| Diapason Rouge Vol. 1 Français Lyrics and Chords [Sheet music] Presses d'lle de France
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depui...(+)
460 chants de veillée et de variété française avec accords de guitare
Depuis qu?il a été cité par Jérôme Bonaldi sur Canal Plus, ce premier recueil de près de 460 chansons est une référence dans le domaine des carnets de chants depuis plus de dix ans. Chacun y trouvera un répertoire pour chanter toutes les circonstances de la vie. Pour les guitaristes, tous les chants sont accompagnés de leurs accords. Le premier chapitre, 'Salut l?artiste', est un recueil de variétés françaises : Brel, Goldman, Souchon, Renaud? 'Au rythme du monde' regroupe des chansons à thème susceptibles de provoquer la réflexion ou d?affirmer un engagement. 'Racines et couleurs du temps' emprunte au folklore français, aux négro-spirituals et au patrimoine des mouvements de jeunes et d?éducation populaire. La quatrième partie, 'Fêtes et rencontres', offre un éventail de chansons pour se réunir dans la joie, l?émotion ou la fantaisie. Une sélection de 'Canons et ritournelles' termine le carnet. Un index alphabétique par auteurs et par titres, à la fin du carnet, complète le sommaire.
21.30 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 24 hours - In Stock Only 1 left in stock, order soon ! | |
| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, Mixted choir and accompaniment Soli, mixted choir and piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ? La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ? Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ? L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| The Importance Of Being
Earnest (le troisième
acte, Lady Bracknell est
plus déséquilibré) Ensemble Schott Music Ltd., London
Quand Tom Adès et le Los Angeles Philharmonic m'a demandé quelque chose, je l'...(+)
Quand Tom Adès et le Los Angeles Philharmonic m'a demandé quelque chose, je l'ai dit The Importance of Being Earnest. J'ai toujours aimé les sens extatique Wilde de non-sens - comme Alice au pays des merveilles en quelque sorte. Wilde a un humour noir indifférent, un délice dans le mensonge - et c'est ma maison. Je ne sais pas si c'est une chose irlandais ou pas - tout ce que je sais, c'est que c'est tout ce que je sais. - Bien que je coupe les deux tiers environ de la pièce, je n'ai pas coupé toutes les références à la nourriture et l'alimentation, et il ya beaucoup de personnes dans l'original. Les hommes sont aussi intéressés à la nourriture car ils sont dans les femmes. Il ya un moment étrange quand Cecily répond Algernon pour la première fois dans l'acte 2, et à l'improviste, dit-il, 'j'ai faim'. La mise en scène dit: 'Ils passent dans la maison.' C'est étrange. Vous ne savez pas ce qui pourrait arriver. Et quand Lady Bracknell dit: 'J'ai eu quelques crumpets avec Lady Harbury, qui semble vivre uniquement pour le plaisir maintenant', l'orchestre est soudainement silencieuse et sombre. Il ya quelque chose d'innommable là . Je dirais que si vous n'aviez jamais lu la pièce avant, et lire mon dernier tiers, vous ne savez pas tout ce qui manquait. Il montre comment la structure forte de Wilde est. Les os du jeu sont unshatterable. Ma version est une radiographie de celui-ci. Sa mise était dur et étrange de commencer et une joie après. Au début, je me demandais comment gérer les lignes comme 'Un homme qui se marie sans savoir Bunbury a un moment très pénible de lui.' J'ai décidé de les traiter comme des chorals chantés par un choeur, comme dans la Passion selon saint Matthieu, ou comme des slogans détenues par les manifestants. Mais après avoir utilisé la chorale pendant environ 90 secondes, j'ai vu le texte plus clair et distribués avec eux. C'est pourquoi ils n'apparaissent que dans l'acte 1 et jamais plus. Ils sont préenregistrées et sont comme des messages des Dieux. Les deux Lady Bracknell et Miss Prism sont germanophiles, alors j'ai fait les compositeurs. Ils ont tous deux se rendre à chanter leurs propres paramètres de Ode à la Joie de Schiller, et quand Lady Bracknell s'emballe, elle rompt naturellement en allemand. - Quand Miss Prism est invité à identifier le sac à main, elle entre dans un état de retrait de l'inspection, naturellement fredonner l'hymne national allemand, car l'Allemagne est crucial pour elle et Lady Bracknell. Par le troisième acte, Lady Bracknell est plus déséquilibré. Elle peut se concentrer, et poser des questions, mais si les réponses sont plus que son cerveau ne peut supporter, elle les ignore et passe à autre chose. - J'entre dans la folie de la pièce à des degrés divers tout au long. L'un d'eux est l'endroit où le Dr Chasuble dit: 'Tout est quasiment prêt pour les baptêmes'. Au lieu du texte de Wilde en réponse à Chasuble, l'ensemble du casting répondre aux glissandi vocale répétée. Ils sont comme une ménagerie d'animaux criant, au-delà des mots. - Les gens m'ont dit que la comédie est la chose la plus difficile. Je ne pense jamais à ce sujet. Je viens de jouer. Mes actes corporels, mon système nerveux. Les choses se passent. Quand le public se mit à rire à Los Angeles j'ai été surpris de commencer. Je riais seul à ce que j'avais fait, mais il n'est jamais venu à l'esprit que mon rire privée serait rendue publique. - Dans la scène de l'Acte 2 entre Cecily et Gwendolen, où ils lancent des insultes à l'autre, 40 assiettes sont cassées. Je pensais, à l'exception de tuer quelqu'un, ce qui est une bonne expression de la colère. Et bien sûr, casser des choses en est une. C'est comme ça que c'est arrivé. Et parce que la méchanceté et le fascisme ne font qu'un, j'utilise cloutés bottes jack marche aussi bien. Et comme je me sentais plus a été nécessaire, j'ai les filles tuer un autre à la fin de la scène. Ayant fait cela, ils vont juste à prendre le thé l'après-midi, parce qu'ils sont les morts-vivants. - La chanson Auld Lang Syne traverse l'opéra. Algernon joue son propre réglage de celui-ci hors de la scène au début. Il ya donc trois compositeurs de l'opéra! J'ai oublié de lui. - Le solo est pré-enregistré par moi. Il est vraiment difficile et je ne la joue pas avec précision. Il a été commandé par Betty Freeman peu de temps avant sa mort. J'utilise Auld Lang Syne que je pourrais utiliser une tasse à boire de. Dans l'opéra, c'est un objet entouré d'un monde parallèle tourbillonnant retiré. Ils se déplacent ensemble, mais n'ont rien à voir avec l'autre. La mélodie est à la base du duo d'amour entre Jack et Gwendolen, et le duo entre Jack et Algernon, et est habituellement utilisé par le majordome Lane et Merriman d'annoncer personnes. C'est donc un pilier structurel en son genre. - Les différents types de musiques utilisées dans les travaux Earnest dans la façon dont nous nous sentons, voyons, entendons myriades de choses tout le temps, qui n'ont pas de lien évident. Ils sont la vie. - Lors de l'utilisation de ces musiques il ya une raison sous-jacente en général. Au lieu de la musique dite série après le début de l'opéra, j'avais écrit à l'origine profonde (bien sûr!) Musique et quand je l'ai mis avec le texte, ça sonnait faux. Et quand j'ai remplacé la musique sérielle faux, c'était vrai. Je pense que la raison est quelque chose comme: texte de Wilde est incroyablement artificielle, et quand je suis allé à la vitesse supérieure pour le faire correspondre avec l'originalité même, il était trop sincère et devient insipide. Il a trahi le texte de Wilde - ce qui en fait ordinaire. La tension a disparu. Quand j'ai adapté artificialité de Wilde, avec le sérialisme très artificiel, les deux étaient à l'aise avec l'autre, et il n'y avait aucune fausse note. On était comme des faux (artificielle) que l'autre. Ils étaient heureux ensemble surréaliste. - Peut-être que c'est que Wilde + Emotion conventionnel est moins bonne que Wilde + Artifice. Et considérant qu'il ya tromperie tant dans le jeu, et sa propre vie est remplie d'elle, mon sérialisme faux était plus fidèle à son monde de trucage. - Gerald Barry (2012) / Ensemble
