dans une logique de relais (et de confrontation spatiale) et d'amplification (un des deux instruments modifiant le timbre de l'autre par la doublure de certaines notes).
Le début de la composition de l'oeuvre a été particulièrement difficile pour moi, tant il existait alors un hiatus fondamental entre l'aspect ludique et spectaculaire des confrontations multiples entre solistes et ensembles ou entre groupes scéniquement différentiés, et ma volonté d'écrire une oeuvre intériorisée, condensée. Si la formation initiale pouvait me fournir beaucoup de matériau luxuriant, le travail sur l'élaboration d'une dramaturgie unitaire souffrait du côté rhapsodique induit par le genre-même du double-concerto. Rapidement confronté à l'impossibilité de synthétiser ces deux aspects (fantaisie du matériau, directionalité de la forme) dans un seul et même parcours, je m'apprêtais à remettre en question radicalement le projet lorsque, le 12 juin 2006, est survenue la mort de György Ligeti. Cette disparition m'a évidemment bouleversé, et alors que je repensais aux oeuvres de ce compositeur, je constatais qu'il avait été notamment maître dans l'art de résoudre la problématique qui était alors la mienne.
J'ai donc pensé à une dramaturgie qui prendrait comme point de départ des traits de piano fulgurants, des relais rapides, des chocs d'énergies contradictoires, mais qui s'éloignerait progressivement de ces gestes initiaux pour donner naissance à des textures d'attente, plus continues, voire plus statiques. C'est ce parcours qui a déterminé le titre de cette oeuvre, évidemment dédiée à la mémoire de György Ligeti, qui a été commandée par la WDR et par la Sacem, et créée au festival de Witten le 22 avril 2007 par l'ensemble Modern dirigé par Lucas Vis.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / 2 Pianos et 2 Groupes Instrumentaux
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Métissages Vol.1
(MINDY PAUL / SAMMUT
ERIC) En Français Percussion [Conducteur et Parties séparées + CD] - Débutant Lemoine, Henry
Par MINDY PAUL / SAMMUT ERIC. Métissages est né d'une rencontre artistique ent...(+)
Par MINDY PAUL / SAMMUT ERIC. Métissages est né d'une rencontre artistique entre Paul Mindy et Eric Sammut. C'est tout naturellement que ces deux musiciens, par ailleurs passionnés de pédagogie, ont voulu créer une passerelle entre les classes de percussions traditionnelles et classiques. Les pièces présentées dans ce recueil sont de styles variés, offrant un large éventail de musiques : classique, traditionnelle, originale. Elles revêtent toutes un indéniable intérêt pédagogique, tant d'un point de vue technique que de l'interprétation et de la connaissance des styles.
Percussionniste et chanteur, Paul Mindy, professeur au CNR d'Aubervilliers-la-Courneuve, est spécialiste des musiques du Brésil. Il anime des masterclasses dans le monde entier. Il reçoit le prix Georges Brassens et se produit en tant que chanteur à l'Olympia. Il reçoit également en 2001 le prix de l'Assemblée Nationale et en 2002 le prix de l'Académie Charles Cros. Son talent de percussionniste lui a permis de jouer avec de grands musiciens : Richard Galliano, Roland Dyens, Carlo Rizzo, Franck Tortillier, Dave Samuel, Baden Powell... Il joue aussi avec le groupe 'Quai #5', l'Orchestre pour la paix, Flavio Esposito. Sa discographie comprend des enregistrements en solo (Le monde à l'envers, Mosaïque), en trio avec J.C. Hoarau et A. Vérité (Notre Brésil), et avec la chanteuse Fabienne Magnant (Canto instrumental), un DVD 'méthode pour percussion africaine, brésilienne et cubaine' (site internet www.drumvision.fr.st). Paul Mindy est aussi l'auteur de livres-CD à succès aux éditions Didier Jeunesse : A l'ombre de l'olivier, Comptines du Baobab, Papagaio, Comptines créoles... En 2006, il participe au festival Percpan à Salvador de Bahia.
Eric Sammut a débuté ses études musicales par l'apprentissage du piano, puis a suivi la classe de percussion de Michel Ventula au CNR de Toulouse. En 1989, l'année même où il obtient un premier prix à l'unanimité dans la classe de François Dupin et Georges van Gucht au CNSM de Lyon, Eric Sammut entre comme premier percussionniste à l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon. Puis en 1995, le premier prix international de marimba de New York lui est décerné - il effectue alors une tournée de récitals et de masterclasses aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et au Japon. Il enseigne le marimba au CNR de Toulouse depuis 1997, au CNR de Paris, ainsi qu'à la Royal Academy of London, et il est soliste à l'Orchestre de Paris. Après avoir participé à de nombreux enregistrements discographiques et vidéos avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse, l'Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre de l'Opéra National de Lyon, l'Orchestre de Paris, il réalise en 2005 un album de marimba solo, 'Four-Mallet Ballet'. Un enregistrement pour un nouveau CD est prévu en 2006, avec les musiciens Philippe Berrod, Eric Echampard et David Patrois.
Nobody Knows the Trouble I've seen
Percu. classique : à interpréter d'une manière joyeuse et dans l'esprit gospel en réponse à l'esprit africain des percussions traditionnelles. Percu. trad. : travail de coordination sur kenkeni, sangbang et doumdoum - chaque musicien devra travailler chacune des parties séparément. Le travail d'ensemble sur kenkeni, sangbang et doumdoum développe l'écoute polyrythmique
Prélude en mi mineur
Percu. classique : l'esprit rubato de la musique romantique est ici remplacé par le côté balancé de la bossa-nova - la mélodie doit rester libre et aérienne. Percu. trad. : rythme de la bossa-nova - jouer piano la technique de chaque instrument constituera une initiation à la batucada, concert de percussions traditionnelles brésiliennes carnavalesques. Antonio Carlos Jobim a dit un jour que la première bossa avait été composée par Chopin avec ce prélude.
Guantanamera
Percu. classique : le marimba doit être interprété librement, presque en dehors rythmiquement - le vibra très coloré et aérien - le marimba basse toujours en osmose avec les percussions traditionnelles. Percu. trad. : intéressant pour se familiariser avec le rythme de la salsa cubaine, techniques de base des congas, maracas, cloche, guiro et claves.
Maracatu de la Saint Valentin
Percu. classique : début et milieu de la pièce doivent être interprétés dans un esprit festif - la fin nécessite une grande souplesse ainsi qu'une écoute attentive du triangle. Percu. trad. : rythme très important de la région de Récife. Bien écouter le CD pour les doubles croches. A la fin, le travail technique au triangle est intéressant pour l'évolution de tout percussionniste.
Hava Nagila
Percu. classique : intérêt particulier pour le travail de l'accelerando collectif. Percu. trad. : travail des différentes figures du contretemps au tambour de basque.
La partie de marimba basse 4 octaves un tiers est téléchargeable gratuitement ici : 28356.pdf / Niveau : Débutant / variété - jazz / Méthode / Percussions
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