Le point de départ de cette composition est la mystique entourant la vie et la mort. Je souhaitais composer une uvre sans récit et jai plongé dans une sorte de quote musicale vers de nouveaux mondes sonores des enchaînements de mesures originaux des mélodies riches en tensions et des tonalités orchestrales particulières. Ce qui a indirectement donné lieu à cette composition cest la naissance de mon premier enfant qui a eu lieu à peu près au même moment que le décès dun membre cher de ma famille. Et cest dans de tels moments que lon apprend à ses dépens combien la vie et la mort sont intimement liées et combien malgré leur immense contraste elles se ressemblent paressence. Car dune part ces deux événements bouleversants sont des passages vers un nouveau monde et dautre part ils ont tous deux un énorme impact émotionnel. En outre le donneur dordre de luvre est un orchestre qui sappelle « Nieuw Leven » (Nouvelle Vie) et cet orchestre a lui-même perdu un musicien décédé dans un accident davion ce qui ma conforté dans lidée dune parfaite adéquation de ce thème avec lensemble de la situation.Je souhaite ne pas dévoiler les passages de luvre qui parlent de la vie (la naissance) et ceux qui parlent de la mort. Car il me semble justement intéressant de remettre en question la conception traditionnelle y afférente et de laisser la porte ouverte aux auditeurs. Quand vous pensez qu'un passage parle de la naissance et que vous inversez cette donnée cela suscite des questions passionnantes aussi bien sur le plan musical que métaphysique. De façon indirecte mais formidablement pénétrante la musique est capable dexprimer la quote infinie de l'homme. Elle peut si lon peut sexprimer ainsi toucher l'éternité pendant un bref instant et nous donner le sentiment d'être en mesure de dépasser la mort. Cette quote (et aussi cette aspiration) éternelle se retrouve partout dans luvre : aussi bien dans les champs de sonorité et les glissements daccent de la première partie que dans les énormes tensions et les thèmes

Anton Bruckner (1824-1896). Par BRUCKNER ANTON / DOSS THOMAS (Arr.). Anton Bruckner (b. 4.9.1824, Ansfelden, d. 11.10.1896, Vienna) didn?t have it easy. Throughout his life, the Austrian composer was plagued by self-doubt. Anton Bruckner came from a simple, rural background. After the death of his father, he was accepted as a choirboy at the monastery of Sankt Florian in 1837. After several years as a school assistant and his own organ and piano studies, he first worked as organist in St. Florian, then from 1855 as cathedral organist in Linz. Introduced to music theory and instrumentation by Simon Sechter and Otto Kitzler, he discovered Richard Wagner as an artistic role model, whom he admired throughout his life and also visited several times in Bayreuth. In 1868 Anton Bruckner became professor of basso continuo, counterpoint and organ at the Vienna Conservatory; ten years later court organist; and in 1891 finally honorary doctor of the University of Vienna. He was considered an important organ virtuoso of his era, but had to wait a long time for recognition as a composer. It was not until Symphony No.7 in E major, composed between 1881 and 1883, with the famous Adagio written under the effects of Wagner's death, that he achieved the recognition he had hoped for, even if he was reluctant to accept it given his inclination towards scepticism and self-criticism. Anton Bruckner was a loner who did not want to follow a particular school or doctrine. He composed numerous sacred vocal works, such as his three masses, the Missa Solemnis in B flat minor (1854), the Te Deum (1881-84) and numerous motets. As a symphonic composer, he wrote a total of nine symphonies and many symphonic studies from 1863 onwards, tending to revise completed versions several times over. Bruckner's orchestral works were long considered unplayable, but in fact were merely exceptionally bold for the tonal language of their time, uniting traditions from Beethoven through Wagner to folk music, on the threshold between late Romanticism and Modernism. Anton Bruckner composed about 40 motets during his lifetime, the earliest a setting of Pange lingua around 1835, and the last, Vexilla regis, in 1892. Thomas Doss has compiled some of these motets in this volume for symphonic wind orchestra. These motets show many characteristics of personal expression, especially Bruckner's colourful harmony in the earlier works, which is in places aligned with Franz Schubert (changes between major and minor; and movements in thirds). Later works are characterised by many components which, in addition to the expanded stature of the movements, include above all a sense of the instrumentation as an outward phenomenon and the harmony as a compositional feature that works more internally. Some aspects of Bruckner's work are the result of his long period of study, which familiarised him not only with the tradition of his craft, but also gave him insights into the 'modernity' of his time in such composers as Wagner, Liszt and Berlioz. From this developed his personal standpoint, which always pursues the connection between the old and the new. / Date parution : 2023-08-12/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

L??uvre ? Temples ? est n?e de diff?rentes sources d?inspiration la source principale ?tant peut-?tre le complexe des quatre temples en ruine d?Angkor au Cambodge. Cela fait des si?cles que ces temples symbolisent le Khmer une des plus importantes cultures bouddhistes et hindouistes de l?Asie du Sud-Est. La deuxi?me source d?inspiration du compositeur est le Saint Livre de l?Eccl?siaste et plus particuli?rement quatre fragments tir?s du troisi?me chapitre de l?ouvrage qui gagnent en importance tout au long de la composition. Chacune des quatre parties de la composition est associ?e ? un texte biblique ainsi qu?? un temple d?Angkor.Outre la dimension architecturale etspirituelle toute l??uvre d?voile une structure musicale s?appuyant sur des intervalles qui sont en relation directe avec les hauteurs des tours principales d?Angkor Vat.Mon objectif ?tait de cr?er une sorte de toile abstraite qui contrasterait fortement avec les ?motions fracassantes que l?on ressent lorsque l?on visite ces prestigieux temples s?culaires.PHNOM BAKHENG? ? there is a time to be born and a time to die... ?(? ? il y a un temps pour na?tre et un temps pour mourir... ?)La musique du d?but s?inspire de l?ancien temple ? Phnom Bakheng ? ?difi? au 9e si?cle apr?s J?sus-Christ et surnomm? ? premier Angor ?. Ce temple sera construit comme une sorte de ? temple-montagne ? en r?f?rence ? la montagne mythique ? Meru ? qui selon l?hindouisme est la maison de tous les dieux. Dans cette partie le compositeur interpr?te la naissance de la vie la multiplicit? de tous les ?tres vivants et la naissance de la civilisation humaine. ? partir d?accords graves presque ind?finissables se d?veloppe un mouvement dont le rythme s?accro?t et qui devient de plus en plus intense et color?. Ensuite l?ensemble ? s?ombrage ? ? nouveau comme le soleil qui dispara?t derri?re les nuages.BAYON? ... a time for war and a time for peace... ?(? ... un temps pour la guerre est un temps pour la paix... ?)Des accords myst?rieux pr?parent le terrain pour les

Score-Morton Gould's Formations. Conductor's score. Comissioned by the Gator Band University of Florida.Born in Richmond Hill New York on 10 December 1913 Morton Gould was recognised early on as a child prodigy with the ability to improvise and compose. At the age of six he had his first composition published. He studied at the Institute of Musical Art (now the Juilliard School) but his most important teachers were Abby Whiteside (Piano) and Vincent Jones (composition).Gould enjoyed an illustrious career. In addition to gaining a Pulitzer Prize for 'Stringmusic' he was Musical America's 1994Composer-of-the-Year and recieved a Kennedy Center Honor in recognition of lifetime contributions to American culture.A long-time member of the American Society of Composers Authors and Publishers Gould was elected president of ASCAP in 1986 a post he held until 1994. In 1986 he was elected to the American Academy and Institute of Arts and Letters. He also served on the board of the American Symphony Orchestra League and on the National Endowment for the Arts music panel.

