Clément Loret (1833-1909) est un organiste, professeur, et compositeur d?origine belge, naturalisé français. Il est né à Dendermonde (Termonde) en Belgique, et est décédé à Colombes, près de Paris.
Son père, Hippolyte, organiste (à Notre-Dame de Termonde) et facteur d?orgue, l?initia très jeune à la musique et à l?orgue. Il commença à jouer à l?église à 7 ans, et dès l'année suivante remplaça occasionnellement son père à la console. En 1846, son père fut nommé organiste à Mons, et le jeune Clément continua ses études musicales avec Jules Denefve (1814 ? 1877).
Admis au Conservatoire de Bruxelles en 1851, il fut élève de Lemmens pour l?orgue et Fétis pour le contrepoint. Il obtint un Premier Prix d?orgue en 1853.
En 1855, Loret vint à Paris. Lemmens lui avait écrit une lettre d?introduction auprès d?Aristide Cavaillé-Coll qui fut si peu impressionné par le jeune homme qu?il n?osa le présenter à ses connaissances. Cependant, il se lia avec Victor Mustel, facteur d?harmoniums, qui le décida à rester. Il occupa dès lors des postes d?organiste à Suresnes et à Notre-Dame des Victoires. Ensuite, il fut nommé titulaire du nouvel orgue Cavaillé-Coll de la Basilique nationale dédiée à sainte Geneviève (aujourd?hui Panthéon de Paris) sous le Second Empire, de 1855 à 1885; et occupa la tribune de Saint-Louis-d'Antin, où Niedermeyer était maître de chapelle, de 1858 à 1866.
Nommé professeur d?orgue à l?école Niedermeyer en 1858, il a formé la plupart des organistes français de l?époque dont Fauré, Letocart et Gigout.
Son frère Charles, décédé jeune, fut aussi musicien et compositeur. Sa femme, Philippine Colonius, était une musicienne de talent.
Leur fils, Victor Loret (1er septembre 1859 ? 3 février 1946) fut musicien, musicologue et un égyptologue français très réputé. Ami de Saint-Saëns, il s?intéressa à la musique et aux instruments de l?époque pharaonique. Ethnomusicologue, il transcrivit mélodies et danses traditionnelles du Sud de la Vallée. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia
Dans une étable obscure (Es ist ein Ros entsprungen)