| First Festival Solos -
Trombone Trombone et Piano [Partition + CD] - Facile Carl Fischer
Festival Solos premiers: 20 solos de violon faciles avec accompagnements au pian...(+)
Festival Solos premiers: 20 solos de violon faciles avec accompagnements au piano.Carl Fischer présente une nouvelle collection de pièces en solo avec accompagnement de piano pour une utilisation lors d'événements jugés festivals ou dans les considérants.Ces solos sont rédigés par deux des compositeurs les plus populaires de la musique pour les étudiants: Larry Clark et Sean O'Loughlin. Les solos vont en difficulté de grades 1 et 2 et sont progressivement disposés dans le livre.Il ya une grande variété de styles musicaux à partir de compositions originales à de jolis arrangements de chansons folkloriques et des morceaux classiques. Chaque volume contient un CD de la version complète des enregistrements pour l'élève à utiliser comme exemples, ainsi que le piano uniquement les enregistrements à utiliser dans la pratique. Le CD contient également accompagnements au piano comme fichiers PDF imprimables, afin que l'élève peut imprimer le solo dont ils ont besoin pour l'accompagnateur.Cette collection de solos est destinée à être sur tous les états concours / festival de musique la liste souhaitée. / Trombone Et Piano
27.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| A Beautiful Day / Fons
Van Gorp - Trombone Et
Piano Trombone et Piano [Partition] De Haske Publications
Mouvement Ier: Early Morning ('Tôt Le Matin'): Levé à l'aurore de l'ONU l'apr...(+)
Mouvement Ier: Early Morning ('Tôt Le Matin'): Levé à l'aurore de l'ONU l'après repos réparateur, Chacun s'apprête à vivre UNE Nouvelle Journée. Le rythme irrégulier of this Premier mouvement exprime UNE Forte dynamique Qui fils Trouve apaisement In the passage central. Les Evénements of this Journée Encore naissante semblent s'être déjà-Infiltrés la DANS L'Esprit de Chacun. La coda, la DANS pleinement l'évocation du VIT carpe diem.IIe Mouvement: Siesta ('La sieste'): A l'émission D'Une matinée productive, La Pause détente de l'après-midi HNE ONU Véritable moment de plaisir. Dañs CES instants contemplatifs Où l'apprecié sur la Valeur de la Vie, Chacun aspire à Un peu de sérénité et de Changement. Also, CE Mouvement obole-il être de interpréte Comme une méditation.Mouvement IIIe: Happy Hour ('L'heure de l'apéritif'): Après UNE dure Journée de labeur, place à la détente et plaisir de l'UA. Ce mouvement s'apparente quelquefois DERNIER à la conga, et fel référence aux chansons à boire. 'Exubérance' HNE le mot-clé interprétation fils de. / Trombone Et Piano / 20 pages / niveau : Elémentaire / Partition
20.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Phaethon / Maxime Aulio -
Bass Trombone And Piano Trombone basse et Piano [Partition] - Intermédiaire De Haske Publications
Trombone basse solo / Ensemble instrumental : Flûte traversière - Cor anglais ...(+)
Trombone basse solo / Ensemble instrumental : Flûte traversière - Cor anglais - Petite Clarinette en Mib - Cor en Fa - Harpe - Contrebasse - Piano / Percussions : Vibraphone - Cloche tube (Do#) - Fouet - Crécelle - Petit gong chinois ascendant. / PHAETHON : Le poète latin Ovide [43 av. J.-C./17 après J.-C.] a consigné dans ses Métamorphoses, véritable texte fondateur de la mythologie classique, quelques-unes des légendes antiques les plus immortelles dont le mythe de Phaethon et le char solaire. Né d'une liaison entre l'Océanide Clymène et Hélios (le Soleil), Phaethon entretient des doutes sur sa filiation divine. Il décide alors de se rendre au palais du Soleil pour obtenir confirmation de son lignage. Le Soleil l'accueille en fils et s'engage, par un serment qu'il ne peut rompre, à lui accorder la faveur de son choix pour prouver sa paternité. Phaethon lui demande de le laisser conduire le char solaire durant un jour. Lié par son serment, Hélios sait qu'il doit honorer sa promesse. Il tente vainement de dissuader son fils, invoquant son jeune âge, sa condition de mortel et le caractère surhumain de la tâche. Sourd aux paroles de son père, Phaethon prend les rênes et les quatre coursiers du Soleil s'élancent dans les cieux. Très vite, il perd le contrôle