| Note-Book (CAMPO REGIS) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par CAMPO REGIS. C'est l'ensemble Apostrophe, composé de solistes de l'Orchestr...(+)
Par CAMPO REGIS. C'est l'ensemble Apostrophe, composé de solistes de l'Orchestre Philharmonique de Nice, qui m'a commandé ce petit cycle pour quatuor à cordes en vue d'un prochain concert Carte-blanche autour de plusieurs de mes oeuvres en mai 2007 à Nice.
Il s'agit d'une série de croquis au fusain, étape récréative et préparatoire entre deux travaux plus développés: le remaniement de mon premier quatuor à cordes Les Heures maléfiques et le projet d'un troisième quatuor à cordes pour le Quatuor Diotima dont la création aura lieu au festival du Périgord Noir en août prochain.
Note-book est composé de cinq pièces de caractère très contrastant.
Le Pic-vert, à l'origine écrit pour piccolo et piano, rejoint dans sa nouvelle instrumentation pour quatuor le bois des instruments à cordes, bois tant prisé par l'oiseau... Ecrit pour piano en 2001, Harmoni(qu)es est ici transformé en plages méditatives, en chants d'harmoniques naturelles et artificielles des cordes. Tango est un hommage à Piazzolla et à son art majeur. Beatles-mania: une écriture plus 'rock', jouant sur des timbres anguleux et assez rauques du quatuor à cordes. Enfin, Gagaku retrouve les couleurs d'une musique japonaise suspendue, en particulier les sonorités de l'orgue à bouche, le Shô, magnifique instrument pré-accordé en dix accords de six notes aigues.
Régis Campo / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
36.50 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quatuor à cordes
en Ut majeur op. 61
(DVORAK ANTONIN) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] G. Henle
Par DVORAK ANTONIN. Composé à l’automne 1881, l’opus 61 est le dernier des...(+)
Par DVORAK ANTONIN. Composé à l’automne 1881, l’opus 61 est le dernier des quatuors de Dvorák appelés, chronologiquement parlant, quatuors «du milieu», et dont les modèles déterminants furent Beethoven et Schubert. Dans cette œuvre en Ut majeur, c’est surtout l’influence de Beethoven qui se fait plus particulièrement sentir, de la construction thématique jusqu’au travail motivique, et c’est seulement dans le Finale que l’inflexion si typiquement slave coutumière à Dvorák se fait plus fortement entendre. Par manque de temps, le compositeur - à l’opposé de ses habitudes - a fait appel, dans trois des quatre mouvements, à d’anciens thèmes d’autres œuvres, rejetés ou non publiés. Cette édition Urtext parfaitement fiable s’inscrit dans la continuité de la vaste série d’œuvres significatives de musique de chambre de Dvorák chez Henle./ Répertoire / Quatuor à Cordes
23.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Quatuor à cordes
en Ut majeur op. 61
(DVORAK ANTONIN) Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] G. Henle
Par DVORAK ANTONIN. Composé à l’automne 1881, l’opus 61 est le dernier des...(+)
Par DVORAK ANTONIN. Composé à l’automne 1881, l’opus 61 est le dernier des quatuors de Dvorák appelés, chronologiquement parlant, quatuors «du milieu», et dont les modèles déterminants furent Beethoven et Schubert. Dans cette œuvre en Ut majeur, c’est surtout l’influence de Beethoven qui se fait plus particulièrement sentir, de la construction thématique jusqu’au travail motivique, et c’est seulement dans le Finale que l’inflexion si typiquement slave coutumière à Dvorák se fait plus fortement entendre. Par manque de temps, le compositeur - à l’opposé de ses habitudes - a fait appel, dans trois des quatre mouvements, à d’anciens thèmes d’autres œuvres, rejetés ou non publiés. Cette édition Urtext parfaitement fiable s’inscrit dans la continuité de la vaste série d’œuvres significatives de musique de chambre de Dvorák chez Henle./ Répertoire / Quatuor à Cordes
14.00 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Feuilles d’eau de
Silvacane (PEPIN CAMILLE) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Billaudot
Par PEPIN CAMILLE. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans l...(+)
Par PEPIN CAMILLE. Création du 25 août 2019, à l’abbaye de Silvacane dans le cadre du Festival de Quatuors du Lubéron, par le Quatuor Auryn.