71.40 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Celtic Fake Book Over 400
Songs 'C' C Instruments [Fake Book] Hal Leonard
Edition c. La popularité de la musique celtique a explosé au cours des dix der...(+)
Edition c. La popularité de la musique celtique a explosé au cours des dix dernières années en raison de la recrudescence des instruments folk, danse celtique et la culture irlandaise globale. Cette étonnante collection réunit plus de 400 chansons d'Irlande, Ecosse et du pays de Galles - complet, avec des paroles gaéliques, le cas échéant - et un guide de prononciation. Titres comprennent: à travers l'ouest de l'océan o avec mon amour, j'irai o autel Isle o ' la mer o Auld Lang Syne o Avondale o The Band Played On o o Barbara Allen bénédiction de la route o o The Blue Bells of Scotland The Lass Bonniest o o A Bunch of thym The Chanty que captif le o de la sorcière Colomb était un irlandais o o Danny Boy de Duffy bourdes o Erin ! OH Erin ! o o de sillage du père Murphy o Finnegan Galway Piper o la fille j'ai laissé derrière moi o a quelqu'un ici vu Kelly o je sais où je suis Irish Rover Goin ' o o Loch Lomond o o Molly Malone My Bonnie trouve au-dessus de l'océan o mon o Rose irlandais sauvage les rives du Amerikay o The Sons of Liberty o qui est un o berceuse irlandais lorsque irlandais Ey... / Instruments En C / 256 pages / Partition
40.70 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Diapason Rouge Vol. 4 Français Lyrics and Chords [Sheet music] Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 300 chants de v...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 300 chants de variété française et internationale.
Les amateurs de variété française apprécieront les chansons incontournables de Brel, de Brassens ou d'Édith Piaf mais aussi les textes d'artistes contemporains comme Zazie, M ou Alain Bashung. Les anglophones ne seront pas en reste et pourront se déchaîner avec les Clash ou Metallica, ou se laisser bercer par les ballades des Cranberries, de Bon Jovi ou encore d'Alanis Morissette... Les débutants de la six cordes, comme les pros, y trouveront leur compte. Grosse dose de fun et d'émotion garantie !
21.30 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 24 hours - In Stock Only 1 left in stock, order soon ! | |
| Diapason Turquoise Vol. 2 Français Voice and Guitar chords [Sheet music] Presses d'lle de France
Format : 15 x 21 cm
Langue : Français
23.20 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 24 hours - In Stock Only 1 left in stock, order soon ! | |
| Légendes Urbaines
(MURAIL TRISTAN) Français 22 Instruments [Sheet music] Lemoine, Henry
Par MURAIL TRISTAN. (Prendre les mots 'légendes' et 'urbaines' dans leurs diffÃ...(+)
Par MURAIL TRISTAN. (Prendre les mots 'légendes' et 'urbaines' dans leurs différents sens et en tester toutes les combinaisons)
Légendes urbaines est le résultat d'une commande précise de l'Ensemble intercontemporain, à l'occasion d'un concert 'à thème', lui-même partie d'une saison thématique. Ces thèmes, comme l'on sait, sont: la ville, le voyage, et plus précisément, pour ce concert, New York - New York n'étant évidemment pas une destination de voyage pour moi, sinon celle d'un 'commuting' fréquent depuis ma résidence semi-rurale. Les thèmes littéraires ou visuels en musique ont fait couler beaucoup d'encre et plongent plus d'un dans la perplexité. La musique peut-elle exprimer ou raconter ? Est-il possible de ressusciter le poème symphonique ? D'écrire encore des opéras ? Si oui, est-il légitime de le faire, ou n'est-ce pas définitivement obsolète ? Comme je crois à la méthode expérimentale, j'ai décidé de relever le défi et de m'essayer au thème proposé, non sans garder quelque distance ironique vis-à -vis de l'exercice. Occasion aussi de rechercher quelques modèles et de ne pas se priver de références, plus ou moins transparentes, à quelques-uns de mes prédécesseurs sur le nouveau continent. Le modèle formel est celui des Tableaux d'une exposition, avec sa suite de vignettes sonores entrelacées de promenades - les références musicales, on pourra s'amuser à les deviner. Les allusions visuelles, points de départ ou d'arrivée de la rêverie musicale, ne seront pas l'Empire State Building, la Statue de la Liberté et autres cartes postales formatées pour le tourisme, mais plutôt les images et sensations suscitées par la fréquentation d'une ville à la fois très familière et tout à fait étrangère.
Promenade 1
Les 'promenades' de Moussorgski s'effectuaient d'un pas à la fois martial et guilleret... Dans Manhattan, les distances sont grandes, qui inciteront à prendre plutôt le 'Subway', célèbre pour son infernal vacarme métallique. Par prudence pour nos tympans, on l'écoutera d'assez loin, accompagné d'appels de cuivres, le plus souvent sous forme de tierces descendantes - les 5 espèces de tierces permises par l'écriture en quarts de tons. Vacarmes métalliques et appels de cuivres ne se limitent d'ailleurs pas à constituer l'essentiel des 'promenades', mais envahissent les recoins de toute la pièce.
Staten Island Ferry
Autrefois, la 'skyline' (la ligne des gratte-ciels) de Manhattan surgissait pour le voyageur lentement sur l'horizon, objet de tous les rêves et de tous les espoirs, au terme d'une longue traversée maritime. Le bateau franchissait la rade de New-York, saluait au passage la Statue de la Liberté, et allait s'amarrer directement au pied des 'high-rises'. On se rappelle les vieux films et vues d'archives. New York ne s'aborde plus par la mer et cet aspect du rêve américain a donc disparu, mais on peut revivre l'expérience, dans une certaine mesure, en prenant le ferry de Staten Island. Au retour, on peut s'imaginer, accoudé à la rambarde d'un paquebot, découvrant la ville longtemps espérée... la vue est splendide, et le ferry gratuit - chose rare en ce pays.
Central Park at twilight
Superposition de musiques émanant de lieux différents, et se mouvant à différentes vitesses. Sensation étrange d'échapper un moment à la réalité de la ville dont les bruits ne parviennent qu'étouffés. Instants ambigus du crépuscule, brefs et éternels, bruissements dans les fourrés déjà obscurs (ce ne sont que les écureuils), les silhouettes des gratte-ciels s'illuminent une à une à travers les frondaisons. Chant harmonique de la 'Swainson's thrush' (grive à dos olive). Les derniers promeneurs se hâtent vers les sorties: de nos jours, il n'est plus très recommandé de rester écouter les sons de 'Central Park in the Dark'.
