Sylvius (ou Silvius) Leopold Weiss, luthiste, théorbiste et compositeur allemand, né le 12 octobre 1687 à Breslau en Silésie (aujourd'hui Wroclaw en Pologne) et mort à Dresde le 15 octobre 1750.
Son premier prénom est souvent écrit "Sylvius" car il figure ainsi en légende du seul portrait qui est arrivé jusqu'à nous. En réalité, il signait toujours "Silvius".
Il apprit le luth auprès de son père Johann Jacob. Après un premier emploi de musicien de cour dans sa ville natale, le jeune Weiss s'installe à la cour de Düsseldorf en 1706 au service de l?électeur Johann Wihelm.
En 1708, il part pour Rome, où il est musicien du prince Aleksander Benedykt Sobieski (fils de Jean III Sobieski). Lors de ce séjour en Italie, il a probablement l?occasion de rencontrer Domenico Scarlatti, Arcangelo Corelli et Georg Friedrich Händel.
À la mort du prince, en 1714, Sylvius Leopold Weiss quitte l?Italie et travaille aux cours de Kassel, Düsseldorf et Dresde. En 1717, il se rend à Prague, où il rencontre le luthiste Johann Anton Losy von Losimthal appelé aujourd'hui comte Logy. En 1721, à la mort du comte Logy, il composera un tombeau en sa mémoire. Il part ensuite pour Londres, où il restera cinq mois.
En 1718, de retour à Dresde, il est nommé musicien de chambre d?Auguste II le Fort, Prince-Electeur de Saxe et roi de Pologne. À cette fonction, il a l?occasion de rencontrer le flûtiste Johann Joachim Quantz ainsi que les membres de la famille Bach. Musicien reconnu et très prolifique, il enseignera le luth à des élèves comme Ernst Gottlieb Baron.
J. F. Reichardt écrit, en 1805, au sujet de la concurrence que se livraient les musiciens à Dresde : « Quiconque connaît la difficulté de jouer des modulations et de bons contrepoints au luth sera étonné et croira à peine que des témoins oculaires nous assurent que le grand luthiste de Dresde qu?était Sylvius Leopold Weiss, faisait la compétition avec Johann Sebastian Bach, grand claveciniste et organiste, en jouant des fantaisies et des fugues. »
Weiss a composé quelque 600 ?uvres. Les principales sources dont nous disposons pour connaître son ?uvre sont le Manuscrit de Londres, conservé à la British Library de Londres, qui comprend 237 pièces de tablature manuscrite pour luth seul dont 26 suites et de nombreuses pièces dont la Fantaisie (Prague, 1719), et le Tombeau sur la mort du comte Logy. Le Manuscrit de Dresde, conservé à la Sächsische Landesbibliothek de Dresde, comprend 21 suites. Ses concertos pour luth avec d?autres instruments sont perdus. (Retracter)...(lire la suite) Source de l'extrait biographique : Wikipedia
Dans une étable obscure (Es ist ein Ros entsprungen)