| Fischer Eric :
Topographic Long Range
(sa lente mise en veille
dès le milieu du XVIIIe
siècle, la viole
réapparait, neuve, comme
un trésor de timbres et
de textures pour les
compositeurs
d'aujourd'hui) Violes de Gambe [Partition] Dhalmann
Pour violes de gambe. Collection Musique d'Aujourd'hui sur Instruments Anciens.D...(+)
Pour violes de gambe. Collection Musique d'Aujourd'hui sur Instruments Anciens.Dédié à Marianne Muller.- 1) Premier duo (2 basses de viole)- 2) Les géosophiques (basse de viole solo) A. Sources B. Concordancia discordancium canonum C. Medius D. De l'abrupt E. Coda- 3) Deuxième duo (2 basses de viole)- 4) La clepsydre (Trio : 1 dessus de viole et 2 basses de viole)Topographic Long Range a été enregistré par Marianne Muller sur le cd 'Poeticall Musicke...Topographic Long Range', oeuvres de Tobia Hume et Eric Fischer.20 - 30 mn. Très difficileEcrire pour la viole gambe (ou tout autre instrument dit ancien) n'est en lien avec aucune nostalgie. Par sa lente mise en veille dès le milieu du XVIIIe siècle, la viole réapparait, neuve, comme un trésor de timbres et de textures pour les compositeurs d'aujourd'hui. Grâce à son grain si spécifique qui rend à l'intime sa rugosité, elle parle la langue de notre époque !Les sons produisent à l'intérieur de nous des volumes, des espaces, des distances jusqu'à constituer une cartographie, imaginaire et abstraite, du temps où chaque instant devient un long-terme. Bien sûr, la chose n'est pas à entendre d'un point de vue descriptif mais dans sa nature poétique.La thématique globale de 'Topographic Long-Range' est décomposée en petits modules qui se succèdent, s'imbriquent, se transforment dans un parcours circulaire, et par ce cheminement (qui éclot d'une danse, en tout cas de son énergie, jusqu'au monde suspendu du trio final), se dire à chaque révolution : cela, je ne l'avais pas entendu encore - il ne me sonnera plus jamais ainsi.On pourrait également parler d'une lente mutation d'état intérieur, qui part du minéral et va à la substance aqueuse (dans la terminologie même, puisque le premier duo est un rock et que le trio final se nomme 'la clepsydre' - mais de cela, je ne pris conscience qu'à postériori !). Notre oreille quitte peu à peu l'équilibre d'un tempérament (quel qu'il soit !), perd sa gravité, au sens physique du terme, pour flotter en apesanteur (mélodies en quart de ton, glissandi, longues tenues non mesurées, simultanéité de flux non synchronisés).Ce glissement à peine perceptible tout au long de l'ouvrage, ponctué et nourri de rythmiques répétitives, deviendra flagrant, voire révélé, au deuxième duo, nous remémorant par là même qu'au parfait centre des 'géosophiques', une viole seule nous en avait chanté les prémices dans 'médius'.Puis, par le lent écoulement de la clepsydre, dans cette douceur un peu triste (teinté d'un petit sourire résigné), nos traces et nos gestes s'estomperont au revers des silences dans la rosée de demain. / Cordes Et Viole De Gambe
74.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Erewhon I, II, III Et IV
(DUFOURT HUGUES) En Français 6 Percussions [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en acti...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en action. Décharges, vrilles, turbulences, saccades. Les formes s'enchevêtrent, s'encastrent, ou s'écrasent mutuellement sous la pression du dynamisme qui les soulève. La violence formelle vise à la concentration la plus dense, à l'imbrication la plus serrée. Elle brise et contracte - un formalisme du heurt et de la fracture. La percussion des peaux se prête tout particulièrement aux métamorphoses brutales - libérée de contraintes d'échelle, elle ne s'attache qu'à l'aspect énergétique du son. Avec un nombre suffisant d'instruments, on dispose d'un véritable clavier d'impulsions dynamiques: attaques sèches et abruptes, ébranlements sourds, secousses avec résonance timbrée, ou impacts mats. Rythmique, métrique, dynamique sont totalement dissociées. L'est leur imbrication forcée qui crée la tension de l'oeuvre. La mise en oeuvre consiste à articuler entre elles ces configurations explosives, en jouant plus ou moins de leurs conflits de structure.
Erewhon II
est un essai de stéréodynamique fantastique. Qu'adviendrait-il d'un espace brusquement saturé de toutes les figures de l'énergie, comme échappées des mailles de l'univers ? Il en surgirait peut-être un monde de pur mouvement sans limite assignable, une tourmente d'architectures tremblées, la prolifération soudaine d'une flambée d'interférences.
Pour traduire l'image de cette complexité effervescente, j'ai tenté de réaliser une architecture mouvante de timbres métalliques (plaques de tôle, cymbales, gongs, tam-tams) où prévaudraient la fluence, l'ambiguïté, l'indéfini des transitions.
Un jeu de glissements incessants, le recouvrement mutuel des masses sonores tendent à produire un effet de fuite indéfinie. La superposition ou l'alternance des timbres, qui creusent et soulèvent tour à tour l'onde sonore constituent un élément rythmique. Autre forme de scansion: les blocs de lumière plantés dans la masse (vibraphones, glockenspiels) se dressent dans un mouvement de surrection radicale. Dans cette oeuvre, j'ai tenté de tirer systématiquement parti des ressources spécifiques de la percussion pour métaux: modification du timbre par l'attaque, lente transformation de la couleur du son sous l'effet des roulements de baguettes douces (plaques de tôle, gongs, tam-tams), utilisation des grains de résonance (le scintillement progressif d'une cymbale), modulation des spectres dynamiques de la résonance.
La percussion métallique modifie profondément les relations entre la production et la perception du son. Elle remet en question l'équilibre traditionnel (instrumental ou vocal) entre les mouvements articulatoires et les ondes acoustiques qu'ils engendrent. Il faut précisément tenir compte de ce coefficient dynamique propre aux résonances métalliques, qui donne naissance à une nouvelle classe de sons 'fluides'.
