| Cinq fragments
français de Rainer
Maria Rilke (REIMANN
ARIBERT) Voix Soprano, Piano Schott
for soprano and piano. Par REIMANN ARIBERT. Das fünfsätzige Werk für Sopran u...(+)
for soprano and piano. Par REIMANN ARIBERT. Das fünfsätzige Werk für Sopran und Klavier nach Gedichtsfragmenten von Rainer Maria Rilke verbindet eine anspruchsvolle Gesangspartie mit teils zurückhaltender, teils zupackender Klavierbegleitung. In französischer Sprache./ Répertoire / Soprano et Piano
21.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Let There Be Night
(RASKATOV ALEXANDER) Contreténor (Mezzo-Soprano) et
Trio Pour Cordes (V Belaieff
Par RASKATOV ALEXANDER. Five Fragments By Samuel Taylor Coleridge/ Répertoire /...(+)
Par RASKATOV ALEXANDER. Five Fragments By Samuel Taylor Coleridge/ Répertoire / Contreténor (Mezzo-Soprano) et Trio Pour Cordes (V
45.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| 8 Fragments from Letters
of Vincent van Gogh
(HUMMEL BERTOLD) Baryton et Quatuor à Cordes [Conducteur et Parties séparées] Schott
Par HUMMEL BERTOLD. With the Eight Fragments Bertold Hummel has successfully cre...(+)
Par HUMMEL BERTOLD. With the Eight Fragments Bertold Hummel has successfully created a most impressive work. Uncommonly concentrated in the evoking of atmosphere and reflecting the texts strongly, these 'dark grey songs' - to quote Ludwig Hirsch - develop a sadly expressive, almost somnambulant charm. These songs seem to have become Bertold Hummel's completely inwardly turned 'Winterreise', the epigram of a psychosis, full of concealed suggestion and dark references, but always more full of hope. The 'sun' becomes the constantly invoked bearer of hope.
The music is highly expressive, exploiting the various performing and bowing possibilities of the stringed instruments and their capacity for nuances to the limits; occasionally oppressive visions in sound appear. It is music in danger, of a most fragile balance. Nor are subtle musical references missing. With only one note, following the word 'music', harmony and tonality are conjured up. / Date parution : 2007-11-20/ Répertoire / Baryton et Quatuor à Cordes
46.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sonnets (NORMAN ANDREW) Violoncelle, Piano Schott
Par NORMAN ANDREW. Sonnets is a collection of miniatures for cello and piano. To...(+)
Par NORMAN ANDREW. Sonnets is a collection of miniatures for cello and piano. To me, these micro-pieces are sonnets not in the rigorously formalized Elizabethan or Petrarchan senses of the word. Rather, they grow from the term's older, freer roots in the Italian word sonetto, meaning 'little song' or 'little sound.' Each of my five little songs takes as its title and point of inspiration a fragment from a Shakespeare sonnet. - Andrew Norman/ Répertoire / Violoncelle et Piano
48.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sonnets (NORMAN ANDREW) Alto, Piano - Avancé Schott
Par NORMAN ANDREW. Sonnets is a collection of miniatures for cello and piano. To...(+)
Par NORMAN ANDREW. Sonnets is a collection of miniatures for cello and piano. To me, these micro-pieces are sonnets not in the rigorously formalized Elizabethan or Petrarchan senses of the word. Rather, they grow from the term's older, freer roots in the Italian word sonetto, meaning 'little song' or 'little sound.' Each of my five little songs takes as its title and point of inspiration a fragment from a Shakespeare sonnet. - Andrew Norman / Niveau : Avancé / Répertoire / Alto et Piano
48.40 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Canto V (ZENDER HANS) 4 Voix (Choeur Mixte) Bote and Bock
Par ZENDER HANS. Kontinuum Und Fragmente/ Répertoire / 4 Voix (Choeur Mixte)
18.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Fragmente II Flûte Traversière Alto Et
Quatuor A Cordes Schott
Hosokawa composé cette pièce de dix minutes, un mouvement pour le festival de ...(+)
Hosokawa composé cette pièce de dix minutes, un mouvement pour le festival de musique de chambre de Kuhmo (Finlande). Les joueurs doivent être familier avec les techniques modernes de jeu. Si cette exigence de techniques modernes de jeu est observée, un monde coloré et varié de sons émergent, avec une succession rapide d'événements musicaux. / Flûte Traversière Alto Et Quatuor A Cordes
67.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Drei Bruchstücke aus
der Oper Wozzeck (BERG
ALBAN) Orchestre d'harmonie,
Chorale-Voix Universal Edition
Par BERG ALBAN. Having circulated a piano score of his opera Wozzeck, Berg was a...(+)
Par BERG ALBAN. Having circulated a piano score of his opera Wozzeck, Berg was asked to assemble a few excerpts ('bruchstücke,' or fragments) for an international music festival, as staging constraints made performance of the entire opera impossible. In great haste, Berg assembled the Drei Bruchstücke in time for rehearsals, and the ensuing premiere was a great success./ Répertoire / Soprano, Orchestre et Chœur d'Enfants ad lib
38.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Monde Evanoui (Fragments
Pour Babylone) (MANTOVANI
BRUNO) En Français Chorale [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Monde évanoui (Fragments pour Babylone) est ma première o...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Monde évanoui (Fragments pour Babylone) est ma première oeuvre véritablement écrite pour choeur mixte, dans la mesure où les précédentes pièces destinées à un grand effectif vocal composées à l'attention d'Accentus laissaient la part belle aux solistes. Basée sur un texte écrit spécialement pour l'occasion par Pierre Grosz, auteur connu notamment pour ses paroles de chansons (Michel Polnareff, Michel Jonasz, Gilbert Bécaud), cette oeuvre à huit parties vocales oppose des sections mouvantes, où les différentes strates sont indépendantes les unes des autres pour créer un contrepoint dense, à des passages plus verticaux, qui apparaissent comme des résolutions des progressions précédentes ('par les vents, par les crues, par le temps'). Le conflit entre des textures lisses où le texte est rendu à peine intelligible par son caractère dilaté et des séquences homophoniques rythme une forme en sections contrastées, l'une d'entre elles reposant sur la superposition en trois langues différentes du psaume Super flumina. La présence de solistes au milieu de la texture sonore continue annonce la fin de la pièce, qui s'achève sur le mot 'Babylone'.
Monde évanoui a été créé par le Jeune choeur de Paris sous la direction de Laurence Equilbey à l'auditorium du Louvre le 5 juin 2007.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Choeur
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Vimont J.p. - Je Debute
La Guitare Electrique +
Cd + Dvd En Français Guitare notes et tablatures [Partition + CD + DVD] - Débutant Hit Diffusion
Jouer immédiatement tout en se forgeant une technique solide !
Pensée pour le...(+)
Jouer immédiatement tout en se forgeant une technique solide !
Pensée pour le débutant, cette méthode propose une pédagogie réellement progressive et imagée, afin de mieux connaître la guitare et ses langages.
38.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Fureur Contre Informe
(Pour Un Tombeau
D'Anatole) (PESSON
GERARD) En Français Trio à Cordes Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. On a trouvé dans les papiers de Stéphane Mallarmé, après ...(+)
Par PESSON GERARD. On a trouvé dans les papiers de Stéphane Mallarmé, après sa mort, une enveloppe de carton rouge contenant 210 feuillets de petit format (12,5 x 7,5) couverts d'une écriture au crayon, très légère, rapide et presque effacée aujourd'hui. Au verso du feuillet 6, sensiblement plus petit que les autres, on lit, difficilement, trois mots qu'on aura mis plus de trente ans à déchiffrer: fureur contre informe. Cette oeuvre inachevée, à la fois produite et empêchée par la douleur, a été écrite après la mort d'Anatole Mallarmé (16 juillet 1871 - 8 octobre 1879), le fils du poète. C'est un tombeau, une consolation poétique, brûlante, laconique, exempte de toute préciosité. L'oeuvre aura été comme asphyxiée par la charge autobiographique, par un JE pathétique et véhément qui lacère la matière poétique et finalement condamne l'essai de résurrection. Le trio à cordes reprend, en treize fragments enchaînés, les trois ordres, les trois temps non chronologiques imaginés par Mallarmé pour ce théâtre abstrait à trois personnages (père, mère, fils).
I. Moment de la révolte et du cri, déclenchement de la maladie, mort qui frappe / tempo rapide, refrain, stridences fugitives
II. Temps de la maladie, moment de la mort du fils, de l'ensevelissement (assomption paternelle) / silence coloré
III. Résolution, projet poétique, essai de triomphe spirituel / cantilène, chant funèbre
L'impossible à écrire est au centre du projet mallarméen, où le fragment, l'esquisse deviennent moments d'un acte poétique fondé en l'inachèvement. Le suspendu, l'inaffirmé sont souvent évoqués par Mallarmé dans ces feuillets comme la registration d'une musique intérieure qu'on ne peut faire entendre à quiconque - 'Manquer le but sublime' (f 105). Le projet est laissé en sa nudité. La brisure, le non-résolu révèlent alors à Mallarmé que l'actualité de la pensée, le noyau irréductible de la tentative poétique, ce qui est absolument moderne, est néant de chagrin, veille, rien d'affirmé donné à entendre.
Feuillet 61: or parti, et vent de rien qui souffle (là, le néant ? moderne)
Feuillet 57: et III peut-être rien - (d'affirmé) sur mort
et
donné à entendre simplement - en l'espace de 'il est mort de I II
Fureur contre informe a été commandé par la WDR et créé par le trio Recherche à Cologne le 6 février 1999.