Sunday Joggers
Toujours à Central Park: le dimanche, s'installer le long de l'une des routes qui traversent le parc, et qui, fermées à la circulation, sont envahies par une foule ahanante, transpirante et clopinante. 'Joggers' de tous âge, sexe, taille, couleur et embonpoint - toutes vitesses, allures et harnachements. Certain(e)s promènent leur progéniture dans des poussettes de course (3 roues surdimensionnées, profilage aérodynamique), d'autres peinent à suivre leur(s) chien(s). Quelques tricheurs passent à vélo ou sur patins à roulettes. Toute une humanité pantelante défile devant vos yeux, et il faudrait être Daumier pour croquer le spectacle - ici c'est le prétexte d'une modeste étude sur les tempi superposés.
Whirlwinds
Le plan de Manhattan est intéressant: systématiquement rectangulaire, mais avec quelques grandioses irrégularités, en particulier celles provoquées par Broadway qui, vestige d'un vieux chemin indien, coupe diagonalement rues et avenues, provoquant de ce fait quelques extravagances architecturales et topologiques. Une autre conséquence du plan d'urbanisme - ou d'une absence de celui-ci - est que la circulation atmosphérique se trouve très fortement perturbée. Certains carrefours sont ainsi le siège de redoutables tourbillons venteux, en particulier ces carrefours complexes provoqués par l'intrusion de Broadway dans le damier urbain, ou encore la climatiquement terrifiante intersection entre Riverside et la 122ème rue, où la présence d'un clocher-gratte-ciel néo-pré-raphaélite perturbe fortement les masses d'air qui circulent le long de la rivière Hudson.
Promenade 2
Plus agitée que la Promenade 1, et conduisant au triptyque suivant:
George Washington Bridge 1
The Frozen River
George Washington Bridge 2
'Non seulement les possibilités des harmoniques des sons seront-elles révélées dans toute leur splendeur, mais encore l'usage de certaines interférences créées par les partiels constituera-t-il une contribution appréciable. On pourra s'attendre à l'utilisation, jamais envisagée jusqu'à ce jour, des résultants inférieurs et des sons différentiels et additionnels. Une magie sonore totalement nouvelle !' (Edgar Varèse, extrait d'une conférence donnée à Santa Fe en 1936).
George Washington Bridge, c'est notre Grande Porte de Kiev - et l'une des peu nombreuses voies d'accès à l'île de Manhattan (car Manhattan est une île, on l'oublie parfois). Une 'Grande Porte' en ferraille et en réfection permanente, mais qui fut un symbole de modernité en son temps et fascina, dit-on, Edgar Varèse, qui venait en surveiller l'avancement des travaux. C'est aussi l'occasion d'un triptyque intérieur, qui respecte la symétrie de l'ouvrage, ses deux piliers de métal argenté, son double pont d'où l'on peut jouir de vues somptueuses sur la skyline, le tout jeté sur un fleuve parfois gelé en hiver. C'est enfin un hommage à l'intuition prophétique de Varèse, dont la citation ci-dessus décrit très précisément les types d'harmonies développés quarante ans plus tard par les techniques dites 'spectrales' - sans que lui-même n'ait pu mettre ces idées en application.
Promenade 3
Au ralenti, et tuilée avec:
Hyperlinks
Où des connexions s'établissent subitement entre divers moments entendus précédemment - établissement de 'liens' inattendus entre textures les plus opposées.
Promenade 4
Rappel de la promenade 1, puis retour à Central Park, qui maintenant s'enfonce dans la nuit - dernier chant de la grive à dos olive...
Tristan Murail
Programme de l'EIC, Concert à la Cité de la Musique / contemporain / Répertoire / 22 Instruments
93.20 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Panorama, Particolari E
Licenza (PESSON GERARD) Français Alto, Voix d'Alto et Ensemble [Sheet music] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il éta...(+)
Par PESSON GERARD. Berlioz n'a pas aimé Rome, ni la villa Médicis, où il était parti à contre-coeur. Il trouvait la ville étouffante et provinciale, la Villa étriquée académique et trop seigneuriale. Il est donc allé chercher ailleurs ce qu'il a appelé son 'Italie sauvage', une Italie de ciels, de vents, de pluies, de ruines ensauvagées, de montagnes, de bourgades à flanc de roches. En romantique qui vit des éléments, il n'emportait dans ses nombreuses virées à Tivoli, Subiaco ou aux Castelli Romani, qu'un carnet, un fusil et sa guitare, dormant parfois à la belle étoile, cherchant parfois la compagnie des petites gens, se faisant l'ami de quelques bandits au grand coeur, mais plus souvent épris de solitude.
Il y a eu effet-retard de l'Italie dans l'oeuvre de Berlioz. Le temps de développer, par une archéologie rétrospective, les impressions assimilées, et, pour une grande part, de réinventer un pays, certes vécu mais tout autant fantasmé. Ce pays-là , qui n'est donc d'aucun pays, deviendra la dorsale de beaucoup de ses oeuvres: Benvenuto Cellini, Béatrice et Bénédict, Roméo et Juliette, Carnaval Romain etc., et surtout Harold en Italie.
Harold reprend la manière autobiographique qui faisait, entre autres, l'originalité de la Symphonie Fantastique. Utilisant le héros byronien, Childe Harold, Berlioz livre en musique un scénario qui commande le cadrage panoramique. On peut parler d'une réappropriation par un héros prête-nom de ses propres sensations relevées sur le motif (processus du plein air à l'atelier qu'effectuaient aussi les peintres, ses collègues de séjour en Italie). C'est cette dualité paysage réel/paysage rêvé que veut traiter la partition Panorama, particolari e licenza ('Panorama, détails et licence') écrite à la demande de Christophe Desjardins.
De la même manière que j'ai utilisé parfois des musiques préexistantes pour chercher ma propre musique (Nebenstück/Brahms/filtrage, Wunderblock/Bruckner/effacement), j'ai voulu ici détailler la notion de champ que Berlioz manie de façon véritablement pré-cinématographique. Ce qui se rapproche de nous (un détail infime perdu dans le tutti), ce qui s'en éloigne, ce qui nous parvient encore - un travelling qui devient arrêt sur image, un cadrage resserré, le fondu de deux perspectives. Panorama, particolari e licenza est, en ce sens, une sorte de making of , comme on dit aujourd'hui, de ce modèle génial, partition hirsute, fruste, mais tout à la fois riche, hautement inspirée. Harold en Italie traduit cette sauvagerie que Berlioz voulait rendre en musique, combinat de sensations, de révolte et d'exaltation: un son capté puis stylisé, avec effets de réel devenant sous sa plume des trouvailles, de véritables effets spéciaux dont peu de musiciens avant lui avaient eu l'intuition.
A la demande de David Jisse et de la Muse en circuit, j'ai ajouté une partie électronique qui a été conçue par Laurent Sellier. Cette partie, essentielle, est une manière de réaliser concrètement ce qui est en filigrane dans Harold, la transmutation de toute expérience éprouvée en un véritable clavier de sensations.
Le percussionniste de Panorama, particolari e licenza est une sorte d'accessoiriste bruiteur. Il reformule concrètement le réel purement rêvé, mais d'une manière que j'ai voulue parfois dérisoire et délibérément 'bricolée', comme un travail magique qui puisse donner sens à cette vérité véhémente, incessamment recyclée, qui faisait tout l'art de Berlioz.
