| Sounds And Scores Mancini Orchestre [Livre + CD] ID Music
Un guide pratique à l'orchestration professionnel, mettant en vedette enregistr...(+)
Un guide pratique à l'orchestration professionnel, mettant en vedette enregistrées exemples musicaux réalisés par Henry Mancini. comprend:
l'essentiel
Les Saxophones
Les instruments à vent
Le laiton
Montrer et la Loi sur la musique
La section rythmique
Instruments latine et rythmes
Le Combo
La section des cordes
conclusion / Orchestre / Partition Cd
78.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Services (PURCELL HENRY) Orchestre [Conducteur] Stainer and Bell
Par PURCELL HENRY. / Répertoire / Orchestre
79.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dramatic Music Part III
(PURCELL HENRY) Orchestre [Conducteur] Stainer and Bell
Par PURCELL HENRY. / Répertoire / Orchestre
150.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Purcell Henry - The
Fairy Queen Full Score -
Orchestra Orchestre Dover Publications
Description Henry Purcell: The Fairy Queen Reproduced from an early authorita...(+)
Description Henry Purcell: The Fairy Queen Reproduced from an early authoritative score, this version of Henry Purcell's The Fairy Queen includes O let me weep , a series of songs about the seasons, and Next winter comes slowly .
24.50 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| CALVIN CUSTER - A TRIBUTE
TO HENRY MANCINI - SCORE
and PARTS Orchestre Alfred Publishing
CALVIN CUSTER - A TRIBUTE TO HENRY MANCINI - SCORE and PARTS / Orchestre / Alfr...(+)
CALVIN CUSTER - A TRIBUTE TO HENRY MANCINI - SCORE and PARTS / Orchestre / Alfred Publishing
121.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Suite Pour Une Comedie De
Musset Partition De Poche En Français Orchestre [Conducteur d'étude / Miniature] Leduc, Alphonse
La partition Suite Pour Une Comedie De Musset Partition De Poche de Barraud Henr...(+)
La partition Suite Pour Une Comedie De Musset Partition De Poche de Barraud Henry a été composée pour Conducteur et Poche et plus particulièrement pour Conducteur Et Poche. Cette partition musicale est éditée par une des nombreuses maisons d'édition française à savoir Leduc. Cette oeuvre musicale fait partie intégrante des oeuvres de style Classique. / Conducteur Et Poche / Partition
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Purcelliana (TAKACS JENO) Orchestre Doblinger
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va V...(+)
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va Vc (Strorch)/ Répertoire / Orchestre
6.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Purcelliana (TAKACS JENO) Orchestre Doblinger
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va V...(+)
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va Vc (Strorch)/ Répertoire / Orchestre
6.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Purcelliana (TAKACS JENO) Orchestre Doblinger
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va V...(+)
Suite Nach Henry Purcell, F. Str.Quart. Od. Str.Orch.. Par TAKACS JENO. 2Vl Va Vc (Strorch)/ Répertoire / Orchestre
6.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Beethoven L.van -
Symphonies N°1-2-3-4 -
Full Score Orchestre [Conducteur] Dover Publications
Superb authoritative German editions (Henry Litolff's Verlag) of Symphony No. 1 ...(+)
Superb authoritative German editions (Henry Litolff's Verlag) of Symphony No. 1 in C Major, Op. 21; Symphony No. 2 in D Major, Op. 36; Symphony No. 3 in E-flat Major (Eroica), Op. 55; and Symphony No. 4 in B-flat Major, Op. 60.
28.10 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Peterloo Overture (Score)
(ARNOLD MALCOLM) Orchestre [Partition] Faber Music Limited
Par ARNOLD MALCOLM. Peterloo is the derisive name given to an incident on 16 Aug...(+)
Par ARNOLD MALCOLM. Peterloo is the derisive name given to an incident on 16 August 1819, in St Peter's Fields, Manchester, when an orderly crowd of some 8,000 people met to hear a speech on political reform. On the orders of the magistrates they were interrupted by the Yeomanry, attempting to seize the banners they carried, and to arrest their speaker, Henry Hunt. Cavalry were sent in, eleven people were killed and four hundred injured in the ensuring panic. This overture attempts to portray these happenings musically, but after a lament for the killed and injured, it ends in triumph, in the firm belief that all those who have suffered and died in the cause of unity amongst mankind will not have done so in vain./ Répertoire / Conducteur
32.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Lorenzo De Reizabal M. -
La Direction D'orchestre
+ Dvd En Français Orchestre [Partition + DVD] Lemoine, Henry
DVD inclus La Direction d'orchestre est un ouvrage qui aborde les bases techniq...(+)
DVD inclus La Direction d'orchestre est un ouvrage qui aborde les bases techniques musicales et artistiques essentielles pour une solide formation de chef d'orchestre, mais aussi une formation vocale ou instrumentale. Le chef d'orchestre en devenir trouvera dans ce manuel toutes les clés théoriques et pratiques nécessaires au développement de ses connaissances qui lui permettront de conduire l'orchestre avec aisance et passion : - Technique de base - Etude et préparation du répertoire - Les répétitions - Le concert - Sur le podium : cas pratique - Glossaire Traduction française par Aude Ameille de l'ouvrage En el podio paru aux Editions Boileau. Presse Cet ouvrage, éminemment pratique, n'en néglige pas, pour autant, tout l'aspect culturel de la direction. Si il est orienté prioritairement vers la conduite d'un orchestre, il s'attache aussi à la direction spécifique d'une harmonie, ou, encore plus spécifique, d'un choeur. Cet aspect a d'ailleurs été longtemps négligé et tous les chefs de choeur ou choriste ont connu ces chefs d'orchestre qui ne savait pas comment se conduire vis-à-vis d'un choeur lorsqu'ils dirigeaient une pièce pour choeur et orchestre. Bref, l'ouvrage est très complet. Il comporte cinq parties plus l'indispensable glossaire. La première partie est consacrée aux techniques de base correspondant à tout l'aspect corporel, de la tenue aux différentes battues. La deuxième partie est consacrée à l'étude et la préparation du répertoire, exposées très en détail. La troisième est consacrée aux répétitions, la quatrième au concert. La cinquième partie fait en quelque sorte la synthèse en proposant d'appliquer l'ensemble à l'Alléluia du Messie de Haendel. L'ouvrage comporte aussi une copieuse et judicieuse bibliographie. Quant au DVD, il suit pas à pas l'exposé et ne comporte pas moins de trente-quatre chapitres divisés eux-mêmes en plusieurs sections. Il s'agit donc d'un outil de travail tout à fait remarquable et l'auteur explique en détail comment l'utiliser. Cette réalisation est donc une somme que le professionnel aussi bien que l'amateur éclairé pourra lire avec un grand intérêt et un grand profit. L'Education Musicale, n°94 (Juillet 2015)
52.00 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Surgir (DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Contrairement à l'esprit des recherches récentes pour lesq...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Contrairement à l'esprit des recherches récentes pour lesquelles la formation orchestrale ne représente qu'un support destiné à amplifier des habitudes d'expression originellement conçues pour l'orchestre de chambre ou un medium occasionnel auquel on transpose des innovations venues pour la plupart de l'électroacoustique, j'ai pour dessein de reprendre et de renouveler le système de l'orchestre. Celui-ci ne se réduit pas pour moi à la neutralité d'une source sonore indifféremment disponible à une diversité de constructions abstraites ou d'esthétiques préconçues. Pour obtenir le plein rendement de l'orchestre, il faut d'abord renoncer au primat trop longtemps maintenu d'une écriture impropre : contrepoint instrumenté, jeux coloristes ou axiomatique appliquée. A cet égard, l'orchestre me paraît aujourd'hui encore un instrument sous-exploité et en retard sur ses possibilités. Son vrai régime, me semble-t-il, s'inscrit dans une tradition d'énergie qu'on ne peut retrouver qu'en la radicalisant. Toute l'expérience accumulée depuis plus de deux siècles et laissée à l'usage doit être explicitée, assumée, formulée et traduire dans un ordre spécifique de contraintes, qui nous donnera de nouvelles prises sur le phénomène sonore. Ecrire pour l'orchestre, c'est faire prévaloir le point de vue de la dynamique, de la totalité et de la synthèse. La virtuosité collective dépend d'une virtuosité d'écriture qui doit être mobilisatrice. J'ai veillé à réduire les facteurs d'inertie en jouant sur les constantes interactions du dispositif instrumental. J'ai recherché une grammaire adaptée à ce matériau explosif, instable ou évoluttif. Aucun des principes d'écritures issus du traitement des hauteurs ne résiste à la lave orchestrale. Mieux vaut renoncer à toutes nos catégories usuelles et prendre le parti d'une formalisation sans catégories, plus conforme à la mobiIité des enjeux et des hiérarchies.
Le titre désigne une certaine idée du temps que j'ai voulu traduire à l'orchestre : temps d'imminence, d'angoisse et de fragmentation, temps d'une genèse qui sera aussi conflagration, temps du ravage et de la libération, un temps sans pessimisme qui, par-delà le paradoxe et le paroxysme, affirme sa maîtrise et retrouve ses moyens.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Orchestre
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| ...Le Ciel, Tout A
L'Heure Encore Si
Limpide, Soudain Se
Trouble Horriblement...
(JARRELL MICHAEL) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, e...(+)
Par JARRELL MICHAEL. De la nature... du musical
Michael Jarrell, né en 1958, est l'un des compositeurs les plus en vue de sa génération. Dans une démarche toute personnelle, qui ne s'est inféodée à aucun mouvement, et dans une quête intérieure inlassablement poursuivie, il a opéré une synthèse de l'héritage des musiques d'après-guerre dont il a extrait certaines caractéristiques techniques pour les mettre au service d'une véritable poétique musicale. En effet, contrairement à ses aînés, il explore moins le langage pour lui-même, faisant des nouvelles techniques le lieu d'une mutation dans la pensée musicale, qu'il ne cherche à le mettre au service de l'expression. Aussi se méfie-t-il d'une conceptualisation excessive, et de l'utopie dont l'oeuvre serait porteuse, préférant mettre en valeur les vertus d'un artisanat qu'il enseigne par ailleurs à Vienne et à Genève, ainsi que lors de nombreux séminaires à travers l'Europe. Ses oeuvres, facilement identifiables dans l'abondante production contemporaine, sont toutes liées les unes aux autres, non seulement par une certaine forme de sensibilité, leur tonalité propre, mais aussi par la récurrence de certains traits que Jarrell retravaille dans des contextes différents. Il s'est ainsi très tôt constitué un univers qu'il ne cesse de remodeler, visant moins l'originalité apparente de chacune des pièces qu'un déplacement constant des perspectives dans lesquelles les mêmes idées, en elles, peuvent être appréhendées. 'Cent fois sur le métier...' voilà quelle pourrait être sa devise. On trouve ainsi dans chacune de ses oeuvres quelque chose de familier qui acquiert en même temps une certaine étrangeté, sentiment qui constitue peut-être un élément essentiel de son expressivité. La musique de Jarrell arpente les régions du rêve et de l'irréalité, à la recherche de son moment de vérité, souvent situé dans les sonorités les plus graves et tes plus lentes, là où le temps, ailleurs agité, s'immobilise. C'est peut-être ce qui confère à sa musique une forme de tendresse inséparable de la beauté sonore, allant jusqu'à un esthétisme raffiné, loin des recherches extrêmes et des formulations autoritaires. Chez lui, même les techniques instrumentales les plus inhabituelles, ou les sonorités électroniques, auxquelles il a souvent recours, sont rapatriées dans un monde sensible emprunt de pureté où ce sont les qualités expressives qui dominent. Celles-ci ne renvoient pas forcément au moi du compositeur, qui tend au contraire à s'effacer, mais davantage à l'essence même du musical, au phénomène en soi, porteur d'une présence singulière au monde.
On retrouve de telles qualités dans sa dernière oeuvre, ...Le ciel, tout à l'heure si limpide, soudain se trouble horriblement..., commandée par l'Orchestre de la Suisse Romande. Elle fait appel à un grand orchestre symphonique standard: 3 flûtes (dont alto et piccolo, 2 hautbois et cor anglais, 2 clarinettes et clarinette basse, 2 bassons et contrebasson, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, 4 percussions (vibraphone, glockenspiel, cloches tubes, cymbales, bongos, tam-tam, grosse caisse, temple blocks, tom grave, spring coils, triangle, mark tree) et cordes. Malgré un titre qui pourrait sous-entendre un élément programmatique, l'oeuvre appartient à la catégorie de la musique pure. L'orchestre y est traité de façon conventionnelle, mais avec une virtuosité d'écriture, un raffinement dans la sonorité qui exige beaucoup de ses interprètes.
D'un seul tenant, l'oeuvre se divise en quatre parties principales d'inégale longueur, les deux premières étant plus importantes que les deux suivantes: la première est constituée d'un continuum de notes rapides réparties entre les cordes et Les bois, tandis que les trompettes, doublées par différents instruments, lancent une figure d'appel incisive qui s'allonge progressivement. L'écriture est d'une grande virtuosité, les figurations en triples croches passant d'un instrument ou d'un groupe à un autre. Les notes rapides se figent une première fois dans des oscillations jouées notamment par les cordes divisées, puis à travers des notes répétées qui traversent toute la texture orchestrale. Après un passage intermédiaire privilégiant les sons graves, l'écriture vive reprend jusqu'à un sommet dramatique marqué par des trilles, aussitôt suivi d'une désintégration qui mène à la seconde partie.
Celle-ci débute avec des quintes jouées par les cordes graves divisées et colorées par les percussions (les contrebasses, qui doivent modifier leur accord, jouent des sons harmoniques). La musique semble vouloir repartir d'un point originel, elle se réinvente à partir d'une structure élémentaire, dans une extrême douceur. L'impétuosité du début laisse place à une grande délicatesse des sonorités. C'est un trait que l'on retrouve dans de nombreuses pièces de Jarrell: après l'effervescence d'une écriture brillante, agitée, nerveuse, que l'auditeur suit dans sa course folle, vient un moment réflexif et profond, qui nécessite une réorientation de l'écoule, une plongée dans la nature même du phénomène sonore. La trame qui se déploie dans un tempo lent offre ainsi une autre image de la sonorité orchestrale, comme si une musique des origines, au caractère de litanie, était soudain dévoilée sous la couche éclatante du début. Elle donne le sentiment d'avoir commencé bien avant son moment d'apparition, comme si elle provenait des couches profondes de la conscience, d'une mémoire archaïque. D'ailleurs, Jarrell réélabore ici un passage d'une pièce antérieure, Music for a While, lui reprenant son matériau de base. Le sentiment de profondeur est dû au formidable ralentissement du temps, qui nous met soudainement en apesanteur, mais aussi à une forme en spirale, qui tranche avec la musique directionnelle qui précédait. L'effet que provoque la distance sensible entre de tels contrastes est onirique: on ne sait plus si la première partie, qui nous échappe en se projetant vers l'avant, n'était qu'une forme illusoire, ou si nous entrons, avec la partie lente, dans une sorte de rêve éveillé.
Un passage central, dans cette seconde partie, s'organise autour de guirlandes sonores à la harpe et aux cloches que tout l'orchestre remplit de sonorités suaves. Les arpèges descendants des vents doublés par des pizzicatos de cordes, que transpercent des notes répétées aux trompettes et aux cors, dans un climat encore doux, annoncent la reprise du mouvement frénétique. Mais cette fois, ce sont moins des figures virevoltantes qui passent à travers les pupitres que des blocs de notes joués par la masse des instruments: des figures qui s'élancent vers le haut aboutissent à des notes répétées, en une forme d'antiphonie, et mènent à un sommet d'intensité. Après quoi, en guise de coda, une quatrième partie nous conduit à une fin mourante: l'harmonie se fige, les polyrythmes annulent toute sensation de mesure, les longues tenues des instruments graves chutent chromatiquement, les percussions jouant des figures rituelles, en résonance, jusqu'à l'immobilité finale.
Le titre de la pièce provient de Lucrèce (De la nature). Il n'a pas de signification structurelle immédiate, comme souvent chez Jarrell, mais exprime en quelques mots l'idée qui avait présidé au morceau. Le trouble s'apparente ici à une forme d'étrangeté, à quelque chose d'inquiétant qui n'apparaît pas de façon narrative, tel un vent d'orage dans un ciel serein, mais comme l'essence même de l'articulation formelle entre deux types d'écriture, deux types d'expression qui exigent des temporalités opposées l'une à l'autre. La soudaineté, c'est le renversement entre les deux. Pourtant, on retrouve un même noyau entre les parties vives et les parties lentes, la quinte jouant dans les deux cas un rôle structurel, et le mib apparaissant comme une note polaire (toute la musique de Jarrell est aimantée par des pôles qui orientent l'écoute). Si le passage du limpide au trouble se traduit par la sonorité orchestrale, par le maniement très sensible des timbres qui provient en grande part de la tradition orchestrale française, il se manifeste aussi par des figures qui évitent tout profil thématique, toute forme mélodique au sens traditionnel du terme, et qui composent la texture. L'auditeur a directement à faire avec la matière sonore. Et celle-ci est composée de part en part.
L'adjectif poétique vient à l'esprit pour définir une invention qui s'écarte aussi bien des formes illustratives que des constructions schématiques, et qui repose essentiellement sur l'organisation des hauteurs au détriment des effets, des sonorités bruiteuses ou des gestes iconoclastes. Et malgré les passages brillants, malgré les explosions sonores toujours maîtrisées et un maniement virtuose de l'orchestre, cette poétique révèle un caractère fondamental plutôt intimiste.
Philippe Albèra / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Time Et Again (MURAIL
TRISTAN) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MURAIL TRISTAN. Time and Again tente de rompre, partiellement, avec l'esthé...(+)
Par MURAIL TRISTAN. Time and Again tente de rompre, partiellement, avec l'esthétique qui domine dans mes oeuvres précédentes, une esthétique de la continuité où la forme est structurée par des processus se déroulant en un flot presque ininterrompu. Ici, la forme musicale cherche à créer une architecture du temps plus complexe, qui joue de flash-backs, prémonitions, boucles..., comme si l'on se trouvait dans une sorte de machine à remonter le temps.
Pour néanmoins préserver une sorte de continuité sous-jacente, j'ai d'abord imaginé une structure 'linéaire' pour la pièce, comportant des évolutions progressives et logiques, et j'ai parfois réalisé des fragments de cette pièce virtuelle, puis, un peu comme un cinéaste, j'ai 'monté' la structure de la pièce, en coupant, dupliquant, insérant, collant.
A peu près aux deux tiers de la pièce, le temps s'inverse et s'écoule deux fois plus vite - on repasse, plus symboliquement que textuellement, par toutes les étapes des deux premiers tiers, avec parfois des superpositions, des inserts ou des raccourcis.
L'orchestration n'est pas tout à fait conventionnelle - les vents et la percussion sont en nombre habituel, mais les cordes sont réduites à environ la moitié de l'effectif normal. J'ai cherché ainsi une qualité particulière du son des cordes moins volumineux, mais plus intense. Les cordes jouent le plus souvent des parties individuelles. Leur emploi principal consiste à colorer ou distordre les sons joués par les autres instruments, ou à construire des spectres sonores complexes.
L'orchestre est enrichi par un synthétiseur (un Yamaha DX7) qui a deux principales fonctions. Grâce à son aptitude à synthétiser des sons par modulation de fréquence, il peut émettre directement des spectres riches identiques à ceux que j'utilise dans mon écriture orchestrale. La composition de cette pièce a donc impliqué d'abord la programmation des sons sur le synthétiseur (un seul son peut produire une texture très riche et n'est souvent utilisé qu'une seule fois). Dans d'autres cas, je l'utilise comme un complément de la section des percussions et du piano, le synthétiseur ayant la tâche d'émettre les sons non tempérés.
Time and Again est une commande du 'John Feeney Charitable Trust' pour le City of Birmigham Symphony Orchestra, et a été créé à Birmingham le 21 janvier 1986 par cet orchestre, sous la direction de Simon Rattle. La pièce était destinée à être jouée en première partie de la Turangalila Symphonie d'Olivier Messiaen, pour une série de concerts en Angleterre. Cela explique qu'un auditeur attentif trouvera peut-être quelques allusions à cette symphonie dans Time and Again...
Tristan Murail
Enregistrement:
1 CD Montaigne/Naïve, MN782175
Désintégrations - Gondwana - Time and again
Ensemble L'Itinéraire, Orchestre National de France, Yves Prin (direction) - Orchestre Beethoven Halle de Bonn, Karl Anton Rickenbacher (direction) / contemporain / Date parution : 1985-01-01/ Répertoire / Orchestre
29.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Le Livre Des Illusions
(MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Lorsque Frank Madlener m'a proposé le projet de confronter un orchestre symphonique avec la lutherie électronique, j'ai tout de suite accepté ce défi sachant qu'il me faudrait rapidement fixer des contraintes très fortes, tant le champ des possibles, qu'il soit instrumental ou électroacoustique, était infini. Mon idée initiale était d'utiliser pour la première fois des transformations en temps réel, afin d'assouplir les rapports de verticalité et d'utiliser l'informatique comme un moyen d'orchestration. Celle de Frank était de se demander comment l'électronique pouvait créer l'illusion d'un orchestre déployé dans l'espace, entourant le public, et créant des configurations acoustiques inouïes. Afin de travailler sur cette problématique, j'ai décidé d'utiliser une formation orchestrale défective, ou certains instruments (notamment ceux qui étaient les moins localisables à l'écoute, comme le basson ou le cor) seraient absents et 'remplacés' dans la texture générale par l'ordinateur.
Qui dit 'illusion' dit aussi 'surprise', et j'avais besoin, pour élaborer la forme de l'oeuvre, de prendre comme point de départ une source qui ait à la fois une grande diversité interne (une succession d'instants pourraient être traduits musicalement par autant de configurations acoustiques) et une cohérence. Rapidement, il m'est apparu que mes recherches étaient finalement très similaires à celles de l'immense chef espagnol Ferran Adrià, dont la cuisine joue en permanence sur le conflit entre connu et inconnu, entre référence et invention abstraite, et dont les menus sont 'composés' avec un sens de la forme absolument saisissant. Très régulièrement, je tente d'établir des liens entre la musique et les arts de la bouche (gastronomie, oenologie), par l'improvisation au piano sur des vins ou des mets, et par l'écriture (notamment d'un duo pour alto et piano, Quelques effervescences, qui s'inspire de vins pétillants du monde). Les deux univers me semblent intimement liés, dans l'immédiateté de la réception, et dans le parallélisme entre les sensations éprouvées (de nombreux musiciens font appel à des métaphores gustatives pour parler de leur travail : un accord 'épicé', une sonorité 'grasse', une orchestration 'acide'...).
Le menu que j'ai eu l'honneur de déguster en 2007 au restaurant 'El Bulli' s'articulait autour de 35 plats que j'ai utilisés chronologiquement, tant l'articulation entre le salé et le sucré, les mets marins et terriens, le végétal et l'animal était, en soi, une dramaturgie parfaite. L'illusion était présente dès le premier instant. Ainsi, 'l'olive sphérique' qui débutait ce repas jouait sur le contraste entre un objet visuellement identifiable (une olive) et son 'interprétation' surprenante (il s'agissait en fait d'une reconstruction visuelle de l'olive, mais qui n'était autre que de l'huile d'olive emprisonnée dans une fine couche gélatineuse verte : aspect et goût étaient en phase, mais la texture, elle, était inouïe). Musicalement, la traduction de ce plat était assez évidente : un impact reprenant l'explosion de cet met en bouche débute la pièce, et une texture plus continue vient évoquer le déploiement de l'huile dans la bouche.
Certains plats sont assez unitaires, d'autres contiennent en eux un parcours que j'ai fidèlement reproduit (par exemple la 'framboise au wasabi', qui se déguste en trois temps successifs). J'ai aussi mis en relation certains plats entre eux, afin de créer des 'retours' qui permettent à la structure musicale de sortir d'une logique de catalogue (par exemple, une fleur de capucine, dégustée avant les desserts, renvoie gustativement, et donc musicalement, à une amande fraîche qui, elle, est présente dans le premier quart du repas). Ce 'livre' s'achève sur la texture aérienne d'un papier effervescent au cassis qui conclut de façon suspensive une pièce particulièrement animée, où les masses sonores s'opposent de façon frontale, et viennent occuper tout l'espace de la salle de concert.
Commande de l'Orchestre de Paris et de l'Ircam, le Livre des illusions (hommage à Ferran Adrià) est dédié à Marie Linden et Grégoire Biasini. Cette oeuvre a été créée à la salle Pleyel le 11 juin 2009 sous la direction de Jean Deroyer.
Bruno Mantovani
Liste des plats au menu du restaurant 'El Bulli' de Ferran Adrià, illustrés dans l'oeuvre de Bruno Mantovani:
- Olives sphériques
- Gin Fizz
- Chocolat sans chocolat #1 (pistache)
- Snack doré
- Mercedes
- Frites d'ananas lyophilisé
- Chocolat sans chocolat #2 (ananas)
- Meringue de betterave au yaourt
- Boule de cacao amer
- Chocolat sans chocolat #3 (cassis)
- G.P.
- Galette curry/cacahuètes
- Meringue à la pistache avec espuma de yaourt
- Eponge de sésame
- Dacquoise de pignons
- Framboise au wasabi
- Fleur de horchata
- Amande fraîche et huile d'amande
- Haricot géant à l'ail japonais
- Meringue au Schweppes avec fraises lyophilisées
- Anchois à la fleur de basilic
- Assiette italienne
- Risotto de pamplemousse
- Gnocchi de polenta
- Ravioles de graines de pimientos del Padron
- Couteaux aux algues
- Caviar d'escargots
- Concombres de mer avec cannelloni d'algues
- Anguille à la moelle/fleur de capucine/concombre
- Barbe à papa, glace à la banane
- Mûres à la liqueur de mûre
- Dessert blanc
- Fraises au vinaigre de Jerez
- Sablés mandarine/thé vert/menthe
- Papier effervescent au cassis / contemporain / Répertoire / Orchestre
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Couleur
d'abîme (CANAT
DE CHIZY EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le titre est emprunté à un aiku de Yosa Buson : Si p...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le titre est emprunté à un aiku de Yosa Buson : Si profonde cette belle-de-jour à la couleur d'abîme.
Couleur et abîme, ces deux mots résument le propos de cette pièce d'orchestre essentiellement axée sur l'exploration des timbres et l'opposition des tessitures : à l'extrême aigu répond l'extrême grave, les lentes dérives de l'orchestre alternent avec des chutes fulgurantes et brutales.
Des scansions circulent tout au long de l'oeuvre, passant des cuivres aux percussions, les souffles des instruments s'inscrivent dans une couleur sombre et mystérieuse.
Edith Canat de Chizy/ Répertoire / Orchestre
31.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Flux (SINGIER JEAN-MARC) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par SINGIER JEAN-MARC. Cette oeuvre pour orchestre, commande de Radio France, es...(+)
Par SINGIER JEAN-MARC. Cette oeuvre pour orchestre, commande de Radio France, est l'occasion de me confronter, une fois n'est pas coutume, à une organisation du discours plus globale, plus directe - à une gestion du son où la perception s'exerce de façon plus statistique.
Le détail, ici, importe moins que le contour dans lequel il s'inscrit - composer pour orchestre, c'est un peu me pencher sur le rapport que l'on peut trouver entre la fresque et le tableau, entre la nouvelle et le roman... quoique... Mon projet repose, essentiellement, sur l'emboîtement et les entrelacs de matériaux sonores dont les textures sont variées et qui s'insèrent dans une réflexion musicale sur la forme et le temps sous toutes ses facettes.
Jean-Marc Singier / contemporain / Répertoire / Orchestre
31.80 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Omen (CANAT DE CHIZY
EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le point de départ de cette pièce fut le tableau de ...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Le point de départ de cette pièce fut le tableau de Van Gogh: Champ de blé avec corbeaux, l'un des tout derniers qu'il a peints avant son suicide le 27 juillet 1890, et que l'on a souvent considéré comme annonciateur de ce geste désespéré. Ce tableau m'a immédiatement rappelé ces vers français de Rainer Maria Rilke dans les Quatrains valaisans: 'Chemins qui ne mènent nulle part, entre deux prés, que l'on dirait avec art de leur but détournés, / Chemins qui souvent n'ont devant eux rien d'autre en face / Que le pur espace et la saison.' Des vers qui, eux-mêmes, ont donné leur titre à un ouvrage du philosophe Martin Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part, dont je pourrais dire qu'il est à l'origine de ma vocation: c'est après avoir découvert, durant mes études de philosophie, ce livre, dans lequel Heidegger parle de la dimension métaphysique de la poésie, notamment à partir de l'oeuvre de Rilke, que j'ai choisi d'entrer au Conservatoire de Paris et de me consacrer à la composition. A mes yeux, la musique possède une dimension métaphysique au même titre que la poésie: comme le dit Heidegger 'L'oeuvre d'art ouvre à sa manière l'être de l'étant.' Toutes mes oeuvres tendent à évoquer cette 'troisième dimension' de la musique. L'essentiel d'une oeuvre réside toujours pour moi dans cette tentative de suggérer un autre monde, cet 'ailleurs' qui nous dépasse.
A cet égard, Omen fait intervenir - dans son inspiration, non dans son écriture proprement dite - tout un réseau de correspondances qui offre en quelque sorte, une synthèse de ma démarche et de mes préoccupations. L'allusion au tableau de Van Gogh tout d'abord, inscrit cette partition dans la lignée de celles qui m'ont été inspirées par la peinture: mon concerto pour alto était centré autour de Nicolas de Staël, et je viens d'achever une composition pour flûte et ensemble à partir d'un tableau de Turner. Ensuite, il y a la figure même de Van Gogh: son parcours spirituel, tout comme celui de Staël, en font l'une de ces 'comètes', venues d'un autre monde, dont parle la poétesse Marina Tsvetaïeva. Le titre de Omen, qui signifie 'présage' en anglais de même qu'en latin, évoque ainsi le mystérieux et funeste destin de ce peintre visionnaire. Cette idée de 'trajectoire' (qui rejoint ici l'image du 'chemin') est un autre des thèmes qui me sont chers, et elle est également à l'oeuvre dans Omen. L'écriture pour orchestre reste mon mode d'expression privilégié de par la réflexion sur l'organisation de l'espace sonore, sa profondeur, et le travail sur les timbres qu'elle induit: dans cette pièce, l'orchestre devient un univers de mouvement propre à traduire cette idée de tournoiement (la dialectique entre mouvement et immobilité est un autre axe de mon travail depuis quelque temps, notamment avec les cordes) qui, dans le tableau de Van Gogh - avec le vol des corbeaux, ce ciel renversé - revêt une signification évidemment dramatique, et prémonitoire. / contemporain / Répertoire / Orchestre
68.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Voyage Par-Delà
Les Fleuves Et Les Monts
(DUFOURT HUGUES) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du ...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Il s'agit d'une oeuvre particulièrement représentative du genre de peinture qui a pris son essor pendant le Xe et XIe siècles sous le règne de la dynastie des Song du Nord (960-1127) et qui place la peinture chinoise sous le signe de l'unité retrouvée. Le style 'nordiste', inauguré par Ching Hao et Kuan T'ung se trouve porté à son point de tension extrême par Fan K'uan (fl. 990-1020) dont le Voyage par-delà les fleuves et les monts figure et résume la peinture des grands maîtres classiques de cette époque. L'art du trait calligraphique s'applique au traitement des parois et des surfaces, tout comme les rides en goutte d'eau servent à renforcer les effets de hauteur. Il existe, dans cette toile, une certaine contradiction entre l'éloignement des choses et le caractère abrupt d'un mur primordial qui s'impose avec une évidence absolue. On voit une imposante falaise rocheuse s'arracher d'un abîme et s'élancer jusqu'au ciel, comme un surgissement de l'inaccessible, surplombant un paysage escarpé que vient encore aiguiser le relief âpre et tourmenté de la végétation du premier plan. A la verticale, une broussaille de forêts lointaines semble agrippée aux sommets. Sur la droite, la chute vertigineuse d'une cascade tombant des hauteurs se déroule comme un ruban de soie. En avant-plan, un groupe de rochers laisse entr'apercevoir, plus bas, une caravane de mules dont le trait presqu'imperceptible laisse pressentir l'insignifiance de l'être humain face à l'immensité de la nature. On notera aussi le style sévère et dépouillé de ce paysage majestueux, son allure austère et solennelle qui souligne le caractère sacré des montagnes - la demeure des dieux - dans la peinture monumentale de paysage des Song du Nord. L'altitude est le véritable personnage de cette oeuvre célèbre, une peinture sur soie, d'encre et de couleurs légères, qui est conservée au Musée national du Palais de Taipei, à Taïwan.
