Le livre Vocal réelle est la réponse à l'ouvrage de faux. C'est une alternative à la pléthore de volumes mal conçues, illisibles, inexacts, mal edited qui abondent sur le marché aujourd'hui. Le livre Vocal réelle est extrêmement précis, soignée et vise, avant tout, pour un usage pratique. Tous les efforts réalisés pour le rendre agréable à effectuer. La sélection de musiques pour ce volume met en évidence les principaux compositeurs jazz du passé des années 60, avec une attention particulière pour les années 1960 et 1970. Un certain nombre de chansons par Rogers

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet '] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée '] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [and Fugue] (WSW 17*)
[Menuet] (WSW 18*)
Trio (WSW 19*)
Bourrée (WSW 31.7*)
Tombeau de Logy (WSW 20*)
Prélude de Weiss (WSW 21*)
Fantaisie (WSW 24*)
Menuet (WSW 22*)
Gavotte (WSW 23*)
Capricio (WSW 25*)
Menuet 1 (WSW 26*)
Menuet 2 (WSW 27*)
Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*)
Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Par BAY MEL. Maintenant clairement au niveau intermédiaire, Grade 4 commence par l'introduction de la gamme majeure e dans trois octaves plus les principaux accords en mi majeur. Les c# harmoniques et mélodiques mineur échelles sont introduites suivie d'une richesse de solo soigneusement arrangé et documents d'étude duo dans différents touches dans le quatrième, cinquième, septième et neuvième position. Trois formes de base pour les accords majeurs et mineurs sont examinées au moyen d'études de la corde dans différentes clés par le biais de la septième position. Leçons de théorie adresse identification des intervalles, la corde de septième dominante et la modulation. Ecrit en notation standard uniquement. / Niveau : Intermédiaire / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 10 (WSW 15) en la M
Sonata 11 (WSW 16) en sol M
Sonata 12 (WSW 17) en do M
Sonata 13 (WSW 18) en ré M
Sonata 14 (WSW 19) en mi M
Sonata 15 (WSW 21) en mi m
Sonata 16 (WSW 22) en sol M
Sonata 17 (WSW 23) en la M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Concert d'un luth et d'une flûte traversière WSW 6
Concert d'un luth avec une flûte traversière WSW 8
Concert d'un luth avec la flûte traversière WSW 9
Duo 4 WSW 14 en sol m
Duo 5 WSW 20 en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Class Method Elementary to 8th Grade. Par BAY WILLIAM. La maîtrise de la méthode de classe de guitare est une nouvelle approche remarquablement novateur à l\'enseignement de la guitare dans les milieux de la classe. Les caractéristiques spéciales de cette méthode comprennent : mathématiques, anglais, etc. - présentation des styles musicaux variés attentive de classement de tous les documents - utilisation de notation standard et de la tablature - nombreuses pièces d\'ensemble de guitare - la combinaison de la musique avec d\'autres disciplines telles que l\'histoire, appliquée aux sélections - matériau solo de différentes périodes musicales - guitare provenant de divers pays et cultures - classés de leçons sur l\'improvisation - et a suggéré de styles de back-up et de l\'accompagnement de guitare. Cette nouvelle méthode respecte les normes nationales actuelles MENC d\'éducation musicale. Après avoir terminé ce volume, les étudiants devraient se poursuivre à maîtriser la guitare classe méthode niveau 2. Quelle est la différence entre les deux éditions ' Afficher le supplément de l\'enseignant et de Plans de leçon PDF gratuit / Niveau : Débutant / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

For Fingerstyle Guitar. Par GROSSMAN STEFAN. As aspiring fingerpicking guitarists started expanding their horizons from folk, blues, and ragtime in the 1970s, it was only logical to look towards early jazz tunes as a vast source for new possibilities. For one thing, they could follow the same evolutionary path from ragtime to jazz that had been taken by pianists such as Jelly Roll Morton and Harlem stride players like James P. Johnson and Fats Waller. These musicians all composed in a variety of styles, but their most ambitious piano solos expanded on the classic ragtime format developed by the likes of Scott Joplin, James Scott, and Joseph Lamb, using several strains that usually changed keys at least once. Morton, the self-proclaimed inventor of jazz, would record versions of tunes like King Porter Stomp and The Original Jelly Roll Blues that are similar to straight ragtime performances, and others where there is lots of room left for embellishment and jazz improvisation. The present collection is a bonanza for guitarists who want to tackle advanced arrangements along the lines of ragtime but featuring jazz age harmonies from the playing of Jelly Roll Morton, Louis Armstrong, Bix Beiderbecke, WC Handy, the Original Dixieland Jazz Band and other early jazz legends. The 32 arrangements included are by a wide assortment of guitarists including Ernie Hawkins, Pat Donohue, Lasse Johansson, Duck Baker, Ton Van Bergeyk, Sandy Shalk, Steve McWilliam, and Dorian Henry. / Date parution : 2022-01-14/ Recueil / Guitare