Erewhon III
adagio pour percussion qui traite les instruments comme des voix: gongs, cloches tubes, cloches de vache, timbales, marimba. Dans cette oeuvre, j'ai expressément tenu compte de la dynamique globale du son de percussion. Frapper un gong, ébranler un tam-tam, c'est créer un évènement énergétique avec un foyer (le choc), et une aire d'irradiation (le signal rayonné). Le temps métrique est entièrement subordonné à la durée interne de phases de résonance. De plus, la résonance d'un instrument métallique produit une forme dont le modelé s'anime d'un mouvement interne d'expansion. Elle donne à l'espace sonore une loi de croissance, de courbure, elle lui imprime une allure évolutive. Les propriétés physiques de la résonance des métaux dessinent d'elles-mêmes une géométrie expressive. J'ai tenté de tirer parti de cet alphabet de configurations fugaces, mais nettement différenciées par leur spectre de dispersion. Leur emploi contraint à une organisation spécifiée par des lois d'affinité ou de contraste. Enfin, le traitement des cloches et des gongs pose un problème harmonique particulier: on a affaire à des sons hybrides qui s'entendent tantôt comme des hauteurs définies, tantôt comme des sons complexes (paquets de spectres harmoniques), fixes en tessiture, mais sans degré assignable. D'où l'intérêt des équivoques, des oscillations, des transitions entre ces deux régimes distincts du son. Erewhon III est un paysage imaginaire, à la manière d'Edgar Poe: résurgence lointaine d'un écho rémanent.
Erewhon IV
avec cette oeuvre, j'ai tenté d'approcher une situation limite. Que resterait-il d'un langage dont la parole s'est retirée, d'un discours sans la communication ? Il ne subsisterait rien sans doute, sinon les indices d'un monde aboli, des traces, un souffle, une illusion sonore. J'ai imaginé à ce propos un fourmillement imperceptible, un état dynamique extrêmement ténu, formé d'une grêle d'attaques sèches et incisives sur les peaux. Cette matière est animée de gonflements très lents, de fluctuations à peine marquées, traversées çà et là de coulées métalliques diffuses. Pour modeler ces volumes accordés à leur propre pulsation, je me suis inspiré des techniques de la gravure. L'art de l'entaille sait, avec des moyens d'une précision aigüe, évoquer un lointain, un ailleurs, traduire le flottement d'un espace sans attache. Quelques traits, un dégradé de points, suffisent à susciter un jeu d'ombres, un mélange de clarté livide et de scintillement noir. Précisément, l'esprit de l'écriture musicale ne me paraît pas étranger à cette économie graphique, qui crée du flou avec de l'acéré. C'est pourquoi je me suis limité, dans cette oeuvre, à une composition de grains, plus ou moins resserrés, plus ou moins dilatés: battuto, roulements, frottements, résonances.
Extrait du programme du Centre Beaubourg, Paris, 1989 / contemporain / Répertoire / 6 Percussions
157.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.1 - Jachere
Aidant - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
52.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| 70 Bach Chorales For Easy
Classical Guitar Guitare notes et tablatures Guitare classique [Partition + Accès audio] - Facile Hal Leonard
Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs ave...(+)
Dans le début des années 1700, des chorals de Bach enchanté les auditeurs avec leurs harmonies inventives, le chromatisme, le mouvement contrapuntique, et les changements de centre tonal. Depuis ce temps, les étudiants en musique du monde entier ont étudié les chorals comme un parangon de 'pratique courante' l'harmonie et la voix principale. Et en vertu de leur beauté sublime, les musiciens continuent à effectuer les chorals à ce jour. La texture en quatre parties des chorals peut rendre leur performance à la guitare - avec ses limites de doigté - quelque peu problématique. Mais parfois, par l'amincissement de la texture à trois ou deux parties et, parfois, inverser les parties inférieures (permettant à l'alto ou ténor pour servir temporairement de la basse), nous avons créé des solos de guitare facile à jouer classiques qui capturent tout l'intérêt et beauté de compostitions originale de Bach. / Guitare
27.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
37.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Dufourt H. - Le Passage
Du Styx D'après Patinir
- Conducteur Lemoine, Henry
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio F...(+)
Création 06/03/2015 - Paris, Radio-France - Orchestre Philharmonique de Radio France, Pierre-André Valade (direction) Commanditaire Radio France et Etat français Dédicace à Pierre-André Valade Notice Joachim Patinir (v.1480-1524) ouvre une nouvelle époque dans l'histoire de la peinture occidentale, faisant du paysage la scène principale de la vie terrestre. Il donne une haute signification et une ampleur particulière à ses panoramas qui, comme des récits de voyage, situent d'abord et décrivent les parties du monde, dont celles du Nouveau Monde. Une géographie luxuriante découvre de vastes horizons vus à vol d'oiseau, d'une précision presque cartographique, où se mêlent les éléments fantastiques et la transcription minutieuse des apparences sensibles. Le Paysage avec la Barque de Charon (1515-24), aujourd'hui au Musée du Prado, évoque le royaume grec des Enfers, un abîme fangeux avec ses fleuves souterrains et ses lacs stagnants. Les âmes y sont conduites pour être jugées après la mort et y recevoir un sort proportionné à leurs fautes. Fleuve marécageux et glacé, le Styx séparait le monde terrestre de l'au-delà. Charon, le passeur barbu, vieillard hirsute, revêche et acariâtre, faisait franchir le Styx aux ombres errantes des défunts en les transportant sur sa barque, non sans rudoiements ni invectives. Il est au centre du tableau dont il est le pivot. Patinir propose une vision de l'au-delà étrangement sereine mais incertaine. Immense, le Styx s'élargit perpendiculairement à l'horizon, reflétant à lui seul l'intense luminosité du ciel avec lequel il finit par se confondre. De part et d'autre serpentent les rives obscures du Paradis et de l'Enfer chrétiens. Surélevée, la ligne d'horizon suggère un effet de profondeur que renforce l'échelonnement des plages colorées choisies dans une gamme de tons bruns ou cuivrés, de verts et de bleus. L'unité déconcertante du tableau tient sans doute à la disposition savante des contrastes de lumière et d'ombre qui embrassent les nuées et se logent dans les anfractuosités des berges du fleuve. Le paysage du monde de Patinir est aussi un paysage d'éternité qui, par la