de la situation. Le char dévie alors de sa course habituelle. Phaethon, complètement perdu, assiste impuissant à la ruine et à la dévastation qui se répand partout sur la terre. Alors que l'univers entier est en flammes, Jupiter, pour éviter la destruction du monde, foudroie le jeune Phaethon et arrête la course du char. Le corps embrasé du fils du Soleil est précipité à travers l'espace et tombe dans le fleuve Eridan, où les Naïades de l'Hespérie lui dressent un tombeau et une épitaphe : ' Ci-gît Phaethon, qui fut l'aurige du char de son père - Il ne put le maîtriser, mais sa grande témérité le perdit. ' / Phaethon est une commande de Frédéric Potier - trombone basse solo de l'Opéra national de Paris et professeur au CNSM de Lyon - pour son élève Valentin Pérez. L'oeuvre fut donnée en création, le 23 mai 2008 par Valentin Pérez, trombone basse, dans le cadre du concours de sortie du CNSM de Lyon. / Trombone Basse Et Piano / 12 pages / niveau : Moyen / Partition
36.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Phaethon / Maxime Aulio -
Bass Trombone, Ensemble
Instrumental And
Percussions Trombone basse, Ensemble Instrumental
Et Percussions [Partition] - Intermédiaire De Haske Publications
Trombone basse solo / Ensemble instrumental : Flûte traversière - Cor anglais ...(+)
Trombone basse solo / Ensemble instrumental : Flûte traversière - Cor anglais - Petite Clarinette en Mib - Cor en Fa - Harpe - Contrebasse - Piano / Percussions : Vibraphone - Cloche tube (Do#) - Fouet - Crécelle - Petit gong chinois ascendant. / PHAETHON : Le poète latin Ovide [43 av. J.-C./17 après J.-C.] a consigné dans ses Métamorphoses, véritable texte fondateur de la mythologie classique, quelques-unes des légendes antiques les plus immortelles dont le mythe de Phaethon et le char solaire. Né d'une liaison entre l'Océanide Clymène et Hélios (le Soleil), Phaethon entretient des doutes sur sa filiation divine. Il décide alors de se rendre au palais du Soleil pour obtenir confirmation de son lignage. Le Soleil l'accueille en fils et s'engage, par un serment qu'il ne peut rompre, à lui accorder la faveur de son choix pour prouver sa paternité. Phaethon lui demande de le laisser conduire le char solaire durant un jour. Lié par son serment, Hélios sait qu'il doit honorer sa promesse. Il tente vainement de dissuader son fils, invoquant son jeune âge, sa condition de mortel et le caractère surhumain de la tâche. Sourd aux paroles de son père, Phaethon prend les rênes et les quatre coursiers du Soleil s'élancent dans les cieux. Très vite, il perd le contrôle de la situation. Le char dévie alors de sa course habituelle. Phaethon, complètement perdu, assiste impuissant à la ruine et à la dévastation qui se répand partout sur la terre. Alors que l'univers entier est en flammes, Jupiter, pour éviter la destruction du monde, foudroie le jeune Phaethon et arrête la course du char. Le corps embrasé du fils du Soleil est précipité à travers l'espace et tombe dans le fleuve Eridan, où les Naïades de l'Hespérie lui dressent un tombeau et une épitaphe : ' Ci-gît Phaethon, qui fut l'aurige du char de son père - Il ne put le maîtriser, mais sa grande témérité le perdit. 'Phaethon est une commande de Frédéric Potier - trombone basse solo de l'Opéra national de Paris et professeur au CNSM de Lyon - pour son élève Valentin Pérez. L'oeuvre fut donnée en création, le 23 mai 2008 par Valentin Pérez, trombone basse, dans le cadre du concours de sortie du CNSM de Lyon. / Trombone basse, Ensemble Instrumental Et Percussions / 16 pages / niveau : Moyen / Partition
78.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| ...Le Ciel, Tout A
L'Heure Encore Si
Limpide, Soudain Se
Trouble Horriblement...
(JARRELL MICHAEL) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, e...(+)
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde.
On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes.
D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie.
Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé.
Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale.
Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part.
L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste.
Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Voyage Par-Delà
Les Fleuves Et Les Monts
(DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du ...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du genre de peinture qui a pris son essor pendant le Xe et XIe siècles sous le règne de la dynastie des Song du Nord (960-1127) et qui place la peinture chinoise sous le signe de l'unité retrouvée. Le style 'nordiste', inauguré par Ching Hao et Kuan T'ung se trouve porté à son point de tension extrême par Fan K'uan (fl. 990-1020) dont le Voyage par-delà les fleuves et les monts figure et résume la peinture des grands maîtres classiques de cette époque. L'art du trait calligraphique s'applique au traitement des parois et des surfaces, tout comme les rides en goutte d'eau servent à renforcer les effets de hauteur. Il existe, dans cette toile, une certaine contradiction entre l'éloignement des choses et le caractère abrupt d'un mur primordial qui s'impose avec une évidence absolue. On voit une imposante falaise rocheuse s'arracher d'un abîme et s'élancer jusqu'au ciel, comme un surgissement de l'inaccessible, surplombant un paysage escarpé que vient encore aiguiser le relief âpre et tourmenté de la végétation du premier plan. A la verticale, une broussaille de forêts lointaines semble agrippée aux sommets. Sur la droite, la chute vertigineuse d'une cascade tombant des hauteurs se déroule comme un ruban de soie. En avant-plan, un groupe de rochers laisse entr'apercevoir, plus bas, une caravane de mules dont le trait presqu'imperceptible laisse pressentir l'insignifiance de l'être humain face à l'immensité de la nature. On notera aussi le style sévère et dépouillé de ce paysage majestueux, son allure austère et solennelle qui souligne le caractère sacré des montagnes - la demeure des dieux - dans la peinture monumentale de paysage des Song du Nord. L'altitude est le véritable personnage de cette oeuvre célèbre, une peinture sur soie, d'encre et de couleurs légères, qui est conservée au Musée national du Palais de Taipei, à Taïwan.
J'ai cherché à rendre ce sentiment plénier de la nature au grand orchestre, en sorte que l'articulation du souffle ne soit jamais interrompue par des notations accidentelles ou des velléités de développement. La pièce se déroule d'un seul tenant, comme une trame élémentaire, à l'image d'une continuité où toute interruption est arbitraire. Elle est parcourue d'un seul rythme enveloppant des tensions opposées - ascension et suspens, émergence et pesanteur. Une association instrumentale y domine, celle du pupitre des clarinettes allié à celui des trombones, avec des modes de jeu qui projettent les trombones dans l'extrême grave et diffractent le son de la clarinette en un tremblement de multiphoniques. Deux compositeurs, Ivàn Solano, clarinettiste, et Dominique Delahoche, tromboniste, ont bien voulu me guider dans cet inventaire des nouvelles ressources instrumentales. Il est difficile de parler de la forme de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une transformation incessante, constitutive, à l'instar d'une forme-flux sans cesse renaissante et tendue vers un perpétuel effort d'intégration et de condensation. La forme n'est plus qu'une puissance obscure et négative qui se confond avec le rythme de la couleur ou de la masse.
Une toile de fond 'd'harmonie-timbre', constamment dressée, suggère l'étendue et la profondeur, et figure, si l'on veut, une sorte de fond spatial qui serait l'espace même du paysage. Les seuls événements qui scandent le processus sont des 'coulées de forces' qui excèdent toute limite définie et suggèrent des régimes dynamiques variés.
