| Air Lointain Français Oboe, Piano (duet) [Sheet music] Leduc, Alphonse
La référence AL20699 de l'éditeur Leduc dont l'auteur célèbre est Dautremer...(+)
La référence AL20699 de l'éditeur Leduc dont l'auteur célèbre est Dautremer, qui a pour titre Air Lointain, a été écrite et composée pour Hautbois et plus particulièrement pour Hautbois Et Piano. Cette partition musicale appartient à la catégorie Classique. / Hautbois Et Piano / Partition
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| Promenade
(ZIELINSKI-RABIE) Français Caisse Claire, Cymbale, Grosse Caisse
et Piano [Sheet music] Leduc, Alphonse
Caisse Claire-Cymbale-Grosse Caisse Et Piano. Par ZIELINSKI-RABIE. . . . dans le...(+)
Caisse Claire-Cymbale-Grosse Caisse Et Piano. Par ZIELINSKI-RABIE. . . . dans le lointain Pays des Mandarines (for percussion (snare drum, cymbal and bass drum) and piano)/ Répertoire / Caisse Claire, Cymbale, Grosse Caisse et Piano
19.50 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Le moulin et la riviere -
air et variations sur
bach (CANTAGREL GILLES) Français [Book] Fayard
Par CANTAGREL GILLES. Il est un vieil air populaire allemand aux premiêres paro...(+)
Par CANTAGREL GILLES. Il est un vieil air populaire allemand aux premiêres paroles toutes simples : «Au bord de la riviêre qui murmure, le moulin fait clap-clap», porteuses d'images à travers lesquelles se profile la figure du plus grand artisan de la musique occidentale. Du moulin Bach porte en effet l'empreinte, celle de son lointain aïeul boulanger qui donna naissance à l'une des plus prestigieuses lignées musicales, tout comme il est Riviêre par son nom allemand. La musique, pain et vin de toute existence, évoque chez lui tout autant le Moulin par la savante mécanique du contrepoint qui la structure, que la Riviêre par la pulsion vitale du flux mélodique qui la parcourt. De cet air emblématique, Gilles Cantagrel tire une série de douze variations qui constituent autant de voies dans l'approche de l'un des compositeurs les plus universellement vénérés, mais dont on peut se demander s'il l'est en pleine connaissance de cause. Entre les clichés du benoît fabricant de fugues ou de cantates en séries, et du génial joueur d'échecs s'entretenant d'égal à égal avec Dieu le père, il doit bien y avoir place pour un être de chair et de sang, farouchement appliqué, jour aprês jour, à arracher à un quotidien oppressant une oeuvre toujours préoccupée à dire. Démarche multiple, nécessairement, face à la prodigieuse diversité de l'homme et de sa création ; regard candide, parfois, obligeant à remettre en cause stérérotypes et idées reçues ; cette réflexion se fonde en premier lieu sur la musique, sur ce que dit, et ce que cache, le texte lui-même, en ses évidences comme en ses abîmes. Et sur un faisceau d'informations historisques et intellectuelles, plus généralement culturelles et bien sûr spirituelles glanées aux sources documentaires contemporaines de Bach. Observer cette pensée depuis son siècle, en même temps que depuis le nôtre, et donc aussi rencontrer l'homme en sa création : telle est l'ambition de cet ouvrage qui ne ressemble à aucun des nombreux autres écrits sur le célêbre Cantor. / / Livre / Livres
28.40 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Terre Lointaine Sept
Pièces
Divertissantes Martin, Robert
Ce sont les éditions françaises Robert Martin qui ont eu le privilège d'édit...(+)
Ce sont les éditions françaises Robert Martin qui ont eu le privilège d'éditer la partition Terre lointaine Sept pièces divertissantes de Lemaire. Idéale pour les musiciens pratiquant Guitare et ayant un niveau proche de Cycle 1, cette pièce se classe dans la catégorie Classique sous la référence LEMA03640. / Guitare / niveau : Cycle 1 / Partition
10.60 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Ecouter, Lire Et Jouer 1
- Les Chansons
Célèbres Français Trombone De Haske Publications
Dès la Leçon 2 du premier volume de la méthode Ecouter, lire & jouer, l'élè...(+)
Dès la Leçon 2 du premier volume de la méthode Ecouter, lire & jouer, l'élève peut partir à la découverte du recueil des Chansons Célèbres contenant des airs traditionnels tels que À la claire fontaine, C'est la mère Michel, J'ai du bon tabac, Nous n'irons plus au bois, Une souris verte, Vive le vent et 60 autres airs français et du répertoire traditionnel international dans des arrangements courts et accessibles aux débutants. / Trombone Clé De Fa / niveau : Très Facile/Facile / Partition
16.30 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Ecouter, Lire Et Jouer 1
- Les Chansons
Célèbres Trombone [Sheet music] De Haske Publications
Dès la Leçon 2 du premier volume de la méthode Ecouter, lire & jouer, l'élè...(+)
Dès la Leçon 2 du premier volume de la méthode Ecouter, lire & jouer, l'élève peut partir à la découverte du recueil des Chansons Célèbres contenant des airs traditionnels tels que À la claire fontaine, C'est la mère Michel, J'ai du bon tabac, Nous n'irons plus au bois, Une souris verte, Vive le vent et 60 autres airs français et du répertoire traditionnel international dans des arrangements courts et accessibles aux débutants. / Trombone Clé De Sol / niveau : Très Facile/Facile / Partition
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| Fischer Eric : Cinq
Raccourcis Vers Le
Lointain Cello, Piano Dhalmann
Collection dirigée par Bruno Giner L'idée du carnet, renvoie à quelque chose ...(+)
Collection dirigée par Bruno Giner L'idée du carnet, renvoie à quelque chose proche de l'intime : idées importantes, gestes essentiels, mots clés ou fulgurances sonores?Ainsi, les Carnets du 21o siècle proposent des ' coups de coeur ' ou plus exactement des ' coups d'oreille '. Des ' coups de musique ' dirons-nous, tant pour nos musiciens en herbe que pour leurs aînés, déjà confirmés mais toujours curieux et enthousiastes. Ainsi, la collection se décline à deux niveaux différents mais complémentaires : oeuvres pour l'apprentissage, oeuvres pour le concert.Les différents compositeurs qui contribuent à faire vivre ces carnets partagent - au-delà de leur langage respectif - une grande complicité musicale autant qu'humaine.Si, à l'évidence, le 21o siècle est celui qui nous survivra, le carnet est une sorte de trace, comme une mémoire de papier incarnée par des sons. / Cordes, Violoncelle Et Piano
47.30 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Danceries (Set II)
(HESKETH KENNETH) Wind ensemble [Sheet music] Faber Music Limited
Par HESKETH KENNETH. Danceries' Set II a été commandé par Keith Allen et Birm...(+)
Par HESKETH KENNETH. Danceries' Set II a été commandé par Keith Allen et Birmingham Symphonic Winds, soutenu par PRS for Music Foundation et La Fiducie RVW, avec l'aide des membres suivants du régime' Full Score. La première mondiale de ce travail a été donné par Birmingham Symphonic Winds, menées par Keith Allen, au CBSO Centre, Birmingham le samedi 9 Avril 2011.
Cette deuxième série de Danceries continue le format, établi dans les Danceries populaires (Set I), de l'utilisation des airs et des danses de Maître à danser Playford (17e siècle) pour former la base d'une suite de danses prolongée. Dans cet ensemble, les mélodies ont été plus abstrait et seul projet un écho lointain de leurs formes originales, mais comme avant, chaque mouvement est autonome, coloré et direct, avec son ambiance distincte. Les mouvements extérieurs - Bawbee Jennie et Galliarda Peascod de - partager un emploi de conduite de percussion écrit avec un air militaire. Toye Tom Tinker et facilité Heart (mouvements deux et trois) sont les deux paramètres de mélodies originales. Tous les mouvements sont plus étendues que dans le premier set, avec une utilisation plus libre et l'approche du matériau- mélodies se produisent maintenant dans différentes touches et sont soutenus par une plus grande variété de coloration harmonique. Le résultat est une plus riche, encore plus exaltante ensemble de danses./ Répertoire / Orchestre à Vent
154.00 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Tout Un Monde Lointain
(DUTILLEUX HENRI) Cello, Orchestra Heugel
Par DUTILLEUX HENRI. Henri Dutilleux (1916-2013) was greatly influenced by his c...(+)
Par DUTILLEUX HENRI. Henri Dutilleux (1916-2013) was greatly influenced by his contemporaries, Ravel, Debussy and Roussel, yet implemented his own, unique style. His Cello Concerto, Tout Un Monde Lontain is considered to be one of the most important 20th century additions to the instrument's repertoire. This Dutilleux Concerto comprises five movements which run seamlessly in to one-another, each inspired by the poetry of Charles Baudelaire. The movements are: 1) Enigme (Enigma), 2) Regard (Gaze), 3) Houles (Surges), 4) Miroirs (Mirrors), and 5) Hymne (Hymn). Tout Un Monde Lontain was first performed in July 1970 by Russiancellist, Mstislav Rostropovich with the Orchestre de Paris. Dutilleux 's Tout Un Monde Lontain remains popular to this day, and including the entire orchestral score, this edition is essential to the advanced cellist's repertoire./ Répertoire / Violoncelle et Orchestre
48.80 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Tout Un Monde Lointain