J'ai cherché à rendre ce sentiment plénier de la nature au grand orchestre, en sorte que l'articulation du souffle ne soit jamais interrompue par des notations accidentelles ou des velléités de développement. La pièce se déroule d'un seul tenant, comme une trame élémentaire, à l'image d'une continuité où toute interruption est arbitraire. Elle est parcourue d'un seul rythme enveloppant des tensions opposées - ascension et suspens, émergence et pesanteur. Une association instrumentale y domine, celle du pupitre des clarinettes allié à celui des trombones, avec des modes de jeu qui projettent les trombones dans l'extrême grave et diffractent le son de la clarinette en un tremblement de multiphoniques. Deux compositeurs, Ivàn Solano, clarinettiste, et Dominique Delahoche, tromboniste, ont bien voulu me guider dans cet inventaire des nouvelles ressources instrumentales. Il est difficile de parler de la forme de l'oeuvre, puisqu'il s'agit d'une transformation incessante, constitutive, à l'instar d'une forme-flux sans cesse renaissante et tendue vers un perpétuel effort d'intégration et de condensation. La forme n'est plus qu'une puissance obscure et négative qui se confond avec le rythme de la couleur ou de la masse.
Une toile de fond 'd'harmonie-timbre', constamment dressée, suggère l'étendue et la profondeur, et figure, si l'on veut, une sorte de fond spatial qui serait l'espace même du paysage. Les seuls événements qui scandent le processus sont des 'coulées de forces' qui excèdent toute limite définie et suggèrent des régimes dynamiques variés.
Ce Voyage par-delà les fleuves et les monts, d'après Fan K'uan, est l'objet d'une commande conjointe de l'Orchestre Philarmonique de Nice et du CIRM.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Orchestre
46.10 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Times (CANAT DE CHIZY
EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Besançon, la 'Ville du temps', m'a inspiré le titre ...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Besançon, la 'Ville du temps', m'a inspiré le titre de cette, pièce pour grand orchestre, commande du Festival de Besançon pour la finale du Concours International des Jeunes Chefs d'Orchestre.
D'un ostinato rythmique obsédant marquant le début de l'oeuvre, jusqu'au temps suspendu de la fin, la partition explore les diverses dimensions du temps, utilisant de complexes superpositions rythmiques menées au paroxysme, les ruptures, les suspensions, les silences, etc... De la scansion parfois insupportable et inexorable du temps à la dimension du 'hors-temps' se crée ainsi une texture animée de courants divers et de dynamiques fluctuantes, ponctuée de brusques impacts.
Cette réflexion sur le temps en révèle toute la relativité et prend racine dans mon propre univers où ce questionnement est continuellement présent.
Edith Canat de Chizy / contemporain / Date parution : 2009-05-28/ Répertoire / Orchestre
39.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Finale (MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Par le plus grand des hasards, les deux principaux concours...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Par le plus grand des hasards, les deux principaux concours de direction d'orchestre en Europe m'ont proposé d'écrire en 2007 une oeuvre originale qui serait imposée à leurs candidats. Trouvant la coïncidence particulièrement amusante, j'ai pensé que ces deux oeuvres devaient être à la fois très différentes (la similarité des projets me poussant à me renouveler d'une pièce à l'autre) mais aussi, pourquoi pas, être les deux premiers piliers d'un cycle à venir. Pour la première d'entre elles, Time stretch (on Gesualdo), commande de l'orchestre symphonique de Bamberg pour le concours Mahler, j'ai décidé de faire référence au grand compositeur de la renaissance en utilisant les harmonies chromatiques d'un de ses madrigaux. Pour la seconde, Finale, il s'agissait de n'écrire à partir d'aucune référence, et de créer mes propres points de repère originaux. La récurrence de certains motifs à la flûte solo structure donc une forme très libre, très rhapsodique, fondée sur le contraste entre des moments figés (boucles lentes, ostinati, tenues statiques) et d'autres très énergiques, furtifs ou très développés. Le titre de la pièce, en dehors du fait qu'il est un clin d'oeil à l'épreuve terminale du 50e concours international de Besançon, commanditaire de l'oeuvre, tend à donner à ce quart d'heure mouvementé un caractère conclusif au cycle (qui pour le moment ne comporte que ces deux volets). C'est en effet ce que j'ai tenté de créer : un sentiment jubilatoire qui marquerait un point de non-retour, et surtout, une impression d'aboutissement, de résolution.
Bruno Mantovani / contemporain / Répertoire / Orchestre
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Un Trailer Per
Ciajkovskij (CAMPO REGIS) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS. Un trailer per Cajkovskij (en italien : 'une bande-annonce pour...(+)
Par CAMPO REGIS. Un trailer per Cajkovskij (en italien : 'une bande-annonce pour Tchaikovsky') est une pièce ludique en forme d'hommage au grand compositeur russe, commandée par l'Orchestre symphonique de Turin.
Cette oeuvre réjoint plusieurs de mes oeuvres orchestrales comme Lumen, Lumen II, Ouverture en forme d'étoiles, ma Symphonie #2 'Moz'Art' ou le petit Happy birthday qu'avait créé Felicity Lott et l'Ensemble Orchestral de Paris au théâtre des Champs-Elysées à Paris en 2003. La formation instrumentale, déjà fixée, du concert m'a permis étrangement (mais avec grande joie !) d'utiliser un célesta, un cor, tous les bois, les cordes. L'oeuvre fait des allusions thématiques (mais pas de citations textuelles) à certaines oeuvres majeures de ce compositeur, comme Casse-Noisette ou bien ces dernières symphonies que j'affectionne particulièrement.
Régis Campo / contemporain / Répertoire / Orchestre
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Deux (CANAT DE CHIZY
EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Deux est une miniature pour orchestre commandée par l...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Deux est une miniature pour orchestre commandée par la Ville de Paris. Le projet étant d'illustrer chacun des arrondissements de Paris à partir des poèmes de Jacques Roubaud.
