Préface par Alexis Galpérine Avant-propos d'Henri DutilleuxIntroduction de Philippe Hersant ' We are the words- we are the music- we are the thing itself ', En reprenant cette pensée de Virginia Woolf dans son chef d'oeuvre Chants de l'Âme, Olivier Greif (1950-2000) posait la question du lien unissant l'homme au monde et à la création artistique, À leur tour, les mots et la musique lui rendent hommage par l'intermédiaire de ses amis et de ses proches qui, dans cet ouvrage, dessinent le portrait de ce génie musical du XXe siècle,Plus de dix années après la disparition soudaine de ce créateur exceptionnel, We are the words collecte pensées, récits et anecdotes nous permettant de découvrir ou de se souvenir d'Olivier Greif, au travers des mots de grands noms de la musique contemporaine français comme Henri Dutilleux, Marc Minkowski, Jean-Claude Casadesus, Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel,We are the words, le premier ouvrage consacré à la production musicale et la vie d'Olivier Greif, transcrit les entretiens effectués dans le cadre du coffret de douze DVD de la collection ' Les Incontournables ', écrite et réalisée par Anne-Bramard Blagny et Julia Blagny : une série de documentaires mettant en lumière l'oeuvre d'un compositeur incompris de son époque, mais dont les spécialistes savent que l'histoire retiendra Olivier Greif comme un des grands maîtres de la musique française de la deuxième moitié du XXe siècle,Fougueuse, impulsive, enivrante, profonde et libre de contraintes, la musique singulière d'Olivier nous plonge dans la sensibilité exacerbée d'un homme à l'apparente candeur, mais hautement préoccupé par la mort, À l'image de ses oeuvres, ces entretiens se veulent le reflet des différentes facettes de la vie d'un compositeur à la fois mystique et friand de sucreries,,,Il aura suffi d'un concert hommage à l'Abbaye de La Prée pour qu'Anne Bramard-Blagny, réalisatrice de documentaires dijonnaise, se prenne d'une affection passionnée pour la musique d'Olivier Greif et choisisse de lui rendre hommage, Avec plus de 150 documentaires à leur actif, les productions ABB Reportages mettent en lumière la production culturelle et scientifique de personnalités bourguignonnes dont, l'oeuvre, trop souvent méconnue, est digne de plus grand intérêt,  Ont contribué à l'ouvrage : Anne Bramard-Blagny, Marie-Claude Pascal, Laure Broulard, Etienne Yver, Alexis Galpérine, Paul Blagny, Thibaut Lily, Olivier Haquette Ainsi que : Pascal Amoyel, Patricia Aubertin, Henri Barda, Emmanuelle Bertrand, René Bosc, Brigitte François-Sappey, Jean-Jacques Greif, Andréa Hill, Patrick Langot, Benoît Menut, Stéphanie Moraly, Yves Petit de Voize, Gaëtane Prouvost, Marylis et François Raoul-Duval et Etienne Yver Le livre d'entretiens en DVD de la collection 'Les incontournables', Olivier Greif, (Diapason d'Or), est disponible sur le site internet de ABB Reportages à l'adresse suivante : http://www,abbreportages,fr / Livre

Auteur-compositeur-interprète de folk anglais, Nicholas Rodney Drake (1948-1974) Bien qu?étant salué par la critique, n?a jamais obtenu l?attention du public de son vivant. Cependant Nick Drake est l?objet d?une reconnaissance posthume, ses trois albums, loin d?être tombés dans l?oubli, suscitent un intérêt croissant auprès des nouvelles générations.

Nick Drake a traversé le monde musical à la vitesse d?une météorite. Artiste lunaire, magicien de la six cordes acoustique, ce féru de poésie se lance très tôt dans l?écriture de chansons. Puis il décide de tout sacrifier à cette passion, abandonne ses études, fait quelques concerts, finit par être signé dans une maison de disques et publie son premier opus : « Five leaves left » (1968). Reconnu par la presse mais boudé par le public, Nick Drake sort deux ans plus tard « Bryter layter ». L?album une nouvelle fois excellent ne parvient pas à séduire le public pas plus que son dernier disque, le crépusculaire « Pink moon » paru en 1972.

Le jeune homme, découragé et en proie à de graves problèmes personnels songe à tout arrêter et retourne vivre chez ses parents. Il y est retrouvé mort à l?automne 74.

Nick Drake est l?objet d?une reconnaissance posthume, ses trois albums, loin d?être tombés dans l?oubli, suscitent un intérêt croissant auprès des nouvelles générations.

- De stars internationales reprennent ses musiques : Tom Verlaine, Kate Bush, REM, Everything but the girl, Beck, Robert Smith, The cure.

- En France, Johan Asherton est un des plus grands admirateurs contemporains de Nick Drake.

- Il a travaillé avec Françoise Hardy.

- Ses musiques sont utilisées en musique de film, dans les spots de pub, la campagne de la Croix rouge française.

- Le seul livre sur Nick Drake en français.

- Devenu une des références du rock dans le monde : de plus en plus cité et joué.

- Il aurait eu 60 ans en juin 2008 : pour ces raisons un livre événement dans le milieu rock et branché. / Variété / Livre /

Brocardé en « Pape de Montauban » (Boris Vian), discrédité comme « doctrinaire » (André Hodeir), révéré comme « l?ange gardien » du jazz (Mezz Mezzrow), Hugues Panassié n?a pas mobilisé le lexique religieux par hasard.

Fervent lecteur dans ses jeunes années de Charles Maurras et de Jacques Maritain, activiste traditionnaliste contre l?hérésie moderne de Vatican II en son âge mûr, Panassié fut un de ces « catholiques exacts » de la trempe d?un Léon Bloy ? son écrivain préféré ?, traversant sûr de sa vérité controverses, anathèmes et disgrâces.

Comment l?amour fou de cet « intoxiqué du jazz » pour une musique dont les hérauts étaient noirs et étatsuniens s?est-il ajusté à l?environnement idéologique embrouillé des années 1930 qui l?ont vu naître et aux reconfigurations intellectuelles et politiques qui les ont suivies ? Au prix de quelles contorsions inattendues, transferts improbables et batailles acharnées, Panassié a-t-il pu, fort d'un rapport au monde à la fois traditionnaliste et non-conformiste, réactionnaire et visionnaire, vindicatif et communicatif, établir de façon si éclatante et si contagieuse un mythe du « vrai jazz » qui a puissamment façonné l?imaginaire de plusieurs générations de jazzophiles ?

C?est ce à quoi s?attache cette exégèse, instruite par une somme de documents d?archives inexplorés (correspondances, journal, articles oubliés), et précédée des lettres d?Hugues Panassié à André Hodeir ? ces deux figures antagonistes de la critique qui ont longtemps structuré l?historiographie du jazz en France. / Livre / Agrafé /

Yves Nat est sans aucun doute le plus attachant des pianistes de sa génération. Ce musicien à la sensibilité à fleur de peau respirait l?humilité dans le tourment. Franc et tendre à la fois, Nat était un pianiste en proie au doute qui évoluait entre présence et absence.

Frappé du syndrome de disparition en 1934, il décidait au faîte de sa notoriété de quitter la scène pendant 17 ans. « Désormais, je n?aurai plus besoin de tourner », avait-il avoué. Trop de concerts, trop d?épreuves dues au trac qui le paralysait et trop de voyages en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, eurent raison de son métier de pianiste soliste. Sa nouvelle façon d?exister devait passer par l?enseignement et la composition. Son implication en tant que professeur au Conservatoire fut exceptionnelle.

Avec un dévouement sans fin, il transmit à ses élèves l?art de s?effacer devant la musique. « S?oublier totalement afin que l?oeuvre se resouvienne », demandait le maître. Il renchérissait avec intransigeance : «Une interprétation idéale présuppose un oubli total de la personne au bénéfice de l?oeuvre. » Cet engagement sans ambages posait une problématique de nature schizophrénique.

Avec Nat, la notion de présence de l?interprète acquérait un nouveau sens. « Toujours à l?étroit dans la vie », disait de lui sa femme Elise. Il avait une telle considération de la musique qu?il lui fallait repousser les frontières et franchir les bornes du lieu commun et de la facilité. Yves Nat guerroyait dans la vie comme dans une croisade. « Tout pour la musique et rien pour le piano » était son credo. Mais son orthodoxie n?était pas faite pour la composition. Meurtri par l?incertitude et la douleur, Nat renvoyait le plus souvent ses écrits à la poubelle lorsqu?il n?en faisait pas un autodafé. Il possédait pourtant un don pour la composition depuis sa tendre enfance. C?est même par la composition que sa carrière avait commencé lorsqu?à onze ans à peine il avait dirigé devant Fauré et Saint-Saëns sa « Fantaisie pour Orchestre ».