La question du soliste est importante dans Panorama, particolari e licenza. Il est tout à la fois le point de vue, la subjection, celui qui dit je, comme il est aussi le sujet de l'autofiction. Tout en étant central, il est égaré, parfois noyé dans le méta-instrument du récit. Au moins c'est ainsi que je l'ai traité, car il maille les instruments ensemble, prenant toutes les bribes du discours, abdiquant souvent ce qu'il y a de performatif dans la place du soliste romantique. Il est ici doublé par une voix d'alto de manière à rendre ce fading du sujet, ainsi que cette prise de parole par le texte poétique toujours central dans l'oeuvre de Berlioz.
J'ai expliqué les deux premiers mots du titre. Le dernier renvoie aux licences que je prends par rapport au modèle, mais aussi à cette forme musicale du XVIIIe - La Licenza - qui était une manière d'hommage à un personnage d'influence. Con licenza était aussi une façon d'indiquer une liberté dans l'interprétation (c'est bien ici le sujet: la transcription est un écart), le tempo ou dans l'ornementation. Con alcune licenze écrit Beethoven au début de la fugue de l'opus 106.
Panorama, particolari e licenza suit assez fidèlement, quant au déroulement du moins, trois mouvements d'Harold en Italie.
I - Aux montagnes: On y entend des bruits de vent, de ruisseaux, des sons de guitare et de harpe de voyage. Des bribes non linéaires du Childe Harold de Byron.
II - Marche (moissonneurs et angélus): Il s'agit de pèlerins dans l'original. Toutefois, Berlioz a été précis sur le souvenir qui a déclenché ce tableau dans sa musique. Ce sont des moissonneurs qui rentrent le soir au village en chantant une prière. J'ai choisi ici l'angélus, qui est devenu une véritable icône dans la peinture de ce siècle-là . On y entend donc des fragments chantés en latin. Le percussionniste joue de la faux. Car la mort n'est jamais loin dans l'imaginaire byronien et non moins berliozien. C'est aussi une référence à d'autres 'scènes aux champs' passées dans l'imaginaire collectif. Je ne peux cacher que moissonneur m'a soufflé aussi moins sonneur.
III - Sérénade (une chanson des Abruzzes): C'est le mouvement le plus 'stylisé'. On y entend une véritable chanson en dialecte des Abruzzes où est évoqué la fameuse lontananza: à la fois espace résonnant d'une montagne à l'autre, mais aussi éloignement, séparation de deux amants. C'est un chant sur la construction du futur et la désillusion amoureuse que Berlioz a pu entendre et dont il a pu méditer le poème, bien qu'il ne s'en soit pas musicalement inspiré. Mais l'esprit, qui combine la mélancolie, un rien de malice, d'inquiétude et de doute tout berlioziens, est gardé dans ce mouvement, jusque dans les paroles de la chanson:
O hirondelle qui vole sur Potenza
Salue-le pour moi, c'est mon espoir
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il pense,
Comme il supporte la lontananza
Demande-lui ce qu'il fait, ce qu'il veut
Et comme il supporte la séparation.
Gérard Pesson, septembre 2006 / contemporain / Répertoire / Alto, Voix d'Alto et Ensemble
76.10 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Siècle Chansons
Françaises 1979-1989 -
Pvg Français Piano, Vocal and Guitar CSDEM
Partition pour chant, guitare ou piano Date de parution : 11/06/2009 Contenu :...(+)
Partition pour chant, guitare ou piano Date de parution : 11/06/2009 Contenu : A cause des garçons - A la queue leuleu - Adelaïde - Africa - Agadou dou dou - Aimons-nous vivants - Ainsi soit je - Ainsi soit-il - Allah - Ambalaba - Amnésie - Amour à la plage (L') - Amour en héritage (L') - Amoureux fous - Amoureux solitaires - Andy - Anne - ma soeur Anne - Antisocial - Argent trop cher - Au bout de mes rêves - Aux enfants de la chance - Aux sombres héros de l'amer - Avec simplicité - Aziza (L') - Baby alone in Babylone - Babylone tu déconnes - Bal masqué - Ballade de chez Tao (La) - Ballade de Jim (La) - Bambou - Banale song - Banana split - Banlieue - Belle-Ile-en-Mer, Marie-Galante - Besoin de rien, envie de toi - Bêtises (Les) - Bioman - Body physical - Boîte de jazz (La) - Born to be alive - Boule de flipper - C'est bon pour le moral - C'est chaud l'amour - C'est comme ça - C'est écrit - C'est guignol - C'est l'amour - C'est la ouate - C'est lundi - C'est pas facile - Ça c'est vraiment toi - Ca commence comme un rêve d'enfant - Ça fait rire les oiseaux - Ça va ça vient - Cache-cache party - Canary bay - Cargo - Casser la voix - Cézanne peint - Chacun fait c'qui lui plaît - Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux - Chanteur abandonné (Le) - Chaque jour de plus - Chasseur d'ivoire - Cherchez le garçon - Cimetière des éléphants (Le) - Coeur de rocker - Comme toi - Coq et la pendule (Le) - Corons (Les) - Couleur menthe à l'eau - Coup d'soleil (Le) - Coup de folie (Le) - D'Allemagne - D'amour ou d'amitié - Dallas - Dame de Haute-Savoie (La) - Dans mon H.L.M. - Démons de minuit (Les) - Dès que le vent soufflera - Désir désir - Désirée - Dessous chics (Les) - Destinée - Deux ailes et trois plumes - Diego libre dans sa tête - Dieu fumeur de havane - Disparue - Du rhum, des femmes - Dur dur - Elle a les yeux revolver - Ella, elle l'a - Elle danse Marie - Elle imagine - Elle préfère l'amour en mer - Elle voulait revoir sa Normandie - Embrasse-moi idiot - En l'an 2001 - En rouge et noir - Encore un matin (un rêve plus loin) - Encre de tes yeux (L') - Envie (L') - Epaule tatoo - Est-ce que tu viens pour les vacances ? - Et tu danses avec lui - Etienne - Etre une femme - Eve, lève-toi - Evidemment - Fais-moi une place - Faut que j'me tire ailleurs - Femme libérée - Femme que j'aime - Femmes je vous aime - Flip flap - France de mon enfance (La) - Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve - Gaby, oh Gaby - Géant (Comme un géant) - Géant de papier (Le) - Gitan (Le) - God save the swing - Grand sommeil (Le) - Groupie du pianiste (La) - Hélène - Histoires d'A (Les) - Hou la menteuse - Idées noires (Les) - Il est libre Max - Il faudra leur dire - Il faut tourner la page - Il jouait du piano debout - Il suffira d'un signe - Il tape sur des bambous - Il y a de l'amour dans l'air - J'ai fait l'amour avec la mer - J'aime regarder les filles - J'aime un pays - J'en appelle à la tendresse - J'l'ai pas touchée - J'veux d'la tendresse - Jazzy retro satanas - Je ne suis pas un héros - Je t'aime à l'italienne - Je te survivrai - Je viens du sud - Jodie - Johnny Johnny - Joue pas - Joueurs de blues - Jour s'est levé (Le) - Jours meilleurs (Les) - Kolé séré - Lacs du Conemara (Les) - Langue de chez nous (La) - Laura - Lèche-bottes blues - Lemon incest - Lettre à un rêveur - Libertine - Lili voulait aller danser - Louise - Ma gueule - Ma lycéenne - Ma révérence - Macumba - Mademoiselle chante le blues - Mala vida - Maldon' - Maman a tort - Mambo du décalco (Le) - Marche à l'ombre - Marcia Baïla - Marie la polonaise - Marin' bar - Marre de cette nana-là - Martiniquaise - Mélissa - Mise au point - Mistral gagnant - Mon Amérique à moi - Mon ami m'a quittée - Mon coeur te dit je t'aime - Mon fils ma bataille - Mon mec à moi - Morgane de toi (Amoureux de toi) - Mosquito - Mon histoire (Les Misérables) - Mourir sur scène - Musulmanes - Nashville ou Belleville ? - Natalie Wood - Né quelque part - Nice baie des anges - Noir et blanc - Nosferatu - Nougayork - Nuit de folie - Nuit magique - Nuit sauvage - Nuits sans Kim Wilde (Les) - Oh Chiquita - Oh j'cours tout seul - Oh mon bateau - On avance - On est comme on est - On se retrouvera - On the road again - Ouragan - Pablo - Papa chanteur - Papayou - Parfums de sa vie (Les) (Je l'ai tant aimée) - Paris latino - Partenaire particulier - Partir quand même - Pas assez de toi - Petite lady (La) - Plages (Les) - Plus près des étoiles - Pour le plaisir - Pour les enfants du monde entier - Pour toi Arménie - Pour une biguine avec toi - Pourvu qu'elles soient douces - Premier baiser - Primitif - Pull marine - Pull over blanc (Le) - Qu'est-ce que t'es belle - Quand j'serai K.O. - Quand je t'aime - Quand la musique est bonne - Quand t'es dans le désert - Que la vie me pardonne - Quelque chose dans mon coeur - Quelque chose de Tenessee - Quelques mots d'amour - Question de feeling - Qui a le droit - Reality (la Boum) - Restos du coeur (Les) - Rital (Le) - Rock Amadour - Rockeuse de diamant (La) - Saint-Sylvestre - Salsa (La) - Sampa (Le) - Sans contrefaçon - Sarbacane - Sauver l'amour - Sentimentale-moi - Si j'étais président - Si la vie est cadeau - Soleil donne (Le) - Solitaire - S.O.S. amor - Stand the ghetto - Succès fou - T'as le look coco - T'en va pas - T'es O.K. t'es bath t'es in - Tata Yoyo - Tchiki boum - Terre sanguine - Tes états d'âme Eric - Tirez pas sur l'ambulance - Toi mon toit - Tombé du ciel - Tombé pour la France - Tous les cris, les S.O.S. - Tous les goûts sont dans ma nature - Tout petit la planète - Tout simplement tout doucement - Toute première fois - Traces de toi - Troisième sexe - Tropique - Ultra moderne solitude - Un autre monde - Un berger vient de tomber - Un enfant de toi - Un fait divers et rien de plus - Un soir de pluie - Une autre histoire - Uns et les autres (Les) - Vacances, j'oublie tout - Valses de Vienne (Les) - Vertige de l'amour - Vie ne m'apprend rien (La) - Viens boire un p'tit coup à la maison - Viens chez moi, j'habite chez une copine - Viva la Vida - Vive le Douanier Rousseau - Voilà l'été - Voyage voyage - Week-end à Rome - Words - YMCA - Yaka dansé - Youki (Le)
42.00 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: On order | |
| Compilation : Un Siècle
de Chansons Francaises :
1979-1989 Français All Instruments [Sheet music] Fortin
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française en...(+)
Le 8ème volume de la collection référence concernant la chanson française enfin disponible. Retrouvez 301 chansons de la décennie du tubes radio, les années 80, qui semble rester dans les coeurs et dans les têtes et se transmettre aux jeunes générations. Inclus : Africa, Allah, Ambalaba, La dame de Haute Savoie, Coeur de Rocker, Comme toi, Le Géant de Papier, La Groupie du Pianiste, Mélissa, Mistral Gagnant, Nuit de Folie, Tombé pour la France, Une autre histoire, Les uns contre les autres, Un autre monde... / Variétés / Recueil avec paroles, musique (ligne de chant) et /
40.00 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Contre-tenor Ou
Haute-contre and Piano Français Contralto voice, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. Bella amorosa - IX. Artabano - X. Alto giove
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Soprano and Piano Français Soprano voice, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! La préoccupation qui fut la mienne concernant les voix de contre-ténors et hautes-contre est de montrer l'exceptionnelle capacité de ces voix, autant esthétiques que techniques, voire pyrotechniques. Je reste frappée par la curiosité doublée du sens du risque que possède la plupart de ces artistes, avec un A majuscule. En effet, pour chanter de la musique d'aujourd'hui, le contre-ténor et la haute-contre doivent être des excellents émetteurs de sons classiques avec tout l'éventail des non vibrati et des ornements baroques avec, en plus, une soif de gourmets vocaux. Seules cette soif, cette vivacité d'esprit et cette prise de risque ouvriront la voie aux effets vocaux précis, au service de la dramaturgie sonore, sans geste. C'est pourquoi j'ai écrit des textes où la voix chante en solo, sans accompagnement. La voix est seule à bord, suave peut-être, mais technique, sûre et exigeant une grande présence. Or, cette présence semble attachée à cette tessiture rare, servant à la fois l'époque baroque et le répertoire contemporain. Les langues utilisées ici sont l'allemand, le latin, l'italien et le français. Il y aura aussi des vocalises avec piano, sur des modes vocaux et stylistiques connus où le chanteur issu du baroque se retrouvera aisément, malgré l'écriture contemporaine qui filtre peu à peu, avec son chapelet de cryptogrammes et d'effets. Ces vocalises seront en anglais, italien et français. Messieurs, débutants et professionnels, restez ces torches vivantes, enthousiastes. La variété de votre ambitus fait aussi partie de votre singularité et de l'hypnose que vous exercez auprès du public. De nombreux compositeurs d'aujourd'hui sont attirés par vos facettes et écrivent pour vos instruments : sollicitez-les ! Contenu I. O solitude - II. Erbarme dich - III. Sweet nightingale - IV. Infirmata, vulnerata - V. Nacht und Träume - VI. Eternita - VII. Puisque j'ai mis ma lèvre - VIII. Bella amorosa - IX. Artabano - X. Alto giove
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Flament Natalia - Les
Exercices A La Barre Sur
1/2 Pointes - Piano Français Piano solo Lemoine, Henry
Pendant mes années d'enseignement avec Natalia Flament au CRR de Paris, j'ai ap...(+)
Pendant mes années d'enseignement avec Natalia Flament au CRR de Paris, j'ai apprécié son engagement et sa connaissance de la danse classique.
Nous avons recherché ensemble la plus juste harmonie entre le mouvement de danse et la phrase musicale. Chaque exercice à la barre comme au centre possédait son propre caractère : sensibilité, poésie, nuances, dynamiques, couleurs, puissance grâce à la capacité de Natalia de traduire les mouvements chorégraphiques en phrase musicale. Les retenues, les résonances, les accents, les anacrouses étaient en parfaite liaison avec mes explications et mes exigences de qualité de mouvement.
La diversité de son accompagnement donnait à chaque cours une ambiance particulière. Le travail avec Natalia à mon sens n'a pu se faire qu'avec une grande complicité et compréhension émotionnelle.