(DUTILLEUX HENRI) Violoncelle et Orchestre ou
Violoncelle et Piano [Sheet music] Heugel
Par DUTILLEUX HENRI. Composed between 1967 and 1970, Tout Un Monde Lontain for C...(+)
Par DUTILLEUX HENRI. Composed between 1967 and 1970, Tout Un Monde Lontain for Cello and Orchestra, byHenri Dutilleux, is one of the most important additions to the Cello repertoire in the 20th century. Composed between 1967 and 1970, Tout Un Monde Lontain for Cello and Orchestra, by Henri Dutilleux, is one of the most important additions to the Cello repertoire in the 20th century. Lasting nearly half an hour, each of the five movements are inspired by a poem of Charles Baudelaire: 1. Enigme / Enigma 2. Regard / Gaze 3. Houles / Surges 4. Miroirs / Mirrors 5. Hymne / Hymn The main theme, initially introduced in the first part Enigme / Enigma, is often replayed through the piece. The third part, Houles / Surges is the most difficult to interpret with aScherzo part that's quite challenging and no break between the movements. Henri Dutilleux was internationally acclaimed for his work, winning prizes such as the Gold Medal of the Royal Philharmonic Society and the UNESCO's International Rostrum of Composers, among many others. His work also includes a Piano sonata, two symphonies, the Violin concerto 'L'arbre des songes' (The tree of dreams) and the String quartet 'Ainsi la nuit' (Thus the night)./ Répertoire / Violoncelle et Orchestre ou Violoncelle et Piano
97.60 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Erewhon I, II, III Et IV
(DUFOURT HUGUES) Français 6 Percussions [Sheet music] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en acti...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Erewhon I
image d'un monde-genèse, d'un pur espace en action. Décharges, vrilles, turbulences, saccades. Les formes s'enchevêtrent, s'encastrent, ou s'écrasent mutuellement sous la pression du dynamisme qui les soulève. La violence formelle vise à la concentration la plus dense, à l'imbrication la plus serrée. Elle brise et contracte - un formalisme du heurt et de la fracture. La percussion des peaux se prête tout particulièrement aux métamorphoses brutales - libérée de contraintes d'échelle, elle ne s'attache qu'à l'aspect énergétique du son. Avec un nombre suffisant d'instruments, on dispose d'un véritable clavier d'impulsions dynamiques: attaques sèches et abruptes, ébranlements sourds, secousses avec résonance timbrée, ou impacts mats. Rythmique, métrique, dynamique sont totalement dissociées. L'est leur imbrication forcée qui crée la tension de l'oeuvre. La mise en oeuvre consiste à articuler entre elles ces configurations explosives, en jouant plus ou moins de leurs conflits de structure.
Erewhon II
est un essai de stéréodynamique fantastique. Qu'adviendrait-il d'un espace brusquement saturé de toutes les figures de l'énergie, comme échappées des mailles de l'univers ? Il en surgirait peut-être un monde de pur mouvement sans limite assignable, une tourmente d'architectures tremblées, la prolifération soudaine d'une flambée d'interférences.
Pour traduire l'image de cette complexité effervescente, j'ai tenté de réaliser une architecture mouvante de timbres métalliques (plaques de tôle, cymbales, gongs, tam-tams) où prévaudraient la fluence, l'ambiguïté, l'indéfini des transitions.
Un jeu de glissements incessants, le recouvrement mutuel des masses sonores tendent à produire un effet de fuite indéfinie. La superposition ou l'alternance des timbres, qui creusent et soulèvent tour à tour l'onde sonore constituent un élément rythmique. Autre forme de scansion: les blocs de lumière plantés dans la masse (vibraphones, glockenspiels) se dressent dans un mouvement de surrection radicale. Dans cette oeuvre, j'ai tenté de tirer systématiquement parti des ressources spécifiques de la percussion pour métaux: modification du timbre par l'attaque, lente transformation de la couleur du son sous l'effet des roulements de baguettes douces (plaques de tôle, gongs, tam-tams), utilisation des grains de résonance (le scintillement progressif d'une cymbale), modulation des spectres dynamiques de la résonance.
La percussion métallique modifie profondément les relations entre la production et la perception du son. Elle remet en question l'équilibre traditionnel (instrumental ou vocal) entre les mouvements articulatoires et les ondes acoustiques qu'ils engendrent. Il faut précisément tenir compte de ce coefficient dynamique propre aux résonances métalliques, qui donne naissance à une nouvelle classe de sons 'fluides'.
