| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, Mixted choir and accompaniment Soli, mixted choir and piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à -dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ? La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ? Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ? L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
71.00 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: On order | |
| Diapason Rouge Vol. 3
Français Lyrics and Chords [Sheet music] Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leurs accords de guitare. - 370 chansons d'hier et d'aujourd'hui
Le troisième recueil innove pour satisfaire une demande grandissante : en complément des chansons de variété française, des chansons de fête et de veillée, des canons et ritournelles, on y trouve davantage de variété étrangère, des génériques de séries télévisées, ainsi que quelques comédies musicales et opérettes incontournables telles que 'Notre-Dame de Paris', 'Émilie Jolie'? La première et la deuxième partie s?organisent selon l?ordre alphabétique des noms d?interprètes ; les autres parties selon le titre des chansons
21.30 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Diapason Turquoise Vol. 1
Français Lyrics and Chords [Sheet music] Presses d'lle de France
Tous les chants sont accompagnés de leur partition et des accords de guitare. -...(+)
Tous les chants sont accompagnés de leur partition et des accords de guitare. - Chants populaires du pays de France avec guide-chants en ligne.
23.20 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| La Métamorphose
(LEVINAS MICHAEL)
Français Soli, Mixted choir and accompaniment Soli, mixted choir, orchestra [Sheet music] Lemoine, Henry
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur ...(+)
Par LEVINAS MICHAEL. Précédé de Je, tu, il, prologue à La Métamorphose sur un texte de Valère Novarina.
Au sortir d'un rêve agité, Grégor Samsa s'éveille pour vivre un véritable cauchemar, celui de sa transformation en énorme cancrelat. Tout le monde connaît cette nouvelle de Kafka - elle appartient désormais à nos mythologies contemporaines. L'idée d'en faire un opéra est tellement excitante qu'on en serait presque à se demander pourquoi une telle adaptation n'a encore jamais été tentée. Peut-être parce que la perspective donne le vertige et que l'histoire elle-même semble veiller à sa propre irreprésentabilité ?
Il aura fallu attendre près d'un siècle pour que le texte se métamorphose en opéra grâce à Michaël Levinas et à l'équipe artistique qu'il a réunie. Avec Valère Novarina et Emmanuel Moses, le compositeur opère un travail sur la langue pour révéler sa vocalité lyrique. Le chant du 'sopraniste' Fabrice Di Falco et des autres interprètes est ensuite traité par des techniques d'hybridation informatiques [réalisées à l'Ircam, NDLR].
Toujours en quête 'd'une suggestion d'ébranlement dramatique dans la vibration du son' comme s'il y avait un 'au-delà du son dans le son', la musique de Levinas s'ouvre au fantastique. Ce sentiment de l'extraordinaire sera rendu palpable par les instrumentistes d'Ictus, imbattables quand il s'agit de faire advenir des univers inouïs. L'adaptation scénique est confiée à Stanislas Nordey, homme de théâtre insatiable découvreur de textes contemporains. Il s'est également distingué à l'occasion de nombreuses collaborations avec les plus grands compositeurs de notre temps, parmi lesquels Michaël Levinas. C'est en effet lui qui a mis en scène son précédent opéra composé à partir des Nègres de Jean Genet.
www.opera-lille.fr
Vidéo :
http://culturebox.france3.fr
Du lyrique dans la musique de Michaël Levinas
ou le spectre sur la scène
'L'instant du réveil est le moment risqué entre tous : c'est celui où l'on franchit la frontière. Qui devient-on la nuit ? Que s'est-il passé dans le sommeil de Gregor pour qu'il en sorte ainsi changé en monstre ?
Le réveil, c'est toujours l'entrée dans un monde enchanté.'
Yannick Haenel (1)
Le monde enchanté de Michaël Levinas est celui de ce moment risqué où peut naître un drame et, c'est là la partie visible de l'enchantement, des personnages chantent, vivent et meurent. Nous sommes à l'opéra.
Comment le compositeur parvient-il aujourd'hui à relever en musique le défi de la scène ? Quels moyens musicaux convoque-t-il ? Quel monde harmonique et lyrique bâtit-il ? Car pour sonner à ce point juste sur les planches, il faut que le style lyrique du créateur vienne de bien loin, de profond, non pas d'une circonstance, mais de ce qu'il est musicalement, depuis longtemps, de ce qu'il poursuit assidûment dans son oeuvre.
En 2011, avec La Métamorphose, son troisième ouvrage lyrique, Michaël Levinas a montré une nouvelle fois la maîtrise qu'il avait des données de l'opéra : l'opéra comme théâtre, l'opéra comme lieu où l'est ému par le chant, l'opéra comme institution où la création a sa place.
