| Mantovani Bruno -
L'autre Cote - Soli,
Choeur, Orchestre - Chant
and Piano Soli, choeur mixte et accompagnement Soli, chœur mixte et piano Lemoine, Henry
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique...(+)
Commanditaire L'Etat et l'Opéra National du Rhin Notice Un opéra fantastique d'après le roman d'Alfred Kubin, Die andere Seite Le livret a été tiré de L'Autre côté d'Alfred Kubin, traduction française de Robert Valençay revue par Christian Hubin (José Corti, 2000) Musique de Bruno Mantovani Livret de François Regnault (avec la collaboration de Bruno Mantovani) J'avais lu il y a longtemps L'Autre côté d'Alfred Kubin, dont le titre m'intriguait. J'avais dû voir des illustrations étranges, visiblement expressionnistes, audacieuses et cauchemardesques de l'artiste, et je m'étonnais qu'il eût écrit un roman. Le roman, assez vite, me saisit, puisqu'il racontait comment le héros, qui semble bien n'être autre que l'auteur, car il est comme lui dessinateur et a comme lui vécu à Salzbourg, se fait inviter par un ancien camarade de lycée dans un empire en lointaine Asie dont il est devenu le chef, et qu'il s'en va donc de l'Autre Côté, où commencent les aventures... On me fit rencontrer Bruno Mantovani, qui avait la commande d'un opéra, de la part de Nicholas Snowman, pour l'Opéra du Rhin. Nous nous sommes vus ensuite à plusieurs reprises, et je n'eus pas de mal à m'entendre avec ce compositeur moderne, dont les oeuvres que j'ai écoutées de lui me plaisent, qui connaît comme pas un - et de l'intérieur - toute l'histoire de l'opéra - et qui, en outre, comptait bien éviter quelques-uns des écueils sur lesquels nous tombions d'accord que l'opéra parfois s'échoue : sans mépris pour qui que ce soit, mais sans fausse modestie non plus. J'aimais l'opéra, depuis que j'avais vu Maria Callas en chanter deux, et depuis ma participation cinq ans comme dramaturge, ou ne je sais quoi, avec Patrice Chéreau à Bayreuth, et j'avais écrit un livret pour Georges Aperghis, avec qui j'ai eu le bonheur de travailler plusieurs fois. Sans parler d'un autre livret pour un autre opéra à venir. Mais étant essentiellement introduit dans le théâtre, je mesurai combien Mantovani sait que l'amour du théâtre, dont il est un excellent spectateur, est bien souvent le schibboleth qui départage les grands compositeurs d'opéra des autres. Le sujet On ne trouve pas forcément tout de suite un sujet de livret, et ensuite, on ne trouve pas forcément le livret de ce sujet. Nous envisagions quelques pistes, nous nous y engagions, et puis nous n'allions pas loin, ou c'était sans issue. D'entrée de jeu, nous étions convenus d'éviter la reprise d'un mythe ancien, fût-il grec ou amérindien, nous mesurions l'extrême difficulté de trouver un mythe moderne - cela ne s'invente pas - et nous répugnions aussi à prendre un sujet qui s'appliquât à l'actualité politique, faute de certitudes, ou plutôt par la conviction qu'on ne traite pas aisément des malheurs du monde, ou du moins, pas aussi frontalement que certains se l'imaginent. Les Soldats de Zimmermann, par exemple, parviennent à une telle portée esthétique et politique parce qu'il est passé par une pièce de Lenz, qui raconte des événements du XVIIIe siècle, Helmut Lachenmann est parvenu à une oeuvre poignante et d'une extrême beauté avec sa Petite Marchande d'allumettes pour parler du gauchisme, à partir d'un écrit de Gudrun Ensslin, parce qu'il est passé par un conte d'Andersen et par des textes de Léonard de Vinci. Je me suis alors souvenu de L'Autre côté, que j'ai relu, et Bruno et moi sommes vite tombés d'accord que cette oeuvre pouvait d'autant plus fortement nous inspirer que l'atmosphère d'inquiétante étrangeté, de fantastique et de décrépitude, très réussie, dans laquelle l'oeuvre est plongée, était au service d'une cause imaginaire, fabuleuse, invraisemblable, mais qui pouvait fonctionner comme une grande et terrible allégorie politique : l'Empire du Rêve, créé de toutes pièces par un richissime illuminé, Claus Patera, condisciple, donc, du dessinateur, constitué par des restes ramassés ou aux quatre coins du monde, dans une