 | Merci cher Denys de m'encourager ainsi. Chaque fois que mon fils me demandais de résumer en trois mots l'art du contrepoint, je restait muet, comme si tous mes opus n'étaient arrivés là que par hasard ou tatonnement. Ce qui est au fond bien vrai. Et puis, une tension nerveuse plus forte que d'habitude, m'a guider à complètement radicaliser l'écriture à 3 notes. (A) Un bon contrepoint n'existe que si la mélodie est belle, inédite, voire passionnante avec un climax et des repos ça et là, pour calmer le trop plein de passion. (B) Ou oublie complètement la notion de Renversement, pour moi une complication de l'esprit. Tous les accords sont des accords 35 altérés ou non. Il suffit de noter le chiffrage sur la note fondamentale placée à l'une des voix.
3d5A ou 3m5 est plus compréhensible que le charabia du siècle dernier (sic). (C) N'écrire aucune mélodie qui ne chante. On chante bien sûr sur le même mode et lorsque le besoin s'en fait sentir, on s'en éloigne précisément avec l'accord 35 altéré.
Parfois comme ici, c'est le basson qui induit une modulation, d'autrefois le haubois ou la flûte. (D) Il faut enfin que chaque mélodie, à quelque étage qu'elle se trouve, soit belle, équilibrée, émouvante, réussie. Bien cordialement. François.
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