Enregistrement:
1 CD aeon, AE0106, Mes béatitudes
Mes béatitudes - Nebenstück - Fureur contre informe - Récréations françaises - Cinq Chansons - Bruissant divisé - Rebus
Ensemble Recherch / contemporain / Date parution : 1998-01-01/ Répertoire / Trio à Cordes
33.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Gurre-Lieder (SCHOENBERG
ARNOLD) Voix et Orchestre Schott
Par SCHOENBERG ARNOLD. Arnold Schönberg est la figure centrale du monde musical...(+)
Par SCHOENBERG ARNOLD. Arnold Schönberg est la figure centrale du monde musical du XXe siècle. Sa signification musicale était déjà évidente pendant sa durée de vie, mais son influence à titre posthume a augmenté énormément. Son travail a ouvert la voie à révolutionnaire des changements dans la perception musicale. Cette édition complète aspire à être tout aussi indispensable pour la recherche, ainsi que pour la performance. L'édition est publiée en deux séries : série a en format folio contient des oeuvres tout rempli, toutes les partitions piano préparées par le compositeur lui-même et les oeuvres tout inachevées convenable pour la performance - également des fragments (gros scores) qui sont mieux adaptés pour être imprimées dans un tel format. Série B, au format in-quarto, contient des versions précoces, des croquis, des idées et des fragments ainsi que Genèse et un commentaire critique. / Date parution : 2007-06-28/ Répertoire / Chant et Orchestre
496.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Ejercicios Piano
Complem.V.1 (GOMEZ
GUITIERREZ E) Español Piano seul [Partition] Real Musical
Iniciación al Piano. Par GOMEZ GUITIERREZ E.M.. Metodología completa de ejerci...(+)
Iniciación al Piano. Par GOMEZ GUITIERREZ E.M.. Metodología completa de ejercicios para los 4 cursos de Piano Complementario. Basados en piezas del repertorio habitual y en canciones populares españolas, comprende diversos tipos de ejercicios según los cursos: ejercicios técnicos, de lectura progr de lectura directa, de reducción, de mutuo acompañamiento y piezas a 4 manos. Se trata de fragmentos cortos todos ellos, con una esmerada digitación y concebidos para desarrollar la clase de Piano Complementario de una forma muy amena. Pueden tambiéempleados, especialmente este primer volumen, como texto de iniciación en la asignatura de Piano. / Pédagogie / Etude / Piano
20.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Voûtes Divers Aeon
Cette sélection d'oeuvres clés de Michaël Lévinas offre un panorama de plus ...(+)
Cette sélection d'oeuvres clés de Michaël Lévinas offre un panorama de plus de vingt ans de création. Depuis les opus de jeunesse, véritables soutènements de l'école spectrale, jusqu'aux oeuvres saillantes de l'époque récente, le compositeur dresse pièce après pièce un édifice musical en perpétuelle élévation. / Divers
24.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Fragments Gourmands Pour
Saxophone Récitant
Et Bande Son En Français Saxophone Delatour France
Cinq parties peuvent être retenues dans cette pièce pleine d'humour, de fluidi...(+)
Cinq parties peuvent être retenues dans cette pièce pleine d'humour, de fluidité et de vélocité : de la supériorité du goût chez l'homme par rapport à celui de l'animal - de l'augmentation de la soif selon les circonstances - de l'influence de la gourmandise sur le bonheur - du bouilli réservé à ceux qui ne savent pas manger - de l'apologie de la volaille par ses nombreuses manières de l'apprêter,Le choix du dispositif alternant 3 saxophones, la voix et la bande magnétique, annoncent un mode de composition à la fois ludique, énumératif et évolutif qui met en évidence la forme morcelée, La multiplicité et la taille des instruments, la rapidité des changements et la virtuosité, annoncent également un caractère s'adaptant à une forme théâtrale mais qui ne cesse jamais d'être pleinement musicale dans ses coïncidences du son et de ses mots joués, Ce jeu continu des couleurs va se terminer dans une coda, C'est en effet seulement vers la fin que se trouve un semblant d'unité : comme une mayonnaise qui aurait enfin prise et monte résolument dans la forme musicale pure, / Saxophone
22.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Transformation V (NODAIRA
ICHIRO) En Français 4 Violoncelles [Conducteur et Parties séparées] Lemoine, Henry
Par NODAIRA ICHIRO. Une oeuvre pour quatre violoncelles basée sur la Suite no5 ...(+)
Par NODAIRA ICHIRO. Une oeuvre pour quatre violoncelles basée sur la Suite no5 pour violoncelle solo de J.S.Bach. Elle fait partie de la série 'Transformation' qui cherche à transformer l'oeuvre de Bach dans l'ère moderne, à convertir l'écriture de Bach en celle d'aujourd'hui. L'oeuvre se compose de quatre parties jouées successivement. Bien que la sonorité soit complètement différente, chaque partie est étroitement liée à cette Suite no5.
Partie 1 Densité : chaque note de la double-croche au début du prélude est prolongée pour former des accords denses.
Partie 2 Chant : une nouvelle ligne de chant est née à partir de différentes transpositions des lignes mélodiques de Sarabande.
Partie 3 Tempus fugit : les fragments de Courante traversent rapidement, tandis que le rythme de base de Gigue se répète sans relâche.
Partie 4 Dans le temps qui s'étire : le sujet de Fugue dans la seconde moitié du Prélude s'étend une dizaine de fois, apportant divers développements.
Ichiro Nodaïra / Musique contemporaine / Répertoire / 4 Violoncelles
31.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Assonance V (Chaque Jour
N'Est Qu'Une
Trêve...) (JARRELL
MICHAEL) En Français Violoncelle et 4 Groupes Instrumentaux [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. La partition porte en exergue: '...lorsque mon désespoir m...(+)
Par JARRELL MICHAEL. La partition porte en exergue: '...lorsque mon désespoir me dit: perds confiance, car chaque jour n'est qu'une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie: espère, car chaque nuit n'est qu'une trêve entre deux jours...'
Stig Dagerman, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
'Je retrouvais par la juxtaposition immédiate de ces fragments de Stig Dagerman une sorte de Simultankontrast littéraire, tant à un niveau calligraphique qu'à un niveau sémantique', dit Jarrell. Le Simultankontrast, théorie sur la perméabilité des couleurs mise au point par Johannes Pawlik, définit donc les enjeux de cette oeuvre où distance, horizon, mémoire, éclairage et perspective orientent notre perception d'une note centrale, le sol sur lequel ouvre le violoncelle. Renouvelant du concerto, l'écriture musicale, volontiers verticale, comme en témoigne la lente constitution de la texture initiale, veut confier à la figure, au motif, à la mélodie, une fonction thématique et structurelle: dès lors les techniques d'écriture, travail intervallique dérivé des mécanismes sériels ou superposition complexe de métriques et de subdivisions rythmiques, spatialisation à travers 4 groupes instrumentaux de figurations ornementales qui acquièrent ainsi leur valeur structurelle ou modification de la perception d'un violoncelle par deux fois réellement soliste (quasi-cadence du concerto classique ou ligne, flèche, continue et immuable) et n'émergeant souvent du tutti que dans le brusque silence des instruments qui l'accompagnent ou le prolongent, la juxtaposition et la conjugaison de ces techniques d'écriture tendent à un perpétuel déplacement, à un perpétuel entre-deux.
Laurent Feneyrou,
Extrait du livret du disque Accord / contemporain / Répertoire / Violoncelle et 4 Groupes Instrumentaux
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Essaims-Cribles (JARRELL
MICHAEL) En Français Clarinette Basse et Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. J'ai toujours été attiré par la danse et souvent j'ai so...(+)
Par JARRELL MICHAEL. J'ai toujours été attiré par la danse et souvent j'ai souhaité écrire une musique de ballet. J'entends par là une musique conçue pour la danse et, si possible, écrire en collaboration avec un chorégraphe. Cette collaboration porterait avant tout sur les questions de forme et de structure. Le ballet de chambre Essaims-Cribles constitue un premier pas dans cette voie. Bien que réalisé sans chorégraphie, il a été conçu pour la danse. Pour cela, je suis parti de la représentation du mouvement, de figures géométriques, de description d'images. Toutefois, ces recettes restent personnelles et pour une création dansée, le chorégraphe conserverait bien sur sa liberté d'interprétation. Je pense néanmoins que la relation avec une musique écrite pour ballet ne pourra pas être la même qu'avec une musique imaginée par le chorégraphe, qui lui plaît et qui l'attire. Je pense que l'échange serait alors plus fort et plus profond.
Michael Jarrell
Si la voix est absente d'Essaims-cribles, le texte y est quant à lui inscrit: des vers de Patrick Weidmann, poète et peintre, ami de Jarrell, talonnent en effet la partition. Impulsion poétique plus que programme (l'oeuvre est conçue pour le ballet, mais pensée encore une fois en termes de 'mouvement, figures géométriques'), il sert de titre aux différentes parties:
ESSAIMS-CRIBLES
INHALE D'URGENCE
TEMPETE-ARC D'ANGLE
S'IMMISCE
A PERTE
LONGITUDE
CURVISME ABATTU
TANGENCE FACIALE
ENTRE RESSACS ENTAMES
APESANTEUR DEFAITE
La première phrase du poème, qui devient le titre de l'oeuvre, est aussi une image explicite d'un des procédés d'écriture utilisés par le compositeur: les 'essaims' sont des 'rubans' de notes enchaînées rapidement et en valeurs rythmiques égales (matériau repris au début d'Assonance, pour clarinette seule, et fournissant l'un des multiples exemples de la tendance 'rhizomatique' de l'oeuvre de Jarrell). La répartition statistique des hauteurs dans un ambitus donné - autour de l'octave - rappelle certains procédés utilisés par Ligeti. Le 'crible' consiste à éliminer ces notes pour ne garder que certaines hauteurs, et résulte en une fixation sur des hauteurs privilégiées, matérialisée le plus souvent sous forme de séquences en notes répétées. Intervient alors un jeu de dosage entre 'rubans' de notes et notes répétées. La clarinette basse soliste émerge de cette texture globale à la mesure 13, perçue comme soliste à partir de l'élargissement soudain de l'ambitus dans lequel elle évolue. Les différentes parties désignées par les vers du poème correspondent nettement à des changements de textures et donnent l'impression de répondre également au traitement local de petites structures. A la mesure 49, les rubans seront repris avec une plus grande amplitude pour aboutir à des figures plus irrégulières, plus sporadiques. Au fragment de texte 's'immisce' correspond un solo de clarinette basse où se déploie une belle ligne mélodique aux intervalles tendus, dont Jarrell précise qu'il doit être 'très lyrique'. La section 'longitude' (lettres H à M) constitue un premier exemple de ces passages en suspension qui sont comme une parenthèse hors temps dans le déroulement de la pièce. On y rencontre un alliage de sons résonants, de sons multiphoniques, de jeu de cordes flautando ou en harmoniques, de trilles en multiphoniques à la clarinette basse, de tenues légères aux bois. La fin de l'oeuvre fournit un nouvel exemple de suspension du discours. Si le relatif statisme de la texture sert à ménager dans '...entre ressacs entamés' (lettre T) un arrière-plan sur lequel se dégagera le solo de clarinette contrebasse (mes. 285), le fragment poétique associé à la dernière section ('apesanteur défaite', lettre X) apparaît comme un véritable programme, tant est manifeste la sensation d'échapper à une force de gravité musicale. Le corollaire de cet état d'apesanteur est une impression de débrayage temporel momentané, une échappée hors temps directionnel. Par un jeu subtil de fausses répétitions et de faux repères cycliques - les transformations, qui affectent à la fois le rythme, la disposition harmonique et la présentation mélodique, produisent un paysage toujours changeant -, Jarrell parvient à créer une ambiance hypnotique proche de celle que procure l'observation des lents mouvements d'un mobile. On notera au passage le clin d'oeil discret au thème célèbre du générique de la série télévisée 'Mission impossible' ! La répétition est un des aspects importants d'Essaims-cribles, et elle intervient à plusieurs niveaux. A l'échelle de la forme globale, on peut déceler aux deux tiers de la pièce (lettre R) un retour à la situation initiale, mais sous forme condensée. De même certaines séquences de notes balisent le discours par leur récurrence. A l'échelle locale, on retiendra le principe observable à la dernière page de la partition: une section de quatre mesures reprise ad libitum au moins trois fois, avec un decrescendo progressif. Ce type de fin, assez fréquent chez le compositeur, sera développé dans Assonance V.
