Wilhelm Albrecht Otto Popp (° 29 avril 1828 à Cobourg (Bavière) - † 25 juin 1903 à Hambourg) était un flûtiste allemand.
Il fut l’élève de deux des plus prestigieux flûtistes de leur temps, le Français Louis Drouet (1792-1873), surnommé aussi le Paganini de la flûte, et de l’Allemand Kaspar Kummer (1795-1870), autre célèbre figure de cet instrument à cette même époque.
Wilhelm Popp utilisa également le pseudonyme de Henry Alberti pour certaines de ses compositions.
On sait de lui qu’il était très célèbre comme virtuose de son instrument et qu’il occupa le poste de première flûte à l’Orchestre philharmonique de Hambourg. Il fut également un pianiste très habile car il occupa auparavant le poste de pianiste à la cour de Coburg et qu’il joua en tant que pianiste soliste avec différents orchestres.
De nos jours, il reste connu comme compositeur, d’ailleurs essentiellement par les flûtistes, bien qu’une infime partie seulement de sa production ne soit de nouveau éditée.
En effet, il est le parfait exemple du compositeur instrumentiste talentueux mais toutefois mineur de cette période romantique qui s’exprime par de nombreuses compositions faisant appel à une grande virtuosité et où le lyrisme n’est toutefois pas absent, et ce pour ses propre besoins, essentiellement pour des concerts et des tournées où il se produisait lui-même, à l’image de ses contemporains, par exemple d’un Chopin (1810-1849) ou d’un Liszt (1811-1886).
Presque la totalité de son œuvre, qui comprend près de 600 numéros d’opus ( !), est constituée par de la musique pour flûte et piano. Ce sont des Sérénades, des Rhapsodies, des Fantaisies ou des Paraphrases sur des Airs d’Opéra – très à la mode dans les salons où c’était alors le seul moyen de retrouver ces airs célèbres des Rossini (1792-1868), Donizetti (1797-1848) et autres compositeurs fêtés à une époque où l’enregistrement n’existait pas encore.
Au milieu de ces Valses de concert, Scènes, Souvenirs de lieux et autres morceaux de bravoure, existe aussi une part non négligeable de musique à portée pédagogique telle que Exercices et Etudes (parfois même dites « de concert »), une Méthode de flûte opus 205 (entre autres) ainsi que des solos et duos.
On connaît de lui également des morceaux pour flûte avec orchestre, dont au moins trois concertos aux titres pour le moins étonnamment évocateurs : Concerto « Suédois » opus 266, Concerto « Italien » opus 392 et enfin un Concerto « Espagnol » opus 420.
Enfin, Wilhelm Popp est aussi l’auteur d’une Histoire de la Musique qui tend à démontrer une certaine curiosité en dehors de l’univers propre de son instrument.
Wilhelm Albrecht Otto Popp s’éteignit à Hambourg le 25 juin 1903. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia
Dans une étable obscure (Es ist ein Ros entsprungen)