Ernest Gagnon, né à Louiseville (autrefois Rivière-du-Loup), le 7 novembre 1834, décédé à Québec le 15 septembre 1915 à l'âge de 80 ans, deux mois avant son 81e anniversaire, est un organiste, compositeur, écrivain et historien canadien.
La vie de Gagnon nous est connue surtout grâce à son neveu Arthur Letondal.
Très jeune, il prend des leçons de piano avec sa sœur et étudie au collège de Joliette, où il remporte un concours musical. Établi à Montréal en 1850, il poursuit ses études musicales avec John Seebold et Charles Wugk Sabatier. À Québec, il joue l'orgue à l'église Saint-Jean-Baptiste et fonde l'École normale Laval en 1857.
Venu étudier à Paris, comme le feront de nombreux intellectuels canadiens, ses maîtres sont Alexandre Goria, Henri Herz et Auguste Durand. Il fait aussi la connaissance d'Antoine Marmontel, Francis Planté, Gioachino Rossini, Theodore Thomas et Giuseppe Verdi.
Revenu au Canada, il est de nouveau professeur à l'école normale et occupe un poste d'enseignement au petit séminaire de Québec. Avec Antoine Dessane, il a un débat dans le journal le Courrier du Canada à propos des œuvres d'Adolphe Adam. De nouveau parti vers l'Europe avec Pierre-Minier Lagacé, il est de retour pour servir à titre de secrétaire de Charles-Eugène Boucher de Boucherville en 1875.
Rédacteur de la Revue canadienne, il écrit plusieurs ouvrages historiques à propos de la musique en Nouvelle-France. Son œuvre majeure est Chansons populaires du Canada, souvent citée par les historiens. Il rédige en outre une biographie de Louis Jolliet.
Blanche Gagnon, sa fille, s'illustre aussi dans le domaine musical.
Membre de la Société royale du Canada et officier de l'Instruction publique, il meurt à Québec et est inhumé au cimetière Notre-Dame-de-Belmont à Sainte-Foy.
Son recueil de 9 Cantiques populaires pour la fête de Noël, harmonisés pour 4 voix mixtes, solistes et orgue, publié chez A. J. Boucher Co. (Montréal) en 1909, est encore utilisé de nos jours. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia