[?] Au nombre des morceaux qui le composaient [un
concert à Pesth en février 1846] se trouvait la
marche qui sert maintenant de finale à la première
partie de ma légende de Faust. Je l'avais écrite dans
la nuit qui précéda mon départ pour la Hongrie. Un
amateur de Vienne, bien au courant des m?urs du pays
que j?allais visiter, était venu me trouver avec un
volume de vieux airs quelques jours auparavant. "Si
vous voulez plaire aux Hongrois, me dit-il, écrivez un
morceau sur un de leurs...(+)
[?] Au nombre des morceaux qui le composaient [un
concert à Pesth en février 1846] se trouvait la
marche qui sert maintenant de finale à la première
partie de ma légende de Faust. Je l'avais écrite dans
la nuit qui précéda mon départ pour la Hongrie. Un
amateur de Vienne, bien au courant des m?urs du pays
que j?allais visiter, était venu me trouver avec un
volume de vieux airs quelques jours auparavant. "Si
vous voulez plaire aux Hongrois, me dit-il, écrivez un
morceau sur un de leurs thèmes nationaux; ils en
seront ravis et vous me donnerez au retour des
nouvelles de leurs Elien (vivat) et de leurs
applaudissements. En voici une collection dans laquelle
vous n'avez qu'à choisir." Je suivis le conseil et
choisis le thème de Rákóczy, sur lequel je fis la
grande marche que vous connaissez. (H. Berlioz,
Mémoires, Deuxième voyage en Allemagne, 3ème lettre
à M. Humbert Ferrand)