Plus de 200 morceaux du début de la Renaissance et du Baroque aux périodes classiques et romantiques. Inclues des oeuvres de Carcassi, Bach, Tarrega et Mozart. / Guitare / Partition

Inclus : Partition Piano Solo.

Saura-t-on jamais pourquoi et comment une chanson plus qu?une autre ira se nicher dans le c?ur des gens au fil du temps, de génération en génération?

Assurément non, « le petit bal perdu » est entré au panthéon des chansons qui ne s?oublieront jamais, si peu qu?elle se soit quelque peu estompée, elle sera toujours immanquablement redécouverte. Voilà une chanson effacée, je veux dire discrète, qui sans faire de bruit n?a jamais trop fait parler d?elle, dont il faut aller chercher la mélodie pour l?attraper ainsi qu?en mémoriser les paroles.

Elle semble si simple au premier abord, si évidente et pourtant dès qu?on la prend dans ses bras il faut faire preuve d?une infinie tendresse et de beaucoup de délicatesse pour s?en faire une amie pour la vie, la jouer et la chanter. Cette chanson est un petit miracle d?équilibre, la mélodie et les paroles s?y disputent la poésie, entre les deux l?osmose est parfaite. Il faut rendre hommage à Gaby Verlor et à Robert Nyel d?avoir su ciseler pour nous et ceux qui nous suivront ce petit chef d??uvre, à Bourvil de nous en avoir distillé son interprétation.

Au milieu des années quatre-vingt-dix c?est une autre danse qui viendra au secours du « Petit bal perdu », comme quoi? Philippe Decoufflé en fera un joli duo chorégraphié avec la lumineuse danseuse Pascale Houbin. Nous l?avons tous vu à la télévision, il aura su raviver la mémoire de certains et porter la chanson à la connaissance des autres.

Une chanson c?est comme un film dont chacun peut façonner les images mentales à son gré. Celui-là nous parle de liens rompus, du temps qui a passé, de l?autre à jamais éloigné, de paysages disparus dont il ne reste que poussière, regrets et nostalgie. « le Petit bal perdu » appartient sans doute possible au cinéma néo-réaliste, le film est toujours et pour longtemps sur l?écran noir de nos nuits blanches, dessus sa piste le soir ne tombera jamais tout à fait, les accordéonistes ne cesseront de jouer et les valseurs de tourner les yeux dans les yeux.

Des amours mortes renaissent à l?infini les vagues de la vie, et c?est très bien...


Marc PERRONE
© Editions bourgès R
/ Variétés / Marc Perrone / Partitions / Agrafé /

Par . Le nouveau programme de guitare classique RSL vise à prendre en compte les goûts de plus en plus variés des jeunes en intégrant le travail de compositeurs confirmés et émergents, et en se positionnant à l\'avant-garde d\'un vaste et riche patrimoine musical allant de la période baroque à l\'époque contemporaine. Le répertoire se fonde sur quatre principes clés : des compositeurs issus d\'ethnies diverses, la représentation équitable des genres, la reconnaissance de l\'histoire et de la tradition de la pédagogie de la guitare, et la possibilité pour les élèves de se sentir à l\'aise dans l\'étude de la musique dans un environnement populaire et classique. Les recueils RSL Classical Guitar contiennent tout ce dont un élève a besoin pour se préparer à un examen : dix morceaux de répertoire variés de différents compositeurs, des exercices techniques et des exemples de tests de base, notamment la lecture à vue (ou des tests facultatifs d\'improvisation et d\'interprétation), des tests d\'écoute et des questions générales sur la musicalité. / Date parution : 2022-09-14/ Recueil / Guitare

Leichte bis mittelschwere Etüden. Par COLES PAUL. These pleasing little studies have been written to help the student to develop a basic technique based upon the traditional teachings of Francisco Tárrega, Fernando Sor and Mauro Giuliani to name but a few. They are enjoyable to play, with memorable melodies, harmonics, and rhythms. The studies progress from relatively easy to more demanding pieces so it is an album designed to accompany the student on their journey as they advance from an initial to an intermediate standard. The contemporary style of the music is tuneful and light so that they are both fun and interesting to play and fingerings have been carefully considered for accuracy and ease of facility. As a benefit, most of the 26 Melodic Studies are also suited for exams or performance. Progressive studies for beginner to intermediate guitarists. • Tuneful easy to middle-grade studies in accessible styles for developing technique (1 – 4)* • Helpful “points to consider” are provided with every study • All studies are suitable for examination purposes and also make attractive performance pieces/ Etude / Guitare

Par VIMONT J.P.. Une vraie méthode progressive pour débutants, qui aborde les techniques propres à la guitare électrique et permet la découverte de toutes ses facettes (Blues, Rock, Hard-Rock). On y retrouve en outre de nombreux conseils sur le choix et l'utilisation de tous les accessoires indispensables: cordes, accordeur, amplificateur et pédales. Enfin, un CD audio propose l'intégralité des exercices et 10 morceaux de légende avec et sans accompagnement. Livre CD / Méthode / Méthode / Guitare Electrique

For guitar players who want to expand their repertoire:This collection provides a fantastic introduction to the works of John Dowland, containing the easiest of his compositions, arranged in their order of difficulty. Dowland ranks among the outstanding figures in the history of 16th- and 17th-century European lute music.Martin Hegel arranged the works originally composed for lute so that they can now be played on the guitar at an intermediate level. The edition is suited for both teaching and playing in one's spare time.Dowland for Guitar is part of the Schott Guitar Classic series. The editor Martin Hegel is dedicated to expanding the guitar repertoire in a varied and sensible way and making popular works of music history accessible even to guitar players at an intermediate level. His transcriptions, ranging from easy to intermediate, are perfectly adapted to the characteristics of the guitar. They present an opportunity to guitar players to experience classics and masterpieces on their own instrument: be it contrapuntal masterpieces by Johann Sebastian Bach and symphonic music by Mozart - or be it lute music from the Renaissance era.Already published in the series: Bach for Guitar (ED 21601), Händel for Guitar (ED 22319), Mozart for Guitar (ED 21856), Sor for Guitar (ED 22349), and Tárrega for Guitar (ED 21857). / Guitare Classique

Approche de la guitare, volume 1 par Arnaud Sans Approche de la guitare a été conçu afin de permettre aux jeunes guitaristes d'acquérir une méthode de travail performante et ce des leurs premières cases... En aucun cas, ce manuel de guitare n'a la prétention d'évincer les méthodes existantes, ni l'audace de croire ou ne serait-ce que de prétendre à l'annonce d'une nouvelle vérité. Au contraire, prenant délibéremment appui sur tous les principes fondamentaux d'Emilio Pujol et donc de Francisco Tarrega, Approche de la guitare aimerait devenir un livre complémentaire à l'initiation des pemières bases. En proposant des chapitres distincts, traitant des différents aspects initiatiques de la technique guitaristique, chaque professeur peut très aisément adapter approche de la guitare à sa propre pédagogie. Arnaud Sans n'est pas un laborantin de la pédagogie mais un authentique professeur qui sait de quoi il parle et, surtout , comment en parler. Cette méthode de guitare, outre son évidente efficacité pédagogique, ira, j'en suis sûr, au coeur des professeurs et de leurs élèves Roland Dyens Critique la Guitare Classique Les méthodes de guitare sont légion et la parution d'un nouvel ouvrage n'est pas forcément remarquable. Cependant, cette Approche de la guitare d'Arnaud Sans est un écrit à part qui pourra venir en complément des méthodes existantes pour fournir à l'élève débutant une méthode de travail et certains conseils pratiques de bon sens, souvent absents ailleurs. On apprécie surtout la précision des explications qui, aidées par l'image, permettront à l'élève de vraiment comprendre des points tels que l'accordage, le changement de cordes, la position des deux mains et la pos­ ture générale (un chapitre étant consacré à ce sujet).Sont également abordés des points essentiels comme la manière de travailler les gammes, les arpèges, les barrés, les coulés, etc., le tout accompagné des exercices nécessaires et d'explications dont la clarté est un modèle du genre. En fin d'ouvrage, une cinquantaine de morceaux progressifs permettra à l'élève de se constituer un premier répertoire. Une approche systématique et raisonnée, hommage à l'école de Târrega et d'Emilio Pujol, également empreinte de la sensibilité sans laquelle aucun apprentissage musical n'aurait de sens. F. N

