Par HINDSON MATTHEW. Matthew Hindson's Rush for guitar and string quartet takes its influence from the music of Felix Mendelssohn. The fast and technically challenging passages found in the final movement of the Mendelssohn String Octet influenced Hindson's decision to compose a work for the Goldner String Quartet that is highly virtuosic in nature. Hindson remarks, 'it is much more the spirit of Mendelssohn's string writing that was influential, particularly the last movements of his string quartets and the String Octet, rather than any sort of harmony or melodic invention.' This nine minute piece also features the playful, up-beat and repetitive rhythms found in popular music. The fast and mostly accelerating tempo of Rush reinforces both the title of the piece and the influence of 'techno' music. Rush also features a series of catchy and vibrant melodies, making the work accessible to a wide audience. Although the piece is scored for guitar and string quartet, it is regarded by Hindson as a guitar quintet, where the guitarist and the string quartet are treated not as soloists performing with accompaniment, but as integral and equally important entities in the work as a whole. The guitarist and the instruments comprising the quartet each have the opportunity to assume the playful motifs and feature as virtuosic soloists. / Ensemble Music, Instrumental Music / Répertoire / Guitare et Quatuor à Cordes

Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents. Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert. Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre. Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré. Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor. Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes

Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents. Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert. Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre. Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré. Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor. Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes

Chaconne. Par LERDAHL FRED. Chaconne (2016), for string quartet, was commissioned by the Daedalus Quartet to celebrate its 15th anniversary. The commission was supported by New Music USA, made possible by annual program support and/or endowment gifts from Pennsylvania Council on the Arts, Helen F. Whitaker Fund, and Aaron Copland Fund for Music. My music has a substantial history with Daedalus. I composed the Third String Quartet (2008) for them, and subsequently they performed my three string quartets on several occasions and recorded them brilliantly on Bridge Records (Bridge 9352: Music of Fred Lerdahl, vol. 3). Chaconne is in one movement lasting 19 minutes. It is effectively my fourth string quartet. Quartets 1-3 form a unified cycle lasting 70 minutes. When I finished the cycle, I thought I would never write again for the medium; yet I could not resist the opportunity of working again with Daedalus. The issue was how to compose another string quartet unrelated to the earlier cycle. The solution came from my solo cello piece There and Back Again (2010), which was based on a four-bar variation pattern from a 17th-century chaconne. Unlike the asymmetrical phrases and expanding variations of much of my music, the chaconne form requires symmetrical phrases and strictly periodic variations. I wished to work again with these symmetries but on a larger scale. Chaconne also differs in character and expression from the three-quartet cycle. The cycle is inward and intense, a kind of psychological excavation. Chaconne is, for the most part, transparent and playful. Many of its textures emerge from little canons, not completely unlike the rounds that children sing. Any composer who writes in chaconne form (one thinks above all of the last movement of Bach’s D minor violin partita and the finale of Brahms’s Fourth Symphony) is confronted with the challenge of how to create a larger form out of a constantly repeating pattern. My Chaconne grows from paired antecedent-consequent phrases, each variation lasting eight bars. The 50 variations group into three large rotations, forming three arcs of tension and relaxation, with subtle parallel connections across the rotations. Notwithstanding my attraction to chaconne form, I purposefully disguised its symmetries and periodicities in order to build an overall dramatic shape. Fred Lerdahl/ Répertoire / Quatuor à Cordes

for Viola. Par . Les musiciens apprécieront cette fabuleuse collection de 101 chansons classiques apaisantes : Ave Maria, Op. 52, No. 6 - Bridge over Troubled Water - Come Away with Me - Desperado - Edelweiss - Faithfully - In Your Eyes - Misty - Nobody Does It Better - Yesterday - et plus encore. / Date parution : 2022-05-31/ Recueil / Alto

Par SENFTER JOHANNA. The composer Johanna Senfter (1879 1961) from Oppenheim concerned herself with chamber music for strings all her life, even studied violin in Frankfurt herself. Max Reger then gave her lessons in Leipzig, first privately, then in his composition class at the conservatoire and valued her 'extraordinary compositional talent'. The strict teacher more and more became a committed promoter of the works by Johanna Senfter. For a period of 50 years, the composer concerned herself with the string quartet genre, from Quartet No. 1 in D minor Op. 4, composed shortly after the turn of the century, to the sixth and last Quartet in C minor Op. 115 which was performed for the first time in 1960, one year before her death. The Quartet in F sharp minor Op. 28 is her second quartet which was premiered in Darmstadt on 5 November 1922. In this work, as in later works, Senfter combined traditional form models – here Baroque movements like gavotte, saraband, gigue – with expressive, late Romantic musical language. The work, consisting of six short movements, may without doubt be regarded as a valuable addition to the quartet repertoire./ Répertoire / 2 Violons, Alto et Violoncelle