Pour orchestre d'harmonie.Conducteur et parties séparées.'Octopus and the Moon': ...pourquoi ce titre?!D'une part, comme beaucoup de gens ( mais peu osent l'avouer), à minuit les soirs de pleine lune, je me transforme en poulpe.D'autre part et d'un point de vue structurel, la pièce enchaîne huit états de son évolution, des vagues, autrement dit flux et reflux, car il ne s'agit pas de développements.Chaque nouvel état sonore émerge puis disparaît.Cet ouvrage n'est pas dans l'usage habituel d'un orchestre d'harmonie mais est à coup sûr ce que j'aimerais souvent lui entendre jouer: un temps suspendu, introspectif voire intime, la richesse de la nomenclature liée à ce type de formation permettant à l'infini la recherche de couleurs sonores et de combinaisons.Eric FISCHER est l'auteur d'environ 200 opus, allant de la pièce pour instrument seul à la forme symphonique, en passant par tout type de nomenclature et d'expériences diverses, musique de chambre, dispositif électronique, oeuvres vocales, musiques de scène, musique improvisée, oeuvre pluridisciplinaires, etc...De fait, sa musique, aujourd'hui régulièrement jouée à travers le monde (USA, Canada, France, Suisse, Belgique, Hollande, Lettonie, Japon?) recherche toujours un espace privilégié avec les artistes qu'il admire, quel que soit leur instrument et l'univers stylistique dont ils sont issus.Entre 1988 and 1991, il dirige l'ensemble à cordes ' Antigone ' avec lequel il crée une partie de son oeuvre concertante, cette forme lui étant spécifiquement inspirante.(Ex : ' concerto pour marimba and orchestre ' 1987, éditions Notissimo - ' les mélodies provisoires ' pour accordéon and orchestre 1991, créée par Richard Galliano à St Eustache Paris - ' Concerto No3 ' pour saxophone soprano and orchestre à cordes, enregistré et créé par J.P.Baraglioli and l'orchestre philharmonique de chambre de Lettonie 1998, CD Daphénéo 9802, éditions Misterioso?)Sa curiosité à tout type de rencontre le mènera à d'autres échanges artistiques tout à fait privilégiés :À noter depuis 1989, un parcours de fidélité réciproque avec le chorégraphe japonais Shiro Daïmon (Dernières créations : ' Oni ', Oguni, Jp, sept.2004 - ' Kou, la lune rouge ' Paris, janvier 2005)Cofondateur du ' Collectif de la dernière tangente ' avec le plasticien Bernard Garo et le comédien François Chattot, proposant d'étonnantes immersions pluridisciplinaires, avec des spectacles comme ' Temps Morts ' (création Far, Nyon, 2003/ théâtre Vidy, Lausanne, 2004/ Scène nationale de Sénart, 2005/ festival de Dijon 2007) et ' 9 pictures from 99 body ritual tales ' (création Far, Nyon, 2005/ tournée automne 2006?)' Wasser wind und Stahl ' en préparation (création prévue saison 2008/2009)Musique de film pour ' l'oeil sauvage ' de Johanna Vaude (2006)Travail régulier avec des poètes, dont Dominique Brand et Emmanuel DamonÀ écrit pour Richard Galliano, David Liebman, François Bou, Jacqueline Méfano, Marianne Muller, le quatuor de Riga, l'ensemble FA 7, Jean-Pierre Baraglioli, le quatuor boréal, le collectif Rock Adélaïde, l'orchestre philharmonique de chambre de Lettonie, Sylvain Kassap?Egalement saxophoniste and claviers, il a joué et/ou enregistré aux côtés de Steve Lacy, David Liebman, Sylvain Kassap, Hozan Yamamoto, Andy Emler, Marc Ducret, Archie Shepp,?oeuvres sur CD :(ordre chronologique)1998 : ' Concerto No3 ' pour saxophone soprano and orchestre à cordessur le CD ' 52 fils tendus ' de J.P.Baraglioli (Daphénéo)2000 : ' le Rituel ' pour 5tet de saxophonessur le CD ' le Pont Mirabeau ' quatuor de saxophones de Riga (Kulturas Parvalde)2001 : ' Concerto Grosso ' (2o and 4o Mouvements) pour orchestre d'harmoniesur le CD ' Changer d'air ' produit par Ariam Ile-de-France/ Cepia2002 : ' Même si la lumière? 'Chamber music, monographie (Daphénéo)En cours de réalisation ' Eau vent acier ' pour quatuor à cordes. Sortie prévue en mars 2008 / Orchestre D'Harmonie

An important part of our Essentials of Musicianship Series Scale Studies for Band is designed to be used as an instructional aid during your normal daily practice. Written so that the scale studies can be interlaced at appropriate times into your rehearsal they enable you to address the scale and key considerations of your next piece just before starting that piece. For instance if the next arrangement you will rehearse has a section in the key of G Major you can take a moment and review the study in that key (Study Number 7). It?s amazing how many wrong notes can be avoided by reviewing the key signature in an interesting and exciting manner before diving into theperformance piece rehearsal. In the long run this ?key signature review? approach can actually save more rehearsal time than it uses. In addition to the full band aspect of Scale Studies you may find value in quickly and easily administered ?playing tests? using these materials. However you choose to use them the Scale Studies from the Curnow Music Press Essentials of Musicianship Series will be valuable indeed!