Quand les spectateurs découvrent à l'opéra le personnage de Gregor imaginé par Michaël Levinas, ils ont déjà entendu un prologue. Intitulé Je, tu, il et composé sur un texte somptueux de Valère Novarina, ce prologue se trouve, dans le temps du récit, en lieu et place de la nuit, d'un rêve sans doute, avant le réveil de Gregor. Les spectateurs assistent à une allégorie des énonciations (les pronoms personnels chantent : 'je', 'tu' et 'il' deviennent un instant des personnages), enlevée, très vive, baroque. Le compositeur (celui qui choisit la succession dans le temps des événements du récit lyrique - Michaël Levinas a largement adapté la nouvelle de Kafka) confie à trois sopranos ce prologue. Ainsi le récit de La Métamorphose débute-t-il par autre chose que lui-même, un autre lyrique qui n'est pas le récit, qui n'est pas même un récit, mais qui prépare à l'écoute de la Passion de Gregor qui suit - l'infra-récit est la préfiguration de l'infra-homonidée kafkaïenne mourante que montrera La Métamorphose - avec toute la résonance de ce parti-pris dramaturgique dans l'histoire politique de l'humanité. Ce geste est théâtral autant que musical. Il est très caractéristique de la sensibilité du compositeur pour ce qui, dans la musique, induit le lyrisme, le lyrisme étant entendu ici comme la mise en oeuvre de 'toutes les puissances que recèle le verbe soumis au rythme et à la mélodie' (2). En un mot, la dimension théâtrale de l'opéra n'est pas reniée par Michaël Levinas - au contraire : elle est exaltée.
Toutes les puissances que recèle le verbe aident le compositeur dans son projet lyrique. Si le chant naît du verbe chez Michaël Levinas, il faut considérer que les parties instrumentales aussi naissent du verbe. Aux parties instrumentales s'ajoutent les parties électroniques qui, dans La Métamorphose autant que dans Les Nègres, opéra de 2003 d'après la pièce éponyme de Jean Genêt, donnent au son ce statut irréel, magique nécessaire à tout lyrisme. Elles aussi sont pensées, écrites, composées comme un prolongement des données du langage. Dans La Métamorphose, la polyphonie vient essentiellement de la voix démultipliée de Gregor et cette démultiplication est autant instrumentale qu'électronique. Le chant - émouvant ô combien - de Gregor est un choral, sa voix est intermédiaire, ni la sienne seule, ni une pluralité identifiable. La voix de Gregor participe d'une singularité inaudible - un monstrueux bien au-delà de l'hybride - pour son entourage qui le conduit à mourir (par décence ? par abandon de ses proches ?). Il y eut dans Les Nègres 'un langage tambouriné tissant des liens entre les phonèmes de la langue et la percussion' (3) et dans cette veine, récemment, Le Poème battu - il y eut en 2008 les réussites madrigalistes de Le 'O' du haut et des Trois chansons pour la Loterie Pierrot et Jean Lagresle sur un texte de Valère Novarina - il y eut enfin, pour La Métamorphose, l'acmé (provisoire - telle est l'activité de création) de l'analyse et de la synthèse sonore par ordinateur de la voix parlée et chantée (4).
Comment faire des mots eux-mêmes un chant, un drame, un opéra enfin ? C'est là tout l'enjeu de la poïétique de Michaël Levinas. Le poïen grec, c'est la réponse à la question du faire. Dès Go-Gol (1996) (5) -le titre, Go-Gol est déjà un jeu de décomposition / recomposition du nom de l'écrivain dont est tiré le livret, le compositeur fait du mot le ressort de sa dramaturgie musicale. Il est entré depuis dans le son du mot lui-même et applique au champ de la linguistique une démarche spectrale (6). Ainsi naît son matériau lyrique. Décortiquant les données des hauteurs, des syllabes, phonèmes et morphèmes, Michaël Levinas - avec l'aide d'un outil informatique de plus en plus puissant - en tire des tournoiements, des arabesques, des lignes qui entent une composition destinée à la scène. L'opéra est bien là un lieu de création. La pointe de ce qui constitue la création musicale - à la fois l'oeuvre d'un compositeur qui est la recherche d'une vie et les outils qu'il utilise en les faisant évoluer - est non seulement viable, mais éminemment émouvante à la scène : la palette que s'est constituée le musicien induit bel et bien cette vibration des affects que tout un chacun veut à l'opéra, toutes époques confondues.
'(...) c'est à l'opéra que, paradoxalement, tend je dirais toute oeuvre instrumentale.' déclarait en 1982 le compositeur (7). En effet, l'oeuvre de Michaël Levinas offre de lire les étapes de cette conception et des recherches qu'elle appelle. Ancrée dans le langage, toute adonnée au théâtre, la lyre de Michaël Levinas allie l'exigence créatrice à la séduction parfois vénéneuse d'une émotion dramatisée avec art. Pour l'heure, le compositeur a fait de la syllabe son mystère. Du mystère naît le drame et, sur scène, d'une dramaturgie naît un mystère par lequel le compositeur nous impose son temps, non pas le temps d'un drame, mais le temps intérieur résonant - pour notre plus grand plaisir.
Benoît Walther, novembre 2011
(1) Interview 'Yannick Haenel, pourquoi aimez-vous La Métamorphose ?', parue dans Kafka, La Métamorphose (page II), traduction et présentation par Bernard Lortholary, Garnier Flammarion, Paris, 2010, 103 pages.
(2) Pierre Grimal, Le Lyrisme à Rome, Introduction (p.15), Presses Universitaires de France, Paris, 1978, 304 pages.
(3) Notice de Michaël Levinas pour l'opéra Les Nègres, mai 2002.
(4) Les parties électroniques de Les Nègres et de La Métamorphose ont été réalisées à l'Ircam.
(5) Le compositeur parle alors de 'traitement animal' de la langue française (Autour de Go-Gol : forme, récit, textualité dans l'opéra contemporain, entretien avec Evelyne Andreani, in : cf note 7).
