La musique de chambre est un élément essentiel d'apprendre à jouer d'un instrument, et ces quatuors polyvalents sont écrits de sorte qu'ils peuvent être effectuées par n'importe quelle combinaison de quatre instruments à cordes. Organisé par l'éminent pédagogue chaîne Doris Gazda, ces pièces se fera entendre pleine et satisfaisante avec seulement quatre joueurs tout le chemin jusqu'à un orchestre à cordes.La sélection de la musique dans cette collection couvre une grande variété de styles musicaux qui offrent des heures de plaisir et de la performance des options. Progressivement organisé par niveau de difficulté que l'avance les artistes dans leurs compétences, ces quatuors sont un ajout bienvenu au répertoire de tous les instrumentistes à cordes. / Alto

2. Streichquartett. Par FELDMANN WALTER. Der Komposition von absences [« fragmenté »] gingen verschiedene Überlegungen voraus: zum einen das Projekt „approches: « H II » linéaires“ über einen Text von Anne-Marie Albiach, woraus das noch unentwickelte Grundmaterial entnommen wurde, zumanderen die Suche nach einem Fragmentkonzept, das – entgegen meiner früheren Auffassung von willkürlicher Aufsplitterung in „kleine“ Einheiten – das Fragment in einen komplexen klanglichen und harmonischen Zusammenhang bringt. In absences [«fragmenté »] spielen die Zahlen 1 bis 6 eine zentrale Rolle [Mallarmé/Albiach], sowohl in der Fragmentierung des musikalischen Textes als auch in sämtlichen anderen Parametern [die Großform – initiale / Teil I / intercalaire / Teil II – scheint demzu widersprechen; das Quartett ist jedoch Teil eines größeren Werks für 3 Instrumentalgruppen mit der Form initiale / Teil I / intercalaire / Teil II / intercalaire / Teil III / épilogue; das Fehlen des Kontextes wird mit dem ersten Teil des Titelsangedeutet]. Der musikalische Text wird als erstes in „Großfragmente“ zerlegt. Diese sind je definiert durch: - 6 Zentralakkorde von unterschiedlicher Dichte - 6 Rahmenintervalle [zur Steuerung des Tonhöhenumfangs] - sich kontinuierlich verkürzendeGesamtdauer - perspektivische Auffächerung der Klangfarben [d. h. Spielarten: am Steg, mit Dämpfer, normal, Pizzicato, Flageolettgriff, auf dem Griffbrett] Durch die allmähliche Schrumpfung der Großfragmente nimmt der Raum dazwischen immer mehr Zeitein. Er wird mit raren, ruhigen Geräuschaktionen von jeweils drei Spielern frei gestaltet. Die Großfragmente werden ihrerseits in „Kleinfragmente“ aufgeteilt, die Träger des gesamten musikalischen Materials werden. Sie sind je definiert durch: - 1Zentralton, dessen Tonhöhe indirekt proportional zur Länge des Fragments berechnet wird. Referenz ist Grundton und Obertöne eines tiefen balinesischen Gongs: F = 87 Hz - 1 Teilakkord [Teil des Zentralakkords des übergeordneten Großfragments], wobeidie Tonhöhen an das Spektrum des tiefen Gongs angeglichen werden - die innerhalb des Teilakkords existierenden Differenztöne ersten Grades - die innerhalb des Teilakkords existierenden Summationstöne ersten Grades - Modulation des Teilakkords durchden Zentralton - Klangfarbenvariationen [Spielweisen] zweiten Grades In den Räumen zwischen den Kleinfragmenten erklingt jeweils der Zentralton des gerade verklungenen Fragments, dessen Spielweise organisch in die Hauptspielweise des nächstenFragments übergeleitet wird, und zwar von dem Instrument, das als nächstes aus dem Quartett heraustritt. Walter Feldmann/ Répertoire / 2 Violons, Alto et Violoncelle

