Es löscht das Meer die Sonne aus. C’est à Venise que naquirent les barcarolles, chants des gondoliers au rythme toujours ternaire (6/8, 9/8 ou 12/8), qui suggère, par la répétition constante d'un même rythme de basse, le balancement régulier des embarcations sur la lagune. La mélodie du chant Schifferlied (Chant du batelier) de Friedrich Silcher (1789-1860) dérive non pas d’une barcarolle vénitienne mais d’une barcarolle de Provence. Après avoir arrangé la barcarolle provençale, Friedrich Silcher écrit un texte et publie le chant sous le titre Es löscht das Meer die Sonne aus (premier vers du texte) dans un recueil d’airs et de chants traditionnels. Schifferlied développe une ligne simple, fluide et limpide à l’instar des mélodies viennoises. L’arrangement pour Orchestre d’Harmonie est fidèle à cette approche. Il peut être accompagné par un Choeur d’Hommes (TB - texte en langue allemande -Set vendu séparément - DHP 1094593-050). / Niveau : 2.5 / Classique / Recueil / Concert Band ou Harmonie