lumière, unit et fait participer le cosmos à la destinée. Cette huile sur bois pourrait être également emblématique de notre époque dont la carte du monde s'élargit et se craquèle. Le passage du Styx, pour grand orchestre, en donne un aperçu symbolique. L'harmonie se fissure de toute part et ne parvient plus à contenir l'effervescence du matériau. En dépit des larges plages suspensives qui semblent prédominer, l'instabilité structurelle du détail se propage de proche en proche, fomentant les troubles, du frémissement des textures jusqu'à l'embrasement des accords. Deux principes entrent en compétition : l'un, de caractère spectral, s'attache aux rapports de l'harmonie, du timbre, de l'intensité et de la durée, conjuguant d'un seul tenant tous les procédés de la modulation ; l'autre, de type paradoxal, aborde les techniques de diffraction ou de distorsion du son : sonorités multi-phoniques, associations insolites de timbres instrumentaux, diversité des modes de jeu. Dominique Delahoche, compositeur et tromboniste, a bien voulu conduire et coordonner les recherches dans le domaine des nouvelles techniques instrumentales. Ces recherches ont été menées à bien grâce au concours de Raquele Thiollet Magalhaes pour les flûtes ; de Yannick Herpin pour les clarinettes ; d'Aurélien Pouzet-Robert pour le hautbois ; d'Élise Jacoberger pour le basson ; de Dominique Delahoche et de Thomas Rocton pour les trombones. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de ma vive gratitude. Commande de l'Etat, cette oeuvre est dédiée à Pierre-André Valade. Hugues Dufourt
47.90 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Cantate Egale Pays #3 -
Gd Mmré (PESSON
GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Gd Mmré
La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #1 -
Jachère Aidant
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Jachère aidant
La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au 'clavier de sensations' dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #2 -
God's Grandeur
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
God's Grandeur
Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Lacote Thomas -
Phteggomai - Orgue Orgue Lemoine, Henry
Création 09/09/2018 - Chartres, Grand Prix de Chartres d'interprétation, Cat...(+)
Création 09/09/2018 - Chartres, Grand Prix de Chartres d'interprétation, Cathédrale Notre Dame - Finale du Grand Prix Commanditaire Association des Grandes Orgues de Chartres Dédicace à Philippe Lefebvre et Patrick Delabre Notice A l'origine de Phteggomai se trouve un émerveillement : celui d'écouter la propagation d'un son projeté dans l'espace de la cathédrale de Chartres. Il y a là une expérience qui dépasse le simple plaisir acoustique ou esthétique, pour atteindre une émotion presque surhumaine, tant l'écoute, tout autant et même plus que la vue, nous permet de saisir, et d'être saisi par, les dimensions et la force transcendante de l'édifice. En grec ancien, le verbe phteggomai (?????????) signifie proférer, se faire entendre, proclamer à pleine voix. Ainsi le centre de gravité de l'orgue dans cette pièce est un jeu de cornet, plein et sonore, qui rebondit et se diffracte dans l'acoustique, s'anime, tourbillonne, et se métamorphosera peu à peu en une masse colossale qui semble atteindre les dimensions même de la cathédrale. La trajectoire de la pièce n'a rien cependant d'une trop évidente ligne droite : elle est aussi faite de nombreuses brisures, d'hésitations, de parenthèses. Au halo prolongeant les sons, créé par le lieu et par une forme de persistance rétinienne de l'oreille, je mêle de multiples traînes inventées, comme des queues de comètes imaginaires. C'est la même racine grecque qui est utilisée dans un verset fort mystérieux d'un psaume (Psaume 18, verset 5), évoquant la manière dont les cieux pourraient chanter la gloire de leur Créateur, jusqu'aux limites du monde. Pour les bâtisseurs des cathédrales, celles-ci n'étaient bien sûr pas seulement des temples de pierre : elles étaient aussi l'image même du cosmos. Ainsi, j'ai placé en tête de la partition de Phteggomai l'audacieuse traduction de ce même verset biblique qu'a donnée Paul Claudel : J'entends un son qui va jusqu'au bout, une parole jusqu'aux parois de l'univers pour la répercuter. Phteggomai est une commande de l'Association des Grandes Orgues de Chartres, pour la finale du Grand Prix d'interprétation. Elle est dédiée à Philippe Lefebvre et Patrick Delabre. Thomas Lacôte
19.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Phteggomai (LACOTE
THOMAS) En Français Orgue [Partition] Lemoine, Henry
Par LACOTE THOMAS. A l'origine de Phteggomai se trouve un émerveillement : celu...(+)
Par LACOTE THOMAS. A l'origine de Phteggomai se trouve un émerveillement : celui d'écouter la propagation d'un son projeté dans l'espace de la cathédrale de Chartres. Il y a là une expérience qui dépasse le simple plaisir acoustique ou esthétique, pour atteindre une émotion presque surhumaine, tant l'écoute, tout autant et même plus que la vue, nous permet de saisir, et d'être saisi par, les dimensions et la force transcendante de l'édifice.
En grec ancien, le verbe 'phteggomai' (f?????µa?) signifie proférer, se faire entendre, proclamer à pleine voix. Ainsi le centre de gravité de l'orgue dans cette pièce est un jeu de cornet, plein et sonore, qui rebondit et se diffracte dans l'acoustique, s'anime, tourbillonne, et se métamorphosera peu à peu en une masse colossale qui semble atteindre les dimensions même de la cathédrale. La trajectoire de la pièce n'a rien cependant d'une trop évidente ligne droite : elle est aussi faite de nombreuses brisures, d'hésitations, de parenthèses. Au halo prolongeant les sons, créé par le lieu et par une forme de 'persistance rétinienne' de l'oreille, je mêle de multiples traînes inventées, comme des queues de comètes imaginaires.
C'est la même racine grecque qui est utilisée dans un verset fort mystérieux d'un psaume (Psaume 18, verset 5), évoquant la manière dont les cieux pourraient chanter la gloire de leur Créateur, jusqu'aux limites du monde. Pour les bâtisseurs des cathédrales, celles-ci n'étaient bien sûr pas seulement des temples de pierre : elles étaient aussi l'image même du cosmos. Ainsi, j'ai placé en tête de la partition de Phteggomai l'audacieuse traduction de ce même verset biblique qu'a donnée Paul Claudel : 'J'entends un son qui va jusqu'au bout, une parole jusqu'aux parois de l'univers pour la répercuter.'
Phteggomai est une commande de l'Association des Grandes Orgues de Chartres, pour la finale du Grand Prix d'interprétation.
