Le compositeur français Étienne Nicolas Méhul est né à Givet, dans les Ardennes le 22 juin 1763 et mort à Paris en mars 1817. La précocité de Méhul lui valut un poste d'organiste suppléant à l'âge de 10 ans. À 15 ans, Christoph Willibald Gluck le remarqua à Paris et l'encouragea à écrire des opéras. Bien accueillis, ses opéras de jeunesse, Euphrosine et Corradin et Alonzo et Cora, composés alors qu'il n'avait pas 30 ans, devinrent immédiatement populaires en Europe et en firent l'égal de François-Joseph Gossec.
En 1793, il fut nommé inspecteur de la musique au Conservatoire, qui venait d'être créé. Il fut le premier musicien élu à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, en 1795. Outre de nombreux chants et hymnes, dont le célèbre Chant du Départ, il composa à la gloire du nouveau régime et de Napoléon. Méhul écrivit plus de 30 opéras, parmi lesquels Le Jeune Henri (1797), Ariodant, Adrien (1799) et Joseph (1807), pour lequel il reçut le prix du meilleur ouvrage lyrique. Outre des ?uvres de musique de chambre, des ballets, des cantates, des concerts de piano, Méhul a également composé quatre symphonies, qui montrent l'influence de Wolfgang Amadeus Mozart et de Ludwig van Beethoven, tout en s'en démarquant. Sa magnifique première symphonie notamment, composée dans les années 1808 et 1809, autant brillante qu'originale, perpétue avec brio la tradition de qualité de la musique symphonique française créée par François-Joseph Gossec, comme le feront plus tard Hector Berlioz, César Franck, Camille Saint-Saëns et Ernest Chausson. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia