| Diapason Rouge Vol. 1 En Français Paroles et Accords Presses d'lle de France
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depui...(+)
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depuis qu?il a été cité par Jérôme Bonaldi sur Canal Plus, ce premier recueil de près de 460 chansons est une référence dans le domaine des carnets de chants depuis plus de dix ans. Chacun y trouvera un répertoire pour chanter toutes les circonstances de la vie. Pour les guitaristes, tous les chants sont accompagnés de leurs accords. Le premier chapitre, 'Salut l?artiste', est un recueil de variétés françaises : Brel, Goldman, Souchon, Renaud? 'Au rythme du monde' regroupe des chansons à thème susceptibles de provoquer la réflexion ou d?affirmer un engagement. 'Racines et couleurs du temps' emprunte au folklore français, aux négro-spirituals et au patrimoine des mouvements de jeunes et d?éducation populaire. La quatrième partie, 'Fêtes et rencontres', offre un éventail de chansons pour se réunir dans la joie, l?émotion ou la fantaisie. Une sélection de 'Canons et ritournelles' termine le carnet. Un index alphabétique par auteurs et par titres, à la fin du carnet, complète le sommaire.
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Diapason ROUGE Vol. 6 En Français Paroles et Accords [Partition] Presses d'lle de France
Un nouveau Diapason rouge : le volume 6 !
300 chants de variété française...(+)
Un nouveau Diapason rouge : le volume 6 !
300 chants de variété française et internationale avec accords de guitare.
Jouer ses premiers accords de guitare, accompagner des amis au chant, se retrouver autour d?un feu lors d?une veillée, relire un texte et laisser résonner les mots qu?un autre a écrit... Depuis plus de 25 ans, un Diapason rouge, c?est une malle aux trésors pour de multiples occasions de rêve, de partage et de fou-rires.
Ce volume 6 poursuit l?histoire en se plongeant dans le répertoire des années 1990 à aujourd?hui.
Fréro Delavega, Christophe Maé, Louane, Emmanuel Moire, Ridan, Stromae sont les nouveaux artistes d?années où la chanson française mélange plus que jamais légèreté et engagement.
Diam?s, Abd Al Malik, Grand Corps Malade, HK et les Saltimbanks cisèlent des textes bazookas.
Et comme tout Diapason, le DR6 fait la part belle aux tubes, ceux qui ont saturé les bonnes ondes de ces dernières années.
De quoi lire, rire, chanter, danser... À vous de jouer ! / Variétés / Partition /
24.50 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vol.2 Chediak En Français Guitare [Partition] ID Music
Le livre Vocal réelle est la réponse à l'ouvrage de faux. C'est une alternati...(+)
Le livre Vocal réelle est la réponse à l'ouvrage de faux. C'est une alternative à la pléthore de volumes mal conçues, illisibles, inexacts, mal edited qui abondent sur le marché aujourd'hui. Le livre Vocal réelle est extrêmement précis, soignée et vise, avant tout, pour un usage pratique. Tous les efforts réalisés pour le rendre agréable à effectuer. La sélection de musiques pour ce volume met en évidence les principaux compositeurs jazz du passé des années 60, avec une attention particulière pour les années 1960 et 1970. Un certain nombre de chansons par Rogers
46.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Diapason Rouge Vol. 5 En Français Paroles et Accords [Partition] Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare
La célébre coll...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare
La célébre collection des Diapasons Rouges s'agrandit. En mélangeant les genres, ces recueils ont permis à des milliers de guitaristes français de se faire un répertoire. Dans ce volume 5, le cahier pour apprendre à jouer de la guitare est très largement complété
21.30 EUR - vendu par Note4Piano Délais: En Stock Plus que 1 ex. en stock, commandez vite ! | |
| Les Plaisirs Du Chant
Vol.1 (BONNARDOT
JACQUELINE) En Français Voix Moyenne et Elevée et Piano [Partition] Lemoine, Henry
Par BONNARDOT JACQUELINE. Cette édition s'adresse aux chanteurs mais également...(+)
Par BONNARDOT JACQUELINE. Cette édition s'adresse aux chanteurs mais également à tous les musiciens qui aiment le chant et veulent avoir facilement un large éventail de musique convenant à des voix peu exercées (formation musicale, par exemple). Tous les morceaux ont été choisis non seulement pour leurs qualités musicales, mais aussi pour leur efficacité pédagogique, favorisant ainsi le bon développement des jeunes voix. Les morceaux de chaque recueil sont choisis pour un niveau donné, et conviennent à des voix moyennes ou élevées, qui chanteront avec profit ces pièces ne sollicitant pas leur aigu, mais ne nécessitant jamais un grave ou un medium appuyé. Nous avons cherché à respecter scrupuleusement le texte original des morceaux choisis. Et c'est ce texte, fidèle, que nous avons parfois transposé, et pour lequel Irène Assayag et Bruno Gousset, selon leurs compétences respectives, ont réalisé les basses chiffrées.
C'est ainsi que nous avons retranscrit les signes de mesure, et les ornements originaux, sans les adapter à l'usage du 19e siècle, laissant aux musiciens, la liberté de les interpréter avec goût.
Il est possible, bien sûr, de faire travailler certaines pièces en vocalise, si la langue pose des problèmes, ou comme travail préliminaire pour installer le legato. / classique / Répertoire / Voix Moyenne et Elevée et Piano
22.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Compilation : Un Siècle
de Chansons Francaises :
1979-1989 En Français Tous Les Instruments [Partition] Fortin
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française en...(+)
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française enfin disponible. Retrouvez 301 chansons de la décennie du tubes radio, les années 80, qui semble rester dans les coeurs et dans les têtes et se transmettre aux jeunes générations. Inclus : Africa, Allah, Ambalaba, La dame de Haute Savoie, Coeur de Rocker, Comme toi, Le Géant de Papier, La Groupie du Pianiste, Mélissa, Mistral Gagnant, Nuit de Folie, Tombé pour la France, Une autre histoire, Les uns contre les autres, Un autre monde... / Variétés / Recueil avec paroles, musique (ligne de chant) et /
40.00 EUR - vendu par Note4Piano Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Siècle Chansons
Françaises 1979-1989 -
Pvg En Français Piano, Voix et Guitare CSDEM
Partition pour chant, guitare ou piano Date de parution : 11/06/2009Contenu...(+)
Partition pour chant, guitare ou piano Date de parution : 11/06/2009Contenu : A cause des garçons - A la queue leuleu - Adelaïde - Africa - Agadou dou dou - Aimons-nous vivants - Ainsi soit je - Ainsi soit-il - Allah - Ambalaba - Amnésie - Amour à la plage (L') - Amour en héritage (L') - Amoureux fous - Amoureux solitaires - Andy - Anne - ma soeur Anne - Antisocial - Argent trop cher - Au bout de mes rêves - Aux enfants de la chance - Aux sombres héros de l'amer - Avec simplicité - Aziza (L') - Baby alone in Babylone - Babylone tu déconnes - Bal masqué - Ballade de chez Tao (La) - Ballade de Jim (La) - Bambou - Banale song - Banana split - Banlieue - Belle-Ile-en-Mer, Marie-Galante - Besoin de rien, envie de toi - Bêtises (Les) - Bioman - Body physical - Boîte de jazz (La) - Born to be alive - Boule de flipper - C'est bon pour le moral - C'est chaud l'amour - C'est comme ça - C'est écrit - C'est guignol - C'est l'amour - C'est la ouate - C'est lundi - C'est pas facile - Ça c'est vraiment toi - Ca commence comme un rêve d'enfant - Ça fait rire les oiseaux - Ça va ça vient - Cache-cache party - Canary bay - Cargo - Casser la voix - Cézanne peint - Chacun fait c'qui lui plaît - Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux - Chanteur abandonné (Le) - Chaque jour de plus - Chasseur d'ivoire - Cherchez le garçon - Cimetière des éléphants (Le) - Coeur de rocker - Comme toi - Coq et la pendule (Le) - Corons (Les) - Couleur menthe à l'eau - Coup d'soleil (Le) - Coup de folie (Le) - D'Allemagne - D'amour ou d'amitié - Dallas - Dame de Haute-Savoie (La) - Dans mon H.L.M. - Démons de minuit (Les) - Dès que le vent soufflera - Désir désir - Désirée - Dessous chics (Les) - Destinée - Deux ailes et trois plumes - Diego libre dans sa tête - Dieu fumeur de havane - Disparue - Du rhum, des femmes - Dur dur - Elle a les yeux revolver - Ella, elle l'a - Elle danse Marie - Elle imagine - Elle préfère l'amour en mer - Elle voulait revoir sa Normandie - Embrasse-moi idiot - En l'an 2001 - En rouge et noir - Encore un matin (un rêve plus loin) - Encre de tes yeux (L') - Envie (L') - Epaule tatoo - Est-ce que tu viens pour les vacances ' - Et tu danses avec lui - Etienne - Etre une femme - Eve, lève-toi - Evidemment - Fais-moi une place - Faut que j'me tire ailleurs - Femme libérée - Femme que j'aime - Femmes je vous aime - Flip flap - France de mon enfance (La) - Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve - Gaby, oh Gaby - Géant (Comme un géant) - Géant de papier (Le) - Gitan (Le) - God save the swing - Grand sommeil (Le) - Groupie du pianiste (La) - Hélène - Histoires d'A (Les) - Hou la menteuse - Idées noires (Les) - Il est libre Max - Il faudra leur dire - Il faut tourner la page - Il jouait du piano debout - Il suffira d'un signe - Il tape sur des bambous - Il y a de l'amour dans l'air - J'ai fait l'amour avec la mer - J'aime regarder les filles - J'aime un pays - J'en appelle à la tendresse - J'l'ai pas touchée - J'veux d'la tendresse - Jazzy retro satanas - Je ne suis pas un héros - Je t'aime à l'italienne - Je te survivrai - Je viens du sud - Jodie - Johnny Johnny - Joue pas - Joueurs de blues - Jour s'est levé (Le) - Jours meilleurs (Les) - Kolé séré - Lacs du Conemara (Les) - Langue de chez nous (La) - Laura - Lèche-bottes blues - Lemon incest - Lettre à un rêveur - Libertine - Lili voulait aller danser - Louise - Ma gueule - Ma lycéenne - Ma révérence - Macumba - Mademoiselle chante le blues - Mala vida - Maldon' - Maman a tort - Mambo du décalco (Le) - Marche à l'ombre - Marcia Baïla - Marie la polonaise - Marin' bar - Marre de cette nana-là - Martiniquaise - Mélissa - Mise au point - Mistral gagnant - Mon Amérique à moi - Mon ami m'a quittée - Mon coeur te dit je t'aime - Mon fils ma bataille - Mon mec à moi - Morgane de toi (Amoureux de toi) - Mosquito - Mon histoire (Les Misérables) - Mourir sur scène - Musulmanes - Nashville ou Belleville ' - Natalie Wood - Né quelque part - Nice baie des anges - Noir et blanc - Nosferatu - Nougayork - Nuit de folie - Nuit magique - Nuit sauvage - Nuits sans Kim Wilde (Les) - Oh Chiquita - Oh j'cours tout seul - Oh mon bateau - On avance - On est comme on est - On se retrouvera - On the road again - Ouragan - Pablo - Papa chanteur - Papayou - Parfums de sa vie (Les) (Je l'ai tant aimée) - Paris latino - Partenaire particulier - Partir quand même - Pas assez de toi - Petite lady (La) - Plages (Les) - Plus près des étoiles - Pour le plaisir - Pour les enfants du monde entier - Pour toi Arménie - Pour une biguine avec toi - Pourvu qu'elles soient douces - Premier baiser - Primitif - Pull marine - Pull over blanc (Le) - Qu'est-ce que t'es belle - Quand j'serai K.O. - Quand je t'aime - Quand la musique est bonne - Quand t'es dans le désert - Que la vie me pardonne - Quelque chose dans mon coeur - Quelque chose de Tenessee - Quelques mots d'amour - Question de feeling - Qui a le droit - Reality (la Boum) - Restos du coeur (Les) - Rital (Le) - Rock Amadour - Rockeuse de diamant (La) - Saint-Sylvestre - Salsa (La) - Sampa (Le) - Sans contrefaçon - Sarbacane - Sauver l'amour - Sentimentale-moi - Si j'étais président - Si la vie est cadeau - Soleil donne (Le) - Solitaire - S.O.S. amor - Stand the ghetto - Succès fou - T'as le look coco - T'en va pas - T'es O.K. t'es bath t'es in - Tata Yoyo - Tchiki boum - Terre sanguine - Tes états d'âme Eric - Tirez pas sur l'ambulance - Toi mon toit - Tombé du ciel - Tombé pour la France - Tous les cris, les S.O.S. - Tous les goûts sont dans ma nature - Tout petit la planète - Tout simplement tout doucement - Toute première fois - Traces de toi - Troisième sexe - Tropique - Ultra moderne solitude - Un autre monde - Un berger vient de tomber - Un enfant de toi - Un fait divers et rien de plus - Un soir de pluie - Une autre histoire - Uns et les autres (Les) - Vacances, j'oublie tout - Valses de Vienne (Les) - Vertige de l'amour - Vie ne m'apprend rien (La) - Viens boire un p'tit coup à la maison - Viens chez moi, j'habite chez une copine - Viva la Vida - Vive le Douanier Rousseau - Voilà l'été - Voyage voyage - Week-end à Rome - Words - YMCA - Yaka dansé - Youki (Le)
42.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Dufourt H. - Les
Chardons D'apres Van Gogh
En Français Alto et orchestre Lemoine, Henry
Les Chardons d'après Van Gogh Discipline / Instrument : Alto et orchestre ...(+)
Les Chardons d'après Van Gogh Discipline / Instrument : Alto et orchestre de chambre Nomenclature : 1( picc).1( ca).2( clB).1(cbn) / 1.1.1.0 / perc / 1.1.2.1.1 Genre : contemporain Média : Partition Nombre de pages : 90 Format : A3 Editeur : Lemoine Réf. : 28792 Date de parution : 28/05/2009 ISBN / ISMN : 9790230987929 Création 09/09/2009 - Turin (Italie), Festival Settembre Musica, Geneviève Strosser (vla), Ensemble Orchestral Contemporain, Daniel Kawka (direction) Commanditaire Commande de l'Etat à l'initiative de Daniel Kawka et de l'Ensemble Orchestral Contemporain Notice Van Gogh écrit en 1888 : Le peintre de l'avenir, c'est un coloriste comme il n'y en a pas encore eu. A cette époque, Van Gogh se sépare des impressionnistes, élargit leur intuition de la couleur et la simplifie. La forme-couleur se crée plutôt qu'elle ne se recompose dans notre vision. Van Gogh ne se soucie plus que de l'énergie de l'image. Le peintre séjourne en Arles où Gauguin le rejoint quelque temps. Il veut rénover les fondements mêmes de l'art, changer la technique de la peinture. Il rêve de créer un atelier du Midi et pense trouver là le Japon idéal, les paysages de Monticelli, de Cézanne, le rayonnement du soleil et l'âpre lumière qui annonce l'art de l'avenir. Il forge un style original en deux cents tableaux, parmi lesquels les Tournesols (août 1888), Joseph Roulin, le postier (août 1888), L'Arlésienne (novembre 1888) et Les Chardons, qui datent de la même année. Des tons vifs et crus, des couleurs claires, éclatantes, étalées en des dispositions stridentes à grands coups de pinceau ou au couteau, résument tout le registre expressif de son art. Bleu contre jaune, vert contre rouge écarlate, lilas, gris-rose, gris-violet, bleu et vert, noir et jaune: la seule force des contrastes suffit au déploiement de la forme. Tournesols, oliviers, chaumes, cyprès, ravins, rochers, chardons, tous ces motifs lacérés, distordus, ont l'intensité spontanée d'un tourment intérieur. Van Gogh a délibérément renoncé à la capture de l'instant fugitif comme à la représentation de la lumière, de l'air, de l'atmosphère - la qualité transitoire de l'impression visuelle lui importe peu désormais. Ses toiles sont emportées par la véhémence des touches, la brutale évidence des couleurs, leur vitalité convulsive. Désespoir, lucidité, emportement sont les traits d'un art que l'on a reconnu précurseur de l'expressionnisme. Les Chardons nous découvrent les racines du monde, une sorte de brasier originel d'où jaillissent trois flamèches. Les assises géologiques du paysage - l'expression est de