L?Américain Duke Ellington (1889- 1974) a été pianiste chef d?orchestre compositeur et arrangeur et a connu un grand succès. Son orchestre existe depuis des dizaines d?années et a pu survivre grâce aux énormes tubes que ses collaborateurs et lui-m?me ont écrits. Bon nombre de ces titres font aujourd?hui partie du répertoire standard des jazzmen.Billy Strayhorn(1915- 1967) a rejoint l?orchestre en 1939 en qualité d?arrangeur et de compositeur et a notamment écrit Take the A- train qui dès 1941 devient la chanson favorite de l?orchestre. Il en existe d?ailleurs de nombreuses versions.Juan Tizol (1900- 1984 trombone à pistons) a joué aux côtés de Duke Ellington pendantpratiquement toute sa carrière et a composé des titres latin pour l?orchestre. Il est le co-compositeur de Caravan et Perdido.Tout comme dans les concerts originaux de Duke Ellignton le medley commence par take the A- train suivi par toute une série de classiques extraits du répertoire du légendaire orchestre. Certains titres laissent entendre des solistes avec en point d?orgue un solo de timbales sur C-Jam Blues. Ce solo peut éventuellement aussi ?tre improvisé.Quiconque travaille ce morceau se doit d?accorder une grande attention aux basses et percussions qui forment la section de rythme et poussent l?orchestre. Les autres sections doivent ?tre solides et créer un effet de swing cohérent. Le swing ne peut ?tre trop anguleux et peut varier d?un titre à l?autre. Dans ?In a sentimental mood? par exemple la mélodie peut ?tre jouée de manière quasi rectiligne (classique) tandis que la section de rythme maintient le swing.

Par SATIE ERIK / DE MEIJ JOHAN (Arr.). Le compositeur Erik Satie, né en 1866 à Honfleur (Normandie), est l’une des personnalités les plus frappantes de l’histoire de la musique française. Son œuvre est fort variée. Il a non seulement écrit de petites pièces légères et agréables, mais il a également composé des œuvres très sérieuses dont les trois ballets Parade, Relâche et Les Aventures de Mercure. Ce sont surtout ces œuvres pour piano, telles Trois Gymnopédies ou Gnossiennes qui ont atteint une grande notoriété. Satie a collaboré avec pratiquement tous les grands artistes de l’époque dont Pablo Picasso, Jean Cocteau, Serge Diaghilev et Georges Braque, ainsi que les compositeurs Darius Milhaud (le Groupe des Six) et Claude Debussy. Johan de Meij a orchestré trois pièces brèves de Erik Satie: I. Petit Prélude “La Mort de Mr. Mouche” - II. 1ère Gymnopédie - III. Rag-Time Parade/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

Score-Morton Gould's Santa Fe Saga for Concert Band.Born in Richmond Hill New York on 10 December 1913 Morton Gould was recognised early on as a child prodigy with the ability to improviseand compose. At the age of six he had his first composition published. He studied at the Institute of Musical Art (now the Juilliard School) but his most important teachers were Abby Whiteside (Piano) and Vincent Jones(composition).Gould enjoyed an illustrious career. In addition to gaining a Pulitzer Prize for 'Stringmusic' he was Musical America's 1994 Composer-of-the-Year and recieved a Kennedy Center Honor in recognition oflifetime contributions to American culture.A long-time member of the American Society of Composers Authors and Publishers Gould was elected president of ASCAP in 1986 a post he held until 1994. In 1986 he waselected to the American Academy and Institute of Arts and Letters. He also served on the board of the American Symphony Orchestra League and on the National Endowment for the Arts music panel.

« Jello... The Colours of my Soul » est une composition écrite en hommage à la mort prématurée et dramatique d?un jeune enfant. L?oeuvre est née des nombreuses conversations qu?ont eu le père et le compositeur le résultat final devant ?tre considérée comme une tentative du compositeur de traduire en musique les sentiments des parents.La première partie du titre « Jello » est la contraction des noms des deux enfants de l?homme qui a commandé le morceau à savoir Jelle et Lobcke « the Colours of my Soul » symbolise les « couleurs de l?âme » des parents qui malgré la perte de l?un de leurs enfants continuent à chérir leurs deux enfants. L?introduction recrée l?ambiance o? deuxparents pleurent la perte de leur enfant utilisant des quintes justes pour rendre la proximité avec la nature telle que nous la connaissons par les symphonies de Bruckner. Un peu plus loin l?auteur met en avant un aspect du premier thème qui se transforme en une véritable marche funèbre.Le Dies Irae tel qu?il se retrouve notamment dans la Symphonie fantastique de Berlioz (Fa Mi Fa Ré Mi Do Ré) apparaît pour la première fois mais constitue un fil conducteur à travers toute l?oeuvre pour symboliser la lutte constante entre la vie et la mort.Juste avant le passage de la temp?te (pour lequel l?auteur fait appel à une machine à vent) qui laisse présager un malheur des extraits de chansons enfantines accompagnés d?un choral crescendo depuis derrière le podium intensifient la confrontation imminente avec la mort. Après une longue introduction consacrée à la présentation des deux thèmes vient un passage rapide o? sont évoqués divers bons souvenirs. On raconte on rit on danse. L?une des précédentes chansons enfantines y est également citée. Mais le Dies Irae résonne sans cesse m?me si cette fois c?est de façon brève et rapide.Les éléments gais sont peu à peu déformés jusqu?à ce que le grave réapparaisse comme un mal inévitable que rien ne peut arr?ter.Tout s?intensifie comme si un grand climax allait suivre. A cet instant toutefois un très long