région nauséeuse et miasmatique, dont l'idéal promis au début se révèle vite une imposture, sans qu'on sache à qui la faute, car on apprendra que le dictateur lui-même, qu'on ne voit presque jamais, n'y croit plus guère, et combine dans sa personne les traits d'une adolescence angélique, d'une sénilité précoce et d'une espèce de déphasage complet d'avec ce qui se passe dans son Empire. Et pourtant, ce n'est pas faute qu'il n'ait des partisans fanatiques dans la population bizarre de la ville de Perle, capitale de l'Empire. Lorsqu'un Américain tout aussi richissime viendra prendre le défi de le renverser et de s'arroger le gouvernement de l'Empire, peut-être convient-il que vous n'y voyiez pas aussitôt quelque arrangement d'événements récents, non seulement parce que ce roman fut écrit en 1908, avant même ceux de Kafka (que Kubin rencontra d'ailleurs plusieurs fois, et qui restait perplexe devant L'Autre côté), mais aussi parce que l'imaginaire fantastique et la vision poétique de l'auteur viennent hanter le récit de formes et de couleurs venues d'un autre monde : des profondeurs de l'inconscient, sûrement, à une époque où on lui en supposait encore - du fond d'une Angoisse dont on devine que l'auteur est incessamment traversé - mais surtout d'une capacité plastique de rêverie qui franchit constamment la barrière supposée étanche entre l'écriture et le dessin - et si Kubin ne manque pas d'illustrer son propre livre, lui aussi, d'inquiétants dessins étranges, on admire d'autant plus sa virtuosité que les deux techniques qu'il pratique ici de conserve se défendent très bien chacune indépendamment l'une de l'autre. Comme Holbein illustrant Erasme, comme le Goethe du Voyage d'Italie, comme Kipling s'illustrant ses Histoires comme ça, rares exemples. Le livret Je me suis vite dit que ce serait évidemment à la musique de prendre en charge l'imaginaire et le fantastique, et que les indications scéniques du livret, issues toutes du livre, ne seraient là que pour suggérer ce que le compositeur pouvait lire aussi bien que moi dans l'ouvrage. Mais je me suis dit aussi que puisqu'il y aurait des personnages - nous en avons réduit le nombre - et qu'ils parleraient, c'est-à-dire chanteraient, il fallait prendre le plus grand soin qu'avec assez peu de paroles, on puisse suivre exactement l'histoire, la psychologie des personnages principaux (et ici j'utilise à dessein le vocabulaire le plus conventionnel, non pas pour rassurer le réactionnaire et inquiéter l'avant-gardiste, mais parce que chanter des paroles est la matière même de l'opéra), le cours des événements, en même temps que les transformations, métamorphoses, catastrophes et l'apocalypse d'un Empire démoniaque, suscitées sans doute, au-delà de son tyran, par des forces innommables. Si je lui faisais parfois part des représentations musicales ou rythmiques de certaines scènes qu'il avait la gentillesse d'écouter et de transposer dans son art, Bruno Mantovani était en retour plus qu'attentif à la moindre des répliques à mettre en musique, entendant d'une oreille de théâtre ce qui peut se dire, se chanter, se mi-dire, etc. (il y a bien des façons, depuis longtemps, dans l'opéra ou dans le théâtre musical, de dialectiser en musique la différence du parler et du chanter, opposition qui reste opératoire dans son principe, mais qui s'ouvre depuis au moins Schönberg à des variations infinies). Pour la composition d'ensemble, je sais combien l'harmonie, le contrepoint éventuel (il y a un choral !), le rythme, les timbres peuvent, chez un musicien exigeant, s'engendrer, sinon se déduire, à partir de structures simples ou complexes, de sorte que l'écriture, et, donc aussi la perception, consciente ou inconsciente, d'une oeuvre ne se fassent pas au seul fil du récit, ni en fonction du seul effet, même si, au dire de plusieurs compositeurs que j'admire, l'opéra, par sa nature théâtrale, sa spatialité et sa temporalité spécifiques, demande moins de rigueur apparente que d'autres formes d'écriture. Aussi n'ai-je pu m'empêcher, même dans ce qui n'est que le livret, de suivre ou de m'imposer des structures, elles, fort simples, dans l'organisation des scènes, de leurs rapports de ressemblance ou de dissemblance, de leurs correspondances thématiques, - contrastes, répétitions, citations, allusions - d'autant que la fable principale conte la substitution symétrique, jusque dans son affrontement corporel, entre le Maître de l'Empire et l'Américain qui le renverse. L'hybride Il était aisé, en ce sens, de diviser l'oeuvre en deux actes (même si le roman a davantage de parties et de nombreux chapitres), avec un Prologue et un Epilogue : grandeur et décadence de l'Empire du Rêve, conclura-t-on, même si l'intérêt de ce conte est justement de montrer que tout est déjà pourri dans le Royaume de Perle, et que le salut venu d'ailleurs ne fait que liquider la pourriture ! Oui, l'oeuvre de Kubin, aussi bien dessinée qu'écrite (il a écrit plusieurs autres nouvelles), est foncièrement pessimiste. Lorsqu'il a constaté, moins l'horreur du monde que la capacité qu'a le sommeil de la raison d'enfanter des monstres, pour reprendre la formule de Goya, un peintre qu'il aimait, il lui reste à les lâcher en les dessinant. Si Dieu a créé le monde, Claudel pensait qu'il fallait le lui restituer en louange et en poésie, ou en drames dans lesquels le pire ne fût pas toujours sûr. Si le Diable a fait le monde, dirai-je que Kubin pense qu'il faut lui restituer l'histoire de ses calamités et lui tendre le miroir de ses immondices ' La dernière phrase de L'Autre Côté nous donne une étrange réponse : Le démiurge est un être hybride. Tout un roman de quelques centaines de pages pour parvenir à cette phrase peu claire, digne des Gnostiques des premiers siècles du Christianisme ! Mais la phrase peut aussi bien s'éclairer de ce qu'on a dit : puisque le monde semble mauvais, il faut au moins, pour que le pire n'en soit pas toujours le plus sûr, muni de son carnet de croquis, en faire le relevé régulier, en tenant par l'art le malheur à distance, et en mesurant constamment que le démiurge qui a raté le monde, ne pouvait pas faire mieux, qu'il y a en lui du meilleur et du pire, en bref qu'il est hybride ! Mais hybride après tout comme l'homme lui-même, sa victime et son destinataire - ou plutôt, son dessinateur ! Claus Patera, est en effet un personnage dont on ne sait s'il a gardé son innocence ou s'il est déjà complètement abîmé, intrinsèquement, physiquement et spirituellement hybride, à mi-chemin entre le réel et l'irrationnel, habité de forces obscures ou de pulsions obscènes et morbides, mais l'Américain Hercule Bell, un peu décrit comme un Américain digne de Jules Verne, est pris lui aussi dans une dangereuse oscillation entre le philanthrope vantard et le tyran sanguinaire ! Si donc a lieu le Jugement dernier, car aucune apocalypse n'est à écarter, à défaut de nos fautes, nous montrerons nos pulsions, et pour défendre notre prochain ne sachant dessiner, nous arborerons les illustrations par nous de ce monde où nous avons été jetés. Et si le feu ou le déluge anéantissent toutes choses, peut-être restera-t-il au moins quelque part un trait sur le papier, carbonisé ou délavé. A l'ancien camarade de classe, au dictateur hybride, à cet Américain sauveur lui-même si douteux, et qui font couple à la fin dans une espèce de répugnant coït, s'ajoutent donc le couple principal, Kubin - nous l'avons appelé ainsi, bien que l'auteur de le nomme pas - et sa femme. Nous avons, autour d'eux, réduit à trois les personnages qui les entourent, le Coiffeur-philosophe, qui leur sous-loue un appartement, l'Editeur qui passe un contrat avec le dessinateur, et le médecin Lampenbogen, qui soignera Madame Kubin et accompagnera le mari veuf jusqu'à la fin. Les autres personnages sont des comparses, mais il y a le Choeur, qui a une grande importance, et qui compose le peuple entier de Perle, versatile, monstrueux, prêt à tout, morbide et orgiaque, auxquels s'ajoutent mammifères, serpents et insectes, qui sont peut-être des hallucinations, mais dans un monde fantastique, le cauchemar et la réalité se confondent. Le dessinateur La fin de l'aventure se solde pour Kubin par un rapatriement suivi d'un internement. Il serait alors aisé d'en conclure, comme on le fait souvent dans des cas semblables, que toute cette aventure n'aura été qu'une immense hallucination. Outre que ce n'est pas l'idée d'Alfred Kubin, l'auteur réel du livre, cela ne changerait guère la représentation qui en résulterait sur la scène d'un opéra, où ce qu'on voit, que ce soit la vision d'un Faust ou celle d'un Hoffmann, passe forcément pour réel. Le public ne croit que ce qu'il voit et ce qu'il entend, plus qu'ailleurs, il croit tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, et c'est lui qui a raison. Surtout, j'aime fort que les dernières paroles de Kubin reviennent à dire que désormais, il passe ses meilleures heures avec du papier, des crayons et des bâtons d'encre de Chine... plus proche de l'artiste rêveur, du voyant... Et ce qu'il représentera désormais s'inspirera donc de cette espèce de cosmologie duelle qu'il évoque à propos de Patera : L'attraction et la répulsion... les pôles de la terre... le jours et la nuit... le blanc et le noir... Le blanc et le noir ! Voilà tout le manifeste esthétique de l'illustrateur expressionniste à qui nous devons, disséminées dans des musées et des livres, ces gravures, reconnaissables entre toutes, devant lesquelles nous nous défendons mal d'un malaise devant les souffrances aisément devinables d'un artiste plus écorché que les autres - la guérison par l'art ' Sa vie, racontée par Kubin lui-même ne nous incite pas à conclure ainsi. Là où nous sommes confrontés à la névrose étrangère et toute constituée, écrit Freud à peu près à l'époque même où Kubin écrit L'Autre côté, dans la vie nous appellerons le médecin et tiendrons la figure pour inapte à la scène. Pourtant, sans remontrer à Jérôme Bosch, à Goya, en tout cas à tous ceux que Kubin admira, jusqu'à Odilon Redon et James Ensor, une bonne partie des oeuvres offensives du XXe siècle n'ont-elles pas consisté, malgré les réticences de Freud, à tirer un peu de jouissance de beaucoup de souffrance, et sans réveiller en nous forcément sadisme et masochisme, à nous inviter, à défaut de pâmoisons devant la beauté, ou de complaisances avec la douleur, à de la compassion devant cette souffrance ' L'oeuvre de Kubin n'est pas exempte de bonté lorsqu'il prend pour finir pitié de son persécuteur moribond, et qu'il va jusqu'à trouver de la beauté à son cadavre : L'image d'un dieu antique ! Comme il est beau ! - mais il y a encore, dans cette oeuvre, une autre source de plaisir dont nous souhaitons que l'opéra la fasse aussi sourdre pour le spectateur, c'est une espèce d'humour rocambolesque et glauque qui rend souvent les pulsions des personnages burlesques, leur sexualité, franchement saugrenue, leurs extases, ridicules ! Telles sont quelques-unes des questions que le musicien et le librettiste se sont d'abord posées, avant le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, qui a si intimement adhéré au projet aussitôt qu'il l'a connu et qui y a fait entrer de plain pied ses collaborateurs - telle est cette étrange entreprise qu'il nous plaît à tous trois de regarder encore aujourd'hui comme risquée. Vérifier que le public voudra bien courir le risque avec nous est notre plus cher désir. François Regnault Presse Bruno Mantovani aborde, à bientôt trente-deux ans, son premier opéra avec l'ambition de rendre au fantastique du roman d'Alfred Kubin (1877-1959) sa force originale et son étrangeté narrative. L'Autre côté, fable sans morale, met en scène l'Empire du rêve, absurde refuge contre tout progrès, qui plonge dans le chaos après avoir été soustrait à la dictature de son chef Patéra. Récit admirable et visionnaire, accompagné par l'auteur d'effrayantes illustrations, il a marqué l'Europe centrale littéraire et artistique du début du XXe siècle. Bruno Mantovani, associé au dramaturge François Regnault et au metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota, cherche à rendre le mouvement perpétuel de cet effondrement. L'orchestre y est vaste et brillant, incluant six percussions dont le rôle est d'élargir l'espace sonore. Le choeur - cette masse grouillante proche des images apocalyptiques de Kubin - mobilise et anime la scène. Les rôles solistes enfin se répartissent autour du narrateur, Alfred Kubin lui-même, personnage central emporté dans ce drame sans fin. Cette création mondiale constitue l'élément fédérateur du portrait consacré au jeune compositeur français par Musica, en collaboration avec l'Opéra national du Rhin. Musica Antoine Gindt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Vergehn Wie Rauch Chorale SSAATTBB Schott