Pierre Rigaudière,
extrait du livret du disque Music for a While (aeon). / contemporain / Répertoire / Clarinette Basse et Ensemble
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| L'Asie
D'Après
Tiepolo (DUFOURT HUGUES) En Français Ensemble [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'imme...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Entre 1752 et 1753, Giovanni Battista Tiepolo décora l'immense voûte du Grand Escalier d'Honneur de la Résidence de Würzburg, dont Balthasar Neumann, l'architecte-ingénieur des Schönborn, premier architecte du prince-évêque, avait assumé la construction. Après la paix d'Utrecht, le comte Johann Philipp Franz von Schönborn ouvre l'un des plus importants chantiers de l'époque, celui du château de Würzburg, et le confie en 1719 à Neumann. L'originalité de Neumann consiste en une pensée géométrique particulièrement apte à concevoir et combiner les volumes, à orchestrer les surfaces et les effets de profondeur. Neumann avait reçu une formation d'artilleur et d'ingénieur militaire et nourrissait une passion des synthèses lotharingiennes, quand il n'embrassait pas des projets de 'grande architecture' européenne. Lointain héritier de Guarini, il pousse plus loin qu'aucun autre architecte allemand la réflexion novatrice sur les structures et résout ses problèmes d'espace par ce que les historiens d'art appellent une 'interpénétration syncopée'. Neumann aimait l'ampleur, non la pompe pittoresque. Il voulut édifier à Würzburg un grandiose édifice de portée universelle.
En 1752, le prince-évêque Karl Philipp von Greiffenklau confia à Tiepolo l'exécution des fresques monumentales décorant la voûte en ellipse gigantesque de l'escalier d'honneur (30 x 18 m), où le peintre mit en scène l'Olympe et les quatre continents. Tiepolo s'acquitta de sa tâche en deux cent dix-huit journées de travail. La fresque - à l'exécution de laquelle ont contribué Giandomenico Tiepolo, Urlaub et peut-être même Lorenzo Tiepolo - est signée et datée de 1753 sur la corniche, au dessous de l'Asie. La vue d'ensemble du plafond, avec une perspective déformant les bords, est centrée, en plein ciel, sur la figure triomphante d'Apollon, dieu de la lumière. Il s'agit d'une représentation mythologique du lever du soleil. Il se dégage de cette vision de l'Olympe une impression d'émergence aérienne de la profondeur, irrésistible et vertigineuse. Sur la corniche, Tiepolo a représenté les Quatre parties du monde. L'allégorie de l'Afrique se situe à l'Est, du côté intérieur. L'Asie figure à l'Ouest, ornant le côté longitudinal donnant sur la Cour d'Honneur. Le mur ouest est percé de trois fenêtres et s'ouvre sur un horizon dégagé.
L'allégorie de l'Asie - emblème de la science et de la monarchie - apparaît en costume d'apparat, assise en amazone sur un éléphant et parée de joyaux somptueux. C'est une figure savante, animée d'un mouvement de torsion. La frise de l'Asie reste une énigme et la signification symbolique des divers personnages du groupe à l'obélisque n'a, par exemple, pas encore été entièrement élucidée. Des mondes historiques coexistent ou s'affrontent: on remarque le Golgotha, les hiéroglyphes de pierre, le serpent d'Esculape, l'obélisque, une pyramide et la princesse d'Egypte, la capture d'une tigresse, le perroquet, illustrant la faune, et surtout, au premier plan, la masse des esclaves enchaînés, des prisonniers gisant au sol ou des sujets prosternés. Cet aspect trouble de la frise a d'ailleurs retenu l'attention des commentateurs. La présence d'une escorte de soldats fait sans doute allusion à l'importance militaire du continent, mais il est manifeste que le thème de la captivité y est traité conjointement à celui de la servitude volontaire.
Un esprit nouveau souffle sur cette dernière frise: des figures dramatiques, livides, des plans fragmentés, des situations amèrement réalistes, un enchevêtrement de corps distordus et anonymes. Un vent immatériel semble tout ployer, tout emporter sur son passage, dans l'urgence d'une impérieuse nécessité. L'Asie se souvient des gravures de Rembrandt, retrouve la manière des vingt-quatre hallucinantes eaux-fortes - les Scherzi di fantasia (1739-1757) - de Tiepolo lui-même et annonce les Caprices de Goya. Le capriccio semble le principe formel de cette fresque monumentale: un assemblage fantastique d'éléments disparates, une recomposition insolite de mondes engloutis, une évocation morbide d'espaces cacéraux.
Je considère l'Asie de Tiepolo comme une sorte de manifeste anticipé de la musique de notre temps: un monde privé de couleurs, qui tourne au brun et au gris, et néanmoins dominé par une forme d'accélération expressive. Tiepolo a écrit là une sorte d'art poétique de la musique de l'avenir. On y découvre un éventail de vitesses, un spectre de vitesses, des espaces turbulents, des dispositifs en porte-à-faux, un entrelacs d'axes et de boucles. Flux, pivotements, tensions latérales, dilatations, projections, degrés d'éloignement sont les nouvelles catégories de cet art poétique. L'idée principale est qu'il faut s'attacher d'abord aux gestes élémentaires, qui priment la considération toujours seconde des spectres de variation.