Erewhon III
adagio pour percussion qui traite les instruments comme des voix: gongs, cloches tubes, cloches de vache, timbales, marimba. Dans cette oeuvre, j'ai expressément tenu compte de la dynamique globale du son de percussion. Frapper un gong, ébranler un tam-tam, c'est créer un évènement énergétique avec un foyer (le choc), et une aire d'irradiation (le signal rayonné). Le temps métrique est entièrement subordonné à la durée interne de phases de résonance. De plus, la résonance d'un instrument métallique produit une forme dont le modelé s'anime d'un mouvement interne d'expansion. Elle donne à l'espace sonore une loi de croissance, de courbure, elle lui imprime une allure évolutive. Les propriétés physiques de la résonance des métaux dessinent d'elles-mêmes une géométrie expressive. J'ai tenté de tirer parti de cet alphabet de configurations fugaces, mais nettement différenciées par leur spectre de dispersion. Leur emploi contraint à une organisation spécifiée par des lois d'affinité ou de contraste. Enfin, le traitement des cloches et des gongs pose un problème harmonique particulier: on a affaire à des sons hybrides qui s'entendent tantôt comme des hauteurs définies, tantôt comme des sons complexes (paquets de spectres harmoniques), fixes en tessiture, mais sans degré assignable. D'où l'intérêt des équivoques, des oscillations, des transitions entre ces deux régimes distincts du son. Erewhon III est un paysage imaginaire, à la manière d'Edgar Poe: résurgence lointaine d'un écho rémanent.
Erewhon IV
avec cette oeuvre, j'ai tenté d'approcher une situation limite. Que resterait-il d'un langage dont la parole s'est retirée, d'un discours sans la communication ? Il ne subsisterait rien sans doute, sinon les indices d'un monde aboli, des traces, un souffle, une illusion sonore. J'ai imaginé à ce propos un fourmillement imperceptible, un état dynamique extrêmement ténu, formé d'une grêle d'attaques sèches et incisives sur les peaux. Cette matière est animée de gonflements très lents, de fluctuations à peine marquées, traversées çà et là de coulées métalliques diffuses. Pour modeler ces volumes accordés à leur propre pulsation, je me suis inspiré des techniques de la gravure. L'art de l'entaille sait, avec des moyens d'une précision aigüe, évoquer un lointain, un ailleurs, traduire le flottement d'un espace sans attache. Quelques traits, un dégradé de points, suffisent à susciter un jeu d'ombres, un mélange de clarté livide et de scintillement noir. Précisément, l'esprit de l'écriture musicale ne me paraît pas étranger à cette économie graphique, qui crée du flou avec de l'acéré. C'est pourquoi je me suis limité, dans cette oeuvre, à une composition de grains, plus ou moins resserrés, plus ou moins dilatés: battuto, roulements, frottements, résonances.
Extrait du programme du Centre Beaubourg, Paris, 1989 / contemporain / Répertoire / 6 Percussions
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| Prélude Lointain,
Op. 263 (KLEYNJANS
FRANCIS) Guitar [Sheet music] - Intermediate Productions OZ
Par KLEYNJANS FRANCIS. / Niveau : Intermédiaire / Répertoire / Guitare Seule...(+)
Par KLEYNJANS FRANCIS. / Niveau : Intermédiaire / Répertoire / Guitare Seule
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| 2 Messages : Lointain,
Nomade (PIRIS BERNARD) Français Guitar - Intermediate Combre
Par PIRIS BERNARD. / Niveau : Intermédiaire / classique / Répertoire / Gui...(+)
Par PIRIS BERNARD. / Niveau : Intermédiaire / classique / Répertoire / Guitare
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| A p'tits pas pour les
p'tits doigts - Volume 1 Français 2 Pianos, 4 hands [Sheet music] - Beginner Delrieu
Piano 2 et 4 mains / Pièces faciles / Bach Johann Christian : Menuet en sol ma...(+)
Piano 2 et 4 mains / Pièces faciles / Bach Johann Christian : Menuet en sol majeur
Beethoven, Ludwig van : Sur un air ukrainien
Canon, Marguerite : A la ronde - Le ruisseau - Villageoise
Chitte : Etudes I et II - Le poussin curieux
Corelli, Arcangelo : Sarabande
Czerny, Karl : Etude Opus 453 n°4 - Etude Opus 777 n°2
Haydn, Josef : Danse allemande en ré majeur
Mozart, Wolfgang Amadeus : Le printemps (4 mains) - Valse en si b majeur
Tchaïkovsky, Piotr Ilitch : Chanson enfantine
Telemann, Georg Philipp : Gavotte
Türk, Daniel Gottlieb : Chanson à danser - Aria
Traditionnel : Le carillonneur - Dans la forêt lointaine - Petit papa
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| Tova Malko Nechto Pour 4
Voix Egales Français Delatour France
'Un petit air de rien' Je voulais justement partir d'un petit air de rien ave...(+)
'Un petit air de rien' Je voulais justement partir d'un petit air de rien avec un lointain et discret hommage à la riche culture vocale bulgare, On privilégiera donc la version bulgare comme une invitation à découvrir une autre langue, d'autres couleurs de voyelles, d'autres sonorités de consonnes, J'ai tenu cependant à réaliser une version française puisque le texte a d'abord été écrit dans cette langue, On trouvera aussi deux niveaux de difficulté avec les versions à 3 ou 4 voix égales,C'est pourquoi cette partition conçue comme une miniature est illustrée en page de couverture par de simples fleurs, soudées comme trois soeurs, rencontrées sur le bord d'un chemin, au milieu des tiges d'herbe qui sont comme des lignes de chant qui s'élancent sous le soleil et au milieu desquelles l'on s'avance avec bonheur, pieds nus sur la terre, / Voix Egales
11.70 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Tova Malko Nechto Pour 3
Voix Egales Français Voix Egales Delatour France
'Un petit air de rien' Je voulais justement partir d'un petit air de rien ave...(+)
'Un petit air de rien' Je voulais justement partir d'un petit air de rien avec un lointain et discret hommage à la riche culture vocale bulgare, On privilégiera donc la version bulgare comme une invitation à découvrir une autre langue, d'autres couleurs de voyelles, d'autres sonorités de consonnes, J'ai tenu cependant à réaliser une version française puisque le texte a d'abord été écrit dans cette langue, On trouvera aussi deux niveaux de difficulté avec les versions à 3 ou 4 voix égales,C'est pourquoi cette partition conçue comme une miniature est illustrée en page de couverture par de simples fleurs, soudées comme trois soeurs, rencontrées sur le bord d'un chemin, au milieu des tiges d'herbe qui sont comme des lignes de chant qui s'élancent sous le soleil et au milieu desquelles l'on s'avance avec bonheur, pieds nus sur la terre, / Voix Egales
11.40 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Oeuvres Pour Piano
(MOMPOU FEDERICO) Français Piano solo - Intermediate/advanced Durand
Édition Originale. Par MOMPOU FEDERICO. Ce volume dans la série 'Les éditions...(+)
Édition Originale. Par MOMPOU FEDERICO. Ce volume dans la série 'Les éditions originales Durand - Salabert - Eschig' présente le répertoire pour piano de Frederic Mompou repris des éditions qui figurent au catalogue Salabert. Ces gravures originales, publiées du vivant du compositeur ou à titre posthume, fournissent aux interprètes un cliché de l'apparence initiale de ces oeuvres devenues incontournables. / Niveau : Intermédiaire à Avancé / Répertoire / Piano
27.10 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Cantate Egale Pays #3 -
Gd Mmré (PESSON
GERARD) Français Voix, Ensemble et Electronique [Sheet music] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Gd Mmré
La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
46.10 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
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| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.1 - Jachere
Aidant - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : 2S / T / B / fl / cl / clav / perc / vl / vla / vlc / electr. Durée : 20' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Mathieu Nuss (1980) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988698 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. Jachère aidant La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au clavier de sensations dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant. Gérard Pesson
52.00 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| ...D'Ombres
Lointaines... (JARRELL
MICHAEL) Français Mezzo-Soprano et Orchestre [Sheet music] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. Encore la peinture, avec Léonard de Vinci cette fois, dans...(+)
Par JARRELL MICHAEL. Encore la peinture, avec Léonard de Vinci cette fois, dans ...d'ombres lointaines...: 'Tu décriras les paysages sous le vent et sous l'eau, et au lever du soleil et au coucher du soleil. Tu décriras un vent terrestre et un vent marin, tu décriras une pluie'.
Ces paysages, bien sûr, ne sont pas un programme (de même que La Mer de Debussy n'a jamais été de la musique à programme). L'agencement des textes du peintre, leur sériation encore -
'Du brouillard,
des reflets et des couleurs,
de l'ombre,
des nuages,
de la neige,
du néant et des limites,
de la lune et
de l'air et de l'arc-en-ciel'
- ne prescrit pas des objets (à décrire), mais, comme dirait Ponge, un objeu. Transformer les objets en objeu, c'est ce que font ces pages-paysages engagées dans sa machine d'écriture, ce qu'il appelle sa 'petite mécanique', celle qui se joue de lui à lui: 'comme un jeu d'échec où l'on imagine une suite optimale de coups qui fonctionnent dans un temps limité, car des événements extérieurs, le partenaire, développent une stratégie sans doute prévue mais inattendue au moment où elle se présente'.
Peter Szendy / contemporain / Répertoire / Mezzo-Soprano et Orchestre
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| Animaux minute Vol.2
(DRUEL GUILLAUME) Français Flute [Sheet music] Lemoine, Henry
Par DRUEL GUILLAUME. Animaux minute, ce sont 60 pièces très courtes (1 à 2 mi...(+)
Par DRUEL GUILLAUME. Animaux minute, ce sont 60 pièces très courtes (1 à 2 minutes) pour flûte seule, initialement composées pour la clarinette, et pensées pour accompagner un élève dès le début de son apprentissage, et tout au long de sa progression jusqu'aux niveaux les plus avancés.
Ce n'est pas une méthode d'apprentissage, mais une série de 'vignettes', dans lesquelles on pourra choisir un morceau pour une audition, un examen... ou juste pour le plaisir.
Au fil des morceaux apparaissent çà et là des éléments particuliers du langage musical. Par exemple, et dès la première page, on trouvera des appoggiatures brèves, et aussi une portée sans indication de mesure...
Plus loin une note piquée, une syncope, puis deux...
Tiens, un quintolet, tiens, un trille...
Là, une cadence, un do bémol... donc ça existe ? Il faut croire !
Et plus loin, un Flatter... quoi ?
Ah ? Ici on joue à la croche, plus tard on jouera à la blanche, à la blanche pointée...
Ces petites découvertes sont distillées une par une, 'tranquillamente', couche après couche, et elles sont là non pas comme un simple prétexte d'exercice, mais parce qu'elles sont nécessaires à la musique.
Les animaux proposent souvent leur rythme, leur chant, leur activité frénétique ou lente ; il y a leur milieu (l'eau, l'air qui ondulent...), leur localisation (l'Orient, l'Afrique et leurs parfums...); autant de pistes que j'ai pu suivre comme sources d'inspiration.
Tout ce petit monde, tous ces petits mondes organisent le temps, le remplissent et le vident. Et organiser le temps, ne serait-ce pas ça, la musique ?
Nous sommes principalement des tubes où passent des aliments, avec quelques appendices autour pour organiser la collecte desdits aliments. Chez les humains, ces appendices permettent aussi de jouer des instruments de musique.
Guillaume Druel/ Recueil / Flûte Traversière
17.00 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Animaux minute Vol.2
(DRUEL GUILLAUME) Français Clarinet [Sheet music] Lemoine, Henry
Par DRUEL GUILLAUME. Animaux minute, ce sont 60 pièces très courtes (1 à 2 mi...(+)
Par DRUEL GUILLAUME. Animaux minute, ce sont 60 pièces très courtes (1 à 2 minutes) pour clarinette seule, prévues pour accompagner un élève dès le début de son apprentissage, et tout au long de sa progression jusqu'aux niveaux les plus avancés.
Ce n'est pas une méthode d'apprentissage, mais une série de 'vignettes', dans lesquelles on pourra choisir un morceau pour une audition, un examen... ou juste pour le plaisir.
Au fil des morceaux apparaissent çà et là des éléments particuliers du langage musical, certains communs à nombre d?instruments, d?autres plus spécifiques à la clarinette. Par exemple, et dès la première page, on trouvera des appoggiatures brèves, et aussi une portée sans indication de mesure...
Plus loin une note piquée, une syncope, puis deux...
Tiens, un quintolet, tiens, un doigté spécial,
Ici un '3 pour 2', un trille...
Là, une douzième, une cadence, un do bémol... donc ça existe ? Il faut croire !
Et plus loin, un Flatter... quoi ?
Ah ? Ici on joue à la croche, plus tard on jouera à la blanche, à la blanche pointée...
Ces petites découvertes sont distillées une par une, 'tranquillamente', couche après couche, et elles sont là non pas comme un simple prétexte d'exercice, mais parce qu'elles sont nécessaires à la musique.
Les animaux proposent souvent leur rythme, leur chant, leur activité frénétique ou lente ; il y a leur milieu (l'eau, l'air qui ondulent...), leur localisation (l'Orient, l'Afrique et leurs parfums...); autant de pistes que j'ai pu suivre comme sources d'inspiration.
Tout ce petit monde, tous ces petits mondes organisent le temps, le remplissent et le vident. Et organiser le temps, ne serait-ce pas ça, la musique ?