(6) Est spectrale une musique fondée sur l'analyse du spectre du son : découle de cette analyse l'organisation des paramètres musicaux et, in fine, de toute la composition elle-même. Aujourd'hui, les sons analysés peuvent atteindre des degrés de complexité très grands : par exemple, dans le cas de Michaël Levinas, la pénétration du détail d'une énonciation chantée autant que parlée.
(7) Michaël Levinas, 'Qu'est-ce que l'instrumental ?', texte prononcé à Darmstadt en juillet 1982, in Le Compositeur trouvère, Ecrits et entretiens (1982-2002), textes réunis et annotés par Pierre-Albert Castanet et Danielle Cohen-Levinas (p.33), L'Harmattan, Paris, 2002, 428 pages. / contemporain / Répertoire / Solistes, Choeur et Orchestre
96.90 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: On order | |
| Celtic Fake Book Over 400
Songs 'C' C Instruments [Fake Book] Hal Leonard
Edition c. La popularité de la musique celtique a explosé au cours des dix der...(+)
Edition c. La popularité de la musique celtique a explosé au cours des dix dernières années en raison de la recrudescence des instruments folk, danse celtique et la culture irlandaise globale. Cette étonnante collection réunit plus de 400 chansons d'Irlande, Ecosse et du pays de Galles - complet, avec des paroles gaéliques, le cas échéant - et un guide de prononciation. Titres comprennent: à travers l'ouest de l'océan o avec mon amour, j'irai o autel Isle o ' la mer o Auld Lang Syne o Avondale o The Band Played On o o Barbara Allen bénédiction de la route o o The Blue Bells of Scotland The Lass Bonniest o o A Bunch of thym The Chanty que captif le o de la sorcière Colomb était un irlandais o o Danny Boy de Duffy bourdes o Erin ! OH Erin ! o o de sillage du père Murphy o Finnegan Galway Piper o la fille j'ai laissé derrière moi o a quelqu'un ici vu Kelly o je sais où je suis Irish Rover Goin ' o o Loch Lomond o o Molly Malone My Bonnie trouve au-dessus de l'océan o mon o Rose irlandais sauvage les rives du Amerikay o The Sons of Liberty o qui est un o berceuse irlandais lorsque irlandais Ey... / Instruments En C / 256 pages / Partition
37.00 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Compilation : Un Siècle
de Chansons Françaises :
1959-1969
Français Melody line, (Lyrics) and Chords [Sheet music] Fortin
L'essentiel du patrimoine français dans une collection qui couvrira la totalitÃ...(+)
L'essentiel du patrimoine français dans une collection qui couvrira la totalité du siècle. Un sommaire alphabétique et un sommaire par année pour reconstituer l'ambiance de l'époque et interpréter les airs connus ou introuvables. 301 Chansons dans chaque volume. / Variétés / Partition /
40.00 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Haas, Oswin : Pianopoly
Vol.2 1 Piano, 4 hands [Sheet music + CD] OHMusic - Pianopoly
La Méthode de piano multi-approches, pour enfants à partir de 8 ans et adultes...(+)
La Méthode de piano multi-approches, pour enfants à partir de 8 ans et adultes. Convient pour des cours individuels. En 2 Volumes. / Méthodes
28.50 EUR - Sold by Note4Piano | |
| Haas, Oswin : Pianopoly
Vol.1
Piano solo [Sheet music + CD] OHMusic - Pianopoly
La Méthode de piano multi-approches, pour enfants à partir de 8 ans et adultes...(+)
La Méthode de piano multi-approches, pour enfants à partir de 8 ans et adultes. Convient pour des cours individuels. En 2 Volumes. / Partition CD / Spirale /
28.50 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Kowalczyck M. - Au Coeur
Du Piano Vol.1
Français Piano solo Lafitan, Pierre
Imaginée, réalisée et écrite par Marc Kowalczyk, cette méthode est le fruit...(+)
Imaginée, réalisée et écrite par Marc Kowalczyk, cette méthode est le fruit de 10 ans d'expérience et de réflexion sur l'apprentissage du piano aux enfants (dès 6 ans et demi). Professeur de piano en conservatoire, école privée et fondateur de l’Ecole Musikayak, Marc Kowalczyk est un pédagogue né. Reconnu aussi pour sa carrière de musicologue (plusieurs livres et articles publiés) et de compositeur (plus d'une centaine d'oeuvres jouées tant en France qu'à l'étranger) Marc Kowalczyk a su associer son expérience pédagogique à son art de l'écriture dans Au cœur du piano. Les exercices de lectures de notes, de lectures de rythmes ainsi que les exercices proposés pour les doigts (technique) aident précisément à jouer les morceaux originaux écrits par Marc Kowalczyk. Ces courtes pièces (adaptées aux séances hebdomadaires souvent trop brèves d'enseignement du piano dispensées aux enfants) pour piano solo ou à mains avec un enfant de son âge, appliquent la devise : apprendre et progresser en se faisant plaisir. Dans les 3 volumes de la méthode Au cœur du piano, on retrouve toute la sensibilité, les jeux pratiques et la musicalité au sens large (notes, rythmes, phrasés, nuances, effets, techniques…) du piano. Tout y est étudié, même le solfège, spécifiquement pour les jeunes pianistes. La méthode est conçue pour apprendre en s'amusant. Tout est jeu, et derrière chaque jeu, l'enfant progresse, bien souvent sans s'en rendre compte. Sa concentration est amenée sur un point précis, à chaque fois différent pour ne pas le fatiguer, sa curiosité aiguisée, son goût pour la musique développé. La formation de l'oreille musicale de l'enfant n’est pas oubliée (principal reproche fait aux pianistes) car les mélodies des morceaux reposent sur les harmonies classiques et les gammes musicales. La progression suit les enseignements dispensés aux Conservatoires de musique et dans la plupart des écoles de musique publiques ou privées. A chaque leçon, l'élève trouvera quelque chose de nouveau aussi bien dans les notes et les rythmes que dans la technique et la pratique du piano. La méthode Au cœur du piano a déjà fait ses preuves. Grâce à elle, de très nombreux élèves ont largement progressé tant en technique pianistique qu'en musicalité. Ils savent déchiffrer très vite une partition mains ensemble et possèdent une culture riche, de la musique baroque au jazz, en passant par la musique classique, romantique et contemporaine.