Cézanne - y semblent déchiquetées, consumées dans une perpétuelle fournaise. C'est un enchevêtrement d'arêtes vives, une nature émiettée, une image de passion et de fureur. Au fond, à gauche, se découpe un petit pan de ciel bleu, encastré dans un horizon surélevé de montagnes vertes. La terre, chauffée à blanc, y occupe tout l'espace. Au premier plan, un fourmillement de stries incandescentes qui se tordent et crépitent. Les Chardons d'après Van Gogh - ma propre transposition musicale inspirée du tableau auquel elle emprunte son titre - sont écrits pour un alto soliste et une formation de chambre de quinze instrumentistes. Cette pièce s'attache à restituer la vitalité sourde de la toile, son atmosphère d'embrasement. Elle n'a ni contours ni limites, ni, à proprement parler, de schèmes d'organisation. J'y ai plutôt recherché des agencements formels doués d'une valeur dynamique, donnant au modelé de la masse sonore un rôle ambigu: axes de forces, impulsion des gestes, variété des dimensions directrices, tensions du matériau, conflit des principes formateurs. L'alto décrit en permanence la trajectoire idéale d'un mouvement irréel - formes spiralées, volutes, arabesques. Mais il fraie son chemin dans un milieu constamment hostile. Le choix du timbre de l'alto met en valeur le registre du sous-médium, à l'intensité contenue. La technique d'écriture consiste en une composition de textures, dont le propre est l'enchevêtrement des forces et des formes. Les structures perceptibles elles-mêmes procèdent du seul jeu des masses et des couleurs. J'ai évidemment mis l'accent sur la dynamique de l'interaction des couleurs qui forment la trame sonore. Je nourris toutefois un certain scepticisme à l'égard des méthodes scientifiques et raisonnées qui s'appliquent au traitement des propriétés acoustiques du son. La culture du son n'est pas, à mon sens, réductible à la science du son. La musique, me semble-t-il, a ceci de commun avec la peinture qu'elle peut investir la couleur de qualités contraires. Un bleu violacé peut s'assimiler aussi bien à un pourpre tirant sur le bleu qu'à un bleu en train de rougir. Van Gogh soutenait précisément l'idée d'un dynamisme, et même d'une intentionnalité de la couleur, capable de se déployer selon des foyers et des aires de diffusion, en transgressant toute limite. La musique que je souhaite écrire n'a pourtant rien de commun avec une nouvelle forme d'impressionnisme. C'est le drame que je recherche dans la plastique sonore. Ce drame peut être aussi bien celui des structures dispersées que de l'amplification indéfinie des actes, celui de la violence des masses tumultueuses comme celui du surgissement ou de l'essor. La partition est une Commande de l'Etat, à l'initiative de Daniel Kawka et de l'Ensemble Orchestral Contemporain. Hugues Dufourt
65.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Dancing Poems (PEPIN
CAMILLE) Mezzo-Soprano, Violoncelle et Piano Jobert
Par PEPIN CAMILLE. Il s'agit d'un cycle de mélodies pour mezzo-soprano, violonc...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Il s'agit d'un cycle de mélodies pour mezzo-soprano, violoncelle et piano - commande de l'Association Olivier Messiaen au pays de la Meije - dédié à Anne Le Bozec, Yan Levionnois et Fiona McGown.
Ce choix autour de la danse m'est venu à la lecture de cette phrase du poète américain Ezra Pound (1885-1972) - chef de file du mouvement imagiste et moderniste - dans son ABC of Reading : 'Music begins to atrophy when it departs too far from the dance... poetry begins to atrophy when it goes too far from music ('La musique commence à s'atrophier lorsqu'elle s'éloigne trop de la danse... La poésie commence à s'atrophier lorsqu'elle s'éloigne trop de la musique'). C'est cette phrase qui m'a inspirée pour les Dancing Poems.
Les quatre mélodies de ce cycle ont été composées d'après les poèmes At the still-point de Thomas Stearns Eliot (1888-1965), Slow Movement de William Carlos Williams (1883-1963), To a child dancing in the wind et Those dancing days are gone de William Butler Yeats (1865-1939).
Véritablement pensée avec un rapport au corps, ma façon de concevoir le rythme est plus spontanée qu'intellectualisée. J'ai besoin de sentir intérieurement une rythmique - corporellement - avant de la coucher sur le papier. Musique et danse sont ainsi intimement liées. Pour moi, composer, c'est quelque part le point de rencontre entre la musique, la danse et la poésie - le point où chacune de ces disciplines est indissociable l'une de l'autre. Aussi, mon choix s'est porté sur la littérature anglo-saxonne, que Fiona McGown pratique à merveille et qui en fait ressortir toute la musique des mots. J'ai alors imaginé son timbre magnifique entremêlé à celui du violoncelle - instrument que j'aime tout particulièrement. Dans tout le cycle, l'enjeu a été de créer une ambiance intime et lumineuse. Les couleurs et les timbres se mélangent de manière à créer un halo sonore résonnant et flottant autour ces trois instruments. Ainsi, le halo contribue à recréer ce point particulier de rencontre entre la musique, la danse et la poésie - un point hors du temps libéré des tensions du monde. Le cycle est également imprégné de rythmes répétitifs et dansants, et les mélodies sont construites sur des formes simples utilisant des refrains. Cela confère à l'ensemble une couleur populaire, propre à l'expression de la danse.
La première mélodie, At the still-point, cherche à retranscrire cet état de transe par un accompagnement répétitif où piano et violoncelle se mélangent pour créer une texture planante. Il est conçu comme un moteur essentiel au sein duquel le mouvement est toujours présent. Sa répétition permet toutefois de conserver une immobilité apparente. La voix, sensuelle, se déploie sur ce tapis sonore brumeux et flottant. Point d'équilibre fragile, ce still point n'est donc ni en suspens, ni en mouvement : il est les deux à la fois. C'est le moment où le temps s'arrête et où nous nous retrouvons immergés dans nos propres mondes. J'ai imaginé certains vers comme un refrain, rappelant régulièrement l'équilibre subtil et délicat de ce still point.
La seconde mélodie, Slow Movement, est le mouvement lent du cycle et évoque les souvenirs - ces trésors que l'on peut enfermer une boîte. J'ai donc choisi d'utiliser la voix parlée. Seuls le début et la fin sont fredonnés (éteint, sans timbrer) comme un écho au thème de violoncelle. Violoncelle et piano prennent tour à tour la parole pour chanter l'expression des mots déclamés dans ce numéro.
Les deux dernières mélodies évoquent successivement l'enfance et la vieillesse. To a child dancing in the wind décrit un enfant dansant sur le rivage, insouciant des sons menaçants qui l'entourent. Le fracas incessant des vagues, les hurlements du vent, ou encore les gouttes d'eau salée qui perlent de ses cheveux sont autant d'images des évènements de la vie qui nous assaillent. Le rugissement du vent et le déferlement des vagues semblent être une allusion aux injustices et au désordre de la vie ('L'amour est perdu aussitôt qu'il est gagné et l'imbécile triomphe'). Toutefois, l'imbécile peut être une personne motivée par l'amour et ne se souciant pas du reste. 'Le meilleur ouvrier est mort', mais il était peut-être le meilleur parce qu'il a travaillé avec amour. Ce poème parle donc à la fois de l'insouciance de l'enfance, et de l'expérience de la maturité. J'ai choisi de transcrire en musique cette insouciance de l'enfant qui danse, cette incarnation de la vie dans le moment présent, en un véritable moment vif et dansant. De plus en plus apaisée, la danse s'achève et nous ramène à la réalité du monde adulte avec la dernière mélodie du cycle.