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Lhopiteau-Dorfeuille,
Michèle : Toutes les
Clés pour Explorer la
Musique Classique : La
Musique Instrumentale
sous toutes ses Formes Français [Book + CD] Le Bord de l'Eau
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et ...(+)
Si la frontière entre un Concerto Grosso et un Concerto, une Sonate et une Forme-Sonate vous paraît incertaine, si les mots Suite ou Ondes Martenot se perdent dans le flou ou si vous prenez, en toute bonne foi et comme tant d?autres, le cor anglais et le saxophone pour des Cuivres, la solution est précisément entre vos mains: venez donc parcourir sans douleur 1000 ans de musique instrumentale en savourant les 208 extraits commentés qui sont là pour éclairer votre route.
Juste un petit mot de l'auteur : A travers le Tome 1 et Tome 2 de ce guide d?écoute, je sais que vous avez, cher lecteur, compris à quel point la route avait été longue pour les compositeurs de musique dite « classique », et combien l?arrivée de chaque instrument avait été un facteur d?évolution pour l?écriture musicale en général : on n?écrit pas pour le piano comme pour le clavecin, ni pour la clarinette comme pour le hautbois.
C?est pourquoi, après avoir brossé une fresque générale des différentes époques musicales, tous genres confondus, et exploré en détail le domaine plus étroit de la Musique Vocale Sacrée, la plus ancienne de toutes, il m?a paru logique ?comme il a paru indispensable à plusieurs de mes lecteurs- d?approfondir de la même façon la musique instrumentale pure ; celle qui ne se sert plus du tout de cette voix humaine qui avait tenu pendant des siècles le haut du pavé, et pour cause : la musique vocale, profane ou sacrée, fut pendant plus de 5 siècles la seule à être notée, et donc à nous être parvenue !
Si l?on en croit Nietszche- « sans la Musique, l?Univers serait une erreur », et il est probable que Cro-Magnon a soufflé dans un roseau et frappé sur un tronc d?arbre dès qu?il a su se tenir debout (nous aurons l?occasion d?en reparler). Malheureusement, il ne nous a laissé aucune trace écrite de ses improvisations sauvages ; pas plus d?ailleurs que les Hébreux, les Étrusques, les Égyptiens, les Celtes, les Grecs, les Perses ou les Romains, peuples hautement civilisés pourtant, mais pour qui la musique était un art réservé aux seuls initiés -qu?elle mettait en prise directe avec les force supérieures- et qu?il ne fallait surtout pas vulgariser par une notation quelconque.
Il a même fallu attendre la fin du Moyen Age pour voir enfin apparaître, en Occident, les premières partitions de musique instrumentale pure, morceaux sur lesquels les gens dansaient d?ailleurs gaiement, au lieu de les écouter avec ce recueillement et cette déférence dont nous faisons preuve actuellement envers la musique « ancienne » ! Et le XVIIème siècle pour assister, dans les différentes cours d?Europe, à la naissance des premiers concerts purement instrumentaux que les gens aient écoutés, enfin assis !
Si elle a donc été appréciée relativement tard en Occident, la musique instrumentale a sans conteste connu à partir de l?époque baroque une très grande vogue qui n?a jamais cessé, car elle est intimement liée aux progrès de la technique : j?ai donc tenu, dans ce Tome 3, à clarifier l?organisation interne et l?apparition progressive de ses différentes formes -suite, musique de chambre, symphonie, concerto, ballet, poème symphonique- et surtout à y mettre en lumière le rôle capital joué par l?arrivée, au fil des siècles, de chaque nouvel « outil ».
Ici encore, de nombreuses illustrations sonores - choisies comme toujours après de cruelles hésitations, tant était large l?éventail des possibilités - vous feront mieux appréhender la manière dont les grands maîtres du lointain passé et de notre présent s?y sont pris, à partir de ces simples objets que sont les instruments de musique, pour dialoguer avec l?impalpable et faire vivre le plus abstrait des arts. / Classique / Livre 3 Cds /
46.96 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute - Tenor
and Piano Français Tenor voice, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! J'ai écrit ces 10 vocalises en voulant défendre l'intelligence des ténors. Cette voix emblématique de la suavité pour les di grazia, comme de l'opulence pour les helden et forts ténors séduit le public. La voix de ténor est particulière parce que aiguë dans un corps d'homme. Et cette altérité mérite le détour vis-à -vis des performances difficiles que le répertoire d'aujourd'hui leur propose, imposant donc une technique solide, un tempérament artistique et scénique très évolués avec des physiques, qui avouons-le, n'ont rien à voir avec les ténors de jadis, à part quelques exceptions. Ayant beaucoup chanté avec mes ténors en tant que soprano coloratura, j'ai eu tout le loisir et la grande chance de les examiner dans leur mise en voix, d'écouter parfois leurs confidences, et de m'interroger sur le trou béant du manque d'outils pour passer d'une voix naturelle et facile à une technique de rôles contemporains. J'ai utilisé essentiellement trois langues (italien, allemand et français) pour illustrer ces 10 vocalises : 6 seront avec accompagnement de piano, et 4 seront pour voix solo, privilégiant le ténor buffo avec 2 textes, le ténor di grazia et le helden ténor. Le niveau technique exigé dans ces pièces pour voix solo peut paraître exigeant, virtuose et demandant une grande concentration dans l'exactitude de l'exécution de la justesse et des effets vocaux. Certains effets serviront la dramaturgie du personnage avec des effets appropriés, ludiques parfois, mais délicats à mettre en bouche. Chanteurs curieux, ouvrez ces pages et séduisez-nous ! Contenu I. Son un poeta - II. Florestan - III. Adolar - IV. Le clown - V. Bella voce - VI. Pedrillo - VII. Della sua pace - VIII. Eleazar - IX. Monostatos - X. Don José
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Pepin Camille -
Nighthawks - Harpe Jobert
Creation 04/11/2018 - Cologne (Germany), Philharmonie - Anaïs Gaudemard (har...(+)
Creation 04/11/2018 - Cologne (Germany), Philharmonie - Anaïs Gaudemard (harp) Sponsor Calouste Gulbenkian Foundation and Philharmonie de Paris Dedication to Anaïs Gaudemard Notice Nighthawks is a work for solo harp. When Anaïs Gaudemard [1] asked me to write this work, she wanted to integrate it into a program on the theme of birds. I immediately thought of the work Nighthawks (1942) - or Night Birds - by the American realist painter Edward Hopper (1882-1967). Inspired by this work, I designed the piece in one piece as a trip to the heart of this painting. Hopper projects there a snapshot of American daily life. The scene takes place at a late hour of the night and several atmospheres emerge from it. Indeed, the eye is at the same time attracted by this dark, deserted, and immaculate street of an American downtown; intrigued by the frozen situation of the four characters inside a brightly colored diner; and hypnotized by the glare of the huge bar window. Contrasting with the darkness of the street, the light from this neon-lit window is striking. It thus separates the two atmospheres of the painting. The view of the spectator through it is from outside to inside the bar. The absence of an exit door gives the impression that the characters are isolated and their solitude is further reinforced by this glass which surrounds the illuminated stage - as if they were under a bell . Inside the diner, a man seen from behind is eating; a couple stand side by side (the man smokes; the woman is dressed in