Par SCHWARZ OTTO M.. Last Call est la deuxième commande qu’Otto Schwarz a reçue du Brass Band de Haute-Autriche et de son manager, Thomas Beiganz. Placés sous la direction d’Hannes Buchegger, les musiciens souhaitaient disposer d’un morceau final qui leur permettait de briller une dernière fois devant leur public. Partant du constat que le répertoire pour Brass Band contenait un nombre relativement limité de pièces de style pop-funk, Otto M.Schwarz leur a composé Last Call (“Dernier appel”), une œuvre pop-funk qui débute avec une fanfare impressionnante suivie immédiatement du premier chorus. Ce dernier introduit une mélodie entraînante qui subit plusieurs transformations à travers le développement de l’œuvre tout en étant soutenue par un rythme funk. Last Call est le bis idéal qui nous rappelle la citation : « Ce n’est pas fini, tant que ce n’est pas fini. » / Date parution : 2022-06-14/ Répertoire / Fanfare

Par HOUBEN KEVIN. Gardien Angels dépeint la légende du pasteur Louis Henri Antoine Bähler en utilisant entre autre le Psaume 34. La partie nord-ouest de la région de la Veluwe, et en particulier Oldebroek (Pays-Bas), possède une riche tradition religieuse, dont témoignent les bâtiments monumentaux de l'église. Ils racontent une histoire mouvementée, dans laquelle le pasteur Bähler a joué un rôle particulier. Inspirées par son arrivée comme pasteur en 1870 dans la ville voisine d'Oosterwolde, deux grandes communautés ecclésiastiques ont vu le jour, avec les bâtiments religieux typiques. Cependant, la région a aussi connu des troubles sociaux importants. Cette composition est une méditation sur la personnalité marquante du pasteur et en particulier sur l'histoire de la protection des anges: Un soir, le pasteur Bähler avait prêché à Oldebroek et marchait le long du sentier de l’église entre les champs pour aller à Oosterwolde. Le temps était sombre et orageux. Certains opposants de Bähler lui avaient tendu une embuscade et voulaient le noyer dans un fossé près du sentier. Lorsqu’ils virent qu’il n’était pas seul, mais en compagnie de deux autres hommes, ils abandonnèrent leur projet. Le lendemain, Bähler rencontra ses adversaires. Ceux-ci regrettaient ce plan qu’ils n’avaient heureusement pas pu mettre à exécution. Lors de cette rencontre, Bähler affirma catégoriquement avoir été seul à marcher sur le sentier de l’église la veille plutôt qu’accompagné par deux autres hommes. On en conclut qu’il avait été protégé par des anges. Si le Psaume 34 est au centre de cette composition, c’est en raison de sa puissante mélodie mais aussi parce que le texte du verset 4 de la version rimée de ce psaume s'accorde bien avec la légende extraordinaire du pasteur Bähler: “L'ange du Seigneur monte la garde ?autour de ceux qui le craignent,?il les met hors de danger.” Une deuxième cellule mélodique et harmonique est la transformation musicale du nom “Bähler”. Cette cellule est utilisée en variation d’accords de tierces majeures et mineures, tant comme idée principale que comme apothéose, mais également comme cellule d'accompagnement ou de motif de pont entre d'autres constructions mélodiques et rythmiques. La composition a été rendue possible grâce aux contributions de M. Evert van de Poll, propriétaire du Van Gelder Groep, du Prins Bernhard Cultuurfonds Gelderland et du Feteris Oosterbaan Fonds. / Date parution : 2022-07-20/ Répertoire / Fanfare