Par BUNK GERARD. As a 20th century composer, Gerard Bunk developed a distinctive musical style comparable perhaps to that of Max Reger or Sigfrid Karg-Elert. In addition to Bunk?s large-scale organ work ?Legende? Op.29 and its symphonic version Op.29II, there is a further well-known ?Legende? Op.55b written for organ and string orchestra (or string quartet) which was composed in 1945. This edition offers the earlier version of this work, dating from 1914, in its original instrumentation for organ and brass quartet. In order to facilitate performance, the sketchily notated score is carefully supplemented by performance markings from the string version. What Albert Schweitzer praised in the earlier ?Legende?, ?the calm and vivid layout of the complete work?, is also recognisable in Bunk?s later composition: the catchy, modestly beautiful theme alongside the clear musical form of this ?Legende? for organ and brass quartet. - Scored for 2 Flugelhorns, French horn, Trombone - Attractive chamber music for brass with organ - Edited by the composer?s grandson - Also suitable for amateur ensembles / Date parution : 2022-07-30/ Répertoire / Orgue et Quatuor de Cuivres

Jouni Kaipainen's String Quartet No. 6 'The Terror Run' Op. 92. Commissioned by the BBC Radio for the Proms concerts 2010. Dedicated to the Meta4 Quartet. Parts available: WH31197A Programme note: My former experience in writing string quartets has made me used to the idea that a piece of mine in this genre lasts close to half an hour and consists of several movements with different characters. This time the commission clearly stated a duration of 12 minutes and this naturally brought about lots of thinking and orientating. Eventually I luckily found out that I actually can alter mybasic “string quartet philosophy” so that such a short piece became an existing option. In the music itself there is nothing very much to explain. The quartet is for the most part quite lively flowing music in fast tempi. In the very beginning there is something haunting in the atmosphere but soon joyful for the most part delicately light at times maybe also “dance-like” characters take over.  But in terms of dramaturgy   the music has a tendency to grow more weighty and harsh and these quasi-violent elements gradually threaten the sunny unproblematic flow. Closer to the end we come to a point where nothing is easy anymore. This brings about a slow section of quite different nature and after that the former hilarious swing tries to make a comeback – but does not really succeed. The run goes on but the overtones are now more shadowy and the mood on the scary side. The subtitle comes from the novel The Camomile Lawn (1984) by Mary Wesley of which Ken Taylor made a wonderful TV series adaptation for Channel 4 (1992) where a marvellous casting of great actors supports the colourful beautiful and delightful story. In this novel young Sophie (gorgeously played by the 10-year-old Rebecca Hall) has eagerly waited for her older cousins to arrive to her aunt’s house at the

A meditation based on the traditional Seven Last Words of Christ-Wondrous Cross is a reflective work suitable for church or concert choirs at Passiontide. Bullard skilfully weaves the traditional Seven Last Words of Christ with linking biblical passages 3 well-known hymns and settings of 4 well-known sacred texts including 'Drop drop slow tears' and 'Ave verum corpus' (both of which may be sung as independent motets) to create a moving and at times dramatic work. The short solos are perfectly suited to members of the choir and strings (quartet quintet orensemble) may optionally join the organ or piano in the accompaniment. If performed liturgically the work may be interspersed with prayers and readings. The result is a flexible and striking work that re-presents this timeless story for a modern audience. String parts and full scores are available to hire or purchase from the Music Hire Library.

Note by the composer:'Triple Quartet is for string quartet and two pre-recorded quartets, or three live string quartets with no pre-recording. The piece is in three movements, fast-slow-fast, and is organized harmonically on four dominant chords in minor keys a minor third apart: E minor, G minor, Bb minor, C# minor and then returning to E minor to form a cycle.The first movement goes through this harmonic cycle twice with a section about one minute long on each of the four dominat chords. The result is a kind of variation form. Rhythmically the first movement has the second and third quartet playing interlocking chords while the first quartet plays longer melodies in canon between the first violin and viola against the second violin and cello. The slow movement is more completely contrapuntal with a long slow melody in canon eventually in all 12 voices. It stays in E minor throughout. The third movement resumes the original fast tempo, maintains the harmonic chord cycle but modulates back and forth between keys more rapidly. The final section of the movement is in the initial key of E minor and there the piece finally cadences.? Steve Reich, 1999 / Orchestre A Cordes

Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents. Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert. Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre. Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré. Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor. Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes

Par MANTOVANI BRUNO. Par le poids de sa riche histoire et l'immensité de son répertoire, le quatuor à cordes est devenu, au cours des temps, une formation mythique, abordée par les compositeurs avec un mélange d'enthousiasme et de méfiance. Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Bartok, Shostakovitch, et tant d'autres ont écrit d'innombrables chefs d'oeuvre pour cet instrumentarium qui, parce qu'il réunit intimité, homogénéité, et virtuosité, est propice à l'expérimentation. Ecrire pour quatuor est aujourd'hui un exercice très délicat, et ce n'est pas sans crainte que j'ai décidé d'aborder le genre en 2000. Un cycle a commencé à naître à cette période, cycle toujours incomplet en 2005. Bleu (2002) est une courte pièce énergique, jouant sur une disposition spatiale singulière des musiciens (les instrumentistes se faisant face). Du déferlement au jeu d'échos, ce mouvement repose sur une conception 'démocratique' de l'ensemble, la matière musicale étant plus fondée sur un flux cohérent que sur la hiérarchie entre un soliste et des accompagnateurs. Les fées (2004, création mondiale): il s'agit là d'un véritable scherzo, laissant la part belle à une écriture procédurale. J'ai commencé à m'intéresser depuis peu à cette dimension de l'écriture (avec Le cycle des gris pour orchestre baroque, ou avec Da Roma pour trio), afin de sortir d'une conception du langage fondée systématiquement sur le conflit entre des idées contrastées. La transformation progressive d'un élément en un autre est ici le maître mot, alors que la matière musicale subit ou des procédés d'accumulation, ou de raréfaction. L'ivresse (2003): il s'agit d'une musique de ballet, violemment contrastée, aride, virtuose. Le discours s'articule autour de quelques idées facilement repérables à l'écoute (unisson dans l'aigu, homorythmies...). Au milieu de cet océan d'incertitude et d'imprévisibilité, une séquence plus procédurale vient établir une continuité, toujours dans l'énergie, qui donne à la matière un caractère encore plus abrupt. BWV 1007 (2001): première pièce du cycle sur le plan chronologique, ce mouvement est un hommage à la Première suite de violoncelle de Jean-Sébastien Bach. Le modèle est ici toujours présent, mais sans cesse déformé, développé, si bien qu'il est pratiquement impossible de le reconnaître. Ici, le quatuor est traité de façon plus orchestrale, non dans la masse sonore, mais dans les hiérarchies, chacun des instruments prenant à tour de rôle la parole de façon soliste. Malgré la présence permanente dans mon esprit des grands modèles de l'histoire, j'ai essayé de conserver une certaine spontanéité dans mon écriture. C'est l'intuition qui a élaboré le discours, non la prédétermination. La matière a pris l'ascendant sur l'artisanat, s'exprimant malgré moi, de façon quasi-autonome. Bruno Mantovani, novembre 2004 / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes

Full Score for John Tavener's Three Hymns Of George Herbert for SATB chorus percussion and strings. Commissioned by the Legatum Institute [www.LI.com] as part of its ?British and American Notions of Liberty?programme in the year of the Diamond Jubilee of Her Majesty Queen Elizabeth II. First performance on 21st April 2013 in Washington National Cathedral by the City Choir of Washington conducted by Robert Shafer.'The ThreeHymns of George Herbert were written after a long illness and represent for me a Hymn of thanksgiving to God for a relative return to health. They are intended to be sung in a large resonant acoustic with the main choir andstring orchestra at one end of the building and an echo choir and string quartet at the other. The percussion (tubular bells gongs and tam-tams) should sound from a gallery or other raised position.The Hymns wereinspired by the transparent poetry of George Herbert and are dedicated in gratitude and love to the memory of Mother Thekla former Abbess of the Orthodox Monastery of the Assumption Normanby near Whitby who died in 2011.' -John Tavener