Written in memory of the composer's grandfather, a Korean War Veteran, this piece is perfect to program as a tribute to all service men and women. The heroic melodies and harmonies, set in D Major, are shared throughout the ensemble, making it fun for all sections! The violins and cellos stay completely on the D and A strings, while the violas and basses use the G and D strings. This is a wonderful first selection to expose any young ensemble to independent parts among sections and the roles of melody and harmony, all while reinforcing the importance of using the 4th finger. The cello and bass parts have been doubled to create a strong, confident foundation while the viola and violin parts usually share similar rhythms while harmonizing. Fundamental dynamics and bowings will make this piece not only fun to play, but also a success among performers and audiences alike! (1:50) / Orchestre A Cordes

The poem and original hymn-like music of 'Lift Every Voice and Sing,' by James and J. Rosamond Johnson, reverberate through the decades of the civil rights movement. Originally performed for Booker T. Washington in 1900, it is sometimes called the 'African-American National Anthem.' This setting, by Bob Phillips, teaches 6/8 and uses chromatic alterations in first position. A vocal lead sheet is included in the reproducible educational packets. The cross-curricular programming possibilities are vast. (2:40) / Orchestre A Cordes

Les tibe?tains utilisent le mot Dzong pour de?finir un monaste?re-forteresse,En effet, on voit souvent dans les images de ces hauts plateaux de l'Himalaya ces imposants ba?timents, recouverts de chaux blanche, surplombants ine?vitablement le village et lui donnant par la? me?me une impression de force, de se?curite? et d'e?ternite?, C'est e?galement une trace e?ternelle de sa spiritualite?,Ces ba?timents de 2 ou 3 e?tages sont une re?fe?rence a? la possibilite? pour chacun des villageois d'un cheminement spirituel quotidien,Quand Pierre Badol m'a sugge?re? la composition d'une pie?ce pour 2 Cors, Percussions et Orchestre a? Cordes, j'ai imme?diatement visualise? l'expression de cette puissance humaine sortie de terre a? co?te? des sommets environnants,Les deux Cors associe?s a? la Percussion refle?tent cette impression de force, ancre?e dans le sol, et presque immobile que de?gage l'architecture des Dzongs, malgre? les intempe?ries, nombreuses et violentes a? ces altitudes,J'ai de?libe?re?ment travaille? sur un continuum entre les deux instruments a? vents pluto?t que, comme cela peut s'entendre dans les oeuvres du passe?, dans une pre?occupation compositionnelle utilisant l'imitation, l'e?cho ou le jeu question/re?ponse,, / Orchestre A Cordes

Par PEPIN CAMILLE. Ce nonette s'inspire de la série Énergie blanche de Fabienne Verdier. Sur le fond lisse et bleu nuit des toiles viennent contraster des traits de peinture blanche, comme une force opposée. Au fil des tableaux, cette énergie évolue en ondulations nocturnes fluides ou rugueuses, en scintillements légers, en nuages vaporeux ou encore en crépitements. Les toiles semblent emplies de matière en apesanteur et c'est pourquoi j'ai imaginé une musique planante, cherchant un équilibre entre mouvement et immobilité. Pour moi, il se dégage de cette série bicolore l'idée d'une vitalité, d'une force, d'une lumière qui habite le vide infini et lointain du ciel. J'ai recréé cette énergie blanche en aspérités (grains de matière ou frêles touches de lumière) venant perturber ces nappes de bleu vibrant et mystérieux aux valeurs longues et étirées. Mon travail a été d'imaginer des variations de ces deux matière-couleurs grâce à la palette de textures extraordinaire qu'offrent les instruments à cordes. La pièce est ainsi conçue comme un voyage coloré et hypnotique en sept tableaux correspondant chacun à une toile de la série de Verdier. Hors champ est un épisode froid et nocturne au sein duquel de faibles lueurs de lumière tentent à peine de percer l'obscurité de la nuit. Des glissandi inquiétants naissent aux altos et violoncelles en stéréo et présentent le motif qui irriguera toute l'œuvre. La contrebasse émet une pulsation irrégulière et mystérieuse, au loin. Une ondulation douce puis majestueuse s'élève dans Ascendance. Avec l'arrivée des violons, elle traverse la matière sombre en répandant ses faisceaux brillants et lumineux. Turbulence est le lieu des perturbations. L'énergie blanche constituée ici de particules vives et chaotiques se dérègle sans cesse et envahit l'espace. Dans Synchronie I, les violoncelles se partagent le motif fondateur de l'ouvrage en un seul et même souffle, pur et suspendu. Puis, ils s'unissent pour ne former qu'une seule voix et un chant de violon les rejoint. Ce dernier se fait l'annonciateur de lumière durant cette brève accalmie. Mémoires du vent rappelle le début de l'œuvre avec cette palpitation irrégulière de la contrebasse et les glissandi inquiétants des cordes graves. Mais ces mémoires sont aussi l'écho des Turbulences qui se transforment ici en Vortex, dans lequel l'énergie blanche et chaotique devient un véritable tourbillon de lumière liquide. Pour clore la pièce, Synchronie II reprend Synchronie I avec la couleur plus froide et mystérieuse des altos, toujours en stéréo. Les touches de lumière des cordes aiguës s'affaiblissent avant de s'éteindre complètement, au loin. Cette pièce appartient au même cycle que mon quatuor à cordes Feuilles d'eau de Silvacane inspiré par la série du même nom de Fabienne Verdier. Camille Pépin / Date parution : 2022-06-08/ Répertoire / Orchestre à Cordes