Par SCHWARZ OTTO M.. Combien de fois quelque chose a-t-il été justifié, proclamé ou béni « Au nom de? » ? Comment peut-il se faire que des armes et des combattants « Au nom de? » soient bénis ? Cela a été un fil conducteur dans l'histoire des différentes croyances. Le bien a été fait mais aussi le mal a été commis et tout était « Au nom de? ». On retrouve cela dans l'histoire de l'abbaye des Prémontrés de Wadgassen. Au 12ème siècle, une abbaye a été établie dans une région désolée et désertique au milieu d'une lande, devenant plus tard la communauté religieuse la plus puissante de la Sarre. Sous la devise Desertum florebit quasi lilium (le désert fleurira comme un lys), des choses extraordinaires ont été créées, mais aussi des répressions ont été perpétrées avec une grande sévérité contre les crimes. Il y avait une propre école dans laquelle les enfants apprenaient les sept arts libéraux (géométrie, musique, ...), mais aussi des pauvres qui était contraints de mourir de faim devant les murs du monastère et n'étaient autorisés à manger que des restes des moines, seulement les jours de fêtes. Les procès médiévaux des sorcières ont fait des ravages sur un groupe de personnes de danseurs exaltés qui se déplaçaient avec exubérance au son de la musique, cela étant alors interprété comme l'?uvre du diable. Résultat : un procès-spectacle les a condamnés à mort par le feu. Tout « Au nom de? ». 1789 : L'abbé Bordier est dans la 10e année de son règne, il ne sait pas encore qu'il sera le dernier abbé d'une tradition vieille de près de 700 ans. Non loin du couvent se trouve la frontière française dont les échos de fusillades provoquent depuis longtemps l?inquiétude chez les frères. Les signes avant-coureurs de la Révolution française se profilent, mais personne n'y croit vraiment. Les Français frappent à la porte, prennent d'assaut le monastère et pénètrent par le portail dans les cellules des moines. Dans une rage aveugle, tous les tuyaux de l'orgue du monastère sont arrachés, des icônes sont décapitées à l'épée, des moines sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. L?église du monastère est en feu. Une fuite précipitée et non préparée commence. L'abbé Bordier et une poignée de frères peuvent fuir sous la Sarre (rivière voisine) vers la ville voisine de Bous par un tunnel secret.?Leur vie, leur rêve à travers leur Abbaye des Prémontrés a été brisée. Alors qu'ils s'enfuient dans un monastère en direction de Prague (monastère de Strahov), l'abbaye de Wadgassen est démolie et utilisée comme carrière. Mais le désert refleurit à nouveau. Il y a quelques décennies, a vu le jour sur les fondations de l'abbaye une nouvelle vie sous la forme d'une verrerie, qui après la paix dans la région, apporte également des emplois et perspectives pour les habitants. / Date parution : 2022-05-31/ Répertoire / Concert Band/Harmonie

History! Introduce a bit of good old early-Americana to your audiences this year. GEORGE WASHINGTON SUITE is made up of three tunes known to have been composed for (or about) George and Martha Washington in their own time. Probably the best known of the three is the first movement WASHINGTON?S GRAND MARCH which is believed to have been written by Francis Hopkinson. He was one of the signers of the Declaration of Independence. The second movement has the delightful title ?Fancy Menuit with figure Dance by Two young Ladies in the presance of Mrs. Washington in 1792. Phila.? sic (The quaint original spellings and capitalizations are preserved here for historical interest.) A fife-and-drum style arrangement of the BRANDYWINE QUICKSTEP completes this early American triptych.The stately and moderate tempos that fit the music of this era so well also ensure that the arrangements remain accessible to young bands. Add some good old early-American spirit to your upcoming performance with GEORGE WASHINGTON SUITE!