red); a server is busy. We don't know anything about them. What are they doing at such a late hour? Where is the exit? What are they discussing? Do they know each other? I wanted to musically conceive this scene from the viewer's point of view, as if we were caught up, sucked into the very interior of the painting. The introduction - Mysterious, dark - sounds the twelve strokes of midnight and plunges us into the darkness of this typically American street. From this nocturnal atmosphere is born a strange song - almost padded with xylophonic sounds - as if we could not hear it distinctly through the luminous glass which separates the street and the bar. Caught up in this bright light, we pass through the window and gradually return inside the diner by means of a hypnotic loop repeated tirelessly, as if we were entering a state of trance - Hypnotic. It is the underlying tension of this frozen situation of the characters that I wanted to represent in the central passage - Rhythmic and pulsed. Then, we come out of this feeling of hypnosis by passing through the bar window again and rediscover the nocturnal atmosphere of this deserted and immaculate street - Hypnotic - Mysterious. Camille Pepin [1] Creator and dedicatee of the piece Hurry What a simply beautiful work here! Camille Pépin, born in 1990, had a career marked by dance and composition. But we discover here quite simply an artist, who invites us to the contemplation of a work of the painter Edward Hopper. Having worked on composition and orchestration with Thierry Perrine as well as with Thierry Escaich, Guillaume Connesson and Marc-André Dalbavie, she has forged an original language which allows her here to bewitch us both by her music and by contemplation of the painting. We can judge by the interpretation of this piece on YouTube that we will listen to while looking at the painting. Of course, you can also listen to the work as it is: it is sufficient. But with the painting ... Daniel blackstone Music Education n ° 128 (Jan-Feb 2020)
17.90 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| MURAIL TRISTAN - UNE
LETTRE DE VINCENT Français Conducteur Lemoine, Henry
Création 01/02/2018 - Stuttgart (Allemagne), Festival Eclat, Theater...(+)
Création 01/02/2018 - Stuttgart (Allemagne), Festival Eclat, Theaterhaus - Ensemble L'Itinéraire Commanditaire Festival Eclat et l'Itinéraire Notice Une Lettre de Vincent, pour flûte et violoncelle, est la pièce la plus récente ici (2018). Elle fait partie du cycle Portulan, un cycle de pièces de musique de chambre en cours d'élaboration, qui comporte actuellement huit pièces, écrites pour diverses combinaisons instrumentales parmi un ensemble de huit musiciens. Les portulans étaient d'anciens atlas maritimes, souvent ornés d'enluminures, qui traçaient les côtes et indiquaient les repères principaux au navigateur médiéval alors dépourvu de boussole. Chaque pièce du cycle se réfère à quelque chose, lieu, voyage, lecture, expérience esthétique, de particulière signification pour moi. Le point de départ de la Lettre de Vincent est un souvenir d'enfance : un livre que l'on m'avait offert, sur Van Gogh, où, en plus de reproductions de ses oeuvres, on pouvait trouver quelques-unes des lettres qu'il écrivait à son frère Theo, qui lui envoyait régulièrement de l'argent, des toiles, des couleurs. J'avais été très impressionné, et ému, autant par la peinture, que par le contenu de ces lettres, à la fois naïf, poignant, suppliant, parfois désespéré, souvent assez décousu, sautant d'une idée à l'autre. Beaucoup plus tard, j'ai retrouvé ces lettres, en particulier un petit opuscule contenant les dernières lettres, celles qu'il écrivit depuis Auvers-sur-Oise, pendant les derniers mois de sa vie, et ces émotions d'enfance sont revenues. La pièce débute par un court motif de quatre notes, qui évoque les mots Mon cher Theo , par quoi commencent toutes les lettres de Vincent. Ce motif va se transformer tout au long de l'oeuvre, et se mêler à divers autres éléments - en particulier des échanges très rapides entre harmoniques de flûte et de violoncelle, selon la technique dite de hoquet, métaphore d'une technique picturale chère à Van Gogh, qui consiste en l'accumulation de petites touches de peinture. J'habite aujourd'hui dans cette Provence que Van Gogh avait choisie pour y trouver sa palette colorée. Certains soirs, la pleine lune se lève derrière les grands cyprès du jardin... Tristan Murail, / Partitions classique / Ensemble et orchestre / Conducteur / LEMOINE
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute -
Baryton-basse and Piano Français Baritone voice, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! De la même façon que pour toutes les autres tessitures, j'ai écrit 10 vocalises pour ces différentes catégories de Barytons et de Basses. Si le sens de l'humour permet de distancier la difficulté de l'écriture empruntée aux compositeurs contemporains, j'ai voulu donner à ces voix d'hommes - souvent trop cadrées dans la sériosité du propos - une évasion stylistique et légère, parfois émotionnelle non contenue, afin d'ouvrir une fenêtre vers la liberté et le ressenti non pudique des mots ou des textes choisis. J'ose imaginer que certains chanteurs se retrouveront en souriant sur certaines vocalises, les mettant en scène, par la lorgnette des coulisses souvent riches d'enseignement. 7 catégories ont été privilégiées : a) baryton léger (2 textes : Le charmant, MAB) b) baryton Martin (1 texte : L'illuminé) c) baryton Verdi (2 textes : Maudite Marguerite, La loge de scène) d) basse bouffe (2 textes : Una cosa stravagante, Vulcain) e) basse noble (1 texte : O toi, ma Mie, je t'attendrai ce soir) f) basse profonde (1 texte : Sarastromin) g) baryton-basse chantante (1 texte : Le malheureux Philippe) Amusez-vous, Messieurs et donnez-nous du plaisir à vous écouter encore et toujours ! Contenu I. Le charmant - II. MAB - III. L'illuminé - IV. Maudite Marguerite - V. La loge de scène - VI. Una cosa stravagante - VII. Vulcain - VIII. O toi, ma Mie, je t'attendrai ce soir - IX. Le malheureux Philippe - X. Sarastromin
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
| L'Enterrement De
Mozart (MANTOVANI BRUNO) Français 5 Voix et Ensemble [Sheet music] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. L'enterrement de Mozart, un jeu !
Telle est la mésaventur...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. L'enterrement de Mozart, un jeu !
Telle est la mésaventure d'un homme qui, passant rue de Lille à Paris, aperçoit dans une vitrine la gravure de ses rêves, L'enterrement de Mozart : après être entré dans la boutique, il est contraint d'entendre divaguer le vieillard qui possède l'image et l'exhibe pour attirer dans son antre des inconnus auxquels il raconte la disparition d'Aristide, un chien philosophe qui lui tint longtemps compagnie. Dans cette mésaventure vécue, j'aimais les artifices du faux se mêlant au vraisemblable. Mozart n'eut pas d'enterrement, il fut jeté à la fosse commune, la gravure est connue sous le titre Le convoi du pauvre, et c'est Beethoven qui l'aurait baptisée L'enterrement de Mozart.
Quant à Aristide, le cabot philosophe, il est manifestement inspiré par le souvenir de Medji, le chien de Sophie, dans Le journal d'un fou de Gogol que j'ai porté jadis à la scène. J'ai donc vu là une métaphore de notre époque où, par images et clameurs, de multiples impostures et injonctions envahissent notre imaginaire. Et je songeais à en faire une dramatique pour la radio quand une revue me demanda une nouvelle pour un recueil collectif.