Il m'est ainsi échu le deuxième arrondissement, où voisinent la Bibliothèque Nationale, le Passage Choiseul et l'Hôtel Beaudelaire rue Saint-Anne, lieux où alternent le silence et l'animation.
Ainsi ai-je construit cette miniature, autour de ce rapport dialectique entre ces deux caractéristiques.
Edith Canat de Chizy / contemporain / Répertoire / Orchestre
26.20 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Threnos (MANTOVANI BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. Le mot 'Thrénos' vient de la Grèce antique et désigne un...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. Le mot 'Thrénos' vient de la Grèce antique et désigne une lamentation funéraire, pouvant être musicale ou littéraire.
Même si certains compositeurs modernes tels qu'Igor Stravinsky ou Krzysztof Penderecki ont donné ce titre à certaines de leurs oeuvres, la Renaissance constitue l'âge d'or des lamentations contemplatives.
Généralement, un 'thrénos' est une pièce lente, voire statique. J'ai fait le choix opposé.
Cela entraîne ici une célébration à la fois violente, virtuose et extravertie. L'aspect militaire vient de l'utilisation de 4 caisses claires, créant un continuo étendu à l'orchestre à travers les trémolos des cordes et les bisbigliandi des instruments à vent.
Le tissage est ainsi dense, même dans les passages les plus éthérés, tirant vers le son blanc, voire jusqu' à la saturation.
Thrénos est une commande du Chicago Symphony Orchestra à l'occasion de la célébration du centenaire de l'Armistice de la Première guerre mondiale.
Bruno Mantovani/ Répertoire / Orchestre
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dufourt Hugues - On The
Wings Of The Morning -
Conducteur Orchestre Lemoine, Henry
Création 30/11/2012 - Cologne (Allemagne), Philharmonie - Nicolas Hodges (piano...(+)
Création 30/11/2012 - Cologne (Allemagne), Philharmonie - Nicolas Hodges (piano), WDR sinfonieorchester Köln, Ilan Volkov (direction) Commanditaire Westdeutscher Rundfunk Köln Dédicace à Nicolas Hodges Notice Le titre de ce concerto est emprunté à l'ouvrage classique de l'archéologue et philologue américaine Emily Dickinson Townsend Vermeule, Aspects of Death in Early Greek Art and Poetry (1979). Le chapitre V s'intitule : On the Wings of the Morning : the Pornography of Death. Il s'agit de cas de mort subite, de disparitions soudaines, du rapt des mâles par quelque femme-oiseau ou femme-lion - Harpies, Sphinges ou Sirènes -, créatures monstrueuses dont l'attrait est fatal. Les adorateurs de Dionysos ont souvent remarqué l'aisance et la grâce provocante de ces enjôleuses qu'un geste de brusque sauvagerie rapproche tout de même de la panthère. Pour la victime éblouie, l'envolée vers les cimes culmine en une étreinte funeste. Un battement d'ailes, une jonchée d'ossements, tel est le tableau de la pornographie de la mort. On the wings of the morning est une allusion aux incertitudes du temps présent, à ses Furies modernes. Ce concerto pour piano ne recherche pas l'effet pittoresque et n'a pas de caractère illustratif. L'évocation des bacchantes de l'Hadès est simplement l'occasion d'une fantasmagorie du demi-jour où les ombres jouent sur les surfaces tendues. L'orchestre se comporte comme une masse tumultueuse dont la dynamique conflictuelle est dominante. L'association des pupitres de clarinettes et de trombones, conçue comme un matériau paradoxal, donne sa tonalité d'ensemble à l'oeuvre : amères présences, prosaïsme lugubre, voûtes sans écho. Le temps n'est plus qu'un écheveau de moments transitoires. Le pianiste se trouve dans la situation du forçat des Palmiers Sauvages de Faulkner, condamné à pagayer sur le Mississippi en crue. Le Déluge, les apparitions démoniaques, le vent, le froid font son ordinaire. Sa tâche est de coudoyer les abîmes. L'esprit de ce piano n'est ni constructiviste ni combinatoire. C'est un esprit de survie, concentré sur l'intensification du matériau et la plasticité du mouvement. Commande de la Westdeutscher Rundfunk de Cologne, ce concerto pour piano et grand orchestre est dédié à Nicolas Hodges. Hugues Dufourt
72.40 EUR - vendu par Woodbrass Délais: Sur commande | |
| Dufourt Hugues - Le Mani
Del Violinista D'apres
Giacomo Balla -
Conducteur Orchestre [Conducteur] Lemoine, Henry
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violo...(+)
Création 26/08/2015 - Sion (Suisse) - Finale du Concours International de violon Tibor Varga - Orchestre de Chambre de Lausanne Commanditaire Concours International de violon Tibor Varga Notice Le futurisme italien fut, au début du XXe siècle, le premier véritable mouvement d'avant-garde qui, en Europe, refusa l'art dans sa totalité, décréta l'abolition du passé et prétendit rénover tous les aspects de la vie humaine en cherchant à exprimer la nature et les problèmes du monde moderne. Le mouvement fut inauguré par Marinetti en 1909, suivi un an plus tard du manifeste de la peinture futuriste signé par Giacomo Balla, Carlo Carrà, Umberto Boccioni et Luigi Russolo. La bataille futuriste, qui mobilisa le vif de l'art italien de 1910 à 1916, naquit d'une violente polémique contre la tradition figurative et la conception de l'image-spectacle. La philosophie futuriste, nourrie d'élan vital, d'utopie machiniste et d'ardeur dionysiaque entendait dynamiter la culture antiquaire de l'Italie officielle. Marinetti exalte la vitesse, le mouvement, le bruit, la guerre. Mais aussi la pulsion, la déraison, la transgression, le débridement des ambitions et des désirs humains. Le caractère novateur et visionnaire du futurisme italien fut toutefois passablement terni par ses imprécations et ses fourvoiements politiques. Laissant de côté l'orientation réactionnaire du mouvement et son esprit de clocher extrémiste, on retiendra, parmi les traits les plus originaux du futurisme pictural, la recherche de la représentation du mouvement, avant l'invention du cinéma et avant l'art cinétique. S'inspirant des séquences photographiques d'Eadward Muybridge et de la chronophotographie d'Etienne-Jules Marey, les futuristes italiens sont parvenus à un incontestable degré de réussite dans le domaine proprement plastique. Le processus du devenir est représenté comme tel, et se déploie selon des lignes de force et des formes en croissance. La couleur est également saisie dans son dynamisme, avec ses foyers et ses aires de diffusion. Dans Le mani del violinista, une huile sur toile de 1912 aujourd'hui à Londres, Giacomo Balla s'est également livré à un