Elle est dédiée à Philippe Lefebvre et Patrick Delabre. / Contemporain / Répertoire / Orgue
20.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Musique Et Globalisation
: Une Approche Critique En Français [Livre] Delatour France
Musique et globalisation : Une approche critiquesous la direction de Makis Sol...(+)
Musique et globalisation : Une approche critiquesous la direction de Makis Solomos, Joëlle Caullier, Jean-Marc Chouvel, Jean-Paul Olive Le monde a déjà connu par le passé l'expansion considérable de certaines cultures que l'on pourrait être tenté aujourd'hui de nommer ' globalisation ', Le processus qui se fait jour actuellement sur la planète entière est-il du même ordre ou s'en distingue-t-il par des aspects particuliers ?Concernant l'art et, plus particulièrement, la musique, la marchandisation de plus en plus poussée semble parfois justifier la prophétie de la mort de l'art, à moins qu'à cette posture ne soit préférée l'utopie d'un enrichissement de la diversité culturelle, dans la lignée des penseurs du global village, Entre ces deux pôles d'inquiétude et d'espoir, les tendances ne cessent d'osciller,Et qu'en est-il des musiques dites locales ? Certains prédisent leur disparition, alors que d'autres estiment qu'elles savent tirer profit de la globalisation, Telles sont quelques unes des questions posées par le présent livre collectif, qui constitue les actes d'un colloque intitulé Musique et globalisation qui, organisé par la revue Filigrane Musique, esthétique, sciences, société, se déroula à Paris, au Centre de documentation de la musique contemporaine et à la médiathèque de la Cité de la musique en octobre 2008, comme second volet d'un autre colloque portant le même titre (actes de ce second colloque : J, Bouët, M, Solomos (éd,), Musique et globalisation, Regards croisés sur la musique contemporaine et sur l'ethnomusicologie, Paris, L'Harmattan, 2011),SommaireMakis Solomos, Joëlle Caullier, Jean-Marc Chouvel, Jean-Paul OliveIntroductionPhilippe Bouquillion, Jacob MatthewsMutations socio-économiques de la musique enregistrée et diversité des contenusToni GeraciCensure économique et transformation de l'expérience musicale dans la globalisation néolibéraleEtienne BoursMusiques du monde ou marché de l'exotisme ?Marie-Hélène BernardÀ l'écoute de la soie et du bambouBenoît ThiebergienLe transculturel dans la création musicale contemporaineYassen VodenitcharovLes musiques traditionnelles et la mondialisationChristian CorreMusicologie, colonialisme, mondialisationJean-Marie JaconoMusique et dimensions postcoloniales : le cas du rapMartin StokesFour Reflections on Musical GlobalizationFrançois PicardAnnie Ebrel, ou ' une chanteuse traditionnelle bretonne ' ?Fabien LévyLa musique occidentale et ses (ab)-surdités au monde : une autre consonance, venue de BagdadVéronique VerdierLa valeur de la création musicale contemporaine dans le contexte de la globalisationGianfranco VinayDu régime esthétique au régime inesthétiqueLuc Charles-DominiqueSauvegarder aujourd'hui les musiques de tradition orale en FranceGeorges KokkonisLa création musicale savante et les collections des chants populaires en Grèce : découverte ou invention ?Christophe PirenneLa mondialisation multiple des musiques populairesZad MoultakaRésistance de l'oeuvre d'art Collection Filigrane Découvrez les précédents numéros de la Revue Filigrane? / Formation Musicale
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Regards En Français Formation musicale - Solfège [Partition] Van de Velde
Collectif d'auteurs dirigé par Janine Delahaye : Olivier Deshayes, Frédéric D...(+)
Collectif d'auteurs dirigé par Janine Delahaye : Olivier Deshayes, Frédéric Ducros, Sophie Guillin, Danielle Lecoq et Anne-Marie Pialloux
Principalement destiné aux professeurs des classes de 3e, Regards est une somme d'exemples d'enseignement transversal au collège, dans le but de concilier les exigences de l'enseignement disciplinaire et les thématiques du programme d'histoire des arts.
Des professeurs d'arts plastiques, d'éducation musicale, d'histoire et de lettres ont croisé leurs regards autour de 12 objets d'études pour illustrer les 6 thématiques du programme d'histoire des arts au collège.
Arts - Créations - Culture
Arts - Espace - Temps
Arts - Etat - Pouvoir
Arts - Mythes - Religions
Arts - Techniques - Expressions
Arts - Ruptures - Continuités
Explorant un vaste champ artistique et dans un souci constant de rester en résonance avec les programmes disciplinaires, les auteurs interrogent aussi bien les oeuvres les plus connues que celles dont la notoriété est plus confidentielle.
Ce choix, non exhaustif, a pour ambition d'inviter les professeurs à une lecture plurielle des oeuvres d'art dont ils sont familiers comme à s'aventurer sur des terrains moins connus. Il s'agit d'offrir des outils pour mieux comprendre les convergences artistiques aux XXe-XXIe siècles, ainsi que les enjeux de la création artistique de cette époque.
Cet ouvrage intéressera également tout lecteur curieux qui souhaite réfléchir aux correspondances entre les arts. / Partition /
38.50 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Formes-Fragments (JARRELL
MICHAEL) En Français 6 Voix et Ensemble Instrumental [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Ecrites de droite à gauche, en miroir, ces multiples trace...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Ecrites de droite à gauche, en miroir, ces multiples traces fragmentées d'une tentative de décrire et de comprendre un monde chargé de mystère et d'inconnu ont une particularité, celle d'être de la main d'un homme probablement hors du commun qui fut capable à la fois de regarder avec les yeux de l'artiste et de ceux du physicien-naturaliste. De ce dialogue entre observation (description) et explications scientifiques résulte une poésie profonde et mystérieuse. Le titre Formes-Fragments est une allusion à ma tentative d'organiser divers fragments choisis en une (des) structures(s) musicale(s).
Michael Jarrell
Regarde la lumière et considère sa beauté. Bats (cligne) l'oeil et regarde-là ce que tu vois n'était pas d'abord et ce qui en était n'est plus. Qui est celui qui la refait si celui qui l'a faite meurt continuellement ?
De même que la pierre jetée dans l'eau se fait centre et cause de divers cercles, et que le son produit dans l'air se répand circulairement sa voix, de même les corps se répandent, ainsi tout corps placé parmi l'air lumineux se répand circulairement, emplit les parties environnantes de ses infinies images (son image indéfiniment reproduite) et apparaît tout en tout, et tout en chaque petite partie.
Toutes les choses qui sont cachées en hiver et sous la neige resteront découvertes et manifestes en été. Dit pour le mensonge qui ne peut rester occulte.
Le mouvement est cause de toute vie.
Pense bien à la fin, regarde d'abord la fin.
Prenons l'exemple du soleil si tu suis le cours d'un fleuve et que tu voies le soleil se réfléchir dans ce fleuve, autant que tu marcheras le long du fleuve, autant le soleil te paraîtra faire le chemin avec toi et cela 'parce que tu' parce que le soleil est tout en tout et tout dans la partie.