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le ...(+)
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le livret de mon opéra de chambre Dafne (d'après Martin Opitz, écrit en 2005), j'ai intégré plusieurs poèmes de Opitz dans son jeu, et c'était aussi la première fois pour moi de composer des passages de choeur prolongées. Après avoir terminé ce travail, j'ai ressenti le besoin d'explorer la combinaison de choeur et les textes baroques dans un plus, la composition chorale indépendante. J'ai choisi des poèmes de Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau, Andreas Gryphius, Martin Opitz, Georg Philipp Harsdörffer, Barthold Brockes Hinrich und Friedrich von Logau. En dehors de Trost aphoristique von Logau, les textes ont été raccourcies et réorganisé en profondeur. Les sujets similaires, en utilisant aussi des manières étroitement liées d'expression, et la tendance à des structures redondantes - souvent, une pensée à plusieurs reprises formulé de différentes façons - en fait des lignes de change, même possibles entre les différents poèmes.La façon dont les textes sont examinés les changements entre cadre cohérent et la langue en utilisant comme matière sonore et l'élément structurel. Un aspect important est la technique de laisser mots ou des syllabes tourner à travers tout le choeur, qui - soutenus par différents niveaux dynamiques et d'un unisono souvent légèrement imprécise - crée un effet panoramique comparables. Le moins son temps difficiles de la langue baroque, riche en consonnes, les métaphores lourdes, mais aussi les ondulée, parfois des expressions bizarres sont le plus souvent mis en musique plutôt discrète. Surtout, une duplication du caractère déclamatoire est évité, tandis que quelques belles images sont ramassés et transformés en sons. Le son choeur en tant que telle reste la plupart du temps 'intacte' au sens traditionnel- du brai est même traitée de manière très restrictive - un seul passage (le début du mouvement IIIe) fait usage de la pleine échelle chromatique. L'abstinence de spectaculaires effets attire l'attention sur compréhensibles structures harmoniques, les nuances dynamiques, un large éventail de combinaisons de voix et de registre et les variations subtiles des textes dans les différentes pièces.Formellement, l'ensemble du cycle de sept pièces sont regroupées en grandes sections de plusieurs mouvements. La devise en forme de début se transforme à la fois du texte et de l'harmonie dans le mouvement Gryphius dans laquelle le choeur est progressivement étendue d'une région à moyen terne à plus de registres contrastés jusqu'à ce que les fondus sonores away 'wie Rauch' [comme] la fumée et se transforme en fines pétille. Un petit interlude - la seule section qui présente le quatuor de cuivres - mène à Echo Opitz ', qui se déplace d'un endroit sombre, pesante, son dissonant des voix d'hommes dans une atmosphère de plus en plus léger, qui est ensuite repris par le plutôt simple , paysage d'automne mélancolique de Harsdörffer. La pièce maîtresse du cycle suivant, basé aussi bien sur le poème d'automne par Brockes, contraste fortement avec la simplicité du mouvement précédent. L'image d'une douche à effet pluie de feuilles qui tombent, méditative qui tournent autour lui-même, est transféré dans une longue et complexe 'spirale' paysage sonore sans cesse en rotation dans un maximum de 16 pièces individuelles, chacun d'entre eux d'explorer une version légèrement différente du texte du poème. Tandis que le choeur se développe pour le plus grand nombre de registres et de plus forte densité de la pièce, l'expression, dans le style de la langue