SKU: DZ.DZ-4308
ISBN 9782898522253.
Following a recent experience on the jury of a guitar competition, I noted with great pleasure that Giorgio Mirto, with whom I had shared the role of juror, wanted to celebrate the experience of the competition - during from which we discovered that we had had a great affinity of thought - with something which could endure over time and not evaporate as often happens in short and occasional meetings between musicians. He did it as a true composer, which he is, and dedicated to me a very beautifully crafted Suite to which I allowed myself to collaborate at least formally, by suggesting titles for the four movements. This is how Suite n.1 was born, a piece that does not strictly respect the formal rules of the Baroque era, but reinterprets and reuses them in a new key. The work's obvious late Baroque inspiration led me to find titles that invited the performer to delve deeper into the work's aesthetic inspiration. So I suggested to Giorgio that he title the four movements with something that linked their content to four greats of the 18th century. German masters. The prelude has thus become from Eisenach because of its sometimes improvised Bach-like atmosphere, the second movement, vaguely toccata, speaks an organ language in the manner of Buxtehude (who lived in LĂÂĂÂŒbeck), the slow movement has a Handelian quality - and Handel was born in Halle - and the last movement, far from being a true Chaconne, undoubtedly has the latter's taste for variation and ostinato, typical traits of Telemann who lived in Magdeburg. The cities that appear in the titles are therefore indelible to the authors cited. Furthermore, one should not think that the style of the work is in any way German, given that Giorgio Mirto expresses himself in a very joyful language that synthesizes modality with minimalism, all seasoned with a a nod to Pink's progressive rock Floyd. or a Mike Oldfield... The result of this mixture of ideas, inspirations and styles is a work that personally I never tire of reading and rereading, for the freshness that emanates from it and for the climate expressive which rises, nourishing itself with full efficiency. We ultimately cannot ignore that the note B, the one which marks in a minor way some of the most expressive works of the guitar repertoire, from the study of Sor which made generations of students fall in love with the guitar, until to that of Frank Martin's Four Pieces via La Catedral di Barrios, is the modal fulcrum of the entire Suite: it is true that the Prelude begins with a clear chord in E minor and lingers on an open ending in A minor , but it almost seems that the initial E serves as a launching pad for a continuation of the work in which the dominant, that is to say the B, is the true musical North, the pole star which guides us in the other three movements until the end of the Chaconne de Magdebourg. I wish Giorgio and our Suite great longevity and a favorable destiny in the complex and complex world of contemporary guitar composition. And I thank him again, flattered by his very kind dedication.FRANCESCO BIRAGHIAu lendemain d'une rĂÂĂ©cente expĂÂĂ©rience au sein du jury d'un concours de guitare, j'ai constatĂÂĂ© avec grand plaisir que Giorgio Mirto, avec qui j'avais partagĂÂĂ© le rĂÂĂÂŽle de jurĂÂĂ©, souhaitait cĂÂĂ©lĂÂĂ©brer l'expĂÂĂ©rience du concours - au cours de laquelle nous avons dĂÂĂ©couvert que nous avions eu un grand affinitĂÂĂ© de pensĂÂĂ©e - avec quelque chose qui pourrait perdurer dans le temps et ne pas s'ĂÂĂ©vaporer comme cela arrive souvent lors de rencontres courtes et occasionnelles entre musiciens. Il l'a fait en vĂÂĂ©ritable compositeur, ce qu'il est, et m'a dĂÂĂ©diĂÂĂ© une Suite d'une trĂÂĂšs belle facture ĂÂĂ laquelle je me suis permis de collaborer au moins formellement, en suggĂÂĂ©rant des titres pour les quatre mouvements. C'est ainsi qu'est nĂÂĂ©e la Suite n.1, une piĂÂĂšce qui ne respecte pas strictement les rĂÂĂšgles formelles de l'ĂÂĂ©poque baroque, mais les rĂÂĂ©interprĂÂĂšte et les rĂÂĂ©utilise dans une nouvelle tonalitĂÂĂ©. L'inspiration ĂÂĂ©vidente du baroque tardif de l'Ă ĂÂuvre m'a amenĂÂĂ© ĂÂĂ trouver des titres qui invitaient l'interprĂÂĂšte ĂÂĂ approfondir l'inspiration esthĂÂĂ©tique de l'Ă ĂÂuvre. J'ai donc suggĂÂĂ©rĂÂĂ© ĂÂĂ Giorgio de titrer les quatre mouvements avec quelque chose qui reliait leur contenu ĂÂĂ quatre grands du XVIIIe siĂÂĂšcle. MaĂÂĂÂźtres allemands. Le prĂÂĂ©lude est ainsi devenu d'Eisenach en raison de son atmosphĂÂĂšre parfois improvisĂÂĂ©e ĂÂĂ la Bach, le deuxiĂÂĂšme mouvement, vaguement toccata, parle un langage d'orgue ĂÂĂ la maniĂÂĂšre de Buxtehude (qui vivait ĂÂĂ LĂÂĂÂŒbeck), le mouvement lent a un QualitĂÂĂ© haendĂÂĂ©lienne - et Haendel est nĂÂĂ© ĂÂĂ Halle - et le dernier mouvement, loin d'ĂÂĂÂȘtre une vĂÂĂ©ritable Chaconne, a sans doute le goĂÂĂ»t de cette derniĂÂĂšre pour la variation et l'ostinato, traits typiques de Telemann qui vivait ĂÂĂ Magdebourg. Les villes qui apparaissent dans les titres sont donc indĂÂĂ©lĂÂĂ©biles aux auteurs citĂÂĂ©s. De plus, il ne faut pas penser que le style de l'Ă ĂÂuvre soit en aucune faĂÂçon allemand, ĂÂĂ©tant donnĂÂĂ© que Giorgio Mirto s'exprime dans un langage trĂÂĂšs joyeux qui synthĂÂĂ©tise la modalitĂÂĂ© avec le minimalisme, le tout assaisonnĂÂĂ© d'un clin d'Ă ĂÂil au rock progressif Floyd de Pink. ou un Mike Oldfield... Le rĂÂĂ©sultat de ce mĂÂĂ©lange d'idĂÂĂ©es, d'inspirations et de styles est un ouvrage que personnellement je ne me lasse pas de lire et de relire, pour la fraĂÂĂÂźcheur qui s'en dĂÂĂ©gage et pour le climat expressif qui monte, se nourrissant de plein efficacitĂÂĂ©. On ne peut finalement pas ignorer que la note B, celle qui marque de maniĂÂĂšre mineure certaines des Ă ĂÂuvres les plus expressives du rĂÂĂ©pertoire de guitare, depuis l'ĂÂĂ©tude de Sor qui a fait tomber amoureux de la guitare des gĂÂĂ©nĂÂĂ©rations d'ĂÂĂ©tudiants, jusqu'ĂÂĂ celle de Frank Martin Quatre PiĂÂĂšces via La Catedral di Barrios, est le point d'appui modal de toute la Suite : il est vrai que le PrĂÂĂ©lude commence par un accord clair en mi mineur et s'attarde sur une fin ouverte en la mineur, mais il semble presque que le mi initial sert de une rampe de lancement pour une suite de l'Ă ĂÂuvre dans laquelle la dominante, c'est-ĂÂĂ -dire le B, est le vĂÂĂ©ritable Nord musical, l'ĂÂĂ©toile polaire qui nous guide dans les trois autres mouvements jusqu'ĂÂĂ la fin de la Chaconne de Magdebourg. Je souhaite ĂÂĂ Giorgio et ĂÂĂ ĂÂĂ« notre ĂÂĂ» Suite une grande longĂÂĂ©vitĂÂĂ© et un destin favorable dans le monde complexe et complexe de la composition contemporaine pour guitare. Et je le remercie encore, flattĂÂĂ© de son trĂÂĂšs aimable dĂÂĂ©vouement.FRANCESCO BIRAGHI.