Tout mal laisse du déplaisir dans le souvenir, sauf le suprême mal, c'est-à-dire la mort qui tue ce souvenir en même temps que la vie.
L'air est d'azur par les ténèbres qu'il a au-dessus de lui, parce que noir et blanc font azur. Tous les mouvements violents s'affaiblissent plus, d'autant qu'ils se séparent plus de leur cause.
Lune froide et humide. L'eau est froide et humide. Notre mer a sur la lune une influence telle que celle de la lune sur nous.
Texte de Léonard de Vinci / contemporain / Date parution : 1987-01-01/ Répertoire / 6 Voix et Ensemble Instrumental
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| En Souvenir De Jules
Verne (SPENGLER
ALEXANDRE) En Français Orchestre [Partition] Combre
Par SPENGLER ALEXANDRE. Les quatre mouvements de cette suite ne sont pas des 'il...(+)
Par SPENGLER ALEXANDRE. Les quatre mouvements de cette suite ne sont pas des 'illustrations', musicales descriptives. Ce sont des évocations d'ambiances, traduisant l'esprit et l'atmosphère des quatre ouvrages en question du romancier. C'est même pour cette raison que certains titres ont été modifiés, pour mieux répondre au caractère géneral desdits ouvrages.
I - Voyage au Centre de la Terre est
Une évocation de monde minéral et de la formidable pesanteur des inébranlables assises de l'écorce terrestre. En outre, l'idée d'une descente progressive des héros du livre à travers les anfractuosités ténebreuses de l'épaisseur granitique y est également évoquée.
II - Le Nautilus et son Capitaine Nemo
(Mobilis in mobilé) évoque le fabuleux sous-marin le Nautilus se glissant, mobile, rapide, puissant et insaisissable, à travers les couches liquides de l'Océan, - et l'âme indépendante, hardie et investigatrice de son animateur, le légendaire Capitaine Nemo.
III - A la Recherche du Capitaine Grant
Traduit l'idée-fixe d'une incessante et obstinée recherche pleine de tension angoissée, orientée toujours vers un même but, vers une même esperance, - recherche sans cesse interompue par le même obstacle : la fausse piste. Aprês un ultime et âpre effort pour aboutir, la recherche se termine dans un esprit tranquille et apaisé, - le Capitaine Grant ayant été retrouvé par hasard sur l'île Tabor.
IV - Hatteras au Pôle Nord
Traduit l'ambiance morne et immaculée des paysages polaires au milieu desquels vogue le navire du Capitaine Hatteras, et l'étrange et navrant drame qui se joue dans l'âme du héros qui, fasciné toute sa vie par l'obsession d'atteindre le Pôle Nord, sombre définitivement dans la démence lorsqu'il l'a atteint. Désormais, - tel une aiguille aimantée, - tout son être ne sera plus attaché qu'à un point de l'espace, un point immuable, géometrique, toujours le même, à l'exclusion de toute autre réalité... Le point qui indique le Nord (fin du morceau : un son mince, persistant, irrémédiablement isolé dans le lointain inaccessible où il se perd, - note longuement tenue par un hautbois tout seul qui finit par s'éteindre). / contemporain / Répertoire / Orchestre
76.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Artefact (PENARD OLIVIER) Clarinette, Violon, Violoncelle et
Piano Jobert
Par PENARD OLIVIER. Composé d'une brève ouverture et de trois mouvements, le q...(+)
Par PENARD OLIVIER. Composé d'une brève ouverture et de trois mouvements, le quatuor Artefact propose un parcours musical évolutif en utilisant un langage tout d'abord âpre et dissonant conduisant progressivement vers une stabilisation rythmique et harmonique où l'évocation du jazz est probante.
La forme de chacun des mouvements corrobore cette intention. Après une violente ouverture où la matière musicale se désagrège dans la plus grande instabilité rythmique, le second mouvement, pièce maîtresse du quatuor, est un scherzo épousant la forme du rondeau dans lequel se développe un tissu contrapuntique sur les intervalles de seconde et de septième. L'énergie rythmique est au centre du discours et oscille constamment entre une dynamique ternaire et binaire. La virtuosité instrumentale y est prépondérante. Les intentions mélodiques sont rares, mais des mélismes en constante transformation assurent la cohésion formelle. Construit lui-même de manière palindromique, comme un écho miniature à la forme rondeau (ABA'CAB'A''), le trio central transpose certains éléments motiviques du scherzo dans une atmosphère harmonique plus diatonique qui prélude au dernier mouvement. L'interlude est une passerelle entre le scherzo et le final, un moment de méditation transitoire qui nous plonge dans un monde d'angoisse et de poésie où l'évocation des musiques nocturnes de Belà Bartok ressurgit comme un hommage. La construction formelle est également de type ternaire. Les tensions chromatiques des mouvements précédents sont ici exacerbées par l'utilisation des instruments dans leurs tessitures les plus élevées. Cependant, le mouvement de libre passacaille qui débute et achève la pièce se déploie dans un langage harmonique où le diatonisme de plus en plus présent propose un apaisement de l'écoute qui préfigure le quatrième mouvement. Enfin, la Rapsodie-jazz se présente comme un final libéré de la dissonance et des cadres formels utilisés précédemment. Le rythme est ici tout autant structurant que dans le scherzo, l'emploi des intervalles de seconde est toujours aussi présent, mais la pièce se déroule dans la plus grande régularité métrique, animant le discours d'une exaltation jubilatoire que l'évocation du jazz vient renforcer.
C'est dans cette proposition de synthèse du langage savant avec le jazz que le parcours dramaturgique du quatuor prend sa pleine justification. Loin du pastiche et de la citation, la réunion de ces deux mondes musicaux parfois dissociés fonde un langage uniforme donné comme une alternative personnelle à la musique d'aujourd'hui.
'...Une musique forte, sensible et harmoniquement subtile, très bien écrite pour les instruments: un musicien qui n'hésite pas à aller a la rencontre du public au lieu de le mystifier...
...Une force d'expression et un raffinement d'où découle le style Penard, identifiable entre tous...'
