| Balkan Orchestre Universal Edition
The Balkans - where Europe meets Asia...All the cultural diversity of the Balkan...(+)
The Balkans - where Europe meets Asia...All the cultural diversity of the Balkans is reflected in its varied and colourful music. Hidan Mamudov's selection of pieces from the region, in arrangements for ensemble and separate play-along editions for solo instruments, will provide new experiences for middle-grade players and beyond?The pieces are selected from Turkey, Hungary, Croatia, Bulgaria, Macedonia, Serbia and Bosnia-Herzegovina. Included are fascinating historical notes about the music and descriptions of traditional instruments. Special playing techniques are explained and performance tips will help players achieve an authentic sound. All this, together with the CDs of demonstration performances and play-along tracks is sure to be inspirational. / Orchestre
34.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Overtures (SCHUBERT
FRANZ) Orchestre [Partition] Barenreiter
New Edition of the Complete Works V/5. Par SCHUBERT FRANZ. In addition to his sy...(+)
New Edition of the Complete Works V/5. Par SCHUBERT FRANZ. In addition to his symphonies, Franz Schubert also wrote and handed down to posterity a total of eight finished concert overtures (two of them in two versions) between ca. 1811 and 1819. With the exception of the “Overture in D” (D 4) to the comedy “Der Teufel als Hydraulicus” (“The Devil as Engineer”) and the “Overture in D” (D 26), whose original title was cut out of the manuscript, they are all compositions which are associated neither with a drama nor a programme. They thus embody the type of the pure concert overture at an astonishingly early point in the history of music and are also in keeping with this terminologically by virtue of explicitly not having any other appellations whatsoever in the title: the epithet common for two works “in the Italian style” was only added posthumously.
Our volume sees publication for the first time of the “Italian Overture in C” (D 591) in its two authentic versions, this being in contrast to the performance tradition based on a potpourri of the sources. The widely handed-down but corrupted musical course of the “Overture in D” (D 590) has likewise been rectified for the first time.
Overshadowed by his symphonies, Schubert’s overtures have hitherto been largely undervalued both in their reception and in musical practice – including the “Overture in E minor” (D 648), which sees Schubert venturing into radically new spheres of expression to a greater extent than in virtually any other of his works./ Recueil / Orchestre
822.81 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Symphonic Poems
(SAINT-SAENS CAMILLE) Orchestre [Partition] Barenreiter
Conducteur Avec Couverture Rigide. Par SAINT-SAENS CAMILLE. With his four works ...(+)
Conducteur Avec Couverture Rigide. Par SAINT-SAENS CAMILLE. With his four works 'Le Rouet d'Omphale”, 'Phaéton”, 'Danse macabre” and 'La Jeunesse d'Hercule”, composed between 1872 and 1877, Camille Saint-Saëns decidedly put himself in the tradition of Hector Berlioz, who heralded a new epoch with his 'Symphonie fantastique” premiered in France 1830, as well as the symphonic poems by Franz Liszt, who established the term for this genre in Germany. During Saint-Saëns' lifetime the four 'Poèmes symphoniques” had become part of the repertoire all around the globe. They were recorded numerously - but the piece to hold its ground in the concert halls until today is 'Danse macabre” alone. The critical first editions which are currently issued as part of the 'oeuvres complètes instrumentals” afford the opportunity for new interpretations based upon reliable sources. / Date parution : 2019-09-06/ Répertoire / Orchestre
524.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| ...Le Ciel, Tout A
L'Heure Encore Si
Limpide, Soudain Se
Trouble Horriblement...
(JARRELL MICHAEL) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, e...(+)
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde.
On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes.
D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie.
Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé.
Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale.
Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part.
L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste.
Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Canons (SCHNEBEL DIETER) Orchestre [Conducteur d'étude / Miniature] Schott
Music Of Our Time. Par SCHNEBEL DIETER. In this work Schnebel attempts to apply ...(+)
Music Of Our Time. Par SCHNEBEL DIETER. In this work Schnebel attempts to apply the idea of the Baroque canon - as
exemplified in Bach’s ‘Art of Fugue’ - to modern concepts of tonal colouring. The ‘Motu proprio’ of the 7 mixed groups of orchestral instruments intensifies within 28 short emotional sections to the Baroque ‘Motu contrario’. In ‘Diapason’, literally translated ‘in the octave’ but in the ancient Greek music tradition taken to mean ‘through or across everything’ among other things, the orchestra is arranged into 13 groups according to families of instruments and tonal colour. Schnebel alternately uses the term ‘fugue’ in the strict sense of the Baroque period and in its more general, purely architectonic meaning./ Répertoire / Orchestre
49.70 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Chamber Music #6 Op. 46/1 Orchestre [Partition] Eulenburg
Les oeuvres de musique de chambre sont parmi les plus réussis de Hindemith oeuv...(+)
Les oeuvres de musique de chambre sont parmi les plus réussis de Hindemith oeuvres instrumentales des années 1920. Lors de la première mondiale de musique de chambre n o 1, le public a même exigé une répétition des troisième et quatrième mouvements. Mais le titre est trompeur: Les pièces individuelles plutôt porter concertante et le marquage solistes que s'incliner devant les traditions de musique de chambre. Musique de chambre n o 6 se concentre sur la viole d'amour qui, malgré son traitement virtuose, est contestée par quelques instruments individuels séparés de l'ensemble orchestral.Les scores sont basés sur le volume IV / 3 (PHA 403) de la Hindemith Complete Edition édité par Giselher Schubert. / Orchestre / 52 pages / Partition
21.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Surgir (DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Contrairement à l'esprit des recherches récentes pour lesq...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Contrairement à l'esprit des recherches récentes pour lesquelles la formation orchestrale ne représente qu'un support destiné à amplifier des habitudes d'expression originellement conçues pour l'orchestre de chambre ou un medium occasionnel auquel on transpose des innovations venues pour la plupart de l'électroacoustique, j'ai pour dessein de reprendre et de renouveler le système de l'orchestre. Celui-ci ne se réduit pas pour moi à la neutralité d'une source sonore indifféremment disponible à une diversité de constructions abstraites ou d'esthétiques préconçues. Pour obtenir le plein rendement de l'orchestre, il faut d'abord renoncer au primat trop longtemps maintenu d'une écriture impropre : contrepoint instrumenté, jeux coloristes ou axiomatique appliquée. A cet égard, l'orchestre me paraît aujourd'hui encore un instrument sous-exploité et en retard sur ses possibilités. Son vrai régime, me semble-t-il, s'inscrit dans une tradition d'énergie qu'on ne peut retrouver qu'en la radicalisant. Toute l'expérience accumulée depuis plus de deux siècles et laissée à l'usage doit être explicitée, assumée, formulée et traduire dans un ordre spécifique de contraintes, qui nous donnera de nouvelles prises sur le phénomène sonore. Ecrire pour l'orchestre, c'est faire prévaloir le point de vue de la dynamique, de la totalité et de la synthèse. La virtuosité collective dépend d'une virtuosité d'écriture qui doit être mobilisatrice. J'ai veillé à réduire les facteurs d'inertie en jouant sur les constantes interactions du dispositif instrumental. J'ai recherché une grammaire adaptée à ce matériau explosif, instable ou évoluttif. Aucun des principes d'écritures issus du traitement des hauteurs ne résiste à la lave orchestrale. Mieux vaut renoncer à toutes nos catégories usuelles et prendre le parti d'une formalisation sans catégories, plus conforme à la mobiIité des enjeux et des hiérarchies.