Par BAY MEL. Ce livre est considéré comme la plus grand vente base guitare chord livre jamais publié ! Douze types de corde de guitare de base sont indiqués de trois façons : photographie, notation et diagramme de corde. En outre, une section de bonus spécial est contenue montrant en photo et un diagramme au rythme de meuble essentiel formes de corde de guitare. Cette section spéciale contient les éléments de base de Mel Bay acclamé rythmique Chord jouant système montrant le guitariste comment doigt de nombreuses formes de corde avancées avec un minimum de mouvement de la main ! Chords illustrés dans la photo, la notation et la forme de diagramme incluent majeur, mineur, septième Dominant, réduites, Augmented, neuvième, septième majeur, septième mineure, septième # 5, septième b5, sixième et Minor sixième. Chords sont indiquées dans le bonus Moveable rythmique Chord section inclure majeur, mineur, 7e, Minor 7e, 7sus4, 7b5, 7 # 5, 7b5 Minor, Minor sixième, 6e, 7e, a diminué réduites ajouter 9, 9e, mineures 9e, 9b5, 9 # 5, 9b5 Minor, b9 7e, 7e b9 # 5, 11, 9 ajouter 6, 9 mineures ajouter 6, 13, 13sus11, 13 b9, 13e b9... / Niveau : Tous Niveaux / All Styles - Chord Book / Etude / Guitare

Par BAY WILLIAM. Dans cette méthode de classe de guitare traditionnels fondamentaux de jouer de la guitare est présentés à l\'aide d\'une approche novatrice. Etudiants sont chords illustrés et techniques d\'accompagnement comment lire la musique et de jouer de la guitare solo. Le répertoire soigneusement classé dans ce livre est stylistiquement diversifié et comprend la musique de nombreuses cultures. Une section est consacrée à enseigner aux étudiants comment improviser au fil des progressions de corde blues et d\'écrire les paroles originales de blues. Une particularité de cette méthode de classe est l\'inclusion de la musique écrite pour l\'ensemble de la guitare (2-5, guitares). Exemples musicaux sont fournis avec un mélange de notation standard et onglet exemples musicaux n\'emploient pas notation standard et l\'onglet en même temps. Un CD accompagne et supplément des enseignants sont disponibles. Après avoir terminé ce volume, les étudiants devraient se poursuivre à maîtriser la guitare classe méthode niveau 2. Quelle est la différence entre les deux éditions ' Afficher le supplément de l\'enseignant et de Plans de leçon PDF gratuit / Niveau : Débutant / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

Par VIGNOLA FRANK. Ce volume de la série de supplément de méthode de guitare moderne (anciennement la série de jeu-le long du Frank Vignola) contient des solos utiles, bien structurés pour 16 chourses du blues dans les clés de la plus courantes. Funky, bluesy et bop orienté lignes vous permettent de se sentir et entendre ce que c'est de jouer un solo comparatives. Certains de ces etudes ont été enregistrés à la fois un tempo plus lent de pratique et au tempo de la performance. Dans les restitutions de tempo de performance, les segments solos sont souvent suivies de nombreux choeurs mettant en vedette la section rythmique seulement. Ce format permet de pratique individuelle des solos écrites ou d'élaboration d'idées originales avec une section rythmique ' live '. À l'occasion, pendant les sections ' rythmique seulement ', Frank Vignola jouera un solo improvisé pour quatre, 12 ou 24 mesures. Ces solos de fournissent une occasion pour l'élève d'interagir avec l'enregistrement en copiant les idées, s'appuyant sur ce qui a été joué juste, ou pratiquer les accords de la pièce. / Niveau : Débutant à Intermédiaire / Jazz - Improvisation / Méthode / Guitare

Par BAY WILLIAM. Une méthode populaire et créative pour l'enseignement de guitare pour les jeunes enfants. Cette méthode d'apprentissage intègre, dès le début, corde, jouant avec la lecture de la note. Les étudiants commencent avec les formes de corde un doigt facile et strum accompagnements de nombreuses chansons. Note de lecture est ensuite soigneusement et méthodiquement introduit. Deux volumes subséquents complètent ce cours. La méthode comporte l'oeuvre de dessin animé coloré de Ron Wheeler. Ecrit en notation standard. / Niveau : Débutant / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

Par ECKELS STEVEN ZDENEK. Cet ouvrage enseigne blues fingerstyle depuis le sol jusqu\'à. Des concepts tels que l\'indépendance de droite sont enseignés afin que la mélodie et les lignes de basse peuvent être joués en même temps tout en utilisant les formes de corde simple. Jouant des patrons de basse note avec un blues mélodie de l\'échelle est présentée d\'une manière qui est facile à comprendre et facilement exécutée sur un certain nombre d\'accords différents trouve communément dans le blues. Des exercices sont présentés dans la notation standard et tablature sous la forme d\'airs blues qui sont agréables à jouer. Bon nombre des airs sont présentés avec deux niveaux de difficulté. Remplissages facultatifs sont fournis sur les airs select. Le CD accompagne donne à l\'étudiant une chance d\'entendre comment ces airs sonores lorsque joué correctement. / Niveau : Débutant à Intermédiaire / Blues - Technic / Méthode / Guitare

Par BAY WILLIAM. C'est une méthode populaire et créative pour l'enseignement de guitare pour les jeunes enfants. Dès le début, il s'intègre à corde jouant avec la note de lecture. L'étudiant commence avec les formes de corde un doigt facile et strums des accompagnements de nombreuses chansons. Note de lecture est ensuite soigneusement et méthodiquement introduit. Deux volumes subséquents complètent ce cours. La méthode comporte l'oeuvre de dessin animé coloré de Ron Wheeler. Ce package comprend le DVD pédagogique de compagnon. / Niveau : Débutant / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

Par BAY WILLIAM. Cette approche fonctionne vraiment. Elle détient des intérêts de mes étudiants. Il s'agit de commentaires sur l'efficacité de la méthode de classe de guitare de William Bay. Comme aucun autre instrument prête à tant d'humeurs et de styles de musique (blues, folk, rock, country, musique classique, flamenco, jazz, etc.), jouant de la guitare comme un mode d'expression et l'instrument lui-même de populaire sont devenus partie intégrante de la vie américaine. La méthode de classe de guitare a été écrite avec l'espoir qu'il serait élargir l'éventail des personnes de tous âges qui seraient exposés à la guitare à travers une méthode valable, faisant autoritaire qui est facile à suivre. Volume 1 de cette méthode pour l'individu ou le groupe d'étude offre un aperçu des divers styles de guitares et de jouer les techniques avec des conseils sur l'achat et prendre soin de l'instrument, sélection de cordes de guitare et jouer des postes. Comprend des sections spéciales spécifiquement consacrées à la corde pianoter, structure de blues et style, fingerstyle technique, note de lecture et théorie de la musique. L'indiv... / Niveau : Débutant / All Styles - Methods / Méthode / Guitare

Par METZGER RICHARD. Une collection de chansons imprimés dans diverses collections entre 1529 et 1543 par Pierre Attaingnant, l'inventeur de l'imprimerie de single-impression. L'arrangement des chansons pour luth ou le clavier a été une source importante de la musique instrumentale au XVIe siècle. Les chansons dans l'anthologie présente, les fruits d'une période particulièrement riche dans la musique française, sont des arrangements modernes pour la guitare ou luth fait conformément aux procédures dans les estampes françaises de l'époque. La gamme de styles musicaux, de la chanson franco-flamande grave, imitation de compositeurs du Nord pour les chansons souvent grivois, enjouées et charmants qui fourni des spectacles de musique au début du XVIe siècle Paris. Même si les arrangements sont instrumentales, traductions de texte sont aménagées pour faciliter l'interprétation de la musique et d'amuser le lecteur moderne comme ils amusent à l'auditeur dans les années 1530 et années 1540. Notation standard. / Niveau : Intermédiaire / Recueil / Guitare