Alan Ball, pianiste / contemporain / Répertoire / Clarinette, Violon, Violoncelle et Piano
57.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Ballade Des Äusseren
Lebens Chorale De Haske Publications
La poésie sur laquelle se fonde cette composition est la Ballade de la vie ext...(+)
La poésie sur laquelle se fonde cette composition est la Ballade de la vie extérieure ( la Ballade des Äusseren Lebens ) sous la plume de l'auteur viennois Hugo von Hofmansthal ( 1874-1929 ) . Il est connu pour , entre autres choses , son livrets pour les oeuvres de Richard Strauss ( Der Rosenkavalier , Ariadne auf Naxos , Elektra ) et en tant que fondateur du Festival de Salzbourg . Von Hofmansthal était l'un des derniers des symbolistes allemands . Au centre de ce mouvement littéraire a été l'unification des mondes internes et externes . La recherche du sens est une pierre angulaire de ce mouvement fin-de- siècle .Dans la Ballade des Äusseren Lebens ( Ballad of Life externe ) , le non-sens de l'existence est exprimée en limitant , métaphores d'une oppression ambiance qui se reflète dans la musique . En fin de compte , l'homme est capable d'établir l'ordre de paraître le chaos . Le poète exprime puissamment dans une ligne non - rimes de poésie :'Et pourtant , celui qui dit ' soir ', dit beaucoup ,Un mot , dont la profondeur et le débit de la douleur '.Cette composition suit la structure globale de la ballade , qui est écrit en rimes trois lignes rima - verrouillage terza .L' oeuvre chorale peut être effectuée par un choeur de chambre , mais aussi par un ensemble beaucoup plus vaste. Les pièces sont principalement à quatre voix (SATB) , mais il ya aussi six parties ( SAATBB ) . Un accord est prévu pour huit voix .Le compositeur a mené ce travail à sa première , à ouvrir en 2013 Choral International Biennale de Aachen . Le choeur était composé de quatre choeurs de chambre : Aachen Youth Choir , Carmina Mundi , Aachen Chamber Choir et Aachen Madrigal Choir / Choeur Mixte
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| Guide de la musique du
moyen age (FERRAND
FRANCOISE) En Français [Livre] Fayard
Par FERRAND FRANCOISE. Epoque impressionnante par sa durée, sa complexité et s...(+)
Par FERRAND FRANCOISE. Epoque impressionnante par sa durée, sa complexité et sa richesse artistique, le Moyen à?ge s'étend sur plus de mille ans (de la chute de l'Empire romain à la fin du XVe siècle) au cours desquels la musique, objet de spéculations philosophiques à résonance théologique et métaphysique, proposant une vision musicale du monde, est une composante essentielle de la civilisation occidentale.
Elle sera passée entre-temps du monodisme grégorien aux polyphonies subtiles de l'Ars nova et aux grandes compositions de Guillaume de Machaut et Guillaume Dufay.
Ayant pour fonction premiêre de louer Dieu (messes, motets, antiennes, jeux sacrés, mystêres), elle va petit à petit s'ouvrir au domaine profane et, par le biais des troubadours et des trouvêres ou des chansons polyphoniques d'Adam de la Halle, chanter l'amour courtois (ballades, virelais, rondeaux), les épopées (chansons de croisade) ou se livrer à la fantaisie, à la gaieté populaire et à la danse (pastourelle).
Ce guide, premier du genre, élaboré par les meilleurs spécialistes, est découpé en grandes périodes, faisant l'objet pour chacune d'entre elles d'une importante introduction donnant le cadre à la fois historique, religieux, sociologique, littéraire et bien évidemment musical. Ce véritable usuel traite sous forme de dictionnaire encyclopédique tout à la fois des musiciens, des instruments, des formes et des genres musicaux, des théoriciens, des manuscrits et des traités, des centres musicaux, ainsi que des oeuvres musicales les plus significatives. / / Livre / Livres
28.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Alonso, Margaret /
Ricavy, Micheline :
Escapade Musicale Guide
d'audition musicale Formation musicale - Solfège [Livre + CD] Van de Velde
De l'écoute active au plaisir musical, à l'école primaire.
Guide d'aud...(+)
De l'écoute active au plaisir musical, à l'école primaire.
Guide d'auditions d'oeuvres.
Le titre de cet ouvrage suppose l'idée que toute découverte d'oeuvre musicale est avant tout une échappée dans un monde riche de sensations poétiques. Le chemin qui conduit vers ce moment privilégié est constitué de multiples voies toutes à explorer avec doigté, tact musical et sensibilité.
Chaque jour et en tout lieu, l'enfant et l'adulte baignent dans un environnement sonore divers et complexe. Ce contact permanent avec les bruits et les sons est-il compatible avec une réceptivité réelle ? Comment aider les éducateurs à éveiller et maintenir l'intérêt des enfants lors d'une séance d'audition musicale?
Dans cette optique, loin de toute prétention encyclopédique, les auteurs proposent dix sept analyses d'oeuvres ou de fragments d'oeuvres d'hier et d'aujourd'hui, replacés dans leur contexte historique, esthétique et dans l'évolution de la production du compositeur. Un tableau chronométré fournit le repérage précis des divers éléments musicaux et favorise une écoute affinée. A chaque analyse est associée une démarche particulière facilitant une écoute active, agréable et efficace, ainsi que l'acquisition de quelques jalons culturels.
Micheline Ricavy, agrégée d'Éducation Musicale est professeur honoraire de l'IUFM d'Aix-Marseille. Depuis l'École Normale de Douai (1955) jusqu'à l'Université (Doctorat en musicologie - 1978), elle s'est impliquée à tous les niveaux de l'enseignement.
Margaret Alonso est professeur formateur, responsable de la Filière Éducation musicale et Chant choral et responsable académique de la formation du 1er degré à l'IUFM d'Aix-Marseille. Ses activités, de l'école maternelle jusqu'à l'enseignement supérieur, en passant par des enseignements en école de Musique et en Centre Culturel, lui font conduire une réflexion sur les pratiques musicales avec des publics variés. / Méthodes and études instrumentales / Livre CD /
23.80 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Symphonie VI- Erstarrte
Schatten (PAUSET BRICE) En Français Grand Orchestre, 6 Solistes et
Electronique Live [Partition] Lemoine, Henry
Par PAUSET BRICE. Erstarrte Schatten (Symphonie VI) pour orchestre, six voix sol...(+)
Par PAUSET BRICE. Erstarrte Schatten (Symphonie VI) pour orchestre, six voix solistes et électronique, clôt le triptyque entamé par Der Geograph (Symphonie IV) pour orchestre avec piano principal, et Die Tänzerin (Symphonie V) pour orchestre. L'appareil orchestral est identique pour les trois pièces du cycle.
