Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 1 (WSW 1) en mi M
Sonata 2 (WSW 2) en ré M
Sonata 3 (WSW 3) en sol m
Sonata 4 (WSW 5) en sol M
Sonata 5 (WSW 7) en ré m
Sonata 6 (WSW 10) en mi M
Sonata 7 (WSW 11) en ré m
Sonata 8 (WSW 12) en la M
Sonata 9 (WSW 13) en ré m / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Sonata 18 (WSW 24) en do M
Sonata 19 (WSW 25) en sol m
Sonata 20 (WSW 26) en ré M
Sonata 21 (WSW 27) en ré m
Sonata 22 (WSW 28) en mi M
Sonata 23 (WSW 29) en la m
Sonata 24 (WSW 30) en mi M
Sonata 25 (WSW 31) en mi M
Sonata 26 (WSW 32) en mi M / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Un manuscrit de Prague à Londres
Voici l?un des plus importants volumes de musique de tous les temps pour instrument soliste. Il s?agit du recueil de 317 pages de tablature manuscrite pour luth baroque qui se trouve à la British Library de Londres contenant 237 pièces de Silvius Leopold Weiss (1687-1750) groupées ainsi : 26 sonates solo complètes entre lesquelles se glissent 3 préludes, 2 fugues, 1 prélude et fugue, 2 fantaisies, 2 tombeaux, 1 caprice, 1 ouverture, 1 plainte, plusieurs menuets, gavottes et autres pièces ainsi que 5 autres ?uvres en ensemble, soit les 3 Concerts pour luth et flûte traversière, de 4 mouvements chacun mais dont les parties de flûte manquent, et les 2 « sonates mystère » ne portant également aucune partie supérieure ni indications, mais qui s?avèrent presque certainement aussi être des duos. Ce recueil ne porte aucun titre et c?est par habitude que nous l?appelons « Le Manuscrit de Londres », ce qui s?avère commode pour le distinguer des nombreux autres manuscrits contenant de la musique de Weiss, comme par exemple ceux de Dresde, Salzbourg, Vienne, Moscou, Paris, etc. En fait, malgré son importance, celui de Londres représente moins de la moitié de l??uvre intégral de Weiss.
Si le Manuscrit de Londres suit un ordre complet pour la pagination et un ordre partiel (quoique substantiel) pour la numérotation des pièces, il ne semble pas le faire à prime abord quant à la chronologie, aux tonalités ou au style, mais à bien observer on voit que même ces aspects ont été relativement contrôlés. Il s?agit d?une compilation qui s?est agrandie au fil des ans et qui est finalement devenue un précieux objet de collection pour son propriétaire définitif, le comte Adlersfeld de Prague.
Cette importante masse de musique, composée entre 1706 et 1730, ne fut jamais publiée en son temps : n?oublions pas que Weiss devançait Paganini quant à cette pratique consistant en la possession exclusive et nécessaire de ses oeuvres par un virtuose et quelques rares amis. Dans ce cas-ci, l?ami privilégié était Adlersfeld. Silvius Léopold dut avoir en lui une entière confiance pour permettre une telle exception, sachant aussi que Adlersfeld était plus un collectionneur qu?un luthiste et que par définition, celui-ci voudrait toujours garder jalousement son trésor. D?un collectionneur à l?autre le recueil dut passer de main en main après la mort du comte, et finit par être acquis au prix de deux livres Sterling par le British Museum en 1877. D.A. Smith y a identifié avec précision six différentes écritures, dont celle du maître. Cela nous permet de voir que celui-ci a effectué plusieurs retouches, notamment dans les pièces rédigées par les cinq autres copistes. Nous savons en outre que la pagination complète du manuscrit et la numérotation pièce à pièce qu?on y voit sont contemporaines de la rédaction des oeuvres. Tout ceci appuie donc la thèse d?un ouvrage minutieusement révisé par son auteur et vu comme un tout, mais non destiné à la publication, ce qui explique l?écart entre la minutie musicale et la négligence quant aux titres, l?absence de chronologie complète (quelques-unes des oeuvres seulement étant datées) et de séparations précises entre les ?uvres. Cette nette dichotomie nous aide donc, contrairement à ce que l?on croit à première vue, à considérer sérieusement le Manuscrit de Londres comme étant musicalement généralement le plus fiable lorsqu?il s?agit de comparer les sources de son contenu.