Ce Voyage par-delà les fleuves et les monts, d'après Fan K'uan, est l'objet d'une commande conjointe de l'Orchestre Philarmonique de Nice et du CIRM.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dufourt H. - Le Passage
Du Styx D'après Patinir
- Conducteur Lemoine, Henry
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio F...(+)
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio France, Pierre-André Valade (direction) Commanditaire Radio France et Etat français Dédicace à Pierre-André Valade Notice Joachim Patinir (v.1480-1524) ouvre une nouvelle époque dans l'histoire de la peinture occidentale, faisant du paysage la scène principale de la vie terrestre. Il donne une haute signification et une ampleur particulière à ses panoramas qui, comme des récits de voyage, situent d'abord et décrivent les parties du monde, dont celles du Nouveau Monde. Une géographie luxuriante découvre de vastes horizons vus à vol d'oiseau, d'une précision presque cartographique, où se mêlent les éléments fantastiques et la transcription minutieuse des apparences sensibles. Le Paysage avec la Barque de Charon (1515-24), aujourd'hui au Musée du Prado, évoque le royaume grec des Enfers, un abîme fangeux avec ses fleuves souterrains et ses lacs stagnants. Les âmes y sont conduites pour être jugées après la mort et y recevoir un sort proportionné à leurs fautes. Fleuve marécageux et glacé, le Styx séparait le monde terrestre de l'au-delà. Charon, le passeur barbu, vieillard hirsute, revêche et acariâtre, faisait franchir le Styx aux ombres errantes des défunts en les transportant sur sa barque, non sans rudoiements ni invectives. Il est au centre du tableau dont il est le pivot. Patinir propose une vision de l'au-delà étrangement sereine mais incertaine. Immense, le Styx s'élargit perpendiculairement à l'horizon, reflétant à lui seul l'intense luminosité du ciel avec lequel il finit par se confondre. De part et d'autre serpentent les rives obscures du Paradis et de l'Enfer chrétiens. Surélevée, la ligne d'horizon suggère un effet de profondeur que renforce l'échelonnement des plages colorées choisies dans une gamme de tons bruns ou cuivrés, de verts et de bleus. L'unité déconcertante du tableau tient sans doute à la disposition savante des contrastes de lumière et d'ombre qui embrassent les nuées et se logent dans les anfractuosités des berges du fleuve. Le paysage du monde de Patinir est aussi un paysage d'éternité qui, par la lumière, unit et fait participer le cosmos à la destinée. Cette huile sur bois pourrait être également emblématique de notre époque dont la carte du monde s'élargit et se craquèle. Le passage du Styx, pour grand orchestre, en donne un aperçu symbolique. L'harmonie se fissure de toute part et ne parvient plus à contenir l'effervescence du matériau. En dépit des larges plages suspensives qui semblent prédominer, l'instabilité structurelle du détail se propage de proche en proche, fomentant les troubles, du frémissement des textures jusqu'à l'embrasement des accords. Deux principes entrent en compétition : l'un, de caractère spectral, s'attache aux rapports de l'harmonie, du timbre, de l'intensité et de la durée, conjuguant d'un seul tenant tous les procédés de la modulation ; l'autre, de type paradoxal, aborde les techniques de diffraction ou de distorsion du son : sonorités multi-phoniques, associations insolites de timbres instrumentaux, diversité des modes de jeu. Dominique Delahoche, compositeur et tromboniste, a bien voulu conduire et coordonner les recherches dans le domaine des nouvelles techniques instrumentales. Ces recherches ont été menées à bien grâce au concours de Raquele Thiollet Magalhaes pour les flûtes ; de Yannick Herpin pour les clarinettes ; d'Aurélien Pouzet-Robert pour le hautbois ; d'Élise Jacoberger pour le basson ; de Dominique Delahoche et de Thomas Rocton pour les trombones. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de ma vive gratitude. Commande de l'Etat, cette oeuvre est dédiée à Pierre-André Valade. Hugues Dufourt
47.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Dufourt Hugues - On The
Wings Of The Morning -
Conducteur Orchestre Lemoine, Henry
Création 30/11/2012 - Cologne (Allemagne), Philharmonie - Nicolas Hodges (piano...(+)
