Édouard-Victoire-Antoine Lalo est un compositeur français né à Lille, au n° 10 de la rue des Tours, le 27 janvier 1823, et mort à Paris le 22 avril 1892. Il repose au cimetière parisien du Père-Lachaise. Sa famille n'est pas d'origine espagnole, contrairement à ce que voulut faire croire son fils, Pierre Lalo. Ce dernier était monarchiste, tandis que son père fut un républicain convaincu, par ailleurs relativement antimilitariste. Édouard Lalo entra à l'âge de dix ans au conservatoire de Lille où il apprit le violon et peut-être le violoncelle, sous la direction des professeurs Müller et Baumann puis, à l?âge de seize ans, partit pour Paris afin de continuer ses études musicales, contre la volonté de son père. Il y eut comme professeur de violon Pierre Baillot, puis F.-A. Hanabeck. En 1843 le pianiste Julius Schulhoff l'initia à la composition. Il se perfectionna au contact de J.-E. Crèvecoeur (deuxième grand prix de Rome). Ses premières compositions connues, des chants accompagnés au piano, datent de 1848, année durant laquelle il soumit deux de ses partitions à Hector Berlioz. Il se lia d?amitié avec le violoniste Jules Armingaud, son seul confident, et avec le compositeur Pablo de Sarasate. Au nombre de ses amis on compte aussi le peintre Auguste Delacroix qu'il ne faut pas confondre, comme le voulut Pierre Lalo, avec l'illustre Eugène Delacroix. Lalo n'entra jamais au Conservatoire de Paris, ni comme élève, ni comme professeur. Il y participa seulement à deux jurys de concours en 1876. Bien qu'admirant l'orchestre wagnérien, Lalo s'astreignit à suivre sa propre personnalité. Il bénéficia à plusieurs reprises de l'appui de Charles Gounod qui appréciait ses musiques. Il fut l'alto, puis le second violon du Quatuor Armengaud à partir de la fondation de celui-ci en 1856. Edouard Lalo vécut pauvrement, notamment à Puteaux avec sa première épouse, jusqu'en 1865. Veuf en 1864, il épousa la mezzo-soprano Julie-Marie-Victoire Bernier de Maligny et vécut plus confortablement à Paris. Il faisait salon de musique chez lui chaque vendredi soir et fréquentait les autres salons musicaux privés de la capitale. Lalo était d'un caractère réservé et répugnait à parler de lui. Beaucoup des correspondances qu'il a écrites et reçues ont été détruites. Il composait avec ardeur des mélodies et des symphonies instrumentales qui furent plus appréciées à l'étranger qu'en France. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia
Sonate pour Piano No.8 en Do mineur (Pathétique), Opus 13