Brockes ', reste plutôt affectée. La dernière section reprend le slogan du début, en explorant les deux enlacés textes Hofmannswaldau de manière plus approfondie, et conduit à la court épilogue qui sert comme un commentaire ironique sur baroque lassitude du monde sous la forme d'une merry-go-round avec les syllabes du poème de rotation spirituellement rapide grâce à la chorale.Le quatuor de cuivres partie soutient, accompagne et complète en partie le choeur d'une façon presque totalement la fusion. Il ya à peine une note qui n'est pas directement associée à l'une des voix de la chorale. Cependant, l'utilisation ou ommitting les cuivres affecte également la Charakter de la performance de la chorale - de cette manière, deux versions égales de la pièce sont combinés en un seul score, et vergehn wie Rauch peut être effectuée a cappella à la fois l'original et d'aujourd'hui les sens du terme.- Benjamin Schweitzer / Choeur Mixte (SSAATTBB), Trompette En Sib, Cor En Fa, Trombone Et Tuba
27.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vergehn Wie Rauch Chorale SSAATTBB Schott
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le ...(+)
Baroque allemand poésie me fascine depuis longtemps. Lorsque vous organisez le livret de mon opéra de chambre Dafne (d'après Martin Opitz, écrit en 2005), j'ai intégré plusieurs poèmes de Opitz dans son jeu, et c'était aussi la première fois pour moi de composer des passages de choeur prolongées. Après avoir terminé ce travail, j'ai ressenti le besoin d'explorer la combinaison de choeur et les textes baroques dans un plus, la composition chorale indépendante. J'ai choisi des poèmes de Christian Hoffmann von Hoffmannswaldau, Andreas Gryphius, Martin Opitz, Georg Philipp Harsdörffer, Barthold Brockes Hinrich und Friedrich von Logau. En dehors de Trost aphoristique von Logau, les textes ont été raccourcies et réorganisé en profondeur. Les sujets similaires, en utilisant aussi des manières étroitement liées d'expression, et la tendance à des structures redondantes - souvent, une pensée à plusieurs reprises formulé de différentes façons - en fait des lignes de change, même possibles entre les différents poèmes.La façon dont les textes sont examinés les changements entre cadre cohérent et la langue en utilisant comme matière sonore et l'élément structurel. Un aspect important est la technique de laisser mots ou des syllabes tourner à travers tout le choeur, qui - soutenus par différents niveaux dynamiques et d'un unisono souvent légèrement imprécise - crée un effet panoramique comparables. Le moins son temps difficiles de la langue baroque, riche en consonnes, les métaphores lourdes, mais aussi les ondulée, parfois des expressions bizarres sont le plus souvent mis en musique plutôt discrète. Surtout, une duplication du caractère déclamatoire est évité, tandis que quelques belles images sont ramassés et transformés en sons. Le son choeur en tant que telle reste la plupart du temps 'intacte' au sens traditionnel- du brai est même traitée de manière très restrictive - un seul passage (le début du mouvement IIIe) fait usage de la pleine échelle chromatique. L'abstinence de spectaculaires effets attire l'attention sur compréhensibles structures harmoniques, les nuances dynamiques, un large éventail de combinaisons de voix et de registre et les variations subtiles des textes dans les différentes pièces.Formellement, l'ensemble du cycle de sept pièces sont regroupées en grandes sections de plusieurs mouvements. La devise en forme de début se transforme à la fois du texte et de l'harmonie dans le mouvement Gryphius dans laquelle le choeur est progressivement étendue d'une région à moyen terne à plus de registres contrastés jusqu'à ce que les fondus sonores away 'wie Rauch' [comme] la fumée et se transforme en fines pétille. Un petit interlude - la seule section qui présente le quatuor de cuivres - mène à Echo Opitz ', qui se déplace d'un endroit sombre, pesante, son dissonant des voix d'hommes dans une atmosphère de plus en plus léger, qui est ensuite repris par le plutôt simple , paysage d'automne mélancolique de