Ici, Yeats fait allusion aux moments heureux qui ont pris fin. Les jours dansants sont terminés. L'épouse et les enfants ont disparu. Un corps enveloppé dans un haillon sale évoque aussi bien la mort que l'éclat de vie perdu. La boucle rythmique utilisée traduit avec mélancolie et sensualité les heureux jours disparus. Les vers 'I carry the sun in a golden cup, the moon in a silver bag' à la fin de chaque strophe sont utilisés comme un refrain. Ils portent à la fois l'idée du rayonnement du soleil comme éclat de vie et de l'ombre de la lune qui tombe délicatement dessus comme un voile mystérieux. Mais peu importe que la mort arrive car l'on peut toujours danser et chanter. Jusqu'à notre dernier souffle. / Contemporain / Répertoire / Mezzo-Soprano, Violoncelle et Piano
63.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Murail Tristan - Une
Relecture Des
Kinderszenen De Robert
Schumann Lemoine, Henry
MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline...(+)
MURAIL Tristan Une relecture des Kinderszenen de Robert Schumann Discipline / Instrument : Relecture pour flûte, violoncelle et piano Création 03/03/2019 - Segry, Abbaye de La Prée - Samuel Bricault (flûte), Marie Ythier (violoncelle), Marie Vermeulin (piano) Notice [...] Enfin, pour bien illustrer cette rencontre qui est le thème de cet album, l'idée a germé, et s'est rapidement imposée, d'une réalisation que je ferais d'une oeuvre de Schumann, et qui constituerait le lien le plus évident entre les deux mondes sonores. Cette réalisation serait donc naturellement écrite pour les trois partenaires du disque, violoncelle, flûte et piano. L'idée m'est vite venue que les Kinderszenen (Scènes d'enfants) seraient parfaites pour ce projet. En effet, les Scènes d'enfants ont un potentiel musical, expressif, évocateur, qui dépasse de loin la réalisation pour piano de Schumann. Sans doute a-t-il voulu rester simple et facile - dans son esprit, les pièces devaient être jouables par des enfants. Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas... certaines pièces ne sont pas si faciles, d'autres supposent des écarts inaccessibles à une main d'enfant. Mais presque toutes sont de petits chefs-d'oeuvre, avec une grande puissance imaginative, reposant pourtant sur des idées simples et concises. Comment alors aborder cette réalisation, ou plutôt ce qui deviendra une relecturs : le regard d'un compositeur sur un autre compositeur ? J'ai vite écarté l'idée d'une instrumentation dans un style d'époque plausible - qui n'aurait presque rien apporté aux pièces originales, aussi bien que celle d'une trop profonde réécriture risquant d'aboutir à une trahison. J'ai cherché, finalement, à faire bénéficier les pièces de Schumann d'une mise en couleurs (comme on colorise de vieux films originellement en noir et blanc), d'une amplification des idées et des sentiments, tout en restant le plus fidèle à la lettre comme à l'esprit de la partition. J'ai repensé, toutes choses égales par ailleurs - car nous ne sommes là pas du tout à la même échelle -, à l'exemple magnifique des Tableaux d'une exposition orchestrés par Ravel. Ravel n'avait pas simplement orchestré le piano, il avait cherché à retrouver, cachée derrière la réalisation pianistique de Moussorgski, l'essence même des idées musicales qui avaient en fait préludé à la réalisation pour le piano, qui n'en était clairement qu'une des réalisations possibles. Fort de ces réflexions, je n'ai pas hésité, pour mon regard sur les Scènes d'enfants, à utiliser toute la moderne palette des techniques instrumentales, démultipliant ainsi les timbres disponibles et les effets acoustiques résultants de leurs combinaisons. Le flûtiste joue souvent la flûte alto, au timbre si chaud et expressif, au registre grave qui permet par endroit au violoncelle de chanter la voix supérieure. Le violoncelle est employé dans toutes ses possibilités d'articulations, de timbre, et de registre, changeant très vite d'un mode de jeu et d'une sonorité à l'autre. Réutilisant une approche de l'instrumentation que j'avais déjà mise en oeuvre dans des pièces telles que La Barque mystique, je fais rapidement changer de rôle chaque instrument, donnant ainsi l'illusion d'une orchestration bien plus nombreuse qu'un simple trio. J'ai donc cherché à accentuer le caractère de chacune des pièces, et à retrouver les intentions cachées derrière la simplicité du piano de Schumann, et j'ai ainsi obtenu des contrastes que la version originale ne permet pas - ou permet moins. Pour amplifier le côté enfantin ou féérique de la musique, je me suis autorisé quelques ajouts, que j'évoquerai plus loin ; néanmoins j'ai voulu respecter le texte intégralement, en ce sens que pas une note ne manque de la partition originale, que les harmonies tonales sont intégralement respectées, de même que l'écriture rythmique. En revanche, de concert avec les interprètes, nous n'avons pas toujours suivi les mouvements métronomiques indiqués par Schumann, qui paraissaient souvent trop rapides (il y a d'ailleurs parfois quelques contradictions entre les commentaires de Schumann sur ses pièces, et les tempi indiqués). Les pièces originales, probablement en raison des contraintes mentionnées plus haut, sont cantonnées dans les registres médium et médium-grave. J'ai décidé de les éclaircir par endroit, en ajoutant des résonances ou doublures aiguës, ou à l'inverse d'ajouter quelques notes plus graves pour donner plus de corps à la sonorité. C'est donc ainsi qu'une étrange sonorité (bisbigliando de flûte, trille d'harmoniques du violoncelle) introduit la première pièce, puis plane au-dessus d'elle (Von fremden Ländern und Menschen = Des Pays et des hommes étrangers - ou étranges), que Hasche-Mann (Colin-Maillard) deviendra encore plus furtif, tandis que le Cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd) claquera, soufflera et hennira. Fürchtenmachen fera vraiment peur ! Dans l'ultra-célèbre Rêverie (Traümerei), après l'énoncé du thème dans ce registre si expressif de l'aigu du violoncelle, le piano prendra soudain la parole, comme dans un concerto romantique. Comme je le disais plus haut, quelques éléments enfantins viendront, à l'occasion, s'ajouter à la trame sonore : petite boîte à musique (dans l'aigu du piano) dans la première et la dernière pièce, sons percussifs col legno du violoncelle dans Wichtige Begebenheit (Evénement important) - transformé pour l'occasion en marche militaire pour soldats de plomb... Et finalement, l'enfant s'endormira (Kind im Einschlummern), bercé par le violoncelle se balançant entre ponticello et ordinario, et apaisé par les sons éoliens de la flûte... J'espère que les auditeurs partageront le plaisir que j'ai eu à imaginer cette relecture, et que nous avons eu à l'enregistrer ; un grand merci aux trois interprètes, Marie Ythier, Marie Vermeulin, et Samuel Bricault, pour leur participation enthousiaste à cette entreprise, et pour leurs nombreuses et judicieuses suggestions.
50.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| La Maison Du Sourd
(DUFOURT HUGUES) En Français Flûte traversière [Partition] - Avancé Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Devenu sourd à l'âge de quarante-six ans, Goya a réalisé...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Devenu sourd à l'âge de quarante-six ans, Goya a réalisé vers 1820 de mystérieuses fresques appelées Pinturas negras sur les murs de sa maison de campagne madrilène, la Quinta del Sordo. C'est sur ces 'tableaux noirs' que s'appuie la composition de La Maison du Sourd pour flûte et orchestre.
Goya fut le premier artiste de son époque à refuser toute utilité publique et sociale à l'art. Il renonce aux fonctions d'embellissement et de transfiguration qui avaient été traditionnellement dévolues à la peinture et va jusqu'à rejeter l'idée même des règles de l'art. Goya a frayé une voie nouvelle en peinture, qu'il oriente de la réalité au rêve. En faisant de la peinture une sorte de sténographie des pulsions, Goya invente le style de l'esquisse.
Goya reçut sans doute de Tiepolo le secret de son art. Celui-ci apprit à Goya l'univers enchanté, lumineux qui caractérise la culture de l'Europe pastorale de l'Europe du rococo. Il lui transmit les moyens techniques propres à rendre la texture des songes : précision, économie et légèreté de la touche, fraîcheur de la palette, limpidité cristalline du coloris, intensité lumineuse de la gamme chromatique. Tiepolo embrasse les nuées - ses fresques de plafond sont des prodiges perspectifs d'architecture feinte, avec des ciels mauves, des nuages rosés, argentés ou gris bleutés, qui se détachent d'un fond bleu azur ou vert pâle. Tiepolo accomplit la synthèse de toute la tradition décorative vénitienne qu'il transfigure dans des atmosphères insaisissables. Il s'échappe aussi dans l'univers intimiste de l'élégie mélancolique, parfois teintée d'amertume, qu'il confie à des petites toiles de chevalet, à des dessins et des eaux-fortes. Les Vari Capricci, gravés en 1740 et publiés par ses fils en 1775, les Scherzi di fantasia, série de vingt-quatre estampes qu'il exécute entre 1739 et 1757, découvrent un monde inquiétant qui annonce la violence sourde et la sombre irrationalité des Caprices de Goya.
Goya avait commencé à peindre de vastes paysages lumineux, avec des bleus célestes et des verts juteux, sur les murs de sa maison de campagne qu'il avait achetée en 1819, aux portes de Madrid. Il vivait avec une femme encore jeune et séparée de son mari, la belle Leocadia Weiss - la Manola qui ouvre le cycle des peintures murales de la Quinta del Sordo -, et sa petite Rosario que l'on présume être la fille du peintre. Comment ces vastes paysages, d'une grandiose sérénité, composés à la manière du monde radieux de Tiepolo, ont-ils pu être ensevelis sous des alluvions de noir dense, de gris, de brun et de jaune terreux, qui sont celles des Peintures noires ? Nul ne le sait. Seules subsistent quelques tristes évidences : la lutte fratricide, la sauvagerie des instincts, les espoirs réduits à néant, la vie mutilée, la mort imminente. Ici, deux hommes déjà à demi enlisés dans les sables mouvants s'assomment à coups de gourdins. Là , une frise de sorcières accroupies, terrifiées, couvant un feu mauvais, acclament le Grand Bouc. Assise au fond, à droite, la Manola assiste impassible à la scène. Tout proche, c'est le Sabbat. Ailleurs, Asmodée : le démon du plaisir impur, le vol de la volupté fauché par une décharge de fusil. Judith et Holopherne : la vengeance féminine, la violence du désir inassouvi. Plus loin, deux femmes rient d'un homme à gorge déployée. Les Parques tranchent le fil de la vie. Saturne dévore ses fils. Un chien nage à contre-courant.
On s'accorde à penser que les Peintures noires sont le geste d'amertume et de désespoir d'un homme qui voit l'Espagne sombrer définitivement dans le despotisme et la réaction. Mais il y a plus. Goya est le premier peintre du monstrueux et de l'abject. Il décrit la condition de misère d'une humanité qui recule d'horreur devant la mort, mais la préfère encore à la vie, dans la régression et le dégoût de soi. La folie des hommes tient moins à leur impuissance à s'émanciper qu'à leur refus de l'autonomie.
Goya n'a jamais renoncé au rationalisme des Lumières ni aux thèmes de réflexion universalistes. Mais pour lui, la fin de l'art n'est plus de plaire et d'instruire, mais de témoigner d'un rapport essentiel de l'homme à lui-même, jusque dans la révélation de l'inéducable.
Dans ma propre 'Maison du Sourd', j'ai évoqué, en première partie de l'oeuvre, ce rêve luministe, ce rideau de lumière qui évoque l'intensité et l'espace du monde radieux de Tiepolo, et dont le large panorama avait formé la toile de fond du premier projet des peintures murales de la Maison du Sourd. C'est une très longue plage suspensive où le soliste n'intervient pas. La seconde partie, qui laisse libre cours à la stridence de l'expression subjective, est au contraire dominée par le mélisme tourmenté et replié sur lui-même de la flûte. L'orchestre libère de l'énergie en même temps qu'il en accumule, à la manière d'une spirale qui ne cesse de se contracter et de se replier sur elle-même, jusqu'à l'étranglement final.
Hugues Dufourt / Niveau : Difficile / contemporain / Répertoire / Flûte Traversière Solo
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Erewhon I, II, III Et IV
(DUFOURT HUGUES) En Français 6 Percussions [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en acti...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en action. Décharges, vrilles, turbulences, saccades. Les formes s'enchevêtrent, s'encastrent, ou s'écrasent mutuellement sous la pression du dynamisme qui les soulève. La violence formelle vise à la concentration la plus dense, à l'imbrication la plus serrée. Elle brise et contracte - un formalisme du heurt et de la fracture. La percussion des peaux se prête tout particulièrement aux métamorphoses brutales - libérée de contraintes d'échelle, elle ne s'attache qu'à l'aspect énergétique du son. Avec un nombre suffisant d'instruments, on dispose d'un véritable clavier d'impulsions dynamiques: attaques sèches et abruptes, ébranlements sourds, secousses avec résonance timbrée, ou impacts mats. Rythmique, métrique, dynamique sont totalement dissociées. L'est leur imbrication forcée qui crée la tension de l'oeuvre. La mise en oeuvre consiste à articuler entre elles ces configurations explosives, en jouant plus ou moins de leurs conflits de structure.
Erewhon II
est un essai de stéréodynamique fantastique. Qu'adviendrait-il d'un espace brusquement saturé de toutes les figures de l'énergie, comme échappées des mailles de l'univers ? Il en surgirait peut-être un monde de pur mouvement sans limite assignable, une tourmente d'architectures tremblées, la prolifération soudaine d'une flambée d'interférences.
Pour traduire l'image de cette complexité effervescente, j'ai tenté de réaliser une architecture mouvante de timbres métalliques (plaques de tôle, cymbales, gongs, tam-tams) où prévaudraient la fluence, l'ambiguïté, l'indéfini des transitions.
Un jeu de glissements incessants, le recouvrement mutuel des masses sonores tendent à produire un effet de fuite indéfinie. La superposition ou l'alternance des timbres, qui creusent et soulèvent tour à tour l'onde sonore constituent un élément rythmique. Autre forme de scansion: les blocs de lumière plantés dans la masse (vibraphones, glockenspiels) se dressent dans un mouvement de surrection radicale. Dans cette oeuvre, j'ai tenté de tirer systématiquement parti des ressources spécifiques de la percussion pour métaux: modification du timbre par l'attaque, lente transformation de la couleur du son sous l'effet des roulements de baguettes douces (plaques de tôle, gongs, tam-tams), utilisation des grains de résonance (le scintillement progressif d'une cymbale), modulation des spectres dynamiques de la résonance.
La percussion métallique modifie profondément les relations entre la production et la perception du son. Elle remet en question l'équilibre traditionnel (instrumental ou vocal) entre les mouvements articulatoires et les ondes acoustiques qu'ils engendrent. Il faut précisément tenir compte de ce coefficient dynamique propre aux résonances métalliques, qui donne naissance à une nouvelle classe de sons 'fluides'.
Erewhon III
adagio pour percussion qui traite les instruments comme des voix: gongs, cloches tubes, cloches de vache, timbales, marimba. Dans cette oeuvre, j'ai expressément tenu compte de la dynamique globale du son de percussion. Frapper un gong, ébranler un tam-tam, c'est créer un évènement énergétique avec un foyer (le choc), et une aire d'irradiation (le signal rayonné). Le temps métrique est entièrement subordonné à la durée interne de phases de résonance. De plus, la résonance d'un instrument métallique produit une forme dont le modelé s'anime d'un mouvement interne d'expansion. Elle donne à l'espace sonore une loi de croissance, de courbure, elle lui imprime une allure évolutive. Les propriétés physiques de la résonance des métaux dessinent d'elles-mêmes une géométrie expressive. J'ai tenté de tirer parti de cet alphabet de configurations fugaces, mais nettement différenciées par leur spectre de dispersion. Leur emploi contraint à une organisation spécifiée par des lois d'affinité ou de contraste. Enfin, le traitement des cloches et des gongs pose un problème harmonique particulier: on a affaire à des sons hybrides qui s'entendent tantôt comme des hauteurs définies, tantôt comme des sons complexes (paquets de spectres harmoniques), fixes en tessiture, mais sans degré assignable. D'où l'intérêt des équivoques, des oscillations, des transitions entre ces deux régimes distincts du son. Erewhon III est un paysage imaginaire, à la manière d'Edgar Poe: résurgence lointaine d'un écho rémanent.
Erewhon IV
avec cette oeuvre, j'ai tenté d'approcher une situation limite. Que resterait-il d'un langage dont la parole s'est retirée, d'un discours sans la communication ? Il ne subsisterait rien sans doute, sinon les indices d'un monde aboli, des traces, un souffle, une illusion sonore. J'ai imaginé à ce propos un fourmillement imperceptible, un état dynamique extrêmement ténu, formé d'une grêle d'attaques sèches et incisives sur les peaux. Cette matière est animée de gonflements très lents, de fluctuations à peine marquées, traversées çà et là de coulées métalliques diffuses. Pour modeler ces volumes accordés à leur propre pulsation, je me suis inspiré des techniques de la gravure. L'art de l'entaille sait, avec des moyens d'une précision aigüe, évoquer un lointain, un ailleurs, traduire le flottement d'un espace sans attache. Quelques traits, un dégradé de points, suffisent à susciter un jeu d'ombres, un mélange de clarté livide et de scintillement noir. Précisément, l'esprit de l'écriture musicale ne me paraît pas étranger à cette économie graphique, qui crée du flou avec de l'acéré. C'est pourquoi je me suis limité, dans cette oeuvre, à une composition de grains, plus ou moins resserrés, plus ou moins dilatés: battuto, roulements, frottements, résonances.
Extrait du programme du Centre Beaubourg, Paris, 1989 / contemporain / Répertoire / 6 Percussions
157.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Les chef d'oeuvres
de Bach en 40 CD [CD] Brilliant Classics
Pas de partition / CD audio (29 octobre 2004)
Nombre de disques : 40
99.99 EUR - vendu par Amazon Délais: En Stock | |
| Easy Folk Songs For Any
Instrument Tous Les Instruments Ossian Publications
Le nombre limité de notes utilisés dans les arrangements rend facile Folk Song...(+)
Le nombre limité de notes utilisés dans les arrangements rend facile Folk Songs pour tout instrument approprié pour pratiquement tous les instruments. Les chansons incluent All Things Bright and Beautiful, Au Clair de la Lune, Three Blind Mice, Danny Boy, par la lumière de la lune argentée, Yankee Doodle et plus. Très accords de base sont également fournis dans ce songbook. / Tout Instrument
15.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Livre Des Illusions
(MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter un orchestre symphonique avec la lutherie électronique, j'ai tout de suite accepté ce défi sachant qu'il me faudrait rapidement fixer des contraintes très fortes, tant le champ des possibles, qu'il soit instrumental ou électroacoustique, était infini. Mon idée initiale était d'utiliser pour la première fois des transformations en temps réel, afin d'assouplir les rapports de verticalité et d'utiliser l'informatique comme un moyen d'orchestration. Celle de Frank était de se demander comment l'électronique pouvait créer l'illusion d'un orchestre déployé dans l'espace, entourant le public, et créant des configurations acoustiques inouïes. Afin de travailler sur cette problématique, j'ai décidé d'utiliser une formation orchestrale défective, ou certains instruments (notamment ceux qui étaient les moins localisables à l'écoute, comme le basson ou le cor) seraient absents et 'remplacés' dans la texture générale par l'ordinateur.
Qui dit 'illusion' dit aussi 'surprise', et j'avais besoin, pour élaborer la forme de l'oeuvre, de prendre comme point de départ une source qui ait à la fois une grande diversité interne (une succession d'instants pourraient être traduits musicalement par autant de configurations acoustiques) et une cohérence. Rapidement, il m'est apparu que mes recherches étaient finalement très similaires à celles de l'immense chef espagnol Ferran Adrià , dont la cuisine joue en permanence sur le conflit entre connu et inconnu, entre référence et invention abstraite, et dont les menus sont 'composés' avec un sens de la forme absolument saisissant. Très régulièrement, je tente d'établir des liens entre la musique et les arts de la bouche (gastronomie, oenologie), par l'improvisation au piano sur des vins ou des mets, et par l'écriture (notamment d'un duo pour alto et piano, Quelques effervescences, qui s'inspire de vins pétillants du monde). Les deux univers me semblent intimement liés, dans l'immédiateté de la réception, et dans le parallélisme entre les sensations éprouvées (de nombreux musiciens font appel à des métaphores gustatives pour parler de leur travail : un accord 'épicé', une sonorité 'grasse', une orchestration 'acide'...).
Le menu que j'ai eu l'honneur de déguster en 2007 au restaurant 'El Bulli' s'articulait autour de 35 plats que j'ai utilisés chronologiquement, tant l'articulation entre le salé et le sucré, les mets marins et terriens, le végétal et l'animal était, en soi, une dramaturgie parfaite. L'illusion était présente dès le premier instant. Ainsi, 'l'olive sphérique' qui débutait ce repas jouait sur le contraste entre un objet visuellement identifiable (une olive) et son 'interprétation' surprenante (il s'agissait en fait d'une reconstruction visuelle de l'olive, mais qui n'était autre que de l'huile d'olive emprisonnée dans une fine couche gélatineuse verte : aspect et goût étaient en phase, mais la texture, elle, était inouïe). Musicalement, la traduction de ce plat était assez évidente : un impact reprenant l'explosion de cet met en bouche débute la pièce, et une texture plus continue vient évoquer le déploiement de l'huile dans la bouche.
Certains plats sont assez unitaires, d'autres contiennent en eux un parcours que j'ai fidèlement reproduit (par exemple la 'framboise au wasabi', qui se déguste en trois temps successifs). J'ai aussi mis en relation certains plats entre eux, afin de créer des 'retours' qui permettent à la structure musicale de sortir d'une logique de catalogue (par exemple, une fleur de capucine, dégustée avant les desserts, renvoie gustativement, et donc musicalement, à une amande fraîche qui, elle, est présente dans le premier quart du repas). Ce 'livre' s'achève sur la texture aérienne d'un papier effervescent au cassis qui conclut de façon suspensive une pièce particulièrement animée, où les masses sonores s'opposent de façon frontale, et viennent occuper tout l'espace de la salle de concert.
Commande de l'Orchestre de Paris et de l'Ircam, le Livre des illusions (hommage à Ferran Adrià ) est dédié à Marie Linden et Grégoire Biasini. Cette oeuvre a été créée à la salle Pleyel le 11 juin 2009 sous la direction de Jean Deroyer.
Bruno Mantovani
Liste des plats au menu du restaurant 'El Bulli' de Ferran Adrià , illustrés dans l'oeuvre de Bruno Mantovani:
- Olives sphériques
- Gin Fizz
- Chocolat sans chocolat #1 (pistache)
- Snack doré
- Mercedes
- Frites d'ananas lyophilisé
- Chocolat sans chocolat #2 (ananas)
- Meringue de betterave au yaourt
- Boule de cacao amer
- Chocolat sans chocolat #3 (cassis)
- G.P.
- Galette curry/cacahuètes
- Meringue à la pistache avec espuma de yaourt
- Eponge de sésame
- Dacquoise de pignons
- Framboise au wasabi
- Fleur de horchata
- Amande fraîche et huile d'amande
- Haricot géant à l'ail japonais
- Meringue au Schweppes avec fraises lyophilisées
- Anchois à la fleur de basilic
- Assiette italienne
- Risotto de pamplemousse
- Gnocchi de polenta
- Ravioles de graines de pimientos del Padron
- Couteaux aux algues
- Caviar d'escargots
- Concombres de mer avec cannelloni d'algues
- Anguille à la moelle/fleur de capucine/concombre
- Barbe à papa, glace à la banane
- Mûres à la liqueur de mûre
- Dessert blanc
- Fraises au vinaigre de Jerez
- Sablés mandarine/thé vert/menthe
- Papier effervescent au cassis / contemporain / Répertoire / Orchestre
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vergehn Wie Rauch Chorale SSAATTBB Schott
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le ...(+)
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le livret de mon opéra de chambre Dafne (d'après Martin Opitz, écrit en 2005), j'ai intégré plusieurs poèmes de Opitz dans son jeu, et c'était aussi la première fois pour moi de composer des passages de choeur prolongées. Après avoir terminé ce travail, j'ai ressenti le besoin d'explorer la combinaison de choeur et les textes baroques dans un plus, la composition chorale indépendante. J'ai choisi des poèmes de Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau, Andreas Gryphius, Martin Opitz, Georg Philipp Harsdörffer, Barthold Brockes Hinrich und Friedrich von Logau. En dehors de Trost aphoristique von Logau, les textes ont été raccourcies et réorganisé en profondeur. Les sujets similaires, en utilisant aussi des manières étroitement liées d'expression, et la tendance à des structures redondantes - souvent, une pensée à plusieurs reprises formulé de différentes façons - en fait des lignes de change, même possibles entre les différents poèmes.La façon dont les textes sont examinés les changements entre cadre cohérent et la langue en utilisant comme matière sonore et l'élément structurel. Un aspect important est la technique de laisser mots ou des syllabes tourner à travers tout le choeur, qui - soutenus par différents niveaux dynamiques et d'un unisono souvent légèrement imprécise - crée un effet panoramique comparables. Le moins son temps difficiles de la langue baroque, riche en consonnes, les métaphores lourdes, mais aussi les ondulée, parfois des expressions bizarres sont le plus souvent mis en musique plutôt discrète. Surtout, une duplication du caractère déclamatoire est évité, tandis que quelques belles images sont ramassés et transformés en sons. Le son choeur en tant que telle reste la plupart du temps 'intacte' au sens traditionnel- du brai est même traitée de manière très restrictive - un seul passage (le début du mouvement IIIe) fait usage de la pleine échelle chromatique. L'abstinence de spectaculaires effets attire l'attention sur compréhensibles structures harmoniques, les nuances dynamiques, un large éventail de combinaisons de voix et de registre et les variations subtiles des textes dans les différentes pièces.Formellement, l'ensemble du cycle de sept pièces sont regroupées en grandes sections de plusieurs mouvements. La devise en forme de début se transforme à la fois du texte et de l'harmonie dans le mouvement Gryphius dans laquelle le choeur est progressivement étendue d'une région à moyen terne à plus de registres contrastés jusqu'à ce que les fondus sonores away 'wie Rauch' [comme] la fumée et se transforme en fines pétille. Un petit interlude - la seule section qui présente le quatuor de cuivres - mène à Echo Opitz ', qui se déplace d'un endroit sombre, pesante, son dissonant des voix d'hommes dans une atmosphère de plus en plus léger, qui est ensuite repris par le plutôt simple , paysage d'automne mélancolique de Harsdörffer. La pièce maîtresse du cycle suivant, basé aussi bien sur le poème d'automne par Brockes, contraste fortement avec la simplicité du mouvement précédent. L'image d'une douche à effet pluie de feuilles qui tombent, méditative qui tournent autour lui-même, est transféré dans une longue et complexe 'spirale' paysage sonore sans cesse en rotation dans un maximum de 16 pièces individuelles, chacun d'entre eux d'explorer une version légèrement différente du texte du poème. Tandis que le choeur se développe pour le plus grand nombre de registres et de plus forte densité de la pièce, l'expression, dans le style de la langue Brockes ', reste plutôt affectée. La dernière section reprend le slogan du début, en explorant les deux enlacés textes Hofmannswaldau de manière plus approfondie, et conduit à la court épilogue qui sert comme un commentaire ironique sur baroque lassitude du monde sous la forme d'une merry-go-round avec les syllabes du poème de rotation spirituellement rapide grâce à la chorale.Le quatuor de cuivres partie soutient, accompagne et complète en partie le choeur d'une façon presque totalement la fusion. Il ya à peine une note qui n'est pas directement associée à l'une des voix de la chorale. Cependant, l'utilisation ou ommitting les cuivres affecte également la Charakter de la performance de la chorale - de cette manière, deux versions égales de la pièce sont combinés en un seul score, et vergehn wie Rauch peut être effectuée a cappella à la fois l'original et d'aujourd'hui les sens du terme.- Benjamin Schweitzer / Choeur Mixte (SSAATTBB), Trompette En Sib, Cor En Fa, Trombone Et Tuba
27.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Bonnardot Jacqueline -
Les Plaisirs Du Chant
Vol.1 - Voix Elevee Ou
Moyenne, Piano En Français Formation musicale - Solfège Lemoine, Henry
Partition pour voix moyenne et élevée et piano Collection : Bonnardot Jacquel...(+)
Partition pour voix moyenne et élevée et piano Collection : Bonnardot Jacqueline Nombre de pages : 44 Cette édition s'adresse aux chanteurs mais également à tous les musiciens qui aiment le chant et veulent avoir facilement un large éventail de musique convenant à des voix peu exercées (formation musicale, par exemple). Tous les morceaux ont été choisis non seulement pour leurs qualités musicales, mais aussi pour leur efficacité pédagogique, favorisant ainsi le bon développement des jeunes voix. Les morceaux de chaque recueil sont choisis pour un niveau donné, et conviennent à des voix moyennes ou élevées, qui chanteront avec profit ces pièces ne sollicitant pas leur aigu, mais ne nécessitant jamais un grave ou un medium appuyé. Nous avons cherché à respecter scrupuleusement le texte original des morceaux choisis. Et c'est ce texte, fidèle, que nous avons parfois transposé, et pour lequel Irène Assayag et Bruno Gousset, selon leurs compétences respectives, ont réalisé les basses chiffrées. C'est ainsi que nous avons retranscrit les signes de mesure, et les ornements originaux, sans les adapter à l'usage du 19e siècle, laissant aux musiciens, la liberté de les interpréter avec goût. Il est possible, bien sûr, de faire travailler certaines pièces en vocalise, si la langue pose des problèmes, ou comme travail préliminaire pour installer le legato. Contenu : Berlioz: Villanelle (Les Nuits d'été) - Bodin de Boismortier: Quand le silence et le mystère... - Brahms: Der Gang zum Liebchen - Fauré: Au bord de l'eau - Frescobaldi: Se l'aura spira - Haendel: Ch'io mai vi possa... (Siroe) - Lambert: Ombre de mon amant - Lully: Plainte italienne (Psyché) - Monteverdi: Si dolce é 'l tormento - Morley: It was a lover and his lasse - Purcell : Mystery (The Fairy Queen) - Rodrigo: Con qué la lavaré ' - Schubert: Seligkeit - Schumann: Erstes Grün - Stölzel: Bist du bei mir - Stradell: i, amor, mi fai languir - Se nel ben...
20.50 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Ombres Chinoises - 7
Etudes - Pantomimes
(STEFANELLI MATTHIEU) En Français Piano seul [Partition] Lemoine, Henry
Par STEFANELLI MATTHIEU. Le cycle Ombres chinoises - 7 études pantomimes a étÃ...(+)
Par STEFANELLI MATTHIEU. Le cycle Ombres chinoises - 7 études pantomimes a été composé entre 2016 et 2017, puis créé par le compositeur le 18 avril 2018 à l'Auditorium de Salon-de-Provence après une journée de masterclass donnée aux élèves du Conservatoire de la ville. Il est la suite logique des Jeux de mime (consacré aux premiers cycles) et prolonge cette idée : résoudre des difficultés techniques par la gestuelle avec du théâtre musical. Chaque étude est dédiée à un ami pianiste concertiste. Elles sont toutes consacrées à des aspects techniques en particulier : pour les secondes et l'ostinato, pour les mains séparées, pour les agrégats et les arpèges, pour les articulations opposées et les alternés, étude de rythme et de déplacements,...