Les armoiries peintes sur la reliure du Manuscrit de Londres ont longtemps constitué une énigme. Grâce à la recherche de Claire Madl, nous savons maintenant qu?elles étaient celles de Johann Christian Anthoni von Adlersfeld, un marchand pragois haut en couleurs, passionné de musique et collectionneur, dont parle d?ailleurs Stölzel dans une publication de Mattheson de 1740, Grundlagen einer Ehrenpforte. Celle-ci contient également des références sur L?Académie de musique de Prague et son chef spirituel, le Baron d?Hartig, frère de celui auquel Weiss a dédié un Tombeau après sa mort prématurée due à une chute de cheval, à l?âge de 33 ans.
En examinant à la British Library le volume original, qui a été étonnamment bien conservé, nous découvrons des détails que les photocopies les plus sophistiquées ne peuvent rendre. Par exemple, nous constatons que la couleur de l?encre est partout d?un noir foncé très uniforme -ceci étant dû sans doute au passage du temps- sauf pour quelques notes corrigées, en plus pâle. On peut voir aussi que, des corrections ayant été typiquement faites en grattant avec un couteau, il arriva parfois que de petits trous se fassent dans le papier. Par contre, sauf pour les 25 dernières pages, chaque folio est d?un papier très épais, ceci prouvant qu?on a cherché la meilleure qualité possible pour faire cette compilation. Tim Crawford, qui a pris en charge, après la publication du Manuscrit de Londres par Douglas Alton Smith, la continuation de l?édition intégrale des oeuvres de Weiss, a longuement examiné les sources weissiennes et nous donne dans sa recherche de nombreuses explications pour comprendre la genèse du Manuscrit de Londres. Ainsi, il semble de plus en plus plausible que le volume ait été compilé à Prague en trois phases distancées dans le temps, auxquelles Weiss a participé, soit en 1717, 1719 et 1723. Il aurait la troisième fois non seulement apporté des corrections mineures aux oeuvres, mais refourni des pages perdues par le propriétaire du manuscrit, ce qui explique pourquoi certains changements d?écriture correspondent très systématiquement à des changements de feuilles.
Précisons enfin que de la numérotation SC (Smith-Crawford), nous sommes désormais passés à la numérotation WSW ((Weiss Sämtliche Werke) telle qu?établie par Peter Steur.
Les premiers volumes du manuscrit de Londres contiennent les Sonates (Suites) solo, puis viennent les pièces isolées, pour finir avec les duos avec flûte.
«Le manuscrit de Londres de Weiss est probablement le plus important volume de musique pour instrument soliste. Ses 237 pièces représentent toutefois moins de la moitié du corpus de Weiss. Nous sommes tout de même devant un recueil majeur dont Michel Cardin s?est fait le spécialiste. On lui doit l?enregistrement complet de ce manuscrit au luth (12 CDs). C?est en toute logique qu?il nous propose, en cinq volumes, l?adaptation pour guitare de ces vingt-six sonates et des quelques pièces qui composent l?ouvrage. Ayant commencé par jouer ces pièces à la guitare avant de les aborder au luth, Michel Cardin sait parfaitement comment les adapter, ayant à l?esprit la sonorité et l?esprit attendus. Les transcriptions se veulent les plus proches de l?écriture originale à quelques adaptations «naturelles». Ajoutons que ces cinq volumes sont introduits par un texte extrêmement riche tant sur le manuscrit que sur l?approche qu?en a fait Michel Cardin. Un ouvrage indispensable pour les guitaristes qui souhaitent aborder au mieux ce monument.»
Laurent Duroselle - Magazine Guitare Classique
Menuet 1 (WSW 1.8)
Menuet 2 (WSW 1.9)
Gavotte (WSW 1.10)
Gavotte et Double (WSW 2.8/WSW 2.9)
Prélude (WSW 4.1)
Ouverture (WSW 4.2)
Courante (WSW 4.3)
Bourrée (WSW 4.4)
Allegro (WSW 1*)
Courante Royale (WSW 2*)
Prélude (WSW 10.1)
[Menuet '] (WSW 4*)
Fuga (WSW 6*)
Fuga (WSW 7*)
L'Amant malheureux (WSW 8*)
Fantasie (WSW 9*)
[Menuet] (WSW 10*)
Plainte (WSW 15.1)
Tombeau du Baron d'Hartig (WSW 11*)
[Bourrée '] (WSW 12*)
Menuet (WSW 13*)
Gavotte (WSW 14*)
Menuet (WSW 15*)
Praelude [and Fugue] (WSW 17*)
[Menuet] (WSW 18*)
Trio (WSW 19*)
Bourrée (WSW 31.7*)
Tombeau de Logy (WSW 20*)
Prélude de Weiss (WSW 21*)
Fantaisie (WSW 24*)
Menuet (WSW 22*)
Gavotte (WSW 23*)
Capricio (WSW 25*)
Menuet 1 (WSW 26*)
Menuet 2 (WSW 27*)
Mademoiselle Tiroloise (WSW 28*)
Bourrée (WSW 13.4) / Partitions classique / Guitare - luth / Guitare / DOBERMAN YPPAN

