n Chardavoine (né v. 1537 à Beaufort, en Anjou et mort v. 1580 à Paris) est un compositeur français de la Renaissance et l'un des premiers éditeurs connus de chansons populaires, auteur, comme le souligne le musicologue Julien Tiersot de « l'unique volume de chansons monodiques qui nous soit venu du XVIe siècle . »
On sait peu de choses sur la vie de Jehan Chardavoine, connu grâce au Recueil des plus belles et excellentes chansons en forme de voix de ville tirées de divers autheurs et poètes françois tant anciens que modernes ausquelles a été nouvellement adaptée la musique de leur chant commun, le premier recueil de chansons populaires, publié en 1575. Ce recueil, dédicacé « au lecteur ce dixiesme iour de novembre mil cinq cens septante et cinq », contient 186 mélodies composées sur des poèmes, certaines simplement rassemblées et éditées par Chardavoine, et d'autres étant ses propres adaptations monodiques de compositions polyphoniques antérieures de ces mêmes poèmes par des compositeurs tels que Jacques Arcadelt, Pierre Certon, ou Pierre Cléreau. Dans la plupart des cas, il a suffisamment transformé la musique originale pour que l'on puisse considérer qu'il a créé un morceau totalement nouveau.
Jehan Chardavoine ne peut être considéré comme poète, n'étant pas le « parolier » des chansons dont il s'est contenté de noter les airs. C'est comme musicien que son nom est retenu. Il a parfois réutilisé des airs « anciens », qu'il a mis au goût du jour, les adaptant sur des poèmes de poètes de son époque, tels que Clément Marot, Mellin de Saint-Gelais, Jean-Antoine de Baïf, Pierre de Ronsard ou Joachim du Bellay.
Parmi les poèmes qu'il a mis en musique et publiés dans son anthologie se trouvent le célèbre Mignonne allons voir si la rose et Ma petite colombelle de Ronsard, Si vous regardez madame de Du Bellay ou encore Longtemps y a que je vis en espoir de Marot. Certains de ces airs ont ensuite été réutilisés par des polyphonistes, comme Une jeune fillette, repris par Clément Janequin, qui fut peut-être son élève, dans Il estoit une fillette. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia
Salve Regina (Drittes Offertorium) en La majeur, D. 676