Par JANACEK LEOS. Janácek's 2nd String Quartet, Intimate Letters, is regarded as a highlight of the modern string quartet literature. It was written during the composer’s last year of life, between 29 January and 19 February 1928, inspired by the ageing Janáèek's exceptional love for Kamila Stösslová. The Moravian Quartet devoted themselves to this impressive work; Janácek attended a total of three of their rehearsals in May and June 1928. This had several consequences, including his abandoning his original idea of using a viola d'amore. After Janácek's unexpected death (12 August 1928) the uncertain genesis of the work became the greatest problem of the IntimateLetters : the surviving copies were not definitively authorised. The editors of this new edition have reverted to Janácek's autograph sketches as the main, most reliable source and using these as a basis, have reconstructed the work as it stood at the point of Janácek's death. The musical text, taken from the Critical Complete Edition of the Works of Leoš Janácek (Vol. E/4), therefore contains clear differences in comparison with older editions./ Répertoire / Quatuor à Cordes

Une séquence de la chanson pour voix et quatuor à cordes. Ecrites par Elvis Costello, en réponse à un article décrivant en détail la découverte qu'un universitaire de Véronèse avait été répondant aux lettres adressées à ' Juliette Capulet '. La nature délicate et personnelle du contenu de cette correspondance a inspiré un ensemble de chansons arrangé spécifiquement pour et interprétée par le Quatuor Brodsky merveilleux et poignant. C'est un trompeusement simple et de travail, découvrant toutes les qualités du sens intelligent de Costello de mélodie. / Scores

Écrite pour le film d\'animation Disney Raya and the Last Dragon (2021), cette mélodie entraînante est un merveilleux mélange de rythmes contemporains et d\'harmonies asiatiques. L\'arrangement en sol majeur de Larry Moore pour quatuor à cordes offre une introduction facile au temps coupé sans quitter la première position. / Partitions variété - pop - rock / Musique films - comédies musicales / / HAL LEONARD

Intermediate-level arrangements of well-known Classical and Romantic works. Par AUTEURS DIVERS / BROOKER DAVID (Arr.). In his preface to 'Piano Trios on Stage”, the arranger, David Brooker, reminds us that, just as the string quartet, the piano trio has always been one of the pillars of chamber music. In the 19th and early 20th century, it was almost like the later invention of the gramophone record, allowing larger works, in arrangement, as well as lighter pieces to be presented to small audiences, often as background music. David comments that string players have plenty of easy material to introduce them to the pleasure of making music with other instrumentalists but when it comes to piano parts these are usually written or arranged with a teacher or more advanced student in mind. David sets out to rectify that imbalance and his arrangements aim to put all three players on an equal footing. Of easy to intermediate standard, they are ideal for violinists, cellists and pianists who are now ready to try their hand at proper chamber music. The music is fun and instantly recognizable, drawing on Grieg's 'Peer Gynt”, Tchaikovsky's 'Nutcracker” and Leopold Mozart's 'Musical Sleigh Ride”./ Recueil / Violon Ou Flûte, Violoncelle Et Piano

Par GERNOT WOLFGANG. Fg Vc / Date parution : 2005-01-01/ Répertoire / Musique de Chambre

Par CASABLANCAS BENET. Albumblatt für Arriaga, commissioned by the Trio Arriaga and lasting some 7:30 minutes, is the composer's fourth contribution to the classical violin, cello and piano ensemble, for which he has a special esteem. The work was written in homage to the composer Juan Crisóstomo Arriaga, and at the same time as a token of gratitude and admiration for the Trio Arriaga, to whose members the work is dedicated; a double motivation that is reflected in the title of the work. Its course is presided over by a markedly lyrical character that coexists with passages full of energy, rhythmic vivacity and drama. The introduction and epilogue of the work are based on a musical motif derived from the name of the Basque composer (Ju-A-n C-r-I-S-ostomo A-rr-I-A-G-A), made up of the notes A, C, E, Eb, A, E, E, A, G, A, in the manner of a musical acrostic, and from whose nature the harmonic and thematic material of the whole work is largely derived. The premiere of this Trio took place on 5 November 2015 in the Chamber Hall of the Palau de la Música Catalana in Barcelona. / Date parution : 2022-02-03/ Répertoire / Violon, Violoncelle et Piano