Mais avec les années, sa quête d?absolu musical l?empêcha de devenir le Chabrier de son époque ou de reprendre le flambeau de son ami Déodat de Severac. Dix années de travail pour des « sommets de douleurs », telle fut la gestation de son poème symphonique intitulé « l?Enfer ». Composé pour choeur et orchestre, avec plus de deux cents exécutants en tout, cette oeuvre dantesque fut créée pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1942. L?accueil du public fut poli, mais tous les fanatiques de Nat qui étaient dans la salle auraient préféré l?entendre à son piano.

Il lui fallut dix autres années de labeur et d?autocensure pour aboutir à son « Concerto pour piano », oeuvre modale en quatre mouvements. Le jour de la création, Nat était au piano, un mieux pour son public. Mais il fallait se rendre à l?évidence : seul le pianiste existait et était acclamé. A tel point qu?en 1953, il y eut un récital au Théâtre des Champs-Elysées plein à craquer.

Ses inconditionnels qui l?avaient tant ovationné dans les années vingt, retrouvèrent enfin leur idole. Beethoven, Schumann et la Sonate funèbre de Chopin s?inscrivaient à son programme. À soixante-trois ans, Nat fit de ce récital le couronnement de sa carrière. Trois ans plus tard, il mourut à Paris le 31 août 1956. / Classique / Auber, Chantal / Livre /

Pat Metheny is one of the most critically acclaimed commercially successful and musically significant artists of the last 50 years. He has not only revolutionized his instrument but also changed the face of jazz itself.In 2007 composer arranger and performer Richard Niles wrote and produced a three-part series of in-depth interviews for the BBC titled Pat Metheny - Bright Size Life. This book is comprised of these never-before-printed interviews and discussions with Metheny whom Niles has known and worked with since 1974. In this series of intimate in-depth interviews Methenyreveals why he was driven toward music with astratospheric drive and dedicationuncovers the inner workings of his creative mind showing step by step how he set and achieved each of his own demanding goalsdescribes his methodology as a guitarist improviser and composerdemonstrates his concepts and methodologies on the guitar. Niles has transcribed these unique musical performances for the book.Some of Metheny's closest colleagues including Lyle Mays Gary Burton Jack DeJohnette John Patitucci Metheny's brother Mike and the late Michael Brecker have contributed to the book which also includes numerous photographs and a discography.

How did an 18th century child prodigy become a 20th century icon? Was the adult Mozart really a womanizing drink-fuelled gambler with Tourette?s Syndrome? Was he murdered?.? Julian Rushton jumps right into the debate with this fascinating readable history dispensing with the myth conjecture and popular iconography that frequently distorts our notions of what Mozart and his times were really like. What emerges is a more human and believable portrait challenging our preconceptions while deepening our understanding of this extraordinary man and his music.

Sous la figure médiatique, emblématique, qui est là ?

Entre deux tournées, et au hasard du calendrier, Bertrand Cantat a rencontré Dominique-Emmanuel Blanchard et Jean Yssev, ensemble, et séparément. Aussi, les éclairages sont-ils différents, dans des tonalités diverses, selon les lieux de rencontre et les interlocuteurs. Ici : la politique, Jean-Marie Messier, l?Irak, là : Ferré, « être soi-même, qu?est-ce que c?est ?» , la liberté, la passion et l?amour, etc.

Sont passés au crible les enjeux, les défis de ce groupe qui, depuis vingt ans s?est constitué une renommée mondiale sans avoir recours à la télévision et autres médias prescripteurs. Pourquoi ce choix ? Est-il le même encore aujourd?hui ? Comment parvient-on d?un rock hard, somme toute assez sommaire, à L?Europe, ce morceau destructuré, avec Brigitte Fontaine, qui dure 25 minutes et qui « n?est pas un exercice surréaliste sans conviction ».

Une fois de plus, est évoquée la notion d?exigence : comment ne cède-t-on pas à la facilité quand tant d?autres y succombent ?

On parle de musique, certes, mais aussi de poésie, de philosophie, où l?amitié, la fidélité sont au rendez-vous.

Bertrand Cantat s?interroge, revient sur ses réponses, interroge les questions qui lui sont posées, et refuse parfois d?y répondre. Cette traversée des apparences se situe loin du questionnement journalistique traditionnel et permet d?approcher, au plus près possible, un Cantat qui cherche, avant tout, à se surprendre lui-même... / Variété / Livre /

Par BERLIOZ / MESSINA. Un cauchemar musical est une de ces réalités inqualifiables qu?on exècre, qu?on méprise, qui vous obsèdent, vous irritent, vous donnent une douleur d?estomac comparable à celle d?une indigestion, une de ces ?uvres chargées d?une sorte de contagion cholérique qui se glissent on ne sait comment, malgré tous les cordons sanitaires, au milieu de ce que la musique a de plus noble et de plus beau, et qu?on subit cependant en faisant une horrible grimace, et qu?on ne siffle pas, tantôt parce qu?elles sont faites avec une sorte de talent médiocre et commun, tantôt à cause de l?auteur qui est un brave homme à qui l?on ne voudrait pas causer de peine, ou bien parce que cela se rattache à un ordre d?idées cher à un ami, ou bien encore parce que cela intéresse quelque imbécile qui a eu la vanité de se poser votre ennemi, et que vous ne voudriez pas, en le traitant selon son mérite, avoir l?air de vous occuper de lui. / Poche / Livre / Livres

Qui est Jacques Douai ?

Jacques Douai est un chanteur français. De son vrai nom Gaston Tanchon, il est né le 20 décembre 1920 à Douai (d?où il tirera son nom de scène). Il est mort le 7 août 2004 à Paris. Il était surnommé « le troubadour des temps modernes ».
Il a chanté Prévert, Aragon, Ferré, Trenet, Max Jacob, Georges Brassens, Jacques Brel... mais aussi des poètes du Moyen Âge comme Chrétien de Troyes, Rutebeuf ou François Villon. Il a été le premier interprète masculin de la chanson Les Feuilles mortes de Prévert et Kosma en 1947. Il a reçu le grand prix de l?Académie Charles-Cros à plusieurs reprises : 1955, 1962, 1968.


Le Livre - Une biographie - toute une époque

Jacques Douai a été un artiste prestigieux à l?écart du grand public et des médias. Son immense talent d?interprète de la chanson poétique n?a d?égal que la détermination tenace du militant culturel. Sa carrière, étalée sur la seconde partie du siècle écoulé, a commencé au cabaret : Chez Pomme, au Quod Libet, à La Rose Rouge, à L?Échelle de Jacob, Chez Solange, à La Reine Blanche, au Club du Vieux-Colombier... et dans de nombreux autres lieux dont les plus connus préfigurent l?âge d?or de la chanson. Puis la scène, le disque et la culture populaire se succèdent pour cet animateur inlassable d?une prophétique civilisation des loisirs.
Inspiré de Jules Ferry et des grands humanistes de son parcours, il a porté le chant des poètes à toutes les sensibilités. Il a été l?ambassadeur de la chanson francophone sous toutes les latitudes avant de créer, avec Thérèse Palau, le Ballet national populaire de danses françaises puis le Théâtre populaire de la chanson, enfin, avec Ethery Pagava, l?admirable et généreux théâtre du Jardin.
Cet ouvrage veut ainsi répondre à un devoir de mémoire et d?amitié. L?aventure humaine et artistique de Jacques Douai doit échapper à l?indifférence et à l?oubli. Elle témoigne de grandes et belles heures de notre patrimoine.

Préfaces : Edgar Morin / Georges Moustaki
Illustration de couverture : José Corréa

Livre illustré de photos / Variété / Livre /

Après des études de piano, d?harmonie et de composition au Conservatoire de Vienne, Gustav Mahler (1860-1911) mène une brillante carrière de chef d?orchestre qui le conduit jusqu?aux Etats-Unis. De son mariage avec l?infidèle Alma naîtront deux filles dont Maria qu?il a la douleur de perdre en bas âge : ce sera là une source de mélancolie dans ses oeuvres futures. Grâce à son sens original de l?orchestration et de la forme, Mahler marque un tournant décisif dans l?histoire de la musique viennoise. Emporté par une infection généralisée, il laisse un répertoire incontournable de musique symphonique (dix Symphonies dont la dixième inachevée) et de cycles de Lieder / Livre /

Dans la chanson française le personnage de Christophe occupe une position intrigante et difficile à fixer : qu?y-a-t-il de commun en effet entre les premiers succès des années soixante, que tout le monde fredonne aujourd?hui encore, et les recherches sonores plus intimes des derniers albums ?

Qu?y a-t-il de commun entre l?admirateur de David Lynch, le lecteur d?Antonin Artaud et celui qui « construit des marionnettes / avec de la ficelle et du papier » ? Peu de chose dirait-on.

Pourtant, à reprendre l?ensemble de l??uvre, on voit se dessiner de plus en plus nettement ? « dans le profond des horizons lointains » ? le profil d?un fantôme écarté, d?un dandy engagé dans une quête interminable ? de la femme en bleu, d?images plus intenses, d?un mélange sonore plus exact, de nouveaux commencements... Ce qui rend son approche délicate, c?est que le travail de Christophe se porte naturellement vers les marges des territoires proprement cartographiés : aux limites de la chanson et de l?expérimentation sonore, aux confins de la musique et du cinéma, à la lisière qui sépare la vérité du jeu commence un monde qui ne ressemble à rien.

Nous avons voulu rencontrer le « beau bizarre » afin de mieux comprendre sa façon de vivre dans la musique et dans les images. De concerts en entretiens tardifs, de dîners réussis en rendez-vous manqués, de digressions hasardeuses en maximes bien frappées s?est construit par fragments l?univers esthétique d?un artiste autodidacte, complexe, aussi exigeant pour lui-même qu?il peut se montrer désinvolte à l?égard du dehors.

Le présent volume est la transcription de nos échanges. Nous avons souhaité qu?un parcours photographique participe à l?élaboration de cet (auto)portrait, et qu?un montage sonore restitue la voix métallique et feutrée du chanteur, mais aussi les accents et le rythme d?une parole singulière.


Extrait de l'Avant-propos
Le tissage et les reprises de Christophe avant de commencer ce travail avec lui, nous connaissions cette façon étrange de parler ? peu ? à la télévision. Nous avons décidé d?insister dans cette voie de la parole, en pensant qu?il est utile, et juste aussi de demander à un artiste de dire lui même son expérience, avec la liberté d?insister sur un événement, d?en taire un autre, la liberté donc de donner à cette expérience la forme que ses mots auront choisie : il nous semble aussi que de cette façon la vie, invention de la parole, devient un élément de l??uvre...
Jean Cléder

Des photos inédites de Christophe issues de sa collection personnelle viennent répondre au texte et souvent le prolonge : Christophe enfant, dans les années 60 et les années 80... aujourd'hui dans son studio ou en concert.
Un texte fait de sensibilité et d'instantanés. Christophe explique sa façon de créer, d'être à l'écoute des bruits du monde.

Belle mise en page sur papier couché. / Variété / Livre /

Par KHOURY / VOAKE. La famille Purcell vit au coeur de Londres, au XVIIe siècle. Son père et son oncle sont musiciens à la cour. Ils jouent et chantent pour les fêtes somptueuses qui ont lieu au palais du roi Charles II. Auprès d'eux, Henry découvre très tôt l'enchantement de la musique. Il apprend le chant, l'orgue, le violon, le clavecin, le luth... et, très vite, il se met lui-même à écrire. / / Livre / Livres

Par PORCILE FRANCOIS. Originaire de la région du Suffolk, Benjamin Britten (1913-1976) est élêve de Frank Bridge puis boursier au Royal College of Music de Londres. D'abord compositeur pour le cinéma, il rencontre le ténor Peter Pears (1910-1986, son futur compagnon et interprê-te) en 1937 avec qui il s'exilera trois ans aux USA pendant la guerre. Ses premiers opéras, Peter Grimes (1945) et Le viol de Lucrêce (1946), le poussent à  créer sa compagnie, English Opera Group, privilégiant ensuite des formes réduites pour en faciliter les productions, comme Albert Herring (1947), Le tour d'écrou (1954) ou les Paraboles d'église (1964-68), tout en composant encore des piêces imposantes comme Billy Budd (1951), Le Songe d'une nuit d'été (1960) ou son testamentaire Mort à  Venise (1973). Pacifiste et ami de Rostropovitch et Chos-takovitch en pleine Guerre froide, il est anobli en 1973 par Elisabeth II. Parmi ses à?uvres orchestrales, le public affectionne toujours son Young Person's Guide to the Orchestra. . . / Broché / Livre / Livres