Nous sommes principalement des tubes où passent des aliments, avec quelques appendices autour pour organiser la collecte desdits aliments. Chez les humains, ces appendices permettent aussi de jouer des instruments de musique.
Guillaume Druel
Les pièces sont présentées en 3 volumes :
Volume 1 (Cycle 1)
pièces 1 à 20 - durée 26 minutes
Volume 2 (Cycle 2)
pièces 21 à 40 - durée 28 minutes 30
Volume 3 (Cycle 3 et plus)
pièces 41 à 60 - durée 28 minutes/ Recueil / Clarinette Bb
17.00 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, Mixted choir and accompaniment Soli, mixted choir and piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ? La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ? Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ? L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Cantate Egale Pays #2 -
God's Grandeur
(PESSON GERARD) Français Voix, Ensemble et Electronique [Sheet music] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
God's Grandeur
Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
39.60 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Cantate Egale Pays #1 -
Jachère Aidant
(PESSON GERARD) Français Voix, Ensemble et Electronique [Sheet music] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Jachère aidant
La première cantate, sur un texte du poète Mathieu Nuss, écrit spécialement pour cette occasion, est une sorte de cantate express, liquide, changeante, bruissante, parfois fredonnée, chaque unité étant extrêmement brève. Un narrateur semble livrer sa vision de manière joueuse, souvent interrogative. Le découpage est lui-même rapide, comme le story-board d'une histoire à développer, mais donnée là dans l'urgence. L'électronique est liée au 'clavier de sensations' dont j'ai parlé, conçu à partir de bruits quotidiens ou atmosphériques qui, peu à peu, se changent en gammes musicales et en clavier chantant.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
54.60 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Lhopiteau-Dorfeuille,
Michèle : Toutes les
Clés pour Explorer la
Musique Classique : La
Musique Instrumentale
sous toutes ses Formes Français [Book + CD] Le Bord de l'Eau
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et ...(+)
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et une Forme-Sonate vous paraît incertaine, si les mots Suite ou Ondes Martenot se perdent dans le flou ou si vous prenez, en toute bonne foi et comme tant d?autres, le cor anglais et le saxophone pour des Cuivres, la solution est précisément entre vos mains: venez donc parcourir sans douleur 1000 ans de musique instrumentale en savourant les 208 extraits commentés qui sont là pour éclairer votre route.
Juste un petit mot de l'auteur : A travers le Tome 1 et Tome 2 de ce guide d?écoute, je sais que vous avez, cher lecteur, compris à quel point la route avait été longue pour les compositeurs de musique dite « classique », et combien l?arrivée de chaque instrument avait été un facteur d?évolution pour l?écriture musicale en général : on n?écrit pas pour le piano comme pour le clavecin, ni pour la clarinette comme pour le hautbois.
C?est pourquoi, après avoir brossé une fresque générale des différentes époques musicales, tous genres confondus, et exploré en détail le domaine plus étroit de la Musique Vocale Sacrée, la plus ancienne de toutes, il m?a paru logique ?comme il a paru indispensable à plusieurs de mes lecteurs- d?approfondir de la même façon la musique instrumentale pure ; celle qui ne se sert plus du tout de cette voix humaine qui avait tenu pendant des siècles le haut du pavé, et pour cause : la musique vocale, profane ou sacrée, fut pendant plus de 5 siècles la seule à être notée, et donc à nous être parvenue !
Si l?on en croit Nietszche- « sans la Musique, l?Univers serait une erreur », et il est probable que Cro-Magnon a soufflé dans un roseau et frappé sur un tronc d?arbre dès qu?il a su se tenir debout (nous aurons l?occasion d?en reparler). Malheureusement, il ne nous a laissé aucune trace écrite de ses improvisations sauvages ; pas plus d?ailleurs que les Hébreux, les Étrusques, les Égyptiens, les Celtes, les Grecs, les Perses ou les Romains, peuples hautement civilisés pourtant, mais pour qui la musique était un art réservé aux seuls initiés -qu?elle mettait en prise directe avec les force supérieures- et qu?il ne fallait surtout pas vulgariser par une notation quelconque.
Il a même fallu attendre la fin du Moyen Age pour voir enfin apparaître, en Occident, les premières partitions de musique instrumentale pure, morceaux sur lesquels les gens dansaient d?ailleurs gaiement, au lieu de les écouter avec ce recueillement et cette déférence dont nous faisons preuve actuellement envers la musique « ancienne » ! Et le XVIIème siècle pour assister, dans les différentes cours d?Europe, à la naissance des premiers concerts purement instrumentaux que les gens aient écoutés, enfin assis !