Sit in with the band and bring your playing to life! Soloing is an important part of your playing, but practicing on your own doesn't always get the creative juices flowing because there is nothing quite like the experience of sitting in with a full band. Since jamming with other musicians is not always possible, Sitting In: Jazz Guitar brings the band to you! Practice comping and soloing with the same energy you get with a real, live band. Expert guitarist Jody Fisher leads you through all the tips and ideas you need to give life to your practice sessions, inspiring you to add new sounds to your growing jazz vocabulary. The DVD-ROM includes MP3 audio for every song in full-band mixes for demonstration and rhythm section-only mixes so that you can stretch out. The included TNT 2 software is the perfect practice tool, allowing you customize audio tracks for practice. Use it to slow down tracks, isolate and loop parts, and change tempos and keys. / Guitare

Par VERITE ALAIN. Pour savoir ce qu'est de vouloir approcher au plus près le swing du jazz ou le balanço de la musique populaire brésilienne avec, pour seul outil, la sémantique musicale, j'adresse mes compliments à Alain Vérité pour le remarquable travail qu'il vient de réaliser sur ces huit thèmes tout en syncopes, si joliment traités pour la guitare. J'ajoute que le niveau des pièces, abordable, est une chance pour ceux des apprentis guitaristes qui, comme leurs professeurs, auront à coeur de ne pas se cantonner au seul répertoire traditionnel. Pour autant, l'exigence requise ici sera la même que pour l'étude d'oeuvres dites classiques. Et donc les progrès également au rendez-vous. Roland Dyens Du swing (beaucoup), de vraies mélodies, des harmonies inspirées par la pratique assidue des 'standards', une diversité de tempos et d'ambiances, et au passage des suggestions pour traduire dans les 'gestes' certains des aspects propres à 'l'esprit' du Jazz : c'est ce qu'a voulu proposer l'auteur avec ces 'pièces jazz'... conçues tout exprès pour la guitare. Elles seront l'occasion, notamment pour les musiciens de formation classique, de jouer un style peu représenté de cette façon (guitare seule)... alors que le Jazz irrigue presque tous les courants musicaux nés aux 20e et 21e siècles. Bon swing ! A. Vérité / Niveau : 2ème Cycle / classique / Recueil / Guitare

Andrew D. Gordon has created 30 12 bar blues play-a-long backing tracks in various Blues styles, keys and tempos such as: Funky Blues, Boogie Blues, Jazz Blues, Minor Blues, Country Blues, Latin Blues, Old Time Jazz Blues, Jazz Swing Blues, Classic Blues Rock, Soulful Blues, Slow Blues and many more.Each of the 30 play-a-long tracks has been recorded with 12 choruses of the 12 bar blues progression giving you the opportunity practice soloing techniques totaling over 3 hours of music.Each of the 30 Blues styles contains a solo improvisational melody line, 12 measures in length, designed for the beginner student in mind as a starting point to create your own improvisational solos.Each of the 30 Blues tracks have been recorded, first with the solo playing along with the rhythm backing tracks of keyboards, guitar, bass and drums and immediately following, is the play-a-long backing track that cycles through the 12 bar blues progression 12 times, generally between 5-8 minutes in length, giving you plenty of time to practice.Blues is the basis of many forms of music and these tracks have been specifically created to include styles such as: Jazz, Funk, Folk, Country, Latin, Rock, Gospel, Pop, Boogie, giving you a well-rounded selection of musical styles based on the blues. / Guitare