Dans chacune des deux pièces précédentes, il s'agissait de faire entendre une musique confrontée à la question de sa propre représentation et, par conséquence, des impossibilités attachées à cette représentation. Un géographe hésitant à se représenter lui-même sur la carte du monde qu'il trace, la difficulté de penser les mouvements et les évolutions d'une danseuse parmi les autres mouvements planétaires et stellaires, ces deux exemples étaient au centre des réseaux de métaphores nécessaires à la construction des deux premières pièces.
Dans Erstarrte Schatten, l'image célèbre des ombres de victimes pratiquement photographiées par la lumière nucléaire de l'explosion d'Hiroshima constitue le socle dramaturgique d'une musique de négativité et de paradoxes : traces ténues de la présence du disparu, entrée instantanée dans l'intemporel, mort sans deuil, sans corps, sans conscience.
Le triptyque lui même, dans son mouvement dramaturgique, pourrait se résumer à la recherche graduelle d'une situation d'impossibilité dans la musique même : se débarasser progressivement de l'emprise des métaphores et imaginer une musique certes fondée sur le néant, mais pour autant sans renoncement ni ascétisme.
L'electronique tentera, par la préférence donnée au traitement de substance sonores bruitées, de proposer une solution possible au problème des pièces d'orchestre avec électronique, souvent réduites au dialogue entre une masse orchestrale et de matériaux sonores pré-enregistrés qui n'ont généralement, de par leur texture, aucune chance de faire entendre leur voix vis-à-vis de l'orchestre : la prégnance culturelle de ce dernier s'impose presque inmanquablement à l'écoute.
L'électronique sera centrée principalement sur les six voix solistes comme sources ponctuelles, ainsi que sur quelques zones sonores de l'orchestre comme sources diffuses (en particulier les cuivres et les cordes). Les traitements sonores appliqués à ces sources consisteront pour l'essentiel en frequency-shifting 'composé' (c'est à dire avec une évolution de la fréquence de modulation et une balance entre les branches positives et négatives constamment renouvellées dans l'écriture même), en l'usage de filtres résonants et dans une travail de spatialisation extrêmement articulé, faisant suite à ce que j'avais auparavant développé dans les deux Perspectivae Sintagma et dans la Symphonie III (Anima Mundi). Les moteurs de spatialisation étaient conçus de telle manière que les enveloppes de transfert, l'écriture rythmique, la transformation graduelle de la présence des haut-parleurs en tant que sources ponctuelles ou de 'taches spatiales', d'autres paramètres encore concouraient á une écriture de la spatialité au moins aussi articulée que le langage tellement riche de la musique instrumentale.
Pour terminer, l'utilisation ponctuelle de matériaux sonores pré-enregistrés et préparés en studio (hybridations complexes, time-stretching variable, etc.) sera probablement nécessaire, en tant qu'appoint, mais ne remettra pas en cause l'idée de base consistant à maintenir une relation vivante et instrumentale, interprétative, de l'électronique vis à vis de l'orchestre et des voix.
Brice Pauset / contemporain / Date parution : 2009-11-18/ Répertoire / Grand Orchestre, 6 Solistes et Electronique Live
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Centre Stage : Christmas Instrumentation Flexible [Partition] Universal Edition
Arrangements de musique de chambre flexible en quatre volets mettant en vedette ...(+)
Arrangements de musique de chambre flexible en quatre volets mettant en vedette un soliste. La série de scène, apportant classiques bien connus des joueurs de niveau de début, est devenu si populaire avec les écoles et centres de musique que les autres titres ont été demandés ! La joie vibrant du monde et de la douce nuit silencieuse sont sans aucun doute favoris de Noël et ferait un excellent choix pour votre concert de Noël.La notation est souple (le 'soliste'dans la partie 1, par exemple, pourrait être pour flûte, hautbois, violon, clarinette ou alto saxophone) et tandis qu'écrite pour un groupe de chambre, grands ensembles peuvent également utiliser Centre Stage avec plus de joueurs se joindre à chaque partie. Une partie de piano facultative a été incluse pour la répétition ou à l'appui de la performance. / Ensemble
32.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Slow Movement from Golden
Peak (DELERUYELLE
THIERRY) Ensemble de Bois et Percussion
optionnelle [Partition] De Haske Publications
Par DELERUYELLE THIERRY. Golden Peak est une œuvre de concert qui nous plonge d...(+)
Par DELERUYELLE THIERRY. Golden Peak est une œuvre de concert qui nous plonge dans l’univers des volcans d’Auvergne, au centre de la France. Ce sont des volcans endormis dont l’âge s’étend de 65 millions d’années jusqu’à seulement 7000 ans. Parmi les plus célèbres, la Chaîne des Puys compte 80 volcans et forme un environnement naturel qui se place parmi les plus fascinants au monde. Le titre de cette pièce dynamique et rythmique, qui fait appel à tous les pupitres de l’orchestre, se rapporte à la ville thermale de Mont-Dore. Le compositeur a fait une belle instrumentation du thème central, doux et très serein, de cette composition pour ensemble à vent et percussions optionnelles./ Répertoire / Ensemble de Bois et Percussion optionnelle
57.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Petite Messe Solennelle
(ROSSINI GIOACHINO) Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Barenreiter
Par ROSSINI GIOACHINO. La 'Petite Messe solennelle' est le plus beau travail ces...(+)
Par ROSSINI GIOACHINO. La 'Petite Messe solennelle' est le plus beau travail ces dernières années de Rossini. Il a composé entre 1863 et 1864 à l'âge de 71 ans à titre de commission pour la comtesse Louise Pillet-Will pour la consécration de sa chapelle privée, où le travail a reçu sa première représentation en Mars 1864. Avec le 'Stabat mater', la masse est l'une des oeuvres sacrées mostimportant du compositeur.
L'instrumentation inhabituelle avec deux pianos et harmonium est tout à fait conforme à la tradition du clavier napolitaine du 18ème siècle qui a été cultivé en France à l'époque de Rossini. Il forme un contraste frappant avec le style des compositions sacrées de grande envergure comme l'a écrit, par exemple, Liszt et Bruckner. Rossini a expliqué qu'il a écrit la version orchestrale tard du travail datant de 1867 de crainte que s'il ne le faisait pas, d'autres compositeurs pourraient orchestrer la masse trop lourdement dans les accords ultérieurs.
La réduction pour piano par Andreas Kohs est très idiomatique et préserve en grande partie le caractère charmant de l'instrumentation inhabituelle.