Création 30/11/2012 - Cologne (Allemagne), Philharmonie - Nicolas Hodges (piano), WDR sinfonieorchester Köln, Ilan Volkov (direction) Commanditaire Westdeutscher Rundfunk Köln Dédicace à Nicolas Hodges Notice Le titre de ce concerto est emprunté à l'ouvrage classique de l'archéologue et philologue américaine Emily Dickinson Townsend Vermeule, Aspects of Death in Early Greek Art and Poetry (1979). Le chapitre V s'intitule : On the Wings of the Morning : the Pornography of Death. Il s'agit de cas de mort subite, de disparitions soudaines, du rapt des mâles par quelque femme-oiseau ou femme-lion - Harpies, Sphinges ou Sirènes -, créatures monstrueuses dont l'attrait est fatal. Les adorateurs de Dionysos ont souvent remarqué l'aisance et la grâce provocante de ces enjôleuses qu'un geste de brusque sauvagerie rapproche tout de même de la panthère. Pour la victime éblouie, l'envolée vers les cimes culmine en une étreinte funeste. Un battement d'ailes, une jonchée d'ossements, tel est le tableau de la pornographie de la mort. On the wings of the morning est une allusion aux incertitudes du temps présent, à ses Furies modernes. Ce concerto pour piano ne recherche pas l'effet pittoresque et n'a pas de caractère illustratif. L'évocation des bacchantes de l'Hadès est simplement l'occasion d'une fantasmagorie du demi-jour où les ombres jouent sur les surfaces tendues. L'orchestre se comporte comme une masse tumultueuse dont la dynamique conflictuelle est dominante. L'association des pupitres de clarinettes et de trombones, conçue comme un matériau paradoxal, donne sa tonalité d'ensemble à l'oeuvre : amères présences, prosaïsme lugubre, voûtes sans écho. Le temps n'est plus qu'un écheveau de moments transitoires. Le pianiste se trouve dans la situation du forçat des Palmiers Sauvages de Faulkner, condamné à pagayer sur le Mississippi en crue. Le Déluge, les apparitions démoniaques, le vent, le froid font son ordinaire. Sa tâche est de coudoyer les abîmes. L'esprit de ce piano n'est ni constructiviste ni combinatoire. C'est un esprit de survie, concentré sur l'intensification du matériau et la plasticité du mouvement. Commande de la Westdeutscher Rundfunk de Cologne, ce concerto pour piano et grand orchestre est dédié à Nicolas Hodges. Hugues Dufourt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| 5 Pièces Pour
Orchestre (Materiel) En Français Orchestre Symphonique Delatour France
Les 5 pie?ces pour orchestre est une transcription des cinq pie?ces pour piano a...(+)
Les 5 pie?ces pour orchestre est une transcription des cinq pie?ces pour piano a? 4 mains e?crites comme un cadeau de naissance a? mon fils, Se?bastien en 1999, La version orchestrale date quant a? elle de 2010 et fait appel a? une formation relativement importante d'une cinquantaine de musiciens au minimum, dont les bois par trois, cuivres par deux, percussion, harpe et cordes,Ces pie?ces sont d'un caracte?re tre?s contraste? et mettent alternativement en valeur chaque groupe de l'orchestre de me?me que divers solistes, Ecrites dans un style ne?o-classique et d'une difficulte? moyenne, elles s'adressent a? des ensembles de jeunes musiciens qui y trouveront matie?re a? s'exprimer individuellement ainsi que collectivement,La version orchestrale a e?te? cre?e en 2011 en plein air a? Paris, lors de la Fe?te des jardins dans le quartier du Marais, devant 1500 auditeurs,`- I (01'51'')- II (01'40'')- III (02'39'')- IV (01'00'')- V (02'21'')?Nomenclature1 Piccolo2Flu?tes2 Hautbois1 Cor anglais2 Clarinettes (en sib)1 Clarinette basse (en sib)2 Bassons 2 Cors (en fa)2 Trompettes (en ut ou sib)2 Trombones te?nors1 Tuba TimbalesTriangleCaisse claireTam-tam (gong)TambourinCymbalesGrosse caisse GlockenspielXylophone 1 Harpe Violons IViolons IIAltosVioloncellesContrebasse / Orchestre Symphonique
180.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 5 Pièces Pour
Orchestre (Conducteur) En Français Orchestre Symphonique Delatour France
Les 5 pie?ces pour orchestre est une transcription des cinq pie?ces pour piano a...(+)
Les 5 pie?ces pour orchestre est une transcription des cinq pie?ces pour piano a? 4 mains e?crites comme un cadeau de naissance a? mon fils, Se?bastien en 1999, La version orchestrale date quant a? elle de 2010 et fait appel a? une formation relativement importante d'une cinquantaine de musiciens au minimum, dont les bois par trois, cuivres par deux, percussion, harpe et cordes,Ces pie?ces sont d'un caracte?re tre?s contraste? et mettent alternativement en valeur chaque groupe de l'orchestre de me?me que divers solistes, Ecrites dans un style ne?o-classique et d'une difficulte? moyenne, elles s'adressent a? des ensembles de jeunes musiciens qui y trouveront matie?re a? s'exprimer individuellement ainsi que collectivement,La version orchestrale a e?te? cre?e en 2011 en plein air a? Paris, lors de la Fe?te des jardins dans le quartier du Marais, devant 1500 auditeurs,`- I (01'51'')- II (01'40'')- III (02'39'')- IV (01'00'')- V (02'21'')?Nomenclature1 Piccolo2Flu?tes2 Hautbois1 Cor anglais2 Clarinettes (en sib)1 Clarinette basse (en sib)2 Bassons 2 Cors (en fa)2 Trompettes (en ut ou sib)2 Trombones te?nors1 Tuba TimbalesTriangleCaisse claireTam-tam (gong)TambourinCymbalesGrosse caisse GlockenspielXylophone 1 Harpe Violons IViolons IIAltosVioloncellesContrebasse / Orchestre Symphonique
26.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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