Par DUFOURT HUGUES. Dawn Flight est le titre d'une toile que le graveur et peintre britannique Stanley William Hayter (1901-1988) réalisa en 1959. Sa formation scientifique - chimie, géologie - son habileté mathématique furent un atout considérable dans ses recherches de matières et de couleurs, qui peuvent atteindre des tons fluorescents. Hayter, qui fut l'une des premières figures du mouvement surréaliste, s'engagea à New York sur les voies de l'abstraction, aux côtés de Pollock, Rothko, Baziotes, Matta, Motherwell, De Kooning, Riopelle. Il est reconnu comme celui qui a révolutionné les techniques de la gravure au cours du XXe siècle. Il inventa le procédé qui permet d'obtenir plusieurs couleurs sur une même plaque en un seul passage. Rentré en 1950 à Paris, il expérimente de nouvelles techniques de gravure: empreintes, utilisation de l'acide sur le métal et surtout le burin multipointe. Il poursuit une recherche sur l'émergence des formes, sur la transparence, l'interférence, la vibration, les moires. Ses toiles intensifient la couleur, le dynamisme gestuel, et s'attachent sur la fin à capter les jeux de lumière à la surface de l'eau. Dawn Flight est construit sur un éventail d'obliques divergentes, remontant la diagonale, illustrant ainsi le paradoxe d'un flux ascendant, aspiré par le haut. La forme étirée et allongée des stries, la torsion intime de la trame, la tension paradoxale des entrelacs donnent le sentiment d'une réalité élémentaire, de l'aurore d'un monde. La production de Hayter à cette époque - Perseïdes, Poissons volants, Vague, Ixion, Cascade, Mérou, Méduse, Night - montre d'étranges associations de bleu et de noir, d'orange, de jaune transparent, de bleu et de vert. Frank Stella et Donald Judd comptent parmi les artistes qui ont le plus radicalement récusé l'idée d'un procès formateur de l'art, évacuant l'idée même de nécessité intérieure, voire de composition formelle. Transparence, profondeur, épaisseur, rayonnement ne seraient que des catégories factices tirées d'une illusion d'intériorité et l'idée même de progression structurée ne serait que l'effet d'une tyrannie du dedans. Qu'en est-il du quatuor qui fut la construction par excellence de l'intériorité, l'exemple même d'une logique compositionnelle épurée et réduite à la forme essentielle d'un développement ? Ecrire un quatuor après Donald Judd est-il encore possible ? Car il ne suffit pas de se confronter à l'histoire d'un genre, mais à la question de sa possibilité. L'idée même d'un dynamisme des voix a-t-elle encore un sens ? Et celle d'un tout dont les parties sont solidaires ? On n'osera même plus parler de texture, car il s'agit encore d'une forme interne, de l'expression d'une cohérence intérieure. Ecrire un quatuor pourrait signifier le retour à une réflexion sur les formes fondamentales du mouvement - comme l'attraction, la répulsion, l'inclusion ou la pénétration. Ou encore sur ce que signifient des gestes comme briser, couper, déchirer ou fendre. Ce serait aussi revenir sur ce qu'est une interférence de fluctuations, sur la plasticité, ou au contraire la tension désordonnée. A moins de supprimer le quatuor, il faut bien convenir qu'il est à l'image du tissu, d'une continuité ininterrompue, d'un entrelacs de fils et qu'il s'agit de l'oeuvre humaine par excellence: écrire un quatuor c'est renouer le fil. Froisser, tordre, déplier, déployer, dérouler, tels sont les exigences primordiales du quatuor, que l'on dit parfois soyeux ou moiré. Judd et ses contemporains ont rendu caduque l'idée qu'une oeuvre puisse formuler et suivre des règles explicites, assurer la conservation d'une forme dans une certaine série de transformations. Dans cette vue, la pensée musicale serait alors rendue à un état d'instabilité, de glissement perpétuel. Mais elle pourrait alors trouver peut-être de nouveaux schémas de connexion, et attribuer un sens original à l'idée de processus orienté, en lui donnant la forme d'un devenir global et unique, sans répétitions. La musique récente sait susciter l'émergence de propriétés inédites et s'absorber dans la réalité supérieure qu'elle suscite: elle n'est pas tant l'imagination des possibles que l'articulation des moments de l'expérience. Revenir à Hayter, ce serait se concentrer sur une topologie concrète d'intervalles et de liaisons, penser la musique comme flux, modulation, émergence perpétuelle, lumière illocalisable, masse en essor ou tournoiement sans prise. Ce sont là quelques bonnes raisons d'écrire un quatuor. Hugues Dufourt / contemporain / Date parution : 2008-06-24/ Répertoire / Quatuor à Cordes