Feuilles d’eau de Silvacane est une œuvre pour quatuor à cordes dédiée au Quatuor Auryn.
Créée durant l’été 2019 à l’Abbaye de Silvacane dans le sud de la France, la pièce fait tout d’abord écho aux motifs ornementaux typiques des abbayes cisterciennes du XIIè siècle appelés les « feuilles d’eau ». Il s’agit de feuilles qui s’évasent et se replient en volutes, décorant les chapiteaux de colonnes qui portent les retombées des voûtes. Ces sobres motifs m’inspiraient déjà un matériau musical à transformer durant toute la pièce.
Mais le titre fait aussi référence au magnifique travail de Fabienne Verdier [1] dans ses Feuilles d’eau de Silvacane (2004) : une série de six toiles de 46 x 27,5cm réalisées avec de l’encre, des pigments et du vernis. Elle représente six feuilles d’eau à l’encre noire diluée sur fond gris (la pierre de Silvacane). Un petit carré rouge représente l’alchimie - le feu intérieur menant à la transcendance - sur chacune des toiles. Pour la coloriste et l’amoureuse des textures instrumentales que je suis, la technique de Fabienne Verdier est fascinante. Elle s’inspire du style calligraphique chinois intitulé l’herbe folle : impression fugitive, improvisation extravagante née d’une pulsion intérieure. Cette démarche artistique trouve résonance en moi car le « déclic » amenant l’idée qui va irriguer toute une pièce se fait toujours de manière surprenante. Je ne sais jamais véritablement comment cette idée abstraite a soudain pu devenir concrète et couchée sur le papier !
Pendant l’écriture de cette pièce, j’avais donc à l’esprit cette sobriété des abbayes cisterciennes et les images de cette encre diluée, liquide et diaphane, sur les toiles de Verdier. Mais j’ai bien sûr pensé à la feuille de la nature elle-même ! J’ai cherché diverses palettes de couleurs et de grains pour habiller la sonorité du quatuor à cordes et nourrir la matière comme la sève nourrit une plante. J’ai utilisé un matériau organique se régénérant et se renouvelant sans cesse. Il inonde toute la pièce au fil des images que j’avais.
Tout d’abord, celle de l’aube fraîche et brumeuse et des gouttes de rosée qui perlent sur les feuilles (pizzicati du début) - des reflets irisés du soleil naissant sur les feuilles - des rayons de lumière faibles et instables qui tentent de percer à travers les feuillages (trémolos d’harmoniques). Ces derniers se font de plus en plus insistants pour émerger de ces aplats fondus à la texture bruissante et dont le reprises d’archet sont imperceptibles. Le grain change (sur le chevalet, sur la touche, flautando, ricochets) comme la lumière varie de couleur et d’intensité au cours d’une journée. Ce sont autant de touches impressionnistes qui se fondent et se diluent dans la matière. Elles laissent place à une partie centrale brillante et dansante à la pulse inépuisable, célébrant ainsi la force mystérieuse et vitale de la matière végétale toujours en transformation. La pièce se termine par l’éclat de la lune se levant sur les jardins de Silvacane, baignant ainsi les feuilles d’eau de cette lueur crépusculaire.
Camille Pépin/ Répertoire / Quatuor à Cordes
49.30 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle [Partition] Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes
84.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
| Dawn Flight (DUFOURT
HUGUES) En Français Quatuor à cordes: 2 violons,
alto, violoncelle Lemoine, Henry
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peint...(+)
Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents.
Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert.
Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre.
Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré.
Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor.
Hugues Dufourt / contemporain / Répertoire / Quatuor à Cordes
16.60 EUR - vendu par LMI-partitions Délais: 2-5 jours - En Stock Fournisseur | |
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