Harsdörffer. La pièce maîtresse du cycle suivant, basé aussi bien sur le poème d'automne par Brockes, contraste fortement avec la simplicité du mouvement précédent. L'image d'une douche à effet pluie de feuilles qui tombent, méditative qui tournent autour lui-même, est transféré dans une longue et complexe 'spirale' paysage sonore sans cesse en rotation dans un maximum de 16 pièces individuelles, chacun d'entre eux d'explorer une version légèrement différente du texte du poème. Tandis que le choeur se développe pour le plus grand nombre de registres et de plus forte densité de la pièce, l'expression, dans le style de la langue Brockes ', reste plutôt affectée. La dernière section reprend le slogan du début, en explorant les deux enlacés textes Hofmannswaldau de manière plus approfondie, et conduit à la court épilogue qui sert comme un commentaire ironique sur baroque lassitude du monde sous la forme d'une merry-go-round avec les syllabes du poème de rotation spirituellement rapide grâce à la chorale.Le quatuor de cuivres partie soutient, accompagne et complète en partie le choeur d'une façon presque totalement la fusion. Il ya à peine une note qui n'est pas directement associée à l'une des voix de la chorale. Cependant, l'utilisation ou ommitting les cuivres affecte également la Charakter de la performance de la chorale - de cette manière, deux versions égales de la pièce sont combinés en un seul score, et vergehn wie Rauch peut être effectuée a cappella à la fois l'original et d'aujourd'hui les sens du terme.- Benjamin Schweitzer / Choeur Mixte (SSAATTBB), Trompette En Sib, Cor En Fa, Trombone Et Tuba
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| There Is No Rose Of Such
Virtue Chorale SATB Novello & Co Ltd.
There is no rose of such virtue is an anonymous mediaeval text, already well kno...(+)
There is no rose of such virtue is an anonymous mediaeval text, already well known through beautiful settings by Britten (in his Ceremony of Carols), John Joubert and others. The poem is 'macaronic' (it presents a verse in English, followed by a varying Latin refrain). This new version follows the illustrious examples above by remaining strophic and presenting broadly the same music in a succession of slightly different guises. The first verse is a straightforward four-part setting, the second gives the melody to the tenors and surrounds them with hushed, wordless writing for the other parts, and the third explores a freely canonic relationship between the tenor and soprano lines before carrying the previous verse-endings to a higher, more exalted pitch and mood. The fourth verse then expands its texture in a free climactic passage evoking the songs of praise sung by the angels. This subsides towards the final verse, where the texture of the music attenuates again to four parts, and canonic writing (based on the first four notes of the original melody) permeates all of them. This slightly extended statement leads to a hushed final cadence. Francis Pott (b. 1957) began musical life as a chorister at New College, Oxford. He held open music scholarships at Winchester College and at Magdalene College, Cambridge, where he studied composition with Robin Holloway and Hugh Wood while pursuing piano studies privately in London with the distinguished British artist, Hamish Milne. Throughout the 1990s Francis was John Bennett Lecturer in Music at St Hilda's College, Oxford, and a lay clerk in the Choir of Winchester Cathedral. In 2001 he became Head of London College of Music, University of West London, later leading research across the University's Faculty of Arts and acceding in 2007 to its first Chair in Composition. Francis Pott has become recognised particularly for his sacred choral and organ music. This has been performed in concert and on radio in over three dozen countries worldwide, published by four major UK houses and released extensively on CD. Winner of four national composition awards, in 1997 he received first prize in the piano solo section of the S. S. Prokofiev Composing Competition, Moscow. In 2006 and 2011 he was a nominated finalist