20.90 EUR - Sold by Woodbrass Pre-shipment lead time: On order | |
| Le Livre Des Illusions
(MANTOVANI BRUNO)
Français Orchestra [Sheet music] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter un orchestre symphonique avec la lutherie électronique, j'ai tout de suite accepté ce défi sachant qu'il me faudrait rapidement fixer des contraintes très fortes, tant le champ des possibles, qu'il soit instrumental ou électroacoustique, était infini. Mon idée initiale était d'utiliser pour la première fois des transformations en temps réel, afin d'assouplir les rapports de verticalité et d'utiliser l'informatique comme un moyen d'orchestration. Celle de Frank était de se demander comment l'électronique pouvait créer l'illusion d'un orchestre déployé dans l'espace, entourant le public, et créant des configurations acoustiques inouïes. Afin de travailler sur cette problématique, j'ai décidé d'utiliser une formation orchestrale défective, ou certains instruments (notamment ceux qui étaient les moins localisables à l'écoute, comme le basson ou le cor) seraient absents et 'remplacés' dans la texture générale par l'ordinateur.
Qui dit 'illusion' dit aussi 'surprise', et j'avais besoin, pour élaborer la forme de l'oeuvre, de prendre comme point de départ une source qui ait à la fois une grande diversité interne (une succession d'instants pourraient être traduits musicalement par autant de configurations acoustiques) et une cohérence. Rapidement, il m'est apparu que mes recherches étaient finalement très similaires à celles de l'immense chef espagnol Ferran Adrià , dont la cuisine joue en permanence sur le conflit entre connu et inconnu, entre référence et invention abstraite, et dont les menus sont 'composés' avec un sens de la forme absolument saisissant. Très régulièrement, je tente d'établir des liens entre la musique et les arts de la bouche (gastronomie, oenologie), par l'improvisation au piano sur des vins ou des mets, et par l'écriture (notamment d'un duo pour alto et piano, Quelques effervescences, qui s'inspire de vins pétillants du monde). Les deux univers me semblent intimement liés, dans l'immédiateté de la réception, et dans le parallélisme entre les sensations éprouvées (de nombreux musiciens font appel à des métaphores gustatives pour parler de leur travail : un accord 'épicé', une sonorité 'grasse', une orchestration 'acide'...).
Le menu que j'ai eu l'honneur de déguster en 2007 au restaurant 'El Bulli' s'articulait autour de 35 plats que j'ai utilisés chronologiquement, tant l'articulation entre le salé et le sucré, les mets marins et terriens, le végétal et l'animal était, en soi, une dramaturgie parfaite. L'illusion était présente dès le premier instant. Ainsi, 'l'olive sphérique' qui débutait ce repas jouait sur le contraste entre un objet visuellement identifiable (une olive) et son 'interprétation' surprenante (il s'agissait en fait d'une reconstruction visuelle de l'olive, mais qui n'était autre que de l'huile d'olive emprisonnée dans une fine couche gélatineuse verte : aspect et goût étaient en phase, mais la texture, elle, était inouïe). Musicalement, la traduction de ce plat était assez évidente : un impact reprenant l'explosion de cet met en bouche débute la pièce, et une texture plus continue vient évoquer le déploiement de l'huile dans la bouche.
Certains plats sont assez unitaires, d'autres contiennent en eux un parcours que j'ai fidèlement reproduit (par exemple la 'framboise au wasabi', qui se déguste en trois temps successifs). J'ai aussi mis en relation certains plats entre eux, afin de créer des 'retours' qui permettent à la structure musicale de sortir d'une logique de catalogue (par exemple, une fleur de capucine, dégustée avant les desserts, renvoie gustativement, et donc musicalement, à une amande fraîche qui, elle, est présente dans le premier quart du repas). Ce 'livre' s'achève sur la texture aérienne d'un papier effervescent au cassis qui conclut de façon suspensive une pièce particulièrement animée, où les masses sonores s'opposent de façon frontale, et viennent occuper tout l'espace de la salle de concert.
Commande de l'Orchestre de Paris et de l'Ircam, le Livre des illusions (hommage à Ferran Adrià ) est dédié à Marie Linden et Grégoire Biasini. Cette oeuvre a été créée à la salle Pleyel le 11 juin 2009 sous la direction de Jean Deroyer.
Bruno Mantovani
Liste des plats au menu du restaurant 'El Bulli' de Ferran Adrià , illustrés dans l'oeuvre de Bruno Mantovani:
- Olives sphériques
- Gin Fizz
- Chocolat sans chocolat #1 (pistache)
- Snack doré
- Mercedes
- Frites d'ananas lyophilisé
- Chocolat sans chocolat #2 (ananas)
- Meringue de betterave au yaourt
- Boule de cacao amer
- Chocolat sans chocolat #3 (cassis)
- G.P.
- Galette curry/cacahuètes
- Meringue à la pistache avec espuma de yaourt
- Eponge de sésame
- Dacquoise de pignons
- Framboise au wasabi
- Fleur de horchata
- Amande fraîche et huile d'amande
- Haricot géant à l'ail japonais
- Meringue au Schweppes avec fraises lyophilisées
- Anchois à la fleur de basilic
- Assiette italienne
- Risotto de pamplemousse
- Gnocchi de polenta
- Ravioles de graines de pimientos del Padron
- Couteaux aux algues
- Caviar d'escargots
- Concombres de mer avec cannelloni d'algues
- Anguille à la moelle/fleur de capucine/concombre
- Barbe à papa, glace à la banane
- Mûres à la liqueur de mûre
- Dessert blanc
- Fraises au vinaigre de Jerez
- Sablés mandarine/thé vert/menthe
- Papier effervescent au cassis / contemporain / Répertoire / Orchestre
80.50 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: On order | |
| Gospel Homecoming 40
Favorite Gospel Songs
Français Piano, Vocal and Guitar [Sheet music] - Easy ID Music
A Gospel Homecoming est une collection de certains des plus beaux chants gospel ...(+)
A Gospel Homecoming est une collection de certains des plus beaux chants gospel jamais! Voici une collection de chansons soigneusement sélectionnés qui évoquent une époque plus simple ... à partir de sélections Southern Gospel aux cantiques préférés.
Comme vous le chanter et de jouer à travers ces chansons, vous serez transportés vers un lieu de paix et de fraternité. Utilisez cette collection précieuse comme une pièce maîtresse pour créer votre propre groupe ou des rassemblements bourse musicale. Vous pouvez rentrer chez vous ... avec un retour aux sources évangéliques. / Piano/Vocal/Guitare (PVG) / niveau : Facile / Partition
22.70 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: 3-10 days - In Stock Supplier | |
| Giuseppe Verdi: Gran
Finale - Atto II: Concert
Band: Score & Parts Concert band [Score and Parts] Mitropa Music
dall' opera Aïda-La création de Nabucco en 1842 est un succès retentissant po...(+)
dall' opera Aïda-La création de Nabucco en 1842 est un succès retentissant pour Verdi qui devient alors le compositeur le plus connu de son temps. Au cours des dix années suivantes il écrit environ vingt opéras. Mais à partir de 1859 après la première d?Un Ballo in Maschera (?Un Bal Masqué?) la production de Verdi commence à décroître ce qui peut s?expliquer en partie par le fait qu?il était devenu député au parlement italien (1861-1865) et également par le fait qu?il était déçu par le monde de l?opéra en Italie. Dès lors il refuse des commandes adressées par des opéras italiens et durant les trente années qui suivent reçoit et accepte principalement des offres venant del?étranger. En 1869 par exemple l?Opéra du Caire demande à Verdi de composer une œuvre pour célébrer l?inauguration du canal de Suez. C?est ce projet qui allait donner naissance à l?opéra Aïda.Le Gran Finale extrait de l?acte II est une scène de l?opéra dont l?action située dans l?Égypte ancienne est relativement complexe puisqu?elle réunit dans un seul tableau un grand nombre de personnages éprouvant des sentiments contrastés. Le passage s?ouvre sur le retour triomphal du général égyptien Radamès et de ses troupes après leur victoire sur l?armée éthiopienne. Radamès est accueilli en héros : les Égyptiens chantent pour célébrer sa victoire et les trompettes font résonner un air victorieux - la célèbre marche triomphale. Parmi la foule se trouve Aïda une esclave qui se révèle en fait être princesse d?Éthiopie et qui est liée à Radamès par un amour secret. Aïda découvre avec effroi que son père le roi d?Éthiopie se trouve parmi les prisonniers. Par amour pour Aïda et contre la volonté des prêtres Radamès décide d?accorder la liberté aux captifs. Tous les prisonniers sont relâchés à l?exception du père d?Aïda qui doit rester au service du Pharaon. À la fin de l?acte ce dernier annonce qu?il offre à Radamès la main de sa fille Amneris et qu?en récompense de sa victoire il deviendra son successeur.Tandis que les célébrations se
128.50 GBP - Sold by Musicroom UK | |
| Giuseppe Verdi: Gran
Finale - Atto II: Concert
Band: Score Concert band Mitropa Music
dall' opera Aïda-La création de Nabucco en 1842 est un succès retentissant po...(+)
dall' opera Aïda-La création de Nabucco en 1842 est un succès retentissant pour Verdi qui devient alors le compositeur le plus connu de son temps. Au cours des dix années suivantes il écrit environ vingt opéras. Mais à partir de 1859 après la première d?Un Ballo in Maschera (?Un Bal Masqué?) la production de Verdi commence à décroître ce qui peut s?expliquer en partie par le fait qu?il était devenu député au parlement italien (1861-1865) et également par le fait qu?il était déçu par le monde de l?opéra en Italie. Dès lors il refuse des commandes adressées par des opéras italiens et durant les trente années qui suivent reçoit et accepte principalement des offres venant del?étranger. En 1869 par exemple l?Opéra du Caire demande à Verdi de composer une œuvre pour célébrer l?inauguration du canal de Suez. C?est ce projet qui allait donner naissance à l?opéra Aïda. Le Gran Finale extrait de l?acte II est une scène de l?opéra dont l?action située dans l?Égypte ancienne est relativement complexe puisqu?elle réunit dans un seul tableau un grand nombre de personnages éprouvant des sentiments contrastés. Le passage s?ouvre sur le retour triomphal du général égyptien Radamès et de ses troupes après leur victoire sur l?armée éthiopienne. Radamès est accueilli en héros : les Égyptiens chantent pour célébrer sa victoire et les trompettes font résonner un air victorieux - la célèbre marche triomphale. Parmi la foule se trouve Aïda une esclave qui se révèle en fait être princesse d?Éthiopie et qui est liée à Radamès par un amour secret. Aïda découvre avec effroi que son père le roi d?Éthiopie se trouve parmi les prisonniers. Par amour pour Aïda et contre la volonté des prêtres Radamès décide d?accorder la liberté aux captifs. Tous les prisonniers sont relâchés à l?exception du père d?Aïda qui doit rester au service du Pharaon. À la fin de l?acte ce dernier annonce qu?il offre à Radamès la main de sa fille Amneris et qu?en récompense de sa victoire il deviendra son successeur. Tandis que les célébrations
32.50 GBP - Sold by Musicroom UK | |
| Pluie, Larmes de la Terre
(PEPIN CAMILLE) French Horn and Piano [Sheet music] Billaudot
Par PEPIN CAMILLE. Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. S...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Pluie, larmes de la Terre est une pièce pour cor et piano. Si la crise sanitaire que nous traversons provoque un isolement forcé, elle est aussi l'occasion de se recentrer sur l'essentiel. Mon besoin de reconnexion avec la nature a alors été plus fort que jamais. En la retrouvant, j'ai réalisé encore plus intensément à quel point elle nous est précieuse. C'est ainsi préoccupée par les dérèglements climatiques que j'ai commencé à travailler sur cette ?uvre. Si le cor est symboliquement un instrument magique, le piano c'est l'eau, c'est Debussy ... J'ai pensé qu'il fallait bien un peu de magie liquide pour préserver cette nature détruite par nos modes de vie. En mélangeant ces deux instruments, je souhaitais explorer des sonorités exprimant mes angoisses : faire pleurer la Terre. L'image de la pluie comme ses larmes n'a cessé de m'habiter durant la conception de la pièce.
La première partie est inspirée de la véritable pluie et la seconde par la métaphore des larmes. L'atmosphère est d'abord mystérieuse avec ses sonorités fragiles. Des agrégats graves et profonds posent un paysage inquiétant, en contraste avec de subtils accords lumineux représentant l'espoir. Le piano déploie pas à pas un motif coulant. Le cor, d'une sonorité voilée, entonne le motif fondateur de l'ouvrage. Puis le tapis liquide du clavier emplit progressivement le paysage sonore. Ses accords moelleux sont chaque fois interrompus par un flot de notes rapides qui s'écoule du cor. Ce dernier tente un chant d'espoir mais le même sort lui est réservé. Cette pluie désormais diluvienne devient plus acide. Grâce aux couleurs graves entremêlées des deux instruments, la Terre ronronne, tentant de nous prévenir de la menace. Les gouttes d'eau tombent en un rythme instable et les motifs auparavant liquides deviennent plus incisifs. Enfin, le déluge s'apaise et nous laisse un paysage vide et désolé. Le cor rappelle mélancoliquement les notes fondatrices de l'ouvrage et le piano égrène quelques perles de pluie - dernières larmes versées ? -avant de retrouver la texture initiale. Celle-ci apparaît épurée. Dans un ultime moment suspendu, la Terre attend une lueur d'espoir.
L'?uvre est teintée d'une couleur triste. Les modes de jeu utilisés participent à l'élaboration de ce ton particulier. Pour le cor, des sons chantés dans le grave du cor provoquent des battements telle des palpitations du c?ur de la Terre qui souffre ; des notes voilées (demi-bouché) ; ou encore l'intonation imparfaite de ses harmoniques naturelles si belles et rappelant les imperfections de la nature.
Le piano, quant à lui, est préparé avec des cordes étouffées rendant les aigus moins lumineux. Il est aussi largement utilisé dans les registres médium et grave tout au long de la pièce.
Si l'on se sent souvent impuissant face à la destruction des formes de vie sur notre Terre, je reste persuadée que nous, artistes, en jouant, en chantant, en écrivant, devons véhiculer ce message et espérer éveiller les consciences. Nous avons la chance de vivre sur une planète merveilleuse et il revient à chacun d'en prendre soin.
Cette pièce est dédiée à mes amis et musiciens Alexandre Collard et Nicolas Royez, ainsi qu'à leurs enfants Anatole et Nine.
Camille Pépin / Date parution : 2022-11-29/ Répertoire / Cor et Piano
22.10 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: On order | |
| Méthodes Et
Traités - 6
Volumes - France 1600 -
1800 [Script] Anne Fuzeau Productions
Anne Fuzeau Classique vous propose tous les textes théoriques, méthodes, trait...(+)
Anne Fuzeau Classique vous propose tous les textes théoriques, méthodes, traités, articles, partitions de musique classique concernant la basse continue.Ces méthodes anciennes sont reproduites en fac-similé et regroupés en - six volumes.Volume 1 : Anonyme - BARTOLOTTI - A.M. - BOYVIN J. - BUTERNE J-B. - CARRE - A.Sieur de La Grange - CHARPENTIER M-A.- CHAUMONT L. - D'ANGLEBERT J-H. - DE LA BARRE M. - DELAIR D. - FLEURY - N. - MARAIS M. - NIVERS G.G. - PERRINE - SAINT-LAMBERT M. de.Volume 2 : CAMPION F.- - CAMPION T. - CHERON A. - - CLERAMBAULT N. - COUPERIN F. - DANDRIEU J-F. - DELAIR D. - LECLAIR J.-M.- RAMEAU J.-P.Volume 3 : - Anonyme - CAMPION F. - - DORNEL A. - - FORQUERAY A. - GERVAIS L. - GOUDAT - GUILLEMAIN L.-G. - MONNIER Le Cadet - - MONTECLAIR M.P.de - PINGRE A-G. - RAMEAU J.-P.- SERRE DE RIEUX J. - TELEMANN G.P. - - TRAVENOL - L.A.Volume 4 : ALEMBERT J. Le Rond d' - BLAINVILLE C.H.de - CORRETTE M. - DUBUGRARRE - GEMINIANI F S. - LAPORTE C. de Volume 5 : BETHISY J-L. de - BIFERI F. (fils) - CLEMENT C-F. - - DUBREUIL J-J. - GARNIER H. - - GIANOTTI P.- GOUGELET Madame - LABBET A. J. - LE BOEUF - - - RAMEAU J.-P. - ROUSSIER P-J. - SIMON S. - TAPRAY J.Volume 6 : Anonyme - BEMETZRIEDER A. - CORRETTE M. - FROESTLER B. - GOURNAY B.C. - LANGLE H-F-M. - RODOLPHE J-J. - ROUSSIER P-J.Table des matières : Volume 1 : Fleury Nicolas : Methode pour apprendre facilement - 1660Bartolotti Angelo Michèle : Table pour apprendre facilement - 1669Carre Antoine : Livre de Guitarre Contenant Plusieurs pièces - 1671Perrine : Livre de Musique pour le Lut - 1680Anonyme : Petites Reigles Generalles qui peuvent servir de methode - 1680Nivers Guillaume Gabriel : Motets a voix seule - 1689D'Anglebert Jean Henry : Pièces de clavecin - 1689Marais Marin : Basse-continuës des pieçes a une et a deux Violes - 1689Anonyme : (traité abrégé d'accompagnement) - c. 1690Anonyme : Règles pour l'Accompagnement - 1690Delair Denis : Traité d'accompagnement pour le theorbe - 1690Charpentier Marc Antoine : Abrégé des règles de l'accompagnement - c. 1692Chaumont Lambert : Pieçes D'orgue sur les 8 tons - 1695Buterne Jean-Baptiste : Petites Reigles pour l'accompagnement - 1700Boyvin Jacques : Second livre d'orgue - 1700Anonyme : Traité d'accompagnement du Clavecin - c. 1700De La Barre Michel : Premier livre de pièces pour la flûte - 1702Saint-Lambert Michel de : Nouveau Traité de l'accompagnement - 1707Volume - 2 : Couperin François : Règles pour l'accompagnement - s.d.Campion Thomas : Traité d'accompagnement et de composition - 1716Clerambault Nicolas : Règles d'accompagnement - 1716Clerambault Nicolas : Principes d'accompagnement - 1716Dandrieu Jean François : Principes de l'accompagnement - 1719Rameau Jean-Philippe : Traité de l'harmonie - 1722Delair Denis : Nouveau traité d'accompagnement - 1724Leclair Jean-Marie : Premier livre de sonates - 1723Rameau Jean-Philippe : Nouveau système de musique théorique - 1726Cheron André : Sonates en trio - 1727Campion François : Lettre du sieur Campion a un philosophe - 1729Campion Thomas : Addition au traité d'accompagnement - 1730Volume - 3 : Pingre Alexandre Gui : Traité de l'harmonie - s.d.Rameau Jean-Philippe : Observations sur la Méthode d'Accompagnement - 1730Rameau Jean-Philippe : Plan abrégé d'une Méthode nouvelle - 1730Monteclair Michel Pignolet de : Réponse du second Musicien au premier - 1729Rameau Jean-Philippe : Réplique du premier Musicien à la réponse du second - 1730Monteclair Michel Pignolet de : Réponse du second Musicien au premier Musicien - 1730Rameau Jean-Philippe : Réplique du premier Musicien à l'écrit du second - 1730Rameau Jean-Philippe : Dissertation sur les différentes métodes - 1732Gervais Laurent : Méthode pour l'accompagnement - 1733Campion François : Second recueil d'airs - 1734Serre de Rieux Jean : Les dons des Enfans de Latone - 1734Telemann Georg Philipp : Nouveaux Quatuors en six Suites - 1738Goudat : Principes de Laccompagnement - 1738Travenol Louis Antoine : Premier livre de Sonates a violon seul - 1739Guillemain Louis Gabriel : Six sonates en quatuors - 1743Monnier le Cadet : L'art de Toucher le Clavecin dans son propre caractêre - c.1745Dornel Antoine : le Tour du Clavier - 1745Forqueray Antoine : Pièces de Viole avec la Basse Continüe - 1747Anonyme : (Méthode d'accompagnement) - s.d.Volume - 4 :Alembert Jean Le Rond d' : Elemens de musique - 1752Blainville Charles Henri de : Essay sur un troisième mode - 1751Corrette Michel : Le maître de Clavecin - 1753Laporte Claude de : Traité théorique et pratique - 1753Geminiani Francesco Saverio : L'art de bien accompagner - 1754Dubugrarre : Méthode plus courte et plus facile - 1754 - Volume - 5 :Tapray Jean : Abrège de l'accompagnement - 1755Labbet Antoine Joseph et Leris Antoine de : Sentiment d'un Harmoniphile - 1756Clement Charles François : Essai sur l'accompagnement - 1758Gianotti Pietro : Le guide du compositeur - 1759Rameau Jean-Philippe : Code de musique pratique - 1760Bethisy Jean-Laurent de : Exposition de la théorie et de la pratique - 1764Roussier Pierre-Joseph : Traité des accords et de leur succession - 1764Le Boeuf : Traité d'harmonie et règles d'accompagnement - 1766Garnier Honoré : Nouvelle méthode pour l'accompagnement - 1767Dubreuil Jean-Jacques : Manuel harmonique - 1767Biferi Francesco Fils : Traité de musique abrégé, divisé en trois parties - 1770Simon Simon : Théorie pratique d'accompagnement - s.d.Gougelet Madame : Méthode ou abrégé des règles - 1771Volume - 6 :Roussier Pierre-Joseph : L'harmonie pratique - 1775Corrette Michel : Prototipes contenant des leçons d'accompagnement - 1775Anonyme : Abrégé des règles de composition - 1777Bemetzrieder Antoine : Nouvelles leçons de clavecin ou instructions générales - 1782Rodolphe Jean-Joseph : Théorie d'accompagnement - c.1785Gournay B.C. : Lettre à M. l'abbé Roussier - 1785Langle Honoré-François-Marie : Traité de la basse sous le chant - 1797Froestler B. : Traité d'harmonie et de modulation - 1800Anonyme : Principes de l'accompagnement - s.d.Anonyme : Règles d'accompagnement - s.d.Téléchargez le catalogue Anne Fuzeau Classique / Basse Continue / 1696 pages / niveau : 1 / Fac-Similés - Format: 24 X 33
428.50 EUR - Sold by LMI-partitions (Seller in french langage) Pre-shipment lead time: On order | |
| Renaud Gagneux: Ave Verum
Corpus - pour Chœur a
Cappella: Soprano: Vocal
Score
Français Choral SATB [Vocal Score] Chant du Monde
Commande du Festival d'Art Sacré de la Ville de Paris 1992 et de Stéphane Ca...(+)
Commande du Festival d'Art Sacré de la Ville de Paris 1992 et de Stéphane Caillat. Je me suis beaucoup intéressé dans les années 80 aux différentes liturgies chrétiennes notamment à l'emploi du chant grégorien dans la liturgie catholique des chorals (M.Luther J.Crüger) et du psautier genevois dans la liturgie protestante que j'ai souvent cités dans mes partitions écrites sur des textes religieux (Requiem Magnificat Nunc dimittis).Pour l'Ave verum qui fait allusion à la transformation par le prêtre de l'hostie en véritable chair du Christ ilétait hors de question d'utiliser des fragments de chants de la Réforme puisque le protestantisme réfute la 'transsubstantiation'. Comme je n'y crois pas non plus j'ai donc choisi le texte de l'Ave verum uniquement pour sa simplicité et son aspect sonore mais peut-être aussi son mystère.J'ai écrit ici en outre pour la première et la dernière fois 'a cappella' un exercice délicat qui requiert beaucoup d'attention dans l'écriture et j'ai emprunté à la mélodie grégorienne correspondante la quasi totalité des parties de ténors (la 'teneur') mélodie sur laquelle j'ai construit toute la polyphonie de la partition.J'ai cependant fait appel vers le milieu de celle-ci à la vois de soprano soliste sur le texte en grec (langue originale du Nouveau Testament) du verset 34 du chapitre XIX de l'évangile de Jean : '... un des soldats lui perça le côté avec une lance et aussitôt il en sortit de l'eau et du sang...' dont on retrouve ensuite l'idée au verset 6 du chapitre V de la Première épître à Jean : '... c'est lui Jésus-Christ qui est venu avec de l'eau et du sang...' deux récits auxquels fait écho le texte
13.99 GBP - Sold by Musicroom UK | |
| Entrez Dans La Danse N°8
? Valses Viennoises
Français Melody line, (Lyrics) and Chords Universelles
Entrez Dans La Danse N°8 ? Valses Viennoises Partitions Pour Ligne Mélodie,...(+)
Entrez Dans La Danse N°8 ? Valses Viennoises Partitions Pour Ligne Mélodie, Paroles Et Accords.
Selon Un Traité Chorégraphique De 1782, Weber Fut Un Des Premiers, Avec Son Oeuvre `L'invitation A La Valse`, A Utiliser La Valse Lente Sous Sa Forme Moderne. Puis Vinrent Les Autrichiens Johann Strauss, Beethoven Qui Composa Onze Valses Viennoises Pour Sept Instruments A Cordes Et A Vent... Quand A Schubert, Liszt, Brahms, Chopin Et Ravel, Ils Suivirent A Des Périodes Et Dans Des Styles Différents : Valses Nobles, Sentimentales, Mélancoliques, Etc... Conçues Comme Des Morceaux De Genre. /
11.15 EUR - Sold by Note4Piano Pre-shipment lead time: On order | |
Next page 1 31 61 61 61 |