Mikaël Tariverdiev (en arménien : Միքայել Թարիվերդիև) est un compositeur soviétique et russe d’origine arménienne, né le 15 août 1931 à Tbilissi, en RSS de Géorgie (Union soviétique), et mort le 25 juillet 1996 à Sotchi, en Russie.
En 1953 il entre à l’Académie Gnessine à Moscou où son professeur de composition est Aram Khatchatourian. Tariverdiev débute comme compositeur en 1958, quand ses romances sont interprétées par Zara Doloukhanova dans la Grande salle du Conservatoire de Moscou.
Il se rend célèbre par ses musiques de films et en écrit d'ailleurs plus de 100. Il débute ce genre de composition dans le film La Jeunesse de nos pères tourné en 1957, mais ses œuvres les plus connues sont les musiques des films Les dix-sept instants du printemps («Семнадцать мгновений весны» en russe) et L'Ironie du sort («Ирония судьбы, или С лёгким паром!»). Pour ce dernier film il reçoit le Prix d’État de l’URSS , et en 1986 il est nommé «Artiste du peuple de la RSFSR».
Il compose aussi parallèlement quatre opéras, deux ballets, des concertos pour violon et alto, plusieurs morceaux pour piano et orgue ainsi que des romances.
Dès 1999 un groupe d'admirateurs organise un concours international d'orgue qui porte son nom, et qui se déroule à Kaliningrad : le Concours international d'orgue Mikaël Tariverdiev1. Le prix pour la meilleure musique du festival du film de Sotchi porte lui aussi son nom (Prix Tariverdiev pour la meilleure musique (en russe : Премия имени Микаэла Таривердиева за музыку))