De L'enterrement de Mozart je fis un conte baroque. Et c'est à ce conte que je revins quand Bruno Mantovani et Roland Hayrabedian pour Musicatreize me demandèrent si j'avais un sujet à leur proposer. J'ai longuement écouté la musique de Bruno où la voix humaine se mêle malicieusement à celles des instruments, et j'avais l'impression de palper les étoffes qui habilleraient les mots que je disposerais dans un nouveau texte. J'ai donc récrit le conte baroque en le métamorphosant par un dialogue multiple, syncopé, parfois même bouffon, dont Bruno Mantovani pourrait se servir comme de séquences ou syntagmes sonores dans le jeu acrobatique des voix et des instruments.
Hubert Nyssen
Très peu de temps après avoir fini mon opéra L'autre côté, créé en septembre 2006 à Strasbourg, j'ai ressenti le besoin de retourner à un travail pour la scène dans une dimension plus intimiste que pour ce premier projet dramatique, et surtout dans un registre plus léger. La proposition de Roland Hayrabedian de participer au cycle des 'sept contes' est tombée à point nommé.
Avec un effectif vocal restreint (5 voix, dont 2 assignées à des personnages mis en scène et 3 à un 'choeur antique' commentant l'action) et une instrumentation faisant la part belle aux cordes (pincées, frappées, frottées), j'ai tenté de jouer sur une perpétuelle animation inspirée par le compositeur italien Domenico Cimarosa. Le 'conte baroque' écrit par Hubert Nyssen utilise la parodie, la référence, ce que j'ai souligné dans cette partition de 40 minutes aux tempi frénétiques, en fondant une partie du discours sur des 'basses d'Alberti' contrariées. Car le personnage principal de ce conte, absent de la scène, est Mozart, dont on évoque le cortège funéraire à partir d'une gravure qui sera le déclencheur d'une scène où l'absurde et le quiproquo sont permanents.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / 5 Voix et Ensemble
76.10 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Vassilieva Elena -
Vocalises Minute - Mezzo
Ou Alto and Piano Français Alto voice, Piano Lemoine, Henry
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix,...(+)
Présentation Ces vocalises sont faites pour trouver la virtuosité de sa voix, et sa fluidité dans une écriture d'aujourd'hui. Vous y trouverez quelques fondamentaux comme les grands intervalles, la longue tessiture, pour toutes les voix, le chromatisme, le tempo rapide vocalisé, les slanci ou glissati, les quarts de tons, les nuances ainsi que les tenuti pianissimi ou encore le decrescendo finissant sur un fil di voce. La valeur ajoutée sur le plan rythmique habituera le chanteur à combiner les textes sur une pulsation interne permanente malgré l'exécution de la mélodie étudiée. Les tenuti ouvriront l'imaginaire du chanteur en y plaçant le texte, ad libitum. Les respirations inaudibles pour certains textes - proches de la mélodie ou du récitatif - côtoieront quelques inspirations et expirations audibles, ou sons-bruits fantômes. J'accorde beaucoup d'importance à l'articulation du texte en bouche, et à la place des lèvres dans l'acoustique du son. En effet, le chanteur transporte son propre théâtre à l'italienne partout et son palais devient alors le fin connaisseur de la place des aigus et sur-aigus. Le chanteur est un gourmet de sa bouche et de tout son appareil phonatoire et respiratoire. Le sprechgesang aura une large part dans ces vocalises. Quelques nouvelles idées d'écritures apparaissent comme celles des agrégats ou arpèges, les pleurs, les rires, la main devant la bouche, le rauco, les sons soufflés, le bruit des lèvres, la langue sortie roulée sur la lèvre supérieure, les claquements de langue, le vibrato glottique. La présence du chanteur sera indispensable pour donner du sens aux textes empruntés au répertoire des opéras classiques choisis. Ces Airs connus par coeur par chaque chanteur, que ce soit Carmen, Adolar, Méphistophélès, Mab, Pédrillo, Marina, Anna Bolena, Lucrezia, Philippe II, Urbain, La Reine de la nuit, Vulcain, Sarastro ou Erda, pour n'en citer que quelques-uns, glisseront peu à peu dans des traitements - stylistiques et vocaux - déformés par tout ce que j'ai cité plus haut : à savoir que la virtuosité prend le pas sur la texture du texte et de la voix : des phonèmes en lien avec la compréhension du texte, ou non, agrémenteront la réactivité du chanteur, vers une attitude ludique, inventive et drôle, bien que précise et technique. La sûreté des attaques sera appréciée, comme l'apprentissage des différents effets vocaux (une vingtaine, en tout) et de leurs cryptogrammes respectifs. Si cette collection s'adresse à des chanteurs expérimentés et sûrs de leur technique globale, elle provoquera certainement des prises de conscience sur le couple voix et répertoire, peu évident à mettre en place chez de jeunes artistes, appelés à mûrir, à expérimenter, donc à évoluer dans leur répertoire, et leur confort d'émission. La beauté de l'instrument est indispensable pour défendre le cadre scénique de chaque vocalise : j'invite les jeunes chanteurs à croiser la voix, sa technique avec le jeu, l'amusement et sa virtuosité. La soif et le bonheur de chanter se mesureront à la discipline de l'apprentissage. Jeunes artistes doués et patients, devenez ces êtres-bouches à la fois chanteurs-conteurs-hypnotiseurs et connaisseurs alchimiques du pouvoir colossal de la voix humaine. Ouvrez vos cerveaux et vos bouches : le monde vous réclame ! J'ai écrit 10 textes de vocalises avec humour pour désacraliser le mot virtuosité et style contemporain d'écriture ou effets vocaux. En effet, beaucoup de chanteurs sont craintifs devant la liberté demandée à leurs voix, pour réaliser théatralement ou dramaturgiquement un texte au service de la fluidité vocale sûre. Je me suis appuyée sur les arcanes de type de rôles chez les Mezzos. Ainsi, 4 catégories ont été privilégiées : a) mezzo lyrique (2 vocalises) : Arianna, La sentimentale b) mezzo colorature (2 vocalises : C'est à Séville, Il paggio) c) mezzo dramatique (2 vocalises : Lucrézia, Marina) d) contralto (4 vocalises : Fata Morgana, Le temps des lilas, Torture-moi, Elena-Lila) J'espère que les chanteuses s'amuseront en déchiffrant ces 10 vocalises, reprenant une technique classique avec, en plus, quelques effets dits contemporains. Aujourd'hui, ces manières d'écrire sont habituelles chez de nombreux compositeurs qui servent la voix et ne la desservent pas, comme on l'entend souvent dire, à propos de techniques vocales contemporaines. Un dernier point : toutes mes vocalises sont sur du texte en plus des voyelles classiques et indispensables à mettre en place dans la bouche du chanteur. Le texte sert de fil rouge à l'histoire racontée, souvent farfelue et se doublant d'auto-dérision (même si certains textes choisis sont sortis de rôles phares de Mezzos). En effet, les mots permettent une utilisation plurielle de l'appareil phonatoire et permettent de passer plus aisément des vocalises à texte aux oeuvres écrites par les compositeurs d'aujourd'hui. Contenu I. Arianna (mezzo lyrique) - II. La sentimentale (mezzo lyrique) - III. C'est à Séville (mezzo colorature) - IV. Il paggio (mezzo colorature) - V. Lucrezia (mezzo dramatique) - VI. Marina (mezzo dramatique) - VII. Fata Morgana (contralto) - VIII. Le temps des lilas (contralto) - IX. Torture-moi (contralto) - X. Elena-Lila (contralto)
23.20 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: In Stock | |
Next page 1 31 61 ... 451 |