- Basé sur le Urtext de la série 'oeuvres de Gioachino Rossini'
- Avant-propos en deux langues (anglais / allemand)
- Avec une part d'harmonium séparée et une partie de pianos I et II
'... Il est très difficile d'imaginer quelqu'un arriver à un texte plus savante, précis et pratiquement utile que cela.'
(Classics aujourd'hui Juillet 2010)
'Aucun compositeur dans la première moitié du 19e siècle a connu la mesure du prestige, la richesse, succès populaire ou de l'influence artistique qui appartenait à Gioachino Rossini. Ses contemporains l'ont reconnu comme le plus grand compositeur italien de son temps. Ses réalisations jeté dans l'oubli le monde de l'opéra de Cimarosa et Paisiello, la création de nouvelles normes par rapport auxquelles d'autres compositeurs devaient être jugés. C'est à la fois Bellini et Donizetti taillé styles personnels est indéniable, mais ils ont travaillé dans l'ombre de Rossini, et leurs personnalités artistiques ont émergé dans la confrontation avec ses opéras. Pas jusqu'à l'avènement de Verdi était Rossini remplacé au centre de la vie de l'opéra italien. '
(Philip Gossett, The New Grove Dictionary of Music and Musicians)/ Répertoire / Chant et Piano
22.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Palais Garnier
(1875-1914) En Français
de Frédérique Patureau
/ Quatrième de couverture
L'inauguration d'un nouve...(+)
de Frédérique Patureau
/ Quatrième de couverture
L'inauguration d'un nouvel Opéra à Paris a toujours été un événement de portée nationale. Alors que s'organise l'Opéra de la Bastille, cet ouvrage s'attache à montrer comment, au siècle précédent, le fastueux Palais édifié sous la direction de l'architecte Charles Garnier fut investi d'une mission politique et sociale d'envergure, dépassant largement sa fonction première de centre de diffusion de l'art lyrique. Au fil d'une analyse archivistique approfondie, il reconstitue le fonctionnement interne de l'institution, tout au long d'une période décisive où s'installe définitivement la République et où s'opèrent d'importantes mutations au sein de la société française. Au moment où l'extrême vitalité du genre lyrique en fait un lieu d'intense création, l'Opéra de Paris, lourdement subventionné, étroitement encadré par l'Etat, est aussi - et surtout ? - un terrain privilégié d'affrontement des grands débats idéologiques qui agitent le monde politique. Les modifications apportées par la tutelle à son Cahier des charges s'inspirent ainsi clairement du nationalisme ambiant, mais surtout des principes démocratiques, vivifiés par la célébration du premier centenaire de la Révolution Française. C'est ainsi notamment que prend corps, dans les années 1880, le rêve d'un Opéra populaire qui s'élabore, d'un projet de construction à l'autre, en opposition systématique du Palais Garnier, ce " temple mondain des privilégiés de la fortune ". Singulièrement riche en tensions et en paradoxes, le théâtre d'opéra est celui des mondes de l'art où se mettent définitivement en place, dès l'aube du XXe siècle, ces enjeux culturels dont nous entretient l'actualité immédiate. Docteur en sociologie, Frédérique Patureau est chercheur associé au Centre de Sociologie des Arts à Paris. Elle poursuit actuellement une recherche sur l'évolution contemporaine des institutions lyriques.
42.00 EUR - vendu par Amazon | |
| Autour des 24 Préludes
de Frédéric Chopin Piano seul [Livre] Symétrie
Par EIGELDINGER JEAN-JACQUES. Les 24 Préludes constituent l?une des ?uvres de C...(+)
Par EIGELDINGER JEAN-JACQUES. Les 24 Préludes constituent l?une des ?uvres de Chopin les plus significatives et les plus jouées de par le monde. Si les considérations esthétiques ou les analyses musicales ne manquent pas à leur sujet, nulle monographie ne leur a été consacrée jusqu?ici. C?est à combler cette lacune que voudrait s?employer le présent volume. L?histoire de la création des Préludes, de leur achèvement à Majorque, de leur édition et de leur réception est évoquée dans un chapitre initial ; suit un commentaire musical de chacune des vingt-quatre pièces avec, au centre du livre une réflexion sur l?originalité de l??uvre et sa place dans la production de l?auteur. Enfin est présenté ici pour la première fois un panorama de l?influence et de la descendance des Préludes jusqu?en plein xxe siècle. / Date parution : 2024-01-10/ Livre / Piano
36.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dakota (DE HAAN JACOB) Ensemble de cuivres [Conducteur et Parties séparées] - Facile De Haske Publications
Indian Sketches. Par DE HAAN JACOB. Les Indiens Dakota (Sioux) des États améri...(+)
Indian Sketches. Par DE HAAN JACOB. Les Indiens Dakota (Sioux) des États américains du Dakota du Nord et du Dakota du Sud sont au centre de cette fresque musicale, dans laquelle Jacob de Haan dépeint certains aspects de leur culture et de leur histoire. Dans plusieurs mouvements de cette oeuvre, le compositeur a intégré une mélodie indienne ancienne provenant du Dakota du Sud. 1. Le Grand Esprit : la culture des Indiens Dakota était liée à la terre et au monde des esprits. Dans leurs croyances, le Grand Esprit avait créé la terre en jetant une balle noire dans l’eau, puis il prit une deuxième balle et créa les êtres vivants. 2. La chasse au bison : courir à bride abattue vers un bisonvigoureux nécessitait beaucoup d’adresse et de courage. Pourtant, les hommes attendaient impatiemment l’occasion de pouvoir faire leurs preuves à la chasse. 3. Fumer le calumet : le calumet était le symbole de la paix. On l’utilisait pour sceller une entente entre les hommes et les nations. Fumer le calumet était un gage de bonne volonté. Et lorsqu’un homme-médecine fumait le calumet, il communiait avec le Grand Esprit. 4. The Ghost Dance (“La Danse des Esprits”) Pour faire renaître l’espoir, les Indiens exécutaient une danse religieuse accompagnée d’incantations et des chants rituels. En 1890 à Wounded Knee, l’armée fédérale a ouvert le feu sur tous ceux qui célébraient la Ghost Dance. 5. Les pèlerins de Wounded Knee : la tragédie de Wounded Knee est un moment douloureux dans l’histoire des nations indiennes. Ils sont encore nombreux à faire un pèlerinage sur cette colline sacrée, balayée par le vent, où tant d’innocents ont été massacrés. / Niveau : 2.5 / Pièce de concert / Date parution : 1905-06-24/ Répertoire / Brass Band
106.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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