exercice de synesthésie, cherchant à transposer en images un processus qui fait appel à d'autres modalités sensorielles. Le geste du violoniste, le placement de l'instrument à hauteur d'épaule, les mouvements combinés de la main et du bras, l'écartement et l'échelle d'appui des doigts de la main gauche, la mise en vibration des cordes, l'élan et le rebondissement de l'archet, sa vivacité et son exactitude, tous ces facteurs qui d'ordinaire demeurent imperceptibles et indissociables sont ainsi décomposés, puis réunis et rendus en une impression unique. Les mouvements successifs de la main et les morsures d'archet se séparent selon des procédés pointillistes, puis s'assemblent en une séquence accélérée et se lient dans le même fondu qui restitue l'unité et les inflexions de la tension musculaire. Ce qui est donné à voir n'est pas une illustration réaliste ni une nomenclature des possibilités instrumentales mais un condensé des allures de l'exécution transcendante, montrant les réflexes d'une main rompue au mécanisme de son instrument. Ma propre version musicale de la toile de Giacomo Balla s'inspire des caractères de cette vision futuriste de l'art. La virtuosité même de l'instrumentiste, son habileté d'exécutant, est ici expressément représentée comme un art de l'art. La partition porte une attention aigüe à la technique spécifique de l'effet sonore, à la justesse du geste instrumental dans la dépense de l'archet et la souplesse des déplacements. La grande école des violonistes consistait à faire disparaître le manteau rugueux des aspérités naturelles de l'instrument sous une surface lisse et parfaite de sonorités épurées. Ce grand art évolue aujourd'hui sous la pression d'une esthétique contemporaine plus sensible au grain, aux effets de texture voire aux effets raboteux de l'archet. Un autre type de virtuosité se fait jour, qui intègre les coups d'archets, les accents, les sons dénaturés, dans une sorte de formalisme instrumental pris au second degré. Les interférences entre les différents modes de jeu importent plus désormais que leur intégration dans une sonorité optimale. Cet art insatiable ne recherche plus la magnificence mais l'épreuve. La partition se divise en trois grandes parties. La première est une cadence confiée au soliste, centrée sur les accords, la rythmique et les enjambements d'une articulation qui ne se plie pas aux divisions métriques de la mesure. La seconde partie est l'enfer des violonistes et met aux prises, parmi toutes les cordes de l'orchestre, des figures contrapuntiques hachées, heurtées et contrastées. La troisième partie est davantage tournée vers des études d'équilibre de sonorités, dont la cohérence est délicate à obtenir car les notes se situent dans des registres extrêmes ou paradoxaux. Le soliste est confronté à un type nouveau de virtuosité, celui des sons harmoniques - groupes d'harmoniques naturels ou artificiels. Commande du Concours International de Violon Tibor Varga Sion Valais, la partition est écrite pour l'Edition 2015 de ce Concours. L'oeuvre est dédiée à Enzo Restagno. Hugues Dufourt
30.20 EUR - vendu par Woodbrass Délais: En Stock | |
| Alio (CANAT DE CHIZY
EDITH) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Alio signifie en latin 'ailleurs'. Un mot qui résume ...(+)
Par CANAT DE CHIZY EDITH. Alio signifie en latin 'ailleurs'. Un mot qui résume l'essentiel du projet de cette pièce. Par un jeu des timbres et l'extraordinaire potentiel qu'offrent les instruments de l'orchestre, j'ai en effet tenté d'évoquer cet 'ailleurs', cet autre monde où vont peut-être ceux qui nous ont quittés. Ce désir d'appréhender quelque peu ce qui nous dépasse est devenu une obsession qui sous-tend ma musique comme une vague incessante. C'est aussi à la manière d'un ressac qu'évolue cette partition, allant du statique à une extrême mouvance, puis s'éteignant dans le calme après une série de ruptures.
Edith Canat de Chizy / contemporain / Répertoire / Orchestre
36.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Postludium (MANTOVANI
BRUNO) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par MANTOVANI BRUNO. 'L'oeuvre débute par une sorte de 'sauve-qui-peut' lancé ...(+)
Par MANTOVANI BRUNO. 'L'oeuvre débute par une sorte de 'sauve-qui-peut' lancé par une centaine de musiciens. (...) oeuvre très plastique - l'une de ses plus belles réussites, Bruno Mantovani fait de l'orchestre une 'bête de scène' et nous rend impatient de découvrir le nouvel opéra.'
Pierre Gervasoni
Le Monde, 9 novembre 2010 / contemporain / Répertoire / Orchestre
54.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Sports Et Divertissements
(CAMPO REGIS / SATIE
ERIK) En Français Orchestre [Partition] Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS / SATIE ERIK. Sports et Divertissements, composé autour de 1913...(+)
Par CAMPO REGIS / SATIE ERIK. Sports et Divertissements, composé autour de 1913, est un cycle fantaisiste pour piano, composé de plusieurs pièces quasi improvisées relatant avec humour et esprit 'cubiste' diverses préoccupations - disons - assez futiles comme la pêche, le carnaval, le yachting, la balançoire, le bain de mer, colin-maillard ou le flirt.
M'étant penché un temps sur la manière d'orchestrer la musique de Satie avec son oeuvre Parade (penché mais pas trop tout de même), j'ai ensuite pensé à Ravel et ses Tableaux d'une exposition, mais aussi au jeune Stravinsky, à Jeux de Debussy où l'on parle également de flirt et de tennis.
Puis j'ai retrouvé mes manières d'orchestrer, en évitant par exemple de rendre le Choral inappétissant de Satie aussi inappétissant que le Choral de Parade, le rendant d'avantage magique et touchant: un hommage au caractère de Satie, un homme éminemment affable et bienveillant envers son entourage et les enfants d'Arceuil.
En revanche, le traitement de la percussion est respectueusement très satien, s'inspirant des petites textes glissés par le compositeur dans la partition pour piano (j'ai surréalistement opté pour un éoliphone, un vibraslap, un machine à écrire modèle Underwood, des crécelles, une flûte à coulisse, un flexatone, un appeau 'rossignol'...). Donc bruit de moulinet de la canne à pêche, des talons en dansant le Tango, bruissement de la Balançoire, présence menaçante du vent au grand large dans Le Yachting, ou encore sifflet pour Le Réveil de la Mariée...
Régis Campo / contemporain / Répertoire / Orchestre
42.90 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
Page suivante 1 31 61 ... 91
|