Méthode progressive, vol. 1 (franCais / english / español)64 p., Niveau 1Une nouveauté aux Productions d'Oz, forts actives dans le domaine de la pédagogie pour guitare. ConCue pour être utilisée avec un professeur, la Méthode progressive pour guitare de Claudio Camisassa se démarque des autres ouvrages pour guitaristes débutants. De très nombreux morceaux sur les cordes à vides (une quinzaine de pages) permettent à l'élève de se concentrer sur l'acquisition d'un bonne technique de main droite, seul le pincé étant abordé dans ce premier volume. La méthode qui s'appuie sur un répertoire original écrit par Claudio Camisassa, comporte de nombreux duos pour l'éléve et le professeur et, surtout pour l'éléve, un accompagnement optionnel en accord ou en arpèges des mélodies travaillées. Deux pages d'exercices journaliers simples mais réellement efficaces, accompagnées d'indications précises sur Ies techniques de jeu, complètent cette méthode au chemin pédagogique efficace et rigoureux.(FranCois Nicolas, Guitare Classique, 2e trimestre 2002)This well-presented volume takes students from the very beginning with four main objectives of Classical Guitar Magazine developing technique, sight-reading, basic chord accompaniments and duo playing, and assumes the student is working with a teacher. It is very methodical, beginning with photographs of hand positions etc, and gives explanations of both rest and free stroke from the start. The first musical examples are open string melodies with added chord symbols with plenty of varied exampIes, and blank staves are given for note-writing exercises and also for aural tests, both of which are useful ideas for reinforcing general musical understanding. Apart from chord symbols, the left hand is first introduced with natural harmonics at the twelfth fret in an effective two-part exercise Carillon, which requires right fingers and thumb. Combinations of open strings and right-hand arpeggios follow and the opening section is brought to a natural close with Valse des Harmoniques - nicely shaped and quite complex with its use of natural harmonics, but a bit over-long. Camisassa now introduces notes on each string, in turn, in first position, and more complex arpeggio patterns, illustrated by pieces utilising each new group of notes. 2-guitar arrangements of tunes including Frere Jacques and Au Clair de la lune and Alouette, gentille alouette work quite weIl with straightforward accompaniments. I liked Camisassa's Tango, and Recuerdo de mi infanta, a two-part milonga reminiscent of Cardoso. Favourites such as Greensleeves and Malaguena are also included, and there are many pieces by Camisassa included which aim to enforce musical ideas. I found the way this book progresses, and the technical and musical aspects it teaches, very good and very thorough. I found myself using it a lot as supplementary material to demonstrate technical points and for sight-reading. However, the majority of pieces written by Camisassa did not inspire me musically and would need to be supplemented with pieces of more characterful musical interest, particularly for young players, but this volume does have much to offer.(Linda Kelsall Barnett, Classical Guitar Magazine, June 2002) / Guitare

Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il était parti à contre-coeur. Il trouvait la ville étouffante et provinciale, la Villa étriquée académique et trop seigneuriale. Il est donc allé chercher ailleurs ce qu'il a appelé son 'Italie sauvage', une Italie de ciels, de vents, de pluies, de ruines ensauvagées, de montagnes, de bourgades à flanc de roches. En romantique qui vit des éléments, il n'emportait dans ses nombreuses virées à Tivoli, Subiaco ou aux Castelli Romani, qu'un carnet, un fusil et sa guitare, dormant parfois à la belle étoile, cherchant parfois la compagnie des petites gens, se faisant l'ami de quelques bandits au grand coeur, mais plus souvent épris de solitude. Il y a eu effet-retard de l'Italie dans l'oeuvre de Berlioz. Le temps de développer, par une archéologie rétrospective, les impressions assimilées, et, pour une grande part, de réinventer un pays, certes vécu mais tout autant fantasmé. Ce pays-là, qui n'est donc d'aucun pays, deviendra la dorsale de beaucoup de ses oeuvres: Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, Roméo et Juliette, Carnaval Romain etc., et surtout Harold en Italie. Harold reprend la manière autobiographique qui faisait, entre autres, l'originalité de la Symphonie Fantastique. Utilisant le héros byronien, Childe Harold, Berlioz livre en musique un scénario qui commande le cadrage panoramique. On peut parler d'une réappropriation par un héros prête-nom de ses propres sensations relevées sur le motif (processus du plein air à l'atelier qu'effectuaient aussi les peintres, ses collègues de séjour en Italie). C'est cette dualité paysage réel/paysage rêvé que veut traiter la partition Panorama, particolari e licenza ('Panorama, détails et licence') écrite à la demande de Christophe Desjardins. De la même manière que j'ai utilisé parfois des musiques préexistantes pour chercher ma propre musique (Nebenstück/Brahms/filtrage, Wunderblock/Bruckner/effacement), j'ai voulu ici détailler la notion de champ que Berlioz manie de façon véritablement pré-cinématographique. Ce qui se rapproche de nous (un détail infime perdu dans le tutti), ce qui s'en éloigne, ce qui nous parvient encore - un travelling qui devient arrêt sur image, un cadrage resserré, le fondu de deux perspectives. Panorama, particolari e licenza est, en ce sens, une sorte de making of , comme on dit aujourd'hui, de ce modèle génial, partition hirsute, fruste, mais tout à la fois riche, hautement inspirée. Harold en Italie traduit cette sauvagerie que Berlioz voulait rendre en musique, combinat de sensations, de révolte et d'exaltation: un son capté puis stylisé, avec effets de réel devenant sous sa plume des trouvailles, de véritables effets spéciaux dont peu de musiciens avant lui avaient eu l'intuition. A la demande de David Jisse et de la Muse en circuit, j'ai ajouté une partie électronique qui a été conçue par Laurent Sellier. Cette partie, essentielle, est une manière de réaliser concrètement ce qui est en filigrane dans Harold, la transmutation de toute expérience éprouvée en un véritable clavier de sensations. Le percussionniste de Panorama, particolari e licenza est une sorte d'accessoiriste bruiteur. Il reformule concrètement le réel purement rêvé, mais d'une manière que j'ai voulue parfois dérisoire et délibérément 'bricolée', comme un travail magique qui puisse donner sens à cette vérité véhémente, incessamment recyclée, qui faisait tout l'art de Berlioz. La question du soliste est importante dans Panorama, particolari e licenza. Il est tout à la fois le point de vue, la subjection, celui qui dit je, comme il est aussi le sujet de l'autofiction. Tout en étant central, il est égaré, parfois noyé dans le méta-instrument du récit. Au moins c'est ainsi que je l'ai traité, car il maille les instruments ensemble, prenant toutes les bribes du discours, abdiquant souvent ce qu'il y a de performatif dans la place du soliste romantique. Il est ici doublé par une voix d'alto de manière à rendre ce fading du sujet, ainsi que cette prise de parole par le texte poétique toujours central dans l'oeuvre de Berlioz. J'ai expliqué les deux premiers mots du titre. Le dernier renvoie aux licences que je prends par rapport au modèle, mais aussi à cette forme musicale du XVIIIe - La Licenza - qui était une manière d'hommage à un personnage d'influence. Con licenza était aussi une façon d'indiquer une liberté dans l'interprétation (c'est bien ici le sujet: la transcription est un écart), le tempo ou dans l'ornementation. Con alcune licenze écrit Beethoven au début de la fugue de l'opus 106. Panorama, particolari e licenza suit assez fidèlement, quant au déroulement du moins, trois mouvements d'Harold en Italie. I - Aux montagnes: On y entend des bruits de vent, de ruisseaux, des sons de guitare et de harpe de voyage. Des bribes non linéaires du Childe Harold de Byron. II - Marche (moissonneurs et angélus): Il s'agit de pèlerins dans l'original. Toutefois, Berlioz a été précis sur le souvenir qui a déclenché ce tableau dans sa musique. Ce sont des moissonneurs qui rentrent le soir au village en chantant une prière. J'ai choisi ici l'angélus, qui est devenu une véritable icône dans la peinture de ce siècle-là. On y entend donc des fragments chantés en latin. Le percussionniste joue de la faux. Car la mort n'est jamais loin dans l'imaginaire byronien et non moins berliozien. C'est aussi une référence à d'autres 'scènes aux champs' passées dans l'imaginaire collectif. Je ne peux cacher que moissonneur m'a soufflé aussi moins sonneur. III - Sérénade (une chanson des Abruzzes): C'est le mouvement le plus 'stylisé'. On y entend une véritable chanson en dialecte des Abruzzes où est évoqué la fameuse lontananza: à la fois espace résonnant d'une montagne à l'autre, mais aussi éloignement, séparation de deux amants. C'est un chant sur la construction du futur et la désillusion amoureuse que Berlioz a pu entendre et dont il a pu méditer le poème, bien qu'il ne s'en soit pas musicalement inspiré. Mais l'esprit, qui combine la mélancolie, un rien de malice, d'inquiétude et de doute tout berlioziens, est gardé dans ce mouvement, jusque dans les paroles de la chanson: O hirondelle qui vole sur Potenza Salue-le pour moi, c'est mon espoir Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il pense, Comme il supporte la lontananza Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il veut Et comme il supporte la séparation. Gérard Pesson, septembre 2006 / contemporain / Répertoire / Alto, Voix d'Alto et Ensemble