in the BASCA/BBC Annual Composer Awards. In summer 2012 he was winner of the international composing competition of the Cheltenham Festival, which sought new piano variations on the arioso song Bist du bei mir, well known in the arrangement by J. S. Bach. Francis lives with his wife and two children on the outskirts of Winchester. An inspiring selection of new works from a range of contemporary composers, the Novello New Choral Series offers pieces for all types of choirs, including sacred and secular works from simple, four-part settings to more expansive, yet accessible, repertoire in an exciting variety of styles. / Choeur Mixte (SATB)
5.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| The Dove (HAKIM NAJI) Ténor et Quatuor à
Cordes [Conducteur et Parties séparées] Schott
auf Texte aus der Bibel. Par HAKIM NAJI. Die Taube (The Dove) was commissioned b...(+)
auf Texte aus der Bibel. Par HAKIM NAJI. Die Taube (The Dove) was commissioned by ”Kirchenmusik bei St. Anna Augsburg” to celebrate the 450th anniversary of the 'Augsburger Religionsfrieden' (Religious peace of Augsburg). It is based on three biblical verses related to peace : Gen. 8/11, Luk. 1/79, Joh. 14/27. The music is through composed and develops the character of the verses with contrasted string textures, putting in relief the expressive vocal line, declamation of light and happiness.
The work exists in three versions : 1. for Tenor and string quartet, 2. for Tenor and string orchestra, 3. for Tenor and organ.
First performance : by Robert Sellier, Tenor, Capella St. Anna Streichquartett, St. Anna Augsburg, Festkonzert zum Hohen Friedensfest,
8 August 2005.
Gen.8/11 : ”And the dove came in to him in the evening; and, lo, in her mouth was an olive leaf pluckt off. ”
Luk. 1/79 : ”To give light to them that sit in darkness and in the shadow of death, to guide our feet into the way of peace. ”
Joh.14/27 : ”Peace I leave with you, my peace I give unto you. ”
'...to guide our feet into the way of peace.' (Luke 1,79)
Words and music bind people together to form fellowships which guide us into the way of peace.
Singing or playing together combine bodies and souls, so that our rhythm and breathing becomes one - a sense of belonging to one another is created which instils the very nature of peace. So it is that by becoming an integral part of the music, our feet are guided 'into the way of peace'.
In Luke chapter 1, both Maria and Zechariah are carried away, body and soul, in hymns of thanksgiving. They let God´s melody resound in their bodies. Ignatius, one of the Early Fathers of the Church, might have drawn his inspiration from them when he wrote to the Christians of Ephesus around the year 100, 'Let God´s melody resound in you.' The melody of our life is a single voice within God´s great melody; an everlasting celestial melody, in which we join together as integral parts - with time, we are gradually shown which chords we are given to touch and which chords to form with one another.
God´s inextinguishable melody has an infinite galaxy of variations. As you would know, a variation is rooted but limitless. At our christening, God gives us a variation - an inextinguishable variation because of his promise, 'I am with you always, even to the end of the age.'
(Matthew 28, 20).
Deeply rooted as we are, God leads us through. He calls us to Life out of His Eternity, He lets his melody reverberate in us and finally calls us back, when we die, to His everlasting future.
Let God´s melody resound in you and guide your feet into the way of peace./ Répertoire / Ténor et Quatuor à Cordes
30.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Requiem Aeternam (Nimrod)
- SATB Chorale SATB Novello & Co Ltd.
An exciting new choral setting of Elgar's beloved 'Nimrod' from the 'Enigma' Var...(+)
An exciting new choral setting of Elgar's beloved 'Nimrod' from the 'Enigma' Variations by David Hill, this version for choir and organ should be a firm favourite for choirs around the world. / SATB
5.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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