Comment jouer des accompagnements et des solos de guitare dans les styles Jazz et Swing ' Avec cet ouvrage bien sûr... Dâ??un côté les rythmiques, avec un panel dâ??accompagnements reprenant les principales techniques et harmonies propres aux standards de Jazz. Pompe, technique de ligne de basse/accord, réharmonisation et chord melody sont abordés sur des grilles de type Blues/Jazz, Anatole, Jazz/Bossa... De lâ??autre, les solos, basés sur les principales progressions harmoniques pratiquées sur les standards de jazz (blues/jazz, rhythm changes, minor blues...). Les effets de jeu techniques, mélodiques et rythmiques propres au son â??jazzâ? y sont largement illustrés. De John Scofield et Pat Metheny à Charlie Christian et Freddie Green, en passant par Wes Montgomery et Joe Pass... les sources dâ??inspiration ne manquent pas pour évoquer ces styles ! Pour chaque accompagnement et solo, sont disponibles cinq enregistrements différents sur le CD?MP3 joint, répartis de la façon suivante : la guitare seule, au tempo normal puis ralenti, la même partie de guitare jouée cette fois sur son playback, et enfin le playback seul, là encore au tempo normal puis ralenti... pour permettre à chacun dâ??apprendre et de jouer à son rythme, selon son niveau et ses capacités. Soit près de 4 heures de musique en tout !
? / Méthodes et pédagogie / Guitare / Guitare acoustique / PLAY MUSIC PUBLISHING

Comment jouer des accompagnements et des solos de guitare dans les styles Jazz et Swing ? Avec cet ouvrage bien sûr... D'un côté les rythmiques, avec un panel d'accompagnements reprenant les principales techniques et harmonies propres aux standards de Jazz. Pompe, technique de ligne de basse/accord, réharmonisation et chord melody sont abordés sur des grilles de type Blues/Jazz, Anatole, Jazz/Bossa... De l'autre, les solos, basés sur les principales progressions harmoniques pratiquées sur les standards de jazz (blues/jazz, rhythm changes, minor blues...). Les effets de jeu techniques, mélodiques et rythmiques propres au son 'jazz? y sont largement illustrés. De John Scofield et Pat Metheny à Charlie Christian et Freddie Green, en passant par Wes Montgomery et Joe Pass... les sources d'inspiration ne manquent pas pour évoquer ces styles ! Pour chaque accompagnement et solo, sont disponibles cinq enregistrements différents sur le CD?MP3 joint, répartis de la façon suivante : la guitare seule, au tempo normal puis ralenti, la même partie de guitare jouée cette fois sur son playback, et enfin le playback seul, là encore au tempo normal puis ralenti... pour permettre à chacun d'apprendre et de jouer à son rythme, selon son niveau et ses capacités. Soit près de 4 heures de musique en tout ! / Guitare

Rockschool Acoustic Grade 4 s?adresse aux élèves qui ont entre 2 et 2 ans et demie d?apprentissage, et maitrisant les bases, les techniques préliminaires ainsi que les débuts d?une conscience stylistique. Grade 4 développe une conviction et une compréhension stylistiques supplémentaires grâce à des travaux solo et d'improvisation développés. Le programme 2019 Acoustic syllabus est une approche mise à jour de la guitare acoustique. Le programme 2019 Acoustic syllabus est une approche mise à jour de la guitare acoustique. Il comprend six pistes par niveau, méticuleusement évaluées pour aider les élèves à l?apprentissage. À chaque niveau, les élèves doivent jouer sans accompagnement, découvrant le son et la résonance de leur instrument. Les pistes restantes sont des accompagnements de style session qui incluent un accompagnement vocal. Nous avons également inclus les lignes de mélodie vocale dans les cahiers de notes pour les élèves qui chantent et jouent en même temps. 6 nouveaux arrangements de morceaux emblématiques du rock, pop et de musique contemporaine d'artistes classiques et contemporains Une sélection variée de musique contemporaine : du jamais vu dans un programme rendant les Grades accessibles pour tous goûts musicaux Fact Files : informations générales sur le groupe et l'artiste avec recommandations d?écoute Walkthroughs : des conseils détaillés sur chaque piste Downloadable audio : contenu audio accessible facilement en ligne Toute la théorie et la technique musicale dont vous avez besoin pour réussir vos examens