Si elle a donc été appréciée relativement tard en Occident, la musique instrumentale a sans conteste connu à partir de l?époque baroque une très grande vogue qui n?a jamais cessé, car elle est intimement liée aux progrès de la technique : j?ai donc tenu, dans ce Tome 3, à clarifier l?organisation interne et l?apparition progressive de ses différentes formes -suite, musique de chambre, symphonie, concerto, ballet, poème symphonique- et surtout à y mettre en lumière le rôle capital joué par l?arrivée, au fil des siècles, de chaque nouvel « outil ».
Ici encore, de nombreuses illustrations sonores - choisies comme toujours après de cruelles hésitations, tant était large l?éventail des possibilités - vous feront mieux appréhender la manière dont les grands maîtres du lointain passé et de notre présent s?y sont pris, à partir de ces simples objets que sont les instruments de musique, pour dialoguer avec l?impalpable et faire vivre le plus abstrait des arts. / Classique / Livre 3 Cds /
46.96 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Danceries. Set II (Wind
Band Score/Parts (HESKETH
KENNETH) Wind ensemble [Sheet music] Faber Music Limited
Par HESKETH KENNETH. Cette deuxième série de Danceries continue le format éta...(+)
Par HESKETH KENNETH. Cette deuxième série de Danceries continue le format établi en Danceries (Set I), à savoir l'utilisation de matériel provenant Maître à danser Playford, une collection de folk et de mélodies populaires publiés dans le XVIIe siècle, pour former la base d'une suite de danses prolongée. Dans cet ensemble, les mélodies ont été plus abstraite et seul projet un écho lointain de leurs formes d'origine, mais comme avant, chaque mouvement est autonome, colorée et directe, avec son ambiance distincte.
Les mouvements extérieurs - Bawbee Jennie et Galliarda Peascod de - partagent une utilisation de la conduite de percussion par écrit avec un air militaire. Toye Tom Tinker et facilité coeur (mouvements deux et trois) sont les deux paramètres de mélodies originales. Tous les mouvements sont plus étendus que dans le premier set, avec une utilisation plus libre et l'approche de la matière- mélodies se produisent maintenant dans différentes touches et sont soutenus par une grande variété de couleurs harmoniques. Le résultat est plus riche, encore plus exaltante ensemble de danses. Danceries est venu de l'âge!/ Répertoire / Orchestre à Vent
183.20 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Danceries. Set II (Wind
Band Score) (HESKETH
KENNETH) Wind ensemble [Sheet music] Faber Music Limited
Par HESKETH KENNETH. Cette deuxième série de Danceries continue le format éta...(+)
Par HESKETH KENNETH. Cette deuxième série de Danceries continue le format établi en Danceries (Set I), à savoir l'utilisation de matériel provenant Maître à danser Playford, une collection de folk et de mélodies populaires publiés dans le XVIIe siècle, pour former la base d'une suite de danses prolongée. Dans cet ensemble, les mélodies ont été plus abstraite et seul projet un écho lointain de leurs formes d'origine, mais comme avant, chaque mouvement est autonome, colorée et directe, avec son ambiance distincte.
Les mouvements extérieurs - Bawbee Jennie et Galliarda Peascod de - partagent une utilisation de la conduite de percussion par écrit avec un air militaire. Toye Tom Tinker et facilité coeur (mouvements deux et trois) sont les deux paramètres de mélodies originales. Tous les mouvements sont plus étendus que dans le premier set, avec une utilisation plus libre et l'approche de la matière- mélodies se produisent maintenant dans différentes touches et sont soutenus par une grande variété de couleurs harmoniques. Le résultat est plus riche, encore plus exaltante ensemble de danses. Danceries est venu de l'âge!/ Répertoire / Orchestre à Vent
43.40 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Montauban, Florent :
Chansons populaires Vol.5
`Spécial Enfant` pour
Accordéon Diatonique Français Accordion [Sheet music + CD] Caruhel
Des dizaines de chansons adaptées pour l'accordéon diatonique, issues du répe...(+)
Des dizaines de chansons adaptées pour l'accordéon diatonique, issues du répertoire populaire , variété et musette.
Une série pour se faire plaisir et mettre de l'ambiance dans vos soirées amicales, familiales?
L'enregistrement du support sonore est effectué à vitesse moyenne, sur un accordéon diatonique en Sol/Do.
Dans ce volume, les morceaux sont classés en trois niveaux de difficulté (très très facile, très facile, facile).
Livre de tablatures et CD indissociables. / Variétés / Partition CD /
27.80 EUR - Sold by Note4Piano | |
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