Ma propre Asie d'après Tiepolo est une commande de la Westdeutscher Rundfunk et de l'Ensemble Recherche, avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung. Elle fait suite à l'Afrique, créée dans les mêmes conditions en 2005 à Witten. J'ai employé dans l'Asie une large palette de percussions d'un type nouveau (gamme chromatique de gongs philippins, de cloches de vache, de rins japonais). J'ai réutilisé le procédé des temporalités paradoxales de Saturne, consistant à rapporter à une mesure métrique et métronomique commune des vitesses de déroulement et des types de développement et d'écriture très différents. La première partie de la pièce fait un emploi systématique des sons multiphoniques des instruments à vent, à la manière d'un continuum électronique. La fin, plus apaisée, gravite autour d'un duo de clarinette contrebasse et de marimba, dont la mélodie est obtenue par un jeu d'archets. Le piano tient d'un bout à l'autre un rôle central, dans une sorte de véhémence acoustique qui ne parviendrait jamais à la formulation subjective. Les cordes sont traitées à la manière d'un trio, avec des textures denses et saccadées.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Ensemble
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #2 -
God's Grandeur
(PESSON GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
God's Grandeur
Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des 'ciels acoustiques', sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui 'entame' l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Philippe Leroux -
Impressions D'enfance -
Piano En Français Piano seul Billaudot
Ces cinq pièces évoquent dans l'ordre chronologique : ' un canon qui ne s'inte...(+)
Ces cinq pièces évoquent dans l'ordre chronologique : ' un canon qui ne s'interrompt que dans les profondeurs, comme cette eau de la fontaine qui tombe en cascade d'une vasque à l'autre, semblant ne jamais s'arrêter ; ' l'obstination d'un enfant qui paraît en colère, mais rit intérieurement car il a décidé de ne pas mettre le vêtement détesté ; ' un chat marchant à pas de velours sur le piano, et qui d'un coup saute sur l'épaule de l'enfant étonné ; ' l'esprit traversé d'émotions diverses, qui même au sein de ce bouleversement parvient à distinguer le c'ur battant de la personne aimée ; ' enfin, quelques secrets cachés sous un manteau de sons et de notes, se révélant lentement à chaque fois qu'un doigt en enlève un fragment sonore.
7.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Pesson Gerard - Cantate
Egale Pays N.2 - God's
Grandeur - Voix, Ensemble
Et Electronique Lemoine, Henry
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc ...(+)
Discipline / Instrument : voix, ensemble et électronique Nomenclature : S / Hc / T / B / fl / hb / cl / hp / clav / perc / vlc / electr. Durée : 17' Genre : Contemporain Média : Partition Editeur : Lemoine Date de parution : 17/05/2010 Librettiste : Poèmes de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) Commanditaire : Ircam-Centre Pompidou et Ars Musica Création : 07/06/2010 - Paris, Festival Agora, Centre Pompidou - Ensemble vocal Exaudi, l'Instant Donné, Daniel Lévy (mise en espace), Sébastien Roux (Réalisation informatique musicale, Ircam) ISBN / ISMN : 9790230988889 Notice Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle. Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les ciels acoustiques, l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble. Dans ce pays-cantate qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée. Extrait du programme du Festival Agora J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à la question de Dieu et au décor planté dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev). Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell. L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier. L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un décor sonore) est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre. God's Grandeur Cette cantate, d'après quatre poèmes de Gerard Manley Hopkins, forme un moment suspendu, découpé selon des unités poétiques auxquelles correspondent ce que j'ai appelé des ciels acoustiques, sortes de monochromes électroniques, cyclos sonores minimaux sur lesquels les voix et les instruments se posent : basse fréquence, ou hyper aiguë, impression sonore de ciel étoilé, bruit de vaporetto au loin, etc. Le son peut sembler parfois comme un léger parasite qui entame l'écoute. Un petit clavier de verre dialogue avec des échantillonnages d'orgue véritable. C'est la plus hiératique, la plus chantée et récitative, la plus sombre aussi des trois cantates. Gérard Pesson
37.70 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Au Plus Haut Faîte
De L'Instant
(DUFOURT HUGUES) En Français Hautbois et Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Le titre choisi pour cette oeuvre est tiré de Vents (1945),...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Le titre choisi pour cette oeuvre est tiré de Vents (1945), le second recueil de poèmes américains de Saint-John Perse. Paul Claudel, qui publia en 1949 une mémorable analyse de Vents, décrit ce poème comme une épopée primordiale dont le thème est la 'poussée en avant'. Incontestablement, ce poème de l'ébranlement, de l'élan créateur, dessine en filigrane la physionomie spirituelle de l'Amérique, où se mêlent de manière inextricable démesure, violence, mélancolie, exil et arrachement. Mais ce que nous disent essentiellement le vent d'Ouest et l'embrasement du Couchant exprime une aspiration à l'ouverture, à des horizons nouveaux, immenses, entremêlés et partagés. Vents est une invocation à la route, à la quête errante, à la course éternelle. Perse est un poète de la civilisation, un artisan de l'histoire universelle, non le chantre ou l'apologiste de l'hémisphère occidental. Il rejoint Varèse sur ce point.
'au plus haut faîte de l'instant': moment de la résurgence du monde. Moment tragique et sublime de l'abolition des formes et de l'émergence d'une nouvelle matrice. L'homme est porté de plus en plus haut par 'ce même mouvement de grandes houles en croissance' qui menace sans cesse de l'engloutir. La poésie de Perse se refuse à la fragmentation, dans laquelle il voit l'expression des formes modernes de la vie aliénée.
La continuité, dans le domaine même de la poésie, est un enjeu et un combat. Le vent symbolise et illustre ce puissant courant de sensibilité issu des profondeurs. Il en va de même en musique. Les ressources de la forme, les effets de forme sont aujourd'hui épuisés et ne donnent plus lieu qu'aux manifestations d'un rationalisme étroit, provincial et ratiocinant. L'informatique retarde ce phénomène officiel de sclérose mais ne le guérit pas. Le style spasmodique et la syntaxe fragmentaire de la musique d'avant-garde de ces cinquante dernières années ont vécu.
Ce Concerto pour Hautbois et Grand Orchestre ne retient rien des formes du passé, même récent. On y rencontre un échange permanent entre l'homme et les éléments. L'orchestre est converti en un très grand vent, en une houle perpétuelle, voire une forêt tropicale. Le soliste est invité à se frayer son chemin au sein du tumulte des puissances élémentaires. Ce parcours incertain est à l'image des conditions de vie de notre époque, dont l'issue est le plus souvent fatale et dont le caractère 'épique' ignore le devoir de mémoire et la geste des héros.
Ce Concerto est une commande de l'Orchestre Symphonique National de la RAI. Ecrite pour Francesco et Emilio Pomárico, qui en assurent la création, cette oeuvre leur est dédiée.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Hautbois et Orchestre
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Galea Et Bellum (DE HAAN
JAN) Fanfare Band [Conducteur et Parties séparées] - Intermédiaire/avancé De Haske Publications
The Unrevealed Story of Skelte van Aysma. Par DE HAAN JAN. Galea et Bellum est u...(+)
The Unrevealed Story of Skelte van Aysma. Par DE HAAN JAN. Galea et Bellum est une commande de la société de musique Excelsior Schraard (Frise, Pays-Bas). L’oeuvre raconte l’histoire d’un casque rare qui a été découvert dans l’église du village frise Schettens en 2015. Des recherches menées ont révélé qu’il appartenait à Skelte van Aysma, un officier frise qui s’était battu dans les armées des Princes d’Orange, Maurice et Frédéric-Henri, pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans. Ce petit bout d’histoire fut le point de départ de cette composition. L’hymne « Ach wie flüchtig, ach wie nichtig ist der Menschen Leben » (« Ah ! combien fugitive, ah! combien vaine est la vie de l’homme ») y figure comme leitmotiv. Cettemélodie du XVIIe siècle de Michel Franck, dans un arrangement de Jean-Sébastien Bach, est présentée d’abord de manière fragmentée, mais grandit jusqu’à atteindre sa pleine stature vers la fin. Idéale pour des concours avec des défis en abondance pour votre band. / Niveau : 5 / Pièce de concert / Répertoire / Fanfare Band
297.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cantate Egale Pays #3 -
Gd Mmré (PESSON
GERARD) En Français Voix, Ensemble et Electronique [Partition] Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates ...(+)
Par PESSON GERARD. Méditée depuis 2007, aiguisée par la lecture des cantates de Bach, la création de Gérard Pesson marque sa première rencontre avec l'électronique et la lutherie virtuelle.
Toute la poétique du compositeur français, un théâtre de lumières et d'intermittences, investit l'espace scénique des cantates : une machinerie minutieuse de gestes instrumentaux, d'objets trouvés, détournés ou fabriqués - les 'ciels acoustiques', l'orgue de verre. La dramaturgie se souvient du découpage baroque avec ses mouvements à configuration variable, les rythmes de danse ou l'alternance entre solistes et ensemble.
Dans ce 'pays-cantate' qui est tout à la fois trace et mémoire, origine et destination, l'écriture vive du présent (les textes du jeune Mathieu Nuss ou d'Elena Andreyev) est interrompue par la visitation du passé, ici l'immense poésie de Gérard Manley Hopkins et sa vision d'une nature transfigurée.
Extrait du programme du Festival Agora
J'ai voulu ces cantates comme un théâtre intérieur, un théâtre de mots où le paysage de la musique, son mouvement panoramique, sa vitesse, sont le poème. Poème ami, d'abord supputé, appelé, discuté, biffé, dit et redit. Texte construit par lectures passionnées qui devient la préfiguration exacte du temps de la musique. Alors, musique et poème font territoire. Ils sont l'un à l'autre le pays. La cantate est opéra de climats, respiration articulée dans laquelle la musique devient didascalie du poème, son envers scandé. La cantate est une et fragmentée, c'est une narration librement relancée, souvent interceptée par son propre commentaire. Son fonds d'images serait comme partagé, ainsi que devait l'être, à l'époque de Bach, l'histoire biblique. J'ai souhaité que ces cantates, qui sont une dramaturgie sans action explicite, soient pourtant mises en profondeur, en lumières, en mots aussi, par un artiste venant du spectacle. J'en ai fait la proposition à Daniel Lévy avec qui j'ai déjà eu la chance de collaborer. Ces trois cantates sont distinctes, elles ont des effectifs vocaux et instrumentaux légèrement différents, mais une diagonale les traverse, qui passe par la poésie profonde et sidérante de Gerard Manley Hopkins (1844-1889) où se concentrent une méditation sur la présence de Dieu et une observation de la nature, de ses éléments dont la musique elle-même est une part atmosphérique. On retrouve un écho à 'la question de Dieu' et au 'décor planté' dans les deux textes contemporains des cantates 1 (Mathieu Nuss) et 3 (Elena Andreyev).
Ces cantates adoptent une forme en numéros successifs, souvent brefs, enchaînés ou non. On trouve, par exemple dans la première, des chorals, des airs, des récitatifs, même si rien dans la musique (à part peut-être le son d'un orgue) ne fait allusion à l'univers baroque - si ce n'est aussi (dans la deuxième cantate) l'utilisation du poème de Manley Hopkins en hommage à Henry Purcell.
L'électronique est ici la tentative qui prolonge et met en danger le poème (et non moins le musicien). Elle est pour moi l'aventure par excellence - ma première véritable incursion dans ce domaine. Foi en le poème, doute en l'électronique. Ce qui les lie est une sorte d'instrumentalisation dont la technique du sample devient le précipité poétique, changé ici en un clavier de sensations. Samples de voix, de vents, de pluies, de souffles, de train dans le lointain, d'horloges et d'oiseaux. Le murmure du monde - ce Naturlaut dont parlait Gustav Mahler - rentre tout entier dans une boîte à merveilles, laissant voir ses coutures (jusqu'aux gimmicks des boîtes à rythmes), mais non moins son aspiration presque enfantine à se fondre dans toutes les voix, à les épouser, à les déplier comme un de ces génies des contes orientaux qui sortent de la lampe à huile si on la frotte - et ici, on frotte beaucoup. Puis à son tour le sample, qui est affaire de cadrage serré, réensemence les instruments qui deviennent greffons de clavier.
L'électronique, dans les trois cantates, est délibérément non spatialisée. Elle doit former avec les instruments et les voix, tous amplifiés, un son homogène et centré qui délimite l'espace du jeu, celui de la parole. L'électronique (sauf dans la cantate 2, où elle assume davantage la fonction d'un 'décor sonore') est le plus souvent fondue avec les musiciens en un méta-instrument. A aucun moment l'électronique n'affirme de puissance, de brillance. Sa présence, souvent indiscernable, est un point de fuite de l'écoute, comme une perturbation qu'on peut intégrer pleinement à l'image sonore, ou bien laisser opérer comme un venin légèrement urticant du timbre.
Gd Mmré
La troisième cantate, qui utilise le tutti des instruments et des voix, est sur un texte d'Elena Andreyev (poète et par ailleurs musicienne), Gd Mmré, dont j'ai réalisé, avec son accord et son aide, un découpage. C'est un théâtre choral où la voix parlée, chantonnée (les comédiens Valérie Blanchon et Christophe Brault), donne une dimension dramatique à ce texte convoquant tant d'images, toujours sous la forme d'une introspection ardente, d'un traveling intense, parfois ironique, distancé, souvent questionneur. L'électronique feuillette ici la polyphonie des voix et des paroles - elle dispose les décors nombreux appelés par le texte, qui sont des doublures en plis vifs et cassés, elle ouvre des pistes, qui sont parfois des leurres. L'électronique est la maladresse des mots, sa fragilité digitale. Elle rêve tous les timbres qu'elle synthétise ou qu'elle commente de façon moqueuse, elle 'échantillonne' les résidus de la parole et du souffle, elle s'instille en échos menaçants. L'électronique est le pied de côté, la rime subsidiaire, le sous-titrage asynchrone de ce Grand Murmuré.
Gérard Pesson / contemporain / Répertoire / Voix, Ensemble et Electronique
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Cassation (PESSON GERARD) En Français Clarinette, Trio à Cordes et
Piano Lemoine, Henry
Par PESSON GERARD. Le terme, 'cassation' naguère été utilisé en musique qu'a...(+)
Par PESSON GERARD. Le terme, 'cassation' naguère été utilisé en musique qu'au XVIIIe siècle dans le sens assez vague de divertimento. Son étymologie est très controversée. La cassation est souvent donnée comme sérénade des adieux ou morceau qui devait achever un moment de musique - venant en cela peut-être du mot italien cassazione. Mais on le fait dériver aussi de l'expression allemande gassatim gehen, avec un sens de promenade nocturne et amoureuse (du mot Gasse : chemin, voie, ruelle). Le mot, et le genre qui en découle, combinent ainsi la dédicace, la notion d'envoi (aspect sérénade), mais aussi l'idée de promenade nocturne, de surprise offerte aux complices du moment ou de la solennité. Dans Cassation, un équipement pour la nudité - un 'nécessaire à sérénade' - équivaut à l'attirail pour s'adapter à la pénombre. Les musiciens du trio jouent le plus souvent quasi chitarra (avec ou sans plectre), ne prenant l'archet (le plus souvent con legno) que pour les dernières minutes de la musique. Le piano semble en travaux (bien que la musique continue). La clarinette, elle, fait souvent ce geste de réparation, chassant par un souffle blanc les impuretés qui pourraient compromettre le chant. Même si le chant, très embusqué, tarde en effet à venir. Traversée haptique, où l'avancée se fait plus souvent à tâtons. Dans cette sérénade-toccata où la vérification par le toucher est simultanée au lancer, j'ai voulu évoquer la vivacité tactile comme art suprême de la perception, telle que Diderot le décrivait chez Mélanie de Salignac (la plus belle 'aveugle des Lumières') dans son Addition à la Lettre aux aveugles. Un braille auditif, non surtitré. Le geste instrumental prenant appui sur ses propres vides reconstruit une énergie en cherchant son équilibre par la vitesse, ou dans l'empreinte d'un son révoqué par le geste même. Ce que Simon Hantaï a appelé la mutilation qualifiante. Cependant, cette course haletante doit garder, par-delà le saut d'obstacles, le caractère de son genre d'origine, le divertimento, même s'il confine ici, souvent furioso, à la sérénade - poursuite, par griffures, itérations, effacements, retournement du Geste qui va chercher la conséquence en son envers. Pas ici de réminiscence, mais ce qu'on pourrait appeler le référent au radoub (un premier titre de l'oeuvre était Wrack - 'épave' en allemand). Il se trouve cependant que certains éléments du matériau de Cassation croisent le beau thème-accord écrit par Wagner à l'époque de Tristan puis retouché à Palerme trente ans plus tard. C'est un fragment de quelques mesures, la dernière musique notée par lui, sérénade immobile offerte à Cosima pendant l'hiver de 1882 (et utilisée par Visconti pour le générique de fin de son film Ludwig.) / contemporain / Répertoire / Clarinette, Trio à Cordes et Piano
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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