Rockschool Acoustic Grade 8 s?adresse aux élèves maîtrisant un contrôle technique avancé ainsi qu?une maîtrise compétente des techniques stylistiques. En Grade 8, cela se manifeste par une conviction stylistique mature, l'exécution d'une complexité rythmique, un travail créatif et stylistique en solo et d'improvisation ainsi qu'un sens confirmé de la communication et de la performance. Le programme 2019 Acoustic syllabus est une approche mise à jour de la guitare acoustique. Il comprend six pistes par niveau, méticuleusement évaluées pour aider les élèves à l?apprentissage. À chaque niveau, les élèves doivent jouer sans accompagnement, découvrant le son et la résonance de leur instrument. Les pistes restantes sont des accompagnements de style session qui incluent un accompagnement vocal. Nous avons également inclus les lignes de mélodie vocale dans les cahiers de notes pour les élèves qui chantent et jouent en même temps. 6 nouveaux arrangements de morceaux emblématiques du rock, pop et de musique contemporaine d'artistes classiques et contemporains Une sélection variée de musique contemporaine : du jamais vu dans un programme rendant les Grades accessibles pour tous goûts musicaux Fact Files : informations générales sur le groupe et l'artiste avec recommandations d?écoute Walkthroughs : des conseils détaillés sur chaque piste Downloadable audio : contenu audio accessible facilement en ligne Toute la théorie et la technique musicale dont vous avez besoin pour réussir vos examens

Rockschool Acoustic Grade 6 s?adresse aux élèves ayant commencé à développer un contrôle technique ainsi qu?une maîtrise compétente des techniques stylistiques. En Grade 6, cela se manifeste par une conviction stylistique mature, l'exécution d'une complexité rythmique, un travail créatif et stylistique en solo et d'improvisation ainsi qu'un sens confirmé de la communication et de la performance. Le programme 2019 Acoustic syllabus est une approche mise à jour de la guitare acoustique. Il comprend six pistes par niveau, méticuleusement évaluées pour aider les élèves à l?apprentissage. À chaque niveau, les élèves doivent jouer sans accompagnement, découvrant le son et la résonance de leur instrument. Les pistes restantes sont des accompagnements de style session qui incluent un accompagnement vocal. Nous avons également inclus les lignes de mélodie vocale dans les cahiers de notes pour les élèves qui chantent et jouent en même temps. 6 nouveaux arrangements de morceaux emblématiques du rock, pop et de musique contemporaine d'artistes classiques et contemporains Une sélection variée de musique contemporaine : du jamais vu dans un programme rendant les Grades accessibles pour tous goûts musicaux Fact Files : informations générales sur le groupe et l'artiste avec recommandations d?écoute Walkthroughs : des conseils détaillés sur chaque piste Downloadable audio : contenu audio accessible facilement en ligne Toute la théorie et la technique musicale dont vous avez besoin pour réussir vos examens

The idea for this book series is to give instrumentalists the opportunity to practice solo improvisational techniques while playing along to rhythm tracks of keyboards, guitar, bass, drums/percussion in various different Latin styles including Calypso, Mambo, Salsa, Songo, Bossa, Guaracha, Samba and Latin-Blues. The 24 grooves totalling over 200 riffs/phrases and play-a-long tracks consists of a variety of tempos and keys. Each groove has a variety of riffs to learn that are generally 4 or 8 measures in length. It would be beneficial if you could memorize these riffs so that you can experiment using different permutations of the riffs as well as being used as a starting off point for one's own improvisations. Each riff has been recorded with a rhythm track with each style having an extended play-a-long track, around 3 minutes in length, recorded without the solo part so you can practice the riffs that you have learned. Also, these musical phrases or riffs may be interchanged from one groove to another and should be learned in as many keys as possible. / Niveau : Intermédiaire / Etude / Guitare