Le niveau de difficulté est croissant et commence par le début de deuxième cycle pour finir par une étude de virtuosité./ Etude / Piano
17.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Energie Blanche, Bleu
Lointain (PEPIN CAMILLE) Orchestre à Cordes [Conducteur et Parties séparées] Billaudot
Par PEPIN CAMILLE. Ce nonette s'inspire de la série Énergie blanche de Fabienn...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Ce nonette s'inspire de la série Énergie blanche de Fabienne Verdier. Sur le fond lisse et bleu nuit des toiles viennent contraster des traits de peinture blanche, comme une force opposée. Au fil des tableaux, cette énergie évolue en ondulations nocturnes fluides ou rugueuses, en scintillements légers, en nuages vaporeux ou encore en crépitements. Les toiles semblent emplies de matière en apesanteur et c'est pourquoi j'ai imaginé une musique planante, cherchant un équilibre entre mouvement et immobilité. Pour moi, il se dégage de cette série bicolore l'idée d'une vitalité, d'une force, d'une lumière qui habite le vide infini et lointain du ciel.
J'ai recréé cette énergie blanche en aspérités (grains de matière ou frêles touches de lumière) venant perturber ces nappes de bleu vibrant et mystérieux aux valeurs longues et étirées. Mon travail a été d'imaginer des variations de ces deux matière-couleurs grâce à la palette de textures extraordinaire qu'offrent les instruments à cordes. La pièce est ainsi conçue comme un voyage coloré et hypnotique en sept tableaux correspondant chacun à une toile de la série de Verdier.
Hors champ est un épisode froid et nocturne au sein duquel de faibles lueurs de lumière tentent à peine de percer l'obscurité de la nuit. Des glissandi inquiétants naissent aux altos et violoncelles en stéréo et présentent le motif qui irriguera toute l'œuvre. La contrebasse émet une pulsation irrégulière et mystérieuse, au loin.
Une ondulation douce puis majestueuse s'élève dans Ascendance. Avec l'arrivée des violons, elle traverse la matière sombre en répandant ses faisceaux brillants et lumineux.
Turbulence est le lieu des perturbations. L'énergie blanche constituée ici de particules vives et chaotiques se dérègle sans cesse et envahit l'espace.
Dans Synchronie I, les violoncelles se partagent le motif fondateur de l'ouvrage en un seul et même souffle, pur et suspendu. Puis, ils s'unissent pour ne former qu'une seule voix et un chant de violon les rejoint. Ce dernier se fait l'annonciateur de lumière durant cette brève accalmie.
Mémoires du vent rappelle le début de l'œuvre avec cette palpitation irrégulière de la contrebasse et les glissandi inquiétants des cordes graves. Mais ces mémoires sont aussi l'écho des Turbulences qui se transforment ici en Vortex, dans lequel l'énergie blanche et chaotique devient un véritable tourbillon de lumière liquide.
Pour clore la pièce, Synchronie II reprend Synchronie I avec la couleur plus froide et mystérieuse des altos, toujours en stéréo. Les touches de lumière des cordes aiguës s'affaiblissent avant de s'éteindre complètement, au loin.
Cette pièce appartient au même cycle que mon quatuor à cordes Feuilles d'eau de Silvacane inspiré par la série du même nom de Fabienne Verdier.
Camille Pépin / Date parution : 2022-06-08/ Répertoire / Orchestre à Cordes
160.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Adler S. - Etude De
L'orchestration En Français Formation musicale - Solfège [Livre] Lemoine, Henry
ADLER Samuel Etude de l'orchestration Discipline / Instrument : tous instruments...(+)
ADLER Samuel Etude de l'orchestration Discipline / Instrument : tous instruments Genre : Méthode - études Média : Livre Nombre de pages : 1136 (17,8 x 25,4 cm) Editeur : Lemoine Date de parution : 15/06/2011 ISBN / ISMN : 9790230982122 plus de 150 ans après Hector BERLIOZ, plus de 50 ans après Charles KOECHLIN ou Nikolaï RIMSKI-KORSAKOV, et quelques années après... un long travail, Les éditions Henry Lemoine ont le plaisir de vous présenter, enfin en langue française, de Samuel ADLER : Etude de l'orchestration TRAITE PRATIQUE Titre original : The Study of Orchestration, traité d'orchestration de réputation internationale Véritable défi éditorial, l'ouvrage est proposé ici sous la forme d'une édition française, augmentée de 280 pages ( 33%) par rapport à la version traduite. En effet, le texte original, déjà riche, est complété : - par Gilbert Amy, d'un chapitre nous offrant son regard sur l'orchestre en musique contemporaine aujourd'hui, - par Bruno Gillet, de trois chapitres concernant la voix humaine, - de 60 pages de commentaires et annotations, à vocation pédagogique, du traducteur de l'ouvrage Philippe Vernier - enfin, d'un index complet et performant (accru de 150%) sans lequel une telle ampleur de contenu se révélerait assez rapidement vaine. Samuel Adler Compositeur et chef d'orchestre américain d'origine allemande parti très jeune aux états-unis, Samuel Adler a composé plus de quatre cents oeuvres publiées, dont cinq opéras, six symphonies, douze concerti, huit quatuors à cordes, quatre oratorios et bien d'autres pièces orchestrales, chorales, vocales ou pour band. Elève notamment de Paul Hindemith, Aaron Copland et Sergei Koussevitski, il enseigna à son tour à l'University of North Texas (1957-1966) puis à l'Eastman School of Music de l'university of Rochester (1966-1995), et depuis 1997 reste membre intervenant à la Juilliard School of Music au sein du département composition. Auteur d'autres ouvrages que celui-ci (Choral Conducting et Sight Singing), Samuel Adler a reçu plusieurs prix et distinctions pour sa contribution exceptionnelle au monde musical comme compositeur, chef d'orchestre et auteur - en 2001, il entre à l'American Academy of Arts and letters. En tant que chef, il s'est produit avec de nombreux orchestres prestigieux, aux états-unis ou ailleurs - plus d'une cinquantaine de ses oeuvres furent enregistrées et sont distribuées par des labels américains ou européens de premier plan. Gilbert Amy Elève de Milhaud et Messiaen au Conservatoire de Paris, Gilbert Amy est un compositeur dont le talent a été salué par de multiples prix et dont les oeuvres sont jouées dans les plus hauts lieux mondiaux de la création musicale. Succédant à Pierre Boulez à la direction des concerts du Domaine musical, Gilbert Amy a ensuite poursuivi une carrière de chef d'orchestre. Fondateur du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio-France, il en sera le premier chef et directeur artistique jusque dans les années 1980. Pédagogue reconnu, il a enseigné la composition et l'analyse musicale à l'Université de Yale puis occupé le poste de directeur du C.N.S.M. de Lyon de 1984 à 2000. Bruno Gillet Compositeur, Bruno Gillet a beaucoup écrit pour la voix, en formations de chambre, en duos avec divers instruments, en ensemble vocal, et avec orchestre. Au théâtre, il a collaboré, entre autres auteurs, avec Italo Calvino et Georges Perec. Au C.N.S.M. de Paris, il a inauguré la classe d'analyse et culture musicale spécialement destinée aux chanteurs, et assuré au C.N.A.D. la formation musicale des acteurs. Philippe Vernier Philippe Vernier se passionne très tôt pour les musiques orales dont il approfondit la connaissance d'abord en autodidacte (chanson, folk music...) puis sous l'impulsion du guitariste Alain Berkès (manouche, blues, jazz...). Après une expérience pop-rock, il étudie la théorie classique, suit l'enseignement des compositeurs Alain Roizenblat, Michel Decoust et Philippe Leroux - il reçoit alors plusieurs Premiers Prix (Orchestration, Composition...) et un D.E.M. en électro-acoustique. Compositeur de pièces pour bande , ensemble, chansons, musiques de film ou de scène, il a remporté le Prix de la Création Musicale au festival Paris-Tout-Court (2002).
121.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
Page suivante 1 31 61 ... 6301
|