Le titre désigne une certaine idée du temps que j'ai voulu traduire à l'orchestre : temps d'imminence, d'angoisse et de fragmentation, temps d'une genèse qui sera aussi conflagration, temps du ravage et de la libération, un temps sans pessimisme qui, par-delà le paradoxe et le paroxysme, affirme sa maîtrise et retrouve ses moyens.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Orchestre
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dufourt Hugues - Le Mani
Del Violinista D'apres
Giacomo Balla -
Conducteur Orchestre [Conducteur] Lemoine, Henry
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violo...(+)
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violon Tibor Varga - Orchestre de Chambre de Lausanne Commanditaire Concours International de violon Tibor Varga Notice Le futurisme italien fut, au début du XXe siècle, le premier véritable mouvement d'avant-garde qui, en Europe, refusa l'art dans sa totalité, décréta l'abolition du passé et prétendit rénover tous les aspects de la vie humaine en cherchant à exprimer la nature et les problèmes du monde moderne. Le mouvement fut inauguré par Marinetti en 1909, suivi un an plus tard du manifeste de la peinture futuriste signé par Giacomo Balla, Carlo Carrà, Umberto Boccioni et Luigi Russolo. La bataille futuriste, qui mobilisa le vif de l'art italien de 1910 à 1916, naquit d'une violente polémique contre la tradition figurative et la conception de l'image-spectacle. La philosophie futuriste, nourrie d'élan vital, d'utopie machiniste et d'ardeur dionysiaque entendait dynamiter la culture antiquaire de l'Italie officielle. Marinetti exalte la vitesse, le mouvement, le bruit, la guerre. Mais aussi la pulsion, la déraison, la transgression, le débridement des ambitions et des désirs humains. Le caractère novateur et visionnaire du futurisme italien fut toutefois passablement terni par ses imprécations et ses fourvoiements politiques. Laissant de côté l'orientation réactionnaire du mouvement et son esprit de clocher extrémiste, on retiendra, parmi les traits les plus originaux du futurisme pictural, la recherche de la représentation du mouvement, avant l'invention du cinéma et avant l'art cinétique. S'inspirant des séquences photographiques d'Eadward Muybridge et de la chronophotographie d'Etienne-Jules Marey, les futuristes italiens sont parvenus à un incontestable degré de réussite dans le domaine proprement plastique. Le processus du devenir est représenté comme tel, et se déploie selon des lignes de force et des formes en croissance. La couleur est également saisie dans son dynamisme, avec ses foyers et ses aires de diffusion. Dans Le mani del violinista, une huile sur toile de 1912 aujourd'hui à Londres, Giacomo Balla s'est également livré à un exercice de synesthésie, cherchant à transposer en images un processus qui fait appel à d'autres modalités sensorielles. Le geste du violoniste, le placement de l'instrument à hauteur d'épaule, les mouvements combinés de la main et du bras, l'écartement et l'échelle d'appui des doigts de la main gauche, la mise en vibration des cordes, l'élan et le rebondissement de l'archet, sa vivacité et son exactitude, tous ces facteurs qui d'ordinaire demeurent imperceptibles et indissociables sont ainsi décomposés, puis réunis et rendus en une impression unique. Les mouvements successifs de la main et les morsures d'archet se séparent selon des procédés pointillistes, puis s'assemblent en une séquence accélérée et se lient dans le même fondu qui restitue l'unité et les inflexions de la tension musculaire. Ce qui est donné à voir n'est pas une illustration réaliste ni une nomenclature des possibilités instrumentales mais un condensé des allures de l'exécution transcendante, montrant les réflexes d'une main rompue au mécanisme de son instrument. Ma propre version musicale de la toile de Giacomo Balla s'inspire des caractères de cette vision futuriste de l'art. La virtuosité même de l'instrumentiste, son habileté d'exécutant, est ici expressément représentée comme un art de l'art. La partition porte une attention aigüe à la technique spécifique de l'effet sonore, à la justesse du geste instrumental dans la dépense de l'archet et la souplesse des déplacements. La grande école des violonistes consistait à faire disparaître le manteau rugueux des aspérités naturelles de l'instrument sous une surface lisse et parfaite de sonorités épurées. Ce grand art évolue aujourd'hui sous la pression d'une esthétique contemporaine plus sensible au grain, aux effets de texture voire aux effets raboteux de l'archet. Un autre type de virtuosité se fait jour, qui intègre les coups d'archets, les accents, les sons dénaturés, dans une sorte de formalisme instrumental pris au second degré. Les interférences entre les différents modes de jeu importent plus désormais que leur intégration dans une sonorité optimale. Cet art insatiable ne recherche plus la magnificence mais l'épreuve. La partition se divise en trois grandes parties. La première est une cadence confiée au soliste, centrée sur les accords, la rythmique et les enjambements d'une articulation qui ne se plie pas aux divisions métriques de la mesure. La seconde partie est l'enfer des violonistes et met aux prises, parmi toutes les cordes de l'orchestre, des figures contrapuntiques hachées, heurtées et contrastées. La troisième partie est davantage tournée vers des études d'équilibre de sonorités, dont la cohérence est délicate à obtenir car les notes se situent dans des registres extrêmes ou paradoxaux. Le soliste est confronté à un type nouveau de virtuosité, celui des sons harmoniques - groupes d'harmoniques naturels ou artificiels. Commande du Concours International de Violon Tibor Varga Sion Valais, la partition est écrite pour l'Edition 2015 de ce Concours. L'oeuvre est dédiée à Enzo Restagno. Hugues Dufourt
30.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Symphony N.9 Full Score
(MAHLER GUSTAV) Orchestre [Partition] Dover Publications
Par MAHLER GUSTAV. In this great work, first published in 1912, Mahler experimen...(+)
Par MAHLER GUSTAV. In this great work, first published in 1912, Mahler experimented with the four-movement symphonic form, producing a masterpiece of musical innovation, satiric writing and poetic drama expressed in purely instrumental terms. Now the full orchestral score of the Ninth Symphony is available in this inexpensive, high-quality edition, reprinted from an authoritative Viennese score. Music lovers and admirers of Mahler's work will find in these pages abundant evidence of the fresh and formidable thinking the composer brought to this monumental composition. One of the last composers of the great Romantic tradition, Mahler possessed a strong sense ofthe dramatic in life. He chose to record that drama in nine magnificent symphonies, all works of vivid orchestration, innovative symphonic structure, and rich emotional expression./ Répertoire / Orchestre
22.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: En Stock | |
| Masses Orchestre Barenreiter
Le Complete Vocal Works Johann Pachelbel est connu aujourd'hui comme un composit...(+)
Le Complete Vocal Works Johann Pachelbel est connu aujourd'hui comme un compositeur de musique d'orgue et d'un célèbre canon instrumental qui comporte fréquemment dans les programmes de concert et des catalogues d'enregistrement. Cependant, la même chose peut être dite de seulement quelques-uns de ses compositions vocales. Tout au plus, les motets apparaissent parfois dans la musique d'église répertoire. Les arias de Pachelbel , des concertos vocales et magnificat à grande échelle ont reCu peu d'attention jusqu'à présent .Musiciens d'église et musicologues ont longtemps souhaité une édition critique de ces travaux importants , qui survivent dans le manuscrit de Pachelbel et ont été en grande partie composé de ses principaux lieux de travail , Erfurt et Nuremberg. Comme toujours avec ces entreprises , de nouvelles découvertes sont à prévoir en ce qui concerne le corpus d'oeuvres , du matériel source et le contexte des travaux. Cela concerne non seulement la belle musique, mais plutôt un approfondissement de notre compréhension de Pachelbel comme un personnage clé entre traditions méridionales et centrales allemandes , et la reconnaissance d'une oeuvre qui a tous été trop souvent poussé dans l'ombre par le puissant Bach. / Orchestre
248.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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