Jean-Louis Duport (* 4 octobre 1749 - ? 7 septembre 1819), souvent désigné comme Duport le cadet ou le jeune pour le distinguer de son frère ainé Jean-Pierre Duport, fut un violoncelliste francais.
Il commença par étudier la danse, le violon, avant d'adopter le violoncelle à l'exemple de son frère, Jean-Pierre.
Ses débuts au Concert Spirituel en 1768, sont si triomphaux qu'on le réclame partout : à la Société Olympique, au Concert des amateurs, chez le Baron de Bagge.
En 1789, fuyant la Révolution, il rejoint son frère à Berlin, qui y est musicien à la Chapelle Royale depuis 1773, d'abord engagé par Frédéric le Grand, puis, après qu'il eut succédé à son oncle en 1786, par Frédéric Guillaume II, lui aussi violoncelliste. Jean-Louis est également engagé et perçoit d'excellents revenus. Après l'invasion de Napoléon en 1806, il regagne la France, à Marseille d'abord, puis à Paris en 1813. Il devient professeur au Conservatoire et premier violoncelle à la Chapelle Impériale.
Il est signalé comme membre des loges maçonniques parisiennes Saint Jean d'Écosse du Contrat social en 1781[1] et l'Olympique de la Parfaite Estime en 1786.
Il fit faire de grands progrès à la technique du violoncelle. Pendant son séjour à Berlin, il rédigea son Essai sur les doigtés du violoncelle, et sur la conduite de l'archet avec une suite d?exercices.
Wolfgang Amadeus Mozart composa, en 1789, ses Variations K 573 sur le thème du menuet de la Sonate pour violoncelle et basse op. 4 numéro 6 de son frère, Jean-Pierre Duport -dit 'l'aîné'-, (Paris, 27 novembre 1741-Berlin, 31 décembre 1818). En 1796, Jean-Louis créa les sonates pour violoncelle et piano de l'opus 5 de Ludwig Van Beethoven, avec le compositeur au piano. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia