Friedrich Kiel est un compositeur et pédagogue allemand, né à Puderbach (Westphalie) le 7 octobre 1821 et décédé à Berlin le 13 septembre 1885.
Le catalogue des œuvres de Kiel comporte plus de 70 numéros, dont de la musique religieuse (des motets et des oratorios, un Requiem et une Missa solemnis), un concerto pour piano, de nombreuses pages pour piano et pour orgue, et surtout de la musique de chambre, qui a jalonné toute sa carrière.
Cette discipline, qui renferme le meilleur de sa production, compte 30 œuvres – dont 19 de grande ampleur – qui ont fait dire à Wilhelm Altmann : « Au cours de ma longue vie, j’ai particulièrement étudié la musique de chambre de Kiel et j’y ai trouvé une source infaillible de plaisir ». Le même musicographe, qui estimait que Kiel était essentiellement « un mélodiste, bien que ses mouvements lents ne manquent pas de profondeur » et qu’« en ce qui concerne la forme et le fini du style, les œuvres de Kiel ne craignent pas la comparaison », trouvait « scandaleux » que les deux quatuors à cordes du compositeur allemand soient oubliés3. À propos des quintettes avec piano op. 75 et op. 76, Raymond Silvertrust a écrit dans le Chamber Music Journal qu’ils « sont aussi bons que n’importe quels autres dans toute la littérature musicale » , tandis qu’Altmann les « recommande chaleureusement ».
Si Kiel n’a pas été reconnu à sa juste valeur, c’est à cause de sa grande modestie, et probablement aussi à cause